Les personnages appartiennent à J.K. Rowling

Chapitre X : « Celui-qui-continue-de-vivre »

POV de Harry Potter

Poudlard, un mois après la défaite de Voldemort, 22 juillet 1998,

Harry ouvrit lentement les yeux, blanc, tout était blanc.  Il entendit le bruit d'un appareil posé près de son lit.  Quand ses yeux furent ouverts, il réalisa qu'il était à l'infirmerie.  Il essaya de s'asseoir, mais il eut une douleur à la poitrine.  Il releva doucement son chandail de pyjama et vit qu'il y avait un grand  pansement à cet endroit, la blessure était grande d'après celui-ci.  Il regarda autour de lui et pu distinguer sur la table à côté du lit ses lunettes.  Il les porta à ses yeux.  Il regarda l'appareil qui faisait le bruit.  Un moniteur, comme dans les hôpitaux moldus, pensa-t-il, une minute, où suis-je ?.  À ce moment-là, quelqu'un entra dans la pièce et commença à vérifier le moniteur.  Harry se tourna vers la femme qui lui sourit en lui disant :

- Vous êtes enfin réveillé, M. Potter.

- Oui, je crois, où sommes-nous ?

- À Poudlard, à l'infirmerie.  Harry regarda le moniteur à côté de lui et Mme Lander.

- Pourquoi cet appareil ?

- Je vais demander à Boris de venir vous expliquer, mais avant je vais prévenir votre femme de votre réveil, elle s'est très inquiétée.

- Hermione, comment va-t-elle ?

- Elle va bien, vos deux amis M. Malefoy et M. Rogue l'aident beaucoup avec les enfants.

- Les enfants ?  heu, ça fait combien de temps que je suis ici ?

- Presque un mois, M. Potter.  Elle l'aida à s'asseoir et lui offrit un verre d'eau avant d'appeler Hermione qui vint le rejoindre quelques minutes plus tard avec Drago, Ronald-James, un bébé et Charlie Rogue.  Son épouse vint le serrer dans ses bras et il l'embrassa sur la joue.  Le petit Ronald monta dans le lit à côté de lui.

- Papa est guéri, je t'aime mon papa.

- Moi aussi je t'aime mon petit Ronnie.  L'enfant mis ses bras autour du cou de son père doucement.

- Papa tu sais quoi ?

- Non, répondit-il en souriant.

- Je suis un grand frère, c'est Drago qui l'a dit.  Harry regarda Drago, puis les couvertures qu'il tenait protectivement dans ses bras.  Drago s'avança vers lui et dit

- Et il est temps que tu fasses connaissance avec ta fille.  Le petit Ronald laissa son étreinte pour se retrouver dans les bras de sa maman, puis Drago mis les couvertures et un bébé dans les bras de Harry.  Il examina sa fille.  Elle avait les cheveux bruns, les yeux bruns, les mêmes lèvres qu'Hermione, la même forme de yeux, c'était le portrait de sa mère.

- Elle est magnifique, dit-il en regardant son Hermione.  Comme sa mère.  On devrait l'appeler comme ça, Hermione, ce serait bien.

- C'est que nous lui avons déjà trouvé un nom, répondit-elle.

- Dis moi que ce n'est pas Harriette ?!

- Non, Drago et moi avons pensé à Lily Rose Potter.  Le prénom de ses deux grands-mères.

- Oui, c'est très beau.  Bonjour petite Lily, dit-il en regardant sa fille.  Puis Boris Lander entra dans la chambre en demandant aux visiteurs de partir afin qu'il puisse examiner son patient.  Drago et Charlie Rogue sortirent avec les enfants laissant Hermione avec Harry et le médicomage.  Ce dernier enleva le pansement de Harry et il y vit une cicatrice en forme de losange d'environ 10 cm par 10 cm.  Harry curieux toucha la plaie et réalisa qu'elle n'était pas encore tout à fait guérie.  Il regarda inquiet Lander qui s'assied alors que Hermione lui prit tendrement la main.  Cela ne laissa présager rien de bon.  Harry les questionna du regard.

- Vous avez réussit, M. Potter, à tuer Voldemort, lui dit Lander.

- C'est vrai ?

- Oui, mais à un terrible prix.  Il regarda Hermione en soupirant et celle-ci acquiesca avant de serrer la main de Harry plus fort.

- Lequel ?

- Quand vous avez lancé votre sort vous… vous…

- Cessez de tourner autour du pot, Lander et dites ce qu'il y a à dire, lui dit Harry.

- Vous avez perdu toute votre force magique.

- Et puis ?

- Heu, vous n'êtes plus un sorcier.

- Quoi ?

- Harry, tu n'as plus de pouvoir magique, lui dit calmement Hermione.

- C'est tout ?!

- Heu, c'est déjà beaucoup lui dit Lander.

- Je savais que cela pouvait arriver, c'est pour cela que je ne suis pas inquiet.  La seule chose qui me tracasse c'est de savoir si toi, Hermione tu acceptes de continuer ta vie avec moi, même si je suis devenu ou plutôt redevenu Harry, juste Harry, le moldu et non le Survivant ?  Il n'eut pas à attendre sa réponse puisqu'elle se précipita à son cou et l'embrassa passionnément avant de lui dire.

- Toujours, Harry, toujours.

Harry pu sortir de l'infirmerie le jour de son anniversaire.  Ce matin-là, Charlie Rogue vint le voir et ils demeurèrent longuement ensembles.

- Harry, je… puis-je t'appeler papa ?  ce que j'ai à te dire est difficile et …

- Oui, mon fils, je t'écoute, répondit Harry en regardant Charlie Rogue alias Ronald-James Potter.

- Je te demande pardon.  Pour toutes les fois où je t'ai fait du chagrin.  Je n'étais qu'un idiot égocentrique qui ne pensait qu'à lui. 

- Je m'excuse de t'interrompre, Ronald, mais je ne comprends pas pourquoi, tu sembles me mépriser avant ma mort ?

- Bien c'est parce que tu nous as élevé avec maman en nous disant qu'il y avait des moldus, des gens comme toi, et des sorciers et sorcières, comme maman et oncle Drago.  Pendant toute mon enfance, j'ai toujours cru que tu n'étais qu'un moldu, comme les parents de mon ami Bryan.  Nous avions, à cet époque, une excellente relation père-fils.  Nous allions à la pêche ensembles, nous allions jouer au soccer ensembles, en camping.   Puis, à onze ans j'ai reçu ma lettre de Poudlard.  Tu étais très fier, je me souviens du regard que tu as eu quand je l'ai ouverte.  C'est à partir de là que notre relation s'est dégradée et pour plusieurs raisons.

- Plusieurs, j'aimerais les connaître, je le jure, je ne changerai rien.

- Bien la première, c'est quand nous sommes allés chercher ma baguette.  Tu m'as montré la baguette de ton ami Ron en me disant qu'elle me revenait, mais moi j'en voulais une neuve.  Nous sommes allés chez Ollivander qui nous avait acceuillit en disant : « Monsieur Harry Potter, je suis heureux de vous retrouver parmis nous, vous nous manquez ».  Je dois dire que cela m'avait surpris, mais j'ai pensé que c'était une des connaissances de maman et qu'il te connaissait.   Puis j'ai du essayer des centaines de baguettes jusqu'à ce que M. Ollivander me tende celle de Ron qui était faite pour moi.  J'étais déçu.  Je n'avais pas de baguette neuve, mais tu m'as acheté un hibou pour me consoler.

- Un hibou ?

- Oui et je l'ai appelé Voldie.  Je me souviens que tu n'étais pas très content du choix de nom, mais tu ne m'as pas expliqué pourquoi.

- Ton hibou s'appelle Voldie ? demanda incrédule Harry.

- Oui, mais je ne savais même pas qui était Voldemort à l'époque.  Maman et toi n'en n'avez jamais parlé.  Il ni a rien dans la maison qui laisse croire que toi tu étais un sorcier,  tu as l'air d'un moldu, c'est tout.  Ensuite, quand je suis monté à bord du Poudlard Express, j'ai rencontré Gregory Nott et Alicia Lestrange qui sont devenus rapidement mes amis.  Quand ils m'ont vu, ils m'ont dit « C'est toi le fils du meurtrier ? », je leur ai dit que mon père n'était pas un sorcier et qu'il n'était pas un meurtrier.  Ils se sont mis à rire et se sont fait un plaisir de me raconter la vie cachée de mon père.  À ce moment-là j'ai découvert le secret que vous nous cachiez maman et toi.  J'étais si en colère.  De se faire dire par des étrangers que votre père était un sorcier qui avait tué le plus puissant et important sorcier du monde, était horrible.  Mais ce n'est pas tout, quand arrivé à Poudlard, j'ai mis le choixpeau sur ma tête celui-ci s'est exclamé « Bon un revenant, dis tu veux toujours aller dans la noble maison de  ton  père, le grand Harry Potter »  Je ne comprenais plus rien et je lui ai dit que je ne voulais pas aller la-bas, alors il m'a envoyé

- Serpentard, termina Harry pour lui.

- Exactement.

- Et comment j'ai réagit ? demanda Harry.

- Plutôt bien.  Tu m'as envoyé une lettre me disant que tu étais fier de moi parce que j'étais à Poudlard et que je serais sûrement un grand sorcier.  Quand je l'ai lue j'ai ri de toi.  Je me suis dit que j'étais un plus grand sorcier que toi, même si tout le monde à Poudlard te considérait comme le plus grand sorcier du monde.  J'étais si en colère contre toi, parce que je n'avais pas su avant que tu avais joué un grand rôle dans le monde de la sorcellerie.  C'est drôle, maintenant que je sais que j'en ai fait partie.  À mon époque, les cours d'histoire de la magie sont donnés par oncle Drago.  On apprend qu'il était sur les lieux où tu as tué Voldemort, mais il n'expliquait pas le rôle qu'il avait eu, ni le mien.  Il disait seulement que tu étais avec tes amis les plus proches et que tu avais tué le mage noir.  C'est ridicule, je veux dire, toute ma vie je t'ai reproché un geste pour lequel j'étais en partie responsable, bon je ne le savais pas alors, mais c'est vrai, c'est ridicule.

- C'est sur que c'est curieux, mais à ton époque ce ne l'est pas.  Tu n'as pas à t'en vouloir pour la mort  de Voldemort.

- Je sais, maintenant je sais.  Il s'approcha de Harry qui le serra dans ses bras.  Je te demande pardon papa, dit-il avant d'éclater en sanglots.  Harry le consola du mieux qu'il le pouvait.

- Tu es pardonné, mon fils.  Je ne vois pas comment mon futur ne te pardonnerais pas,  je suis et serai toujours fier de toi, quoi que tu fasses.  Je veux seulement que tu me promettes, que dès que tu seras de retour à ton époque, que tu fasses rectifier les événements qui se sont produits lors de la défaite de Voldemort.  Tu n'as qu'à dire que c'était Charlie Rogue, ne parle pas de ton voyage dans le passé.

- Oui, promis.

- Il y a une chose qui me tracasse.

- Laquelle ?

- Je veux savoir pourquoi tu es venu ici ?

- La vraie raison c'est que lors de ton décès tu as laissé des lettres d'adieux à tout le monde sauf à moi.  Je n'ai rien eu.  Je croyais que c'était parce que tu me rejetais, mais je me trompais.  Je sais maintenant parce que c'est ce que tu devais faire, car je te l'avais dit.  Parce que je suis en train de te le dire.

- Heu, oui, c'est assez confus.  Dit Harry en souriant.

- Je te l'accorde, Papa… Harry.

- Je crois que tu peux partir en paix.  Dans les années à venir, je m'efforcerai toujours d'être fier de toi et je te pardonnerai toujours également.  Tu n'as pas à t'inquiéter, je t'aime tu es mon fils.  Mon premier fils.

- Je t'aime aussi papa.  Au revoir, tu vas me manquer.

- À moi aussi, Ron, prend bien soin de tes frères et sœurs, peu importe le nombre qu'ils sont et occupe toi de mon Hermione.

- C'est promis, Harry.  Je dois y aller.  Heu, le professeur Rogue m'attend.

- Oui, vas-y et dit à Hermione de venir me rejoindre avec les enfants, je vais pouvoir m'occuper de toi.  Il lui fit un clin d'œil et le serra une dernière fois dans ses bras avant de le laisser partir.

Merci pour les reviews, j'adore !!