Titre : Le Quatrième ?il
Auteur : Miss Lily_33
Spoiler : Les renseignements que j'ai viennent des tomes 1, 2, 3, 4 et 5.
Rating : Rien de porno, pas de sang. Ames sensibles, ne vous abstenez pas !
Disclaimer : Rien à moi. Tout à Rowling. Pas d'argent dessus. Merci.
Résumé-général : La rentrée à Poudlard est proche et James l'espère aussi amusante que les années précédentes. Mais tout dépend de sa vision de l'amusant. *sourire sadique*
Résumé-de-chapitre : Après l'arrivée de Sirius chez lui, James est allé au Chemin de Traverse où il a volé *mais sans le faire exprès !* un objet assez étrange qui fait apparaître des boules de lumière sur les fesses de Sirius. Maintenant, la rentrée approche, le retour à Poudlard tant attendu.
Personnages-à-moi-rien-qu'à-moi-et-d'autres-à-elle-rien-qu'à-elle-qui-font- une-apparation-dans-le/les-chapitres-précédents :
James Potter : C'est le héros de l'histoire. Adolescent de 16 ans passé au sourire charmeur mais plus qu'arrogant. Il est amoureux de Lily Evans.
Sirius Black : C'est le meilleur ami de James. Il est beau, grand, musclé. *yeux en forme de coeur* Arrogant, insouciant, mais si CHOU !
Anna Potter : mère de James. Elle est Auror depuis ses 22 ans. Elle est très gentille mais sévère parfois, très bavarde quand elle le veut.
Dolosus Potter : père de James. C'est un homme de 44 ans, un peu tête en l'air, très complice avec son fils et aussi blagueur que lui. Il travaille au Service des usages abusifs de la magie et s'arrange toujours pour que les 'petites bêtises' de James ne soient pas remarquées.
Feritas et Probus Black : parents de Sirius. Gens très antipathiques qui sont OK avec les idées du cher Voldy.
Regulus Black : frère de Sirius. Il a trois ans de moins que lui. Désire être Mangemort plus tard.
Jack et Licinia Lupin : parents de Remus. Gens toujours l'air sombre et triste. Tiennent une boutique de Potions au Chemin de Traverse.
Juste-un-dernier-mot-et-après-je-vous-laisse-tranquille : Bon, trois reviews. C'est mieux que rien ! Mais c'est pas mal ! Bon, j'ai rien à dire de particulier alors faites place au.
Chapitre 2 : De retour à Poudlard
Le lendemain, James fut réveillé par de grands cris.
« MON FILS N'A RIEN A FAIRE CHEZ UN AUROR ! SON AVENIR EST DEJA TOUT TRACE ! »
James ne reconnaissait pas la voix, mais elle lui disait vaguement quelque chose.
« TOUT TRACE ? TUER ET MASSACRER C'EST UN AVENIR POUR VOUS ? »
Cette fois-ci, c'était Anna Potter qui avait hurlé, et vraisemblablement, sur Féritas Black, la mère de Sirius. La curiosité l'emportant, James se leva, oubliant que son réveil affichait sept heures trente et qu'il s'était couché à une heure et demi du matin. Le hasard fit bien les choses car lorsqu'il ouvrit sa porte il vit Sirius marcher à pas de loup. Lorsque ce dernier vit James, il mit un doigt sur sa bouche en signe de silence et James murmura d'une voix à peine audible en raison des hurlements poussés par les deux grandes personnes :
« Qu'est-ce qui se passe ? »
« Ma mère a du apprendre que j'étais ici. » répondit Sirius.
« JE VOUS INTERDIS D'INSULTER JAMES ! » hurla Anna.
« MAIS JE NE DIS QUE LA VERITE MADAME ! »
« AH, MAIS VOUS VOULEZ DES VERITES ? ? LA VERITE EST QUE JE FERAI TOUT POUR EMPECHER VOTRE FILS D'ADHERER A CETTE BANDE DE DERANGES QUI N'ONT PAS LE COURAGE DE MONTRER LEUR VISAGE ! »
« ILS. »
« VOUS VOULEZ D'AZUTRES VERITES, BLACK ? CE QUI ATTEND VOTRE FILS REGULUS EST CLAIR POUR TOUT LE MONDE ! IL SERA SOIT TUE PAR UN AUROR, SOIT PAR UN DES SES 'AMIS' ! ET VOUS N'AUREZ PAS LE DROIT DE VOUS PLAINDRE ! »
« REGULUS MOURRA POUR L'HONNEUR ! »
Anna ne hurla pas mais elle parla d'une voix très forte.
« Nous n'avons pas la même conception de l'honneur, Black. Regulus et peut- être condamné par votre faute, mais il ne sera jamais de même pour Sirius, il n'aura pas le même destin et j'y veillerai bien ! Maintenant, si vous le permettez, il y en a qui travaillent, EUX ! J'ai vos amis à envoyer à Azkaban ! »
Un bruit de porte qui claque se fit entendre, puis celui de quelqu'un qui la ferme à clé et enfin deux 'pop', signe que les deux femmes avaient transplané. Il se passa quelques secondes pendant lesquelles ni James ni Sirius n'osèrent parler. Enfin, James rompit le silence.
« Wouao. » dit-il les yeux écarquillés.
« Ca a donné. » observa Sirius.
« Tu te rappelles quand M'man m'avaient envoyé une Beuglante parce qu j'avais ensorcelé le kilt à McGonagall ? »
« Ouais, et alors ? »
« Je ne savais pas qu'elle pouvait hurler plus fort. »
Le silence reprit place, et il fut encore rompu.
« Pourquoi ton père n'est pas là ? » demanda Sirius.
« Il travaille très tôt. » répondit vaguement James.
« Aah. »
James réprima un frisson. Sur ce coup-là, sa mère lui avait VRAIMENT fait peur.
***
Le premier septembre, jour de la rentrée à Poudlard, arriva vite, même excessivement vite. James était plus qu'heureux d'enfin retourner au collège. Pour lui, le collège signifiait liberté, bêtises, fous rires et surtout. Evans.
Ce matin, ce serait Edward Potter, le frère de Dolosus, qui conduirait James et Sirius à King's Cross. Edward était un moldu ayant épousé une sorcière mais elle était morte il y avait quatorze ans, le laissant alors seul avec sa fille tout juste née, Judith, qui elle aussi allait maintenant à Poudlard. La voiture de l'oncle de James arriva aux alentours de dix heures et quart.
« James ! » s'exclama-t-il en voyant son neveu. « Alors, ça va ? »
« Ouais, » répondit James.
« Toi je suppose que tu es Sirius, enchanté. »
Edward tendit sa main à Sirius qui la secoua en souriant. Judith sortit de la voiture tandis que son père saluait chaleureusement Dolosus et Anna. Elle était en quatrième année à Gryffondor, blonde aux yeux bleu gris. Elle n'était pas super jolie mais sa gaieté la rendait plus belle qu'elle ne l'était. Elle était toujours la première à rire des bêtises de James et ses amis et les encourageait à en inventer de nouvelles. James s'approcha d'elle et lui fit la bise.
« Heureusement que la rentrée est aujourd'hui, » dit Judith.
« Pourquoi ? » demanda James.
« Je commençais à péter les plombs, mon père est de plus en plus insupportable. Tu sais, il n'était pas au courant pour Tu-sais-qui et les Mangemorts. Par hasard, Dolosus lui en a parlé cet été, et maintenant il en est devenu paranoïaque. »
« Va, ça va lui passer, » dit Sirius qui venait d'arriver.
Il salua Judith.
« J'espère. Parce que je t'assure que j'ai passé le pire été de ma vie. Il ne voulait même pas me laisser sortir dans le jardin ! »
« T'as qu'à faire comme Patmol, » conseilla James en rigolant.
« Qu'est-ce que t'as encore fait, toi ? » demanda la jeune sorcière en se tournant vers Sirius.
« J'ai fugué. »
Judith éclata de rire.
« Vraiment ? »
Sirius hocha la tête en signe de oui.
« Alors là, chapeau bas, mon vieux. J'étais persuadée que tu n'auras pas les tripes de le faire . »
Le beau brun fit mine d'être vexé.
« Allez les jeunes ! En voiture ! » cria Edward.
James, Judith et Sirius dirent au revoir à Dolosus et Anna et montèrent dans l'automobile. Edward rangea les malles des sorciers dans le coffre de la voiture et vint se placer devant le volant. L'automobile démarra et se mit à rouler hors de l'allée qui conduisait à la maison des Potter.
« Vous saviez qu'Andie avait trouvé une nouvelle tête ? » demanda bientôt Judith.
Andie était le surnom d'Andromeda Black, cousine de Sirius et meilleure amie de Judith. Elle était Métamorphomage, c'est à dire qu'elle avait la faculté de changer son apparence, mais elle n'était pas encore bien expérimentée.
« Non, c'est quoi ? » demanda James.
« Celle du cher Rogue ! »
Les deux garçons éclatèrent de rire.
« Qui est ce 'cher Rogue' ? » interrogea Edward en continuant de regarder fixement la route devant lui.
« Un ami, Papa, un ami. » répondit Judith e réprimant un éclat de rire. « Mais le problème c'est qu'elle ne sait faire que la tête et les cheveux sont propres. »
« Un Rogue avec les cheveux propres ? ? » s'exclama Sirius. « Je veux voir ça ! »
La sorcière se mit à rire.
« Et, euh. Dites-moi les garçons. Ce 'Seigneur des Ténèbres' - comme vous l'appelez - que fait-il exactement ? »
« Et voilà qu'il remet ça. » soupira Judith.
« Il tue, il massacre, il torture, il enlève. » répondit James.
« Il nous prend la tête en fait ! » dit sombrement Sirius.
Judith leur fit les gros yeux. James se doutait qu'elle ne voulait as que son père en sache trop sur le sujet.
« Et pourquoi fait-il ça ? » s'emporta Edward.
« Il st convaincu que seuls les sorciers de sang pur, comme il dit, valent la peine d'exister. Je t'ai déjà dit tout ça, Papa. »
« En fait, c'est une sorte d'Hitler des temps modernes ? Et en sorcier ? »
« C'est qui Hitler ? » demanda Sirius.
« Ah, Hitler. Adolf Hitler était un Allemand né en 1889. »
« Et ça recommence. » marmonna Judith.
« Il pensait que les Allemands faisaient partie de la race aryenne et que les autres, en particulier les juifs, les handicapés, les homosexuels et les tziganes, n'avaient pas leur place sur cette terre. Donc il les enfermait dans des camps de. »
« . de concentration, oui Papa, on sait ! » le coupa Judith.
Elle fit dévier le sujet vers la nouvelle année scolaire qui s'annonçait, et ce jusqu'à ce que la voiture s'arrête à côté de la gare de King's Cross. Les quatre personnes en descendirent et sortirent leurs bagages du coffre.
« Bon. Alors à plus tard, » dit Edward.
Ils étaient à présent devant la barrière séparant le quai 9 du quai 10. Il serra les mains de James et Sirius et prit tendrement Judith dans ses bras.
(« Oui Papa, c'est bon, ça va. Lâche-moi, tu m'étrangles ! »)
Puis Edward lâcha sa fille et la tint par les épaules. Droit dans les yeux, il lui murmura d'une voix émue :
« Fais attention à toi. »
James savait que son oncle tenait plus à Judith qu'à sa propre vie et qu'il serait près à faire n'importe quelle folie s'il lui arrivait quelque chose. Il avait déjà perdu sa femme, il ne voulait pas perdre sa fille en plus. Puis les trois adolescents franchirent la barrière et disparurent de la vue d'Edward. A peine eurent-ils posé un pied sur le quai 9 ¾ que trois personnes se précipitèrent sur eux.
« C'est pas trop tôt ! » en leur sautant presque dessus.
Il était clair qu'Andromeda était très jolie (sûrement un gêne venant des Black). Elle passait son temps à changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Aujourd'hui, ils étaient mi-longs et bleu foncé et ses yeux étaient mauves.
« Alors comme ça, Môsieur a décidé de fuguer ? » continua-t-elle en regardant son cousin. « Je ne pensais pas que tu le ferais. »
James rit doucement. Décidément, tout le monde pensait la même chose. Lui et Andie avait dit les mêmes propos à Sirius un peu avant.
« Moi aussi ça me tente bien. Mais Janus ne me laisserait même pas passer la porte de ma chambre. »
Janus était le majordome qui vivait chez elle. Contrairement à l'elfe de maison qui d'occupait du ménage, lui, il devait surtout garder un ?il sur la plus jeunes des enfants - donc Andie - de peur qu'elle ne fasse encore quelques bêtises.
« Tu as vraiment quitté ton chez-toi ? »
Peter Pettigrow regardait Sirius avec des yeux ronds. Il était petit et grassouillet, et avec les yeux écarquillés, il ressemblait à un énorme crapaud particulièrement graisseux.
« Oui Queudver, j'ai fugué, » répéta lentement Sirius.
« Mais. Qu'est-ce qu'ils en disent ? »
« Mon père, je sais pas trop, mais ma mère n'est vraiment pas très contente. »
James et Sirius rigolèrent. Le souvenir de la dispute entre Feritas Black et sa mère était toujours présent dans la mémoire de James. Ce matin-là, il s'était rendu compte que sa mère pouvait devenir très effrayant, quand elle le voulait.
A côté d'Andie, Insania Grin restait silencieuse et écoutait la conversation. C'étai tune fille de quatorze ans avec de longs cheveux blonds et bouclés lui descendant jusqu'aux bas du dos. Ils contrastaient avec sa peau mâte. D'origine Indoue, une sorte de point noir était posé entre ses deux sourcils et sous ses yeux noirs étaient dessinés des lignes et des peints d'un marron clair. James savait que Peter la trouvait à son goût. Bientôt, les six personnes rentrèrent dans le train et trouvèrent un compartiment vide.
« Au fait, où est Lunard ? » demanda James en s'étonnant mentalement de l'absence de son ami.
« C'est ce que je voulais vous demander tout à l'heure mais. j'ai oublié. »
Aux paroles de Peter, James soupira. Sirius, lui, sortit sa tête par la fenêtre et regarda le quai.
« Il ne semble pas être là. » dit-il.
Le train commença à démarrer.
« Eh ! C'est ma mère là-bas ! » s'écria Sirius, toujours à la fenêtre.
Il eut un sourire narquois sur le visage et lui fit coucou de la main. Puis il se dépêcha de sortir pour s'affaler sur la banquette, le même sourire sur les lèvres.
« T'étonne pas si son plus grand fantasme c'est de te pendre ! » dit Andie en rigolant.
« Ouais. » soupira faussement Sirius.
Mais soudain, son visage s'anima.
« Au fait, cette nouvelle tête ? » s'exclama-t-il alors.
« Ah oui ! Vous êtes au courant alors ? »
C'était une question qui n'attendait pas de réponse. Andie se leva et se mit devant la porte. Là, elle crispa son visage et ses traits commencèrent à changer lentement. Son nez s'allongea, ses yeux devinrent plus petits et plus sombres et ses cheveux rétrécirent, changèrent de forme, d'épaisseur et de couleur. Alors apparut en chair et en os un deuxième Rogue vêtu d'un jean à pattes d'éléphants et d'un T-Shirt rouge moulant, et doté d'une poitrine. La seule différence - sur le visage bien sûr - était que, contrairement à l'original, les cheveux étaient propres et brillaient. Il y eut des rires et des félicitations.
« Alors c'est ça un Rogue avec des cheveux propres ? » articula lentement James à la manière de quelqu'un qui vient de comprendre après des années de recherches acharnées que, en effet, un plus un égale deux.
Sirius, de son côté, ne pouvait rien articuler. Il était parti dans un fou rire qui le mit à terre. A un moment, il se leva et sortit du compartiment en prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. James lançait des regards interrogateurs à ses camarades, mais il comprit aussitôt ce que son meilleur ami avait derrière la tête lorsqu'il l'entendit hurler :
« SERVILUS ! ! »
Puis, l'air de rien, il re-rentra dans le compartiment.
« Je suis sûr qu'il m'a reconnu, » dit-il.
James était content de l'idée de Sirius. Ils allaient bien s'amuser. Mais Rogue ne vint pas. Il n'était peut-être pas si bête que ça après tout ! Mais il se souvint d'un proverbe que lui avait un jour dit sa mère : Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes que l'on croit ; les idiots, si. Rectification : Rogue était et resterait l'imbécile qu'il était maintenant.
« J'aimerais vraiment savoir où est Lunard. » dit Sirius après un court moment de silence pendant lequel Andie avait retrouvé son vrai visage.
« Il a peut-être raté le train, » répondit Peter.
« Lunard ne loue jamais rien. Non, il y a une raison plus importante. »
« Elle est là cette nuit, » dit sombrement James.
« Qui, 'elle' ? » demanda Judith avec une tente d'étonnement dans la voix.
James ne répondit pas ; il savait que les deux garçons avaient comprit. Cette nuit, c'était la pleine lune, et les parents de Remus n'avaient sûrement pas voulut courir le risque de le laisser aller à Poudlard cette nuit. Peut-être demain.
Un long moment passa. James enchaîna les fous rires avec Sirius, Peter, Judith, Andie et Ania (le surnom d'Insania). Il apprit bientôt la raison pour laquelle cette dernière avait la mine si sombre : ses parents étaient en ce moment même en plein divorce et elle venait de se rendre compte que son père n'était qu'un minable qui se fichait d'elle. pendant plus de deux heures, ils parlèrent des problèmes familiaux. Ania, Andie et Sirius étaient ceux qui avaient le plus à dire sur le sujet. Andromeda vivait avec son père, sa mère, deux s?urs, un majordome et un elfe de maison. Elladora Black avait inauguré une vingt ans auparavant la tradition de décapiter les elfes de maisons quand ils devenaient trop vieux, et elle était obsédée par toutes ses histoires de sang-pur. Son mari Alphard était un homme faible qui, bien qu'il ne partageât pas les idées de sa femme jusqu'au bout, ne donnait jamais le moindre avis. Puis il y avait Bellatrix et Narcissa. Ces deux-là étaient plus âgées qu'Andie. La première était une des ennemies de James et Sirius, en 6ème année à Serpentard. Narcissa, elle, était aussi à Serpentard en 7ème année. Elle sortait avec Lucius Malefoy, 19 ans et futur Mangemort.
Vers sept heures de la soirée, la porte s'ouvrit brusquement. Une adolescente aux cheveux roux foncés se fit voir.
« Evans ! » s'exclama James d'un ton ravi.
Il se leva et sourit à la sorcière aux yeux verts en se passant la main dans les cheveux, les rendant ainsi plus ébouriffés que d'habitude. Evans soupira et s'apprêta à ressortir.
« Hé ! Evans ! » insista James.
Elle revint et lui lança un regard noir.
« J'ai mieux à faire que de rester avec une bande d'immatures tels que vous, » dit-elle.
Et elle referma la porte. Sirius et Peter lancèrent un long 'Ouh !' tandis que Judith lançait :
« Ben dis donc ! C'est l'amour fou ! »
Andie, fidèle à elle-même, pinça les lèvres et marmonna un :
« C'est nous qu'elle traite d'immatures c'te garce ? »
Judith et Ania se mirent à rire. James leur décocha un regard noir qui ne les fit pas taire pour autant. Au contraire, les trois files entonnèrent un ancien titre des Wizards Wizered :
« Tu es amoureux d'elle
« Mais tu n'as aucun tact
« Tu ne lui dis même pas qu'elle est belle
« Tu dragues comme une patate
« Tu ne ferais même pas d'une grenouille
« La plus simple des princesses
« Mon gars t'es une andouille
« T'as des progrès à faire. »
« LA FERME ! » hurla James.
Les trois filles connaissaient trop bien James pour s'effrayer, alors elles reprirent le refrain en c?ur, beaucoup plus fort, tandis que Sirius et Peter se retenaient de rire. Ne tenant plus, James sortit sa baguette. Deux secondes plus tard, Judith se trouva affublée d'une coupe de cheveux rose vif en pétard (qui atteignait les 70 centimètres de haut), Andie prit vingt kilos d'un coup et la peau d'Ania se couvrit d'horribles tâches vertes dont une particulièrement proéminente sur chaque joue lui donnant l'air d'un clown en colère. Voyant cette pitoyable scène, Sirius et Peter ne se retinrent plus de rire tandis que les trois sorcières devenaient de plus en plus vertes de rage.
« Enlève-moi-ça-tout-de-suite, » ordonna Andie en articulant exagérément.
« Je drague comme une patate ? » demanda James en faisant la grimace de celui qui n'a pas entendu.
Andie ne répondit pas et soutint son regard. De la même expression crispé qu'elle avait lorsqu'elle se métamorphosait, elle changea la couleur de ses yeux qui, à l'origine couleur améthyste, devinrent d'un rouge sang. Elle pinça les lèvres et reformula son ordre. James leva un sourcil et ne répondit pas. Alors commença l'habituelle 'bataille de regard' qui d'habitude avait lieu entre Andie et Sirius.
Soudain, Andromeda tourna sa tête vers la porte. James en fit de même mais il tomba pieds et mains dans le piège : rapidement, la cousine de sons meilleur ami lui chipa sa baguette magique et recula, le menaçant en souriant avec sa baguette et celle de James.
« Ah ! ah ! Je t'ai eut ! » dit-elle.
« Et qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda James d'un ton désinvolte. « Me lancer un. »
« Mobilis Corpus ! » cria Andie.
James se retrouva dans les airs tandis que tout le monde rirait. Si jamais quelqu'un voyait ça ! Adieu sa réputation ! Et surtout si Rogue voyait ça ! Il ne s'en remettrait jamais.
« Allez ! Ca va ! Passe-moi ma baguette et je vous rend votre vraie apparence ! »
Andie jaugea le garçon du regard. Il était digne de confiance. Elle lui tendit la baguette magique qui lui appartenait. Comme dit, les trois filles se retrouvèrent avec le physique qui leur était propre. Judith tâta ses cheveux blonds tandis qu'Insania se massait les joues et qu'Andie soupirait de joie en voyant se fine taille réapparaître. Elle redonna la couleur violette à ses yeux et en se rasseyant, elle marmonna :
« Finite Incantatem. »
James s'écrasa sur le sol du compartiment dans un bruit sourd. Honteux, mais n'en laissant rien paraître, il s'installa de nouveaux sur la banquette à côté d'un Sirius hilare. Plus tard, à l'annonce du proche arrêt du train, les garçons laissèrent le compartiment aux filles pour qu'elles se changent. (« On ne peut vraiment pas rester ? » demanda Sirius. ) Puis ce fut au tour des garçons. Le premier habillé de son uniforme de Poudlard, James ouvrit grand la porte sous les cris se des amis qui n'étaient qu'en caleçons. En prenant tout son temps, il la referma.
Enfin, le Poudlard Express arrêta sa course et tous les élèves descendirent sur le quai de la gare de Pré-au-lard. Dans la foule, James aperçut Evans qui lui tournait le dos. Son c?ur fit un saut périlleux. Il croisa aussi le regard de Rogue. Son ami Rosier, qui était un peu comme le chef de la bande, lui lança un signe de doigt injurieux. S'en contrefichant, James li envoya une bise imaginaire avec un sourire insolent. Rogue le regarda avec son habituel regard dégoûté.
« Hé ! Mais c'est ce cher Servilo ! » s'exclama Sirius en le voyant. « Ouh ouh ! Servilo ! Tu viens pas t'essuyer le nez sur nous aujourd'hui ? »
« Tu nous a manqué Servilus ! » renchérit James en le criant bien fort.
Andie, qui avait entendu, se rapprocha de James et transforma son visage en celui du cher Servilus. Elle lui sourit puis reprit sa forme originelle qui plaisait beaucoup plus aux garçons quel que soit l'âge et la maison.
Au loin, James entendit le professeur Brûlopot (qui enseignait les Soins aux créatures magiques) appeler les premières années. En compagnie de Sirius et Peter, il monta dans une des diligences. Par la fenêtre, il aperçut la lune. Pleine. Remus devait être en un bien piteux état chez lui.
Ils arrivèrent dans la Grande Salle et rejoignirent la table des Gryffondor. Bientôt, le Choipeau commença son habituelle chanson. Cela faisait plusieurs années qu'ils conseillait à tout le monde de rester unis :
« . Serrez-vous les coudes
« Et toujours aidez-vous
« Finis ces querelles entre maisons
« L'heure est grave dans le monde. »
James ne l'écouta même pas en entier. Chez lui, il avait le même discours de la part de sa mère. Son père, lui, détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un Serpentard. Puis Mrs McGonagall, le professeur de Métamorphose et Directrice de Gryffondor, commença à appeler les noms des premières années.
« Areil, Philip ! »
Le jeune sorcier mit le Choipeau sur sa tête et fut envoyé à Poufsouffle. Plusieurs autres premières années passèrent alors.
« Charlas, Aïlin ! »
Celle-ci fut envoyée à Gryffondor sous les tonnerres d'applaudissement de ses futur camarades de maison. James la vit s'asseoir à côté de Lily qui souriait. Pourquoi étaient-ce les autres qui avaient droit à ses si beaux sourires ?
« Comup, Donny ! »
« SERPENTARD ! »
Bientôt, une autre fille de onze ans rejoignit la table des Gryffondor. Elle avait sur son visage encore plus d'arrogance que Sirius (ce qui n'était pas peu dire) et elle marchait toute droite, la tête haute. Elle se nommait Levita Hlafweard. Puis d'autres nouveaux mirent leur tête sous le Choipeau. James commençait à trouver le temps long, pourtant, la Répartition n'avait commencé que depuis dix minutes.
« Gala, Jeanne ! »
Une toute petite fille sortit de la foule de premières années pour mettre le chapeau miteux. Elle avait les yeux qui brillaient, comme si elle avait pleuré.
« Gryffondor ! »
Tandis que Gala se rapprochait, James vit qu'elle était assez jolie. Ses cheveux étaient courts et de couleur prune et les mèches de devant étaient minuscules. Ses yeux étaient d'un bleu presque transparent. A sa surprise, elle s'approcha de James (ou plutôt de la place à côté de James), mais elle ne parla pas. En fait, elle désigna la place à côté de lui.
« Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-il.
Gala désigna encore la place et prononça de drôles de mots auxquels il ne comprit rien.
« Hé ! C'est du français ! » s'exclama Judith.
Judith parlait français depuis ses onze ans.
« You want to sit here, don't you ? »
La petite sourit et dit 'yes'. James ne comprenait toujours rien.
« James, pousse-toi, elle aimerait s'asseoir. »
Ce dernier n'avait pas trop envie de se décaler encore plus vers Sirius, mais quand il vit que Lily regardait dans sa direction, il n'hésita plus une seconde. Il se décala un peu vers Sirius et Gala s'assit. James reporta son attention sur la Répartition. A la fin, quatre nouveaux élèves furent envoyés à Gryffondor, en plus des trois d'avant : Erwanez Weasley, Taenio Plerus, Victor Stevenson et David McGuire. Puis commença le repas. Des mets somptueux apparurent de nul part, et mentalement, James remercia de tout son c?ur les elfes de maisons. A côté de Sirius, Peter parlait de ses vacances en Ecosse la bouche pleine, offrant ainsi un spectacle peu ragoûtant.
« Oui, et un homme habillé comme une femme est arrivé et. Oh, pardon Andie. »
Andie essuya d'un air dégoûté le morceau de purée ayant atterrit sur sa robe noire.
« C'est rien, » dit-elle, semblant sur le point de s'énerver.
C'était un de ses plus gros défauts : elle s'énervait si vite qu'il était parfois impossible de dépasser les dix secondes de conversation.
« Queudver, c'était des kilts, pas des vêtements de femme, » corrigea Sirius en soupirant.
« N'empêche qu'ils portaient des jupes, » rétorqua Peter. « Donc je disais, un homme est arrivée avec un kit de femme et il a commencé à nous parler avec un drôle d'accent. »
Sirius ne prit même pas la peine de relever l'erreur, depuis la première année il était habitué à ce genre de stupidités.
Le repas se termina, et Dumbledore commença son habituel discours.
« Voilà une nouvelle année qui commence et qui, je l'espère, se passera bien pour tout le monde. Je tiens à vous présenter le nouveau professeur de Défenses contre les forces du Mal, Mr Kolposweiss. »
Un homme d'environ 35 ans sourit à la foule d'élèves qui l'applaudit poliment. Il avait es cheveux châtains clairs encore plus en bataille que ceux de James et un sourire charmeur.
« Wouao. il est mignon ! » s'exclama Beryl Bernard, non loin de James.
Bernard était une des meilleures amies d'Evans, blonde, grande et plate.
« Si tu crois qu'il s'intéressera à toi. » rétorqua Evans, mais elle sembla se rendre compte que la manière dont elle avait formulé sa phrase n'était pas gentille. « Non ! Je veux dire, il ne s'intéressera jamais à une élève ! » se corrigea-t-elle. « Mais je dois bien avouer qu'il n'est pas mal du tout. »
James vit les quatre filles de sixième année à Gryffondor, Evans, Bernard, Skia Shen et Beauty Menken, rire, et il sentit la jalousie l'envahirent. Lui aussi il n'était pas mal ! Qu'est-ce qu'elle lui trouvait à ce vieux ? Ca se trouve, de près, il était encore plus laid qu'un troll !
« Je tiens à rappeler à TOUS les élèves que, comme son nom l'indique, la forêt interdite est in-ter-dite. »
James, Sirius et Peter échangèrent quelques regards. Il était fréquent que ces trois là, plus Remus, aillent faire un tour dans la forêt pour, comme le disait James, « se taper la causette avec les centaures », qui d'ailleurs n'étaient vraiment pas bavards et très violents par la même occasion.
« . et la liste de tous les objets interdits peut vous être connue grâce à Mr Rusard, qui bien heureusement, la connaît par c?ur. Maintenant, je sais qu'il est interdit de se trouver en dehors de vos salles communes après 21 heures, mais exceptionnellement, l'accès aux cachots vous est dorénavant totalement interdit après 19 heures. »
Un grand 'Pourquoi ?' explosa dans la Grande Salle. A la table des Gryffondor, plusieurs élèves exprimaient leur étonnement, et James pensait la même chose. Pourquoi ? Pourquoi les cachots étaient-ils interdits si. tôt ?
« .Pourquoi est votre question, » continua Dumbledore, « et ma réponse sera claire. Parce que ! »
Le directeur finit d'achever son discours et tous les élèves prirent le chemin des dortoirs. Mais James, Peter et Sirius furent dérangés par l'arrivée de quelqu'un d'assez gênant. Non, ce n'était pas Rogue, qui occupait quand même une place assez grande dans la case 'détestable' du c?ur des trois garçons. Le garçon qui venait d'arriver, accompagné de deux idiots était pire. La haine qu'il inspirait pour James et ses amis était immense, mais elle l'était encore plus pour Sirius.
« Alors ? » dit le garçon en regardant Sirius, « Je vois que tu as enfin choisit ton camp. »
Le garçon renifla d'un air méprisant. Il était un peu moins grand que Sirius, presque aussi musclé. Il avait les mêmes cheveux sombres mais plus courts, les mêmes yeux, la même arrogance dans les yeux. La chose qui différait était la lueur des yeux : dans ceux de Sirius brillait l'arrogance, certes, mais aussi la gentillesse. Ceux du garçon de 13 ans se tenant en face de lui avaient une lueur malsaine, perfide, et méchante.
« Oui, moi aussi je crois, » dit Sirius. « Contrairement à toi, Regulus le Minus, je n'ai pas rejoint la bande des connards. »
Le visage du frère de Sirius rougit un peu.
« Dis ce que tu veux, Clébard, tu as prit le chemin des lâches, et Maman n'est pas contente de toi. »
« Si tu crois qu'elle m'importe. Qu'elle gueule, je m'en fous ! »
Regulus ricana. James le haïssait du plus profond de son c?ur - qui était TRES, TRES profond. Comment se pouvait-il que Sirius et cet idiot soient de la même famille ? Physiquement, c'était les mêmes, mais dans leur tête, TOUT était différent !
« Allez, moi je ne t'en veux pas frérot, » dit le Serpentard avec une lueur malsaine dans les yeux, « Ce n'est pas ta faute si tu n'es qu'un lâche. Mais il est clair que tu trinqueras un jour ou l'autre. Ou quelqu'un le fera à ta place. Pourquoi pas. Tu sais, l'autre Sang-de-Bourbe à qui tu aimes bien causer ? »
Sirius devint vert de fureur. Il empoigna sa baguette magique, mais au moment où il commença à prononcer la formule pour régler son compte à son crétin de frère, le professeur McGonagall arriva et sépara les garçons. Regulus partit en ricanant encore plus fort. James le vit faire une tape dans la main de Rosier, le Serpentard de 6ème année et ami de Rogue. C'est tous des connards. pensa-t-il. Tous des connards. A côté de James, Sirius respirait bruyamment et Peter lui lançait des regards inquiets. Il ne fallait JAMAIS insulter Sarah Twina en présence de Sirius, JAMAIS. Cette dernière était à Serdaigle, en 6ème année aussi. Elle était très jolie : des cheveux noirs et longs, des yeux marrons, des lèvres tout ce qu'il y a de plus simple, des dents bien rangées et un sourire magnifique. Il était certains que Sirius était un maître de la drague en ce qui la concernait, mais elle faisait semblant de ne pas s'en rendre compte, ou alors elle était très bête. Mais James savait qu'elle ne l'était pas. Il avait un jour surprit une conversation entre Twina et sa meilleure amie sur le sujet de Sirius : elles disaient qu'il était mignon, gentil, etc.. et tout le blabla inintéressant qu'une fille peut raconter lors d'une séance de manucure.
Les trois garçons rejoignirent les dortoirs. Sans Remus, celui des garçons des sixièmes années de Gryffondor semblait vide pour James. Sirius, Peter et lui ne parlèrent pas beaucoup avant de s'endormir. La journée avait été longue et fatigante pour tout le monde. Pourtant, une heure ou deux passèrent sans que James ne trouve le sommeil. A chaque rentrée c'était la même chose : l'émotion de se retrouver enfin à Poudlard, la joie de revoir les amis après deux mois d'absence et plein d'autres choses l'empêchaient de s'endormir. Et l'?il. il n'y avait pas pensé de la journée. Il était dans sa valise, caché dans une chaussette déformée. Il ne fallait pas qu'il oublie de demander à Remus, quand il serait de retour, de faire des recherches dessus.
= Fin du chapitre deux=
Ambre : Merci beaucoup ! Tu sais si tu veux la suite tu n'as qu'à me la demander ! Gros bisous et à demain ! Au fait, j'ai pas encore fait ton portrait chinois. J'ai passé le week-end chez Sarah donc voilà ! Bizz ! !
Cathou : Merci pour ton compliment ! C'est bien que tu te poses des questions ! C'est justement l'effet que je voulais !
Miss- Tania : Trop cool ? Merci beaucoup !
Auteur : Miss Lily_33
Spoiler : Les renseignements que j'ai viennent des tomes 1, 2, 3, 4 et 5.
Rating : Rien de porno, pas de sang. Ames sensibles, ne vous abstenez pas !
Disclaimer : Rien à moi. Tout à Rowling. Pas d'argent dessus. Merci.
Résumé-général : La rentrée à Poudlard est proche et James l'espère aussi amusante que les années précédentes. Mais tout dépend de sa vision de l'amusant. *sourire sadique*
Résumé-de-chapitre : Après l'arrivée de Sirius chez lui, James est allé au Chemin de Traverse où il a volé *mais sans le faire exprès !* un objet assez étrange qui fait apparaître des boules de lumière sur les fesses de Sirius. Maintenant, la rentrée approche, le retour à Poudlard tant attendu.
Personnages-à-moi-rien-qu'à-moi-et-d'autres-à-elle-rien-qu'à-elle-qui-font- une-apparation-dans-le/les-chapitres-précédents :
James Potter : C'est le héros de l'histoire. Adolescent de 16 ans passé au sourire charmeur mais plus qu'arrogant. Il est amoureux de Lily Evans.
Sirius Black : C'est le meilleur ami de James. Il est beau, grand, musclé. *yeux en forme de coeur* Arrogant, insouciant, mais si CHOU !
Anna Potter : mère de James. Elle est Auror depuis ses 22 ans. Elle est très gentille mais sévère parfois, très bavarde quand elle le veut.
Dolosus Potter : père de James. C'est un homme de 44 ans, un peu tête en l'air, très complice avec son fils et aussi blagueur que lui. Il travaille au Service des usages abusifs de la magie et s'arrange toujours pour que les 'petites bêtises' de James ne soient pas remarquées.
Feritas et Probus Black : parents de Sirius. Gens très antipathiques qui sont OK avec les idées du cher Voldy.
Regulus Black : frère de Sirius. Il a trois ans de moins que lui. Désire être Mangemort plus tard.
Jack et Licinia Lupin : parents de Remus. Gens toujours l'air sombre et triste. Tiennent une boutique de Potions au Chemin de Traverse.
Juste-un-dernier-mot-et-après-je-vous-laisse-tranquille : Bon, trois reviews. C'est mieux que rien ! Mais c'est pas mal ! Bon, j'ai rien à dire de particulier alors faites place au.
Chapitre 2 : De retour à Poudlard
Le lendemain, James fut réveillé par de grands cris.
« MON FILS N'A RIEN A FAIRE CHEZ UN AUROR ! SON AVENIR EST DEJA TOUT TRACE ! »
James ne reconnaissait pas la voix, mais elle lui disait vaguement quelque chose.
« TOUT TRACE ? TUER ET MASSACRER C'EST UN AVENIR POUR VOUS ? »
Cette fois-ci, c'était Anna Potter qui avait hurlé, et vraisemblablement, sur Féritas Black, la mère de Sirius. La curiosité l'emportant, James se leva, oubliant que son réveil affichait sept heures trente et qu'il s'était couché à une heure et demi du matin. Le hasard fit bien les choses car lorsqu'il ouvrit sa porte il vit Sirius marcher à pas de loup. Lorsque ce dernier vit James, il mit un doigt sur sa bouche en signe de silence et James murmura d'une voix à peine audible en raison des hurlements poussés par les deux grandes personnes :
« Qu'est-ce qui se passe ? »
« Ma mère a du apprendre que j'étais ici. » répondit Sirius.
« JE VOUS INTERDIS D'INSULTER JAMES ! » hurla Anna.
« MAIS JE NE DIS QUE LA VERITE MADAME ! »
« AH, MAIS VOUS VOULEZ DES VERITES ? ? LA VERITE EST QUE JE FERAI TOUT POUR EMPECHER VOTRE FILS D'ADHERER A CETTE BANDE DE DERANGES QUI N'ONT PAS LE COURAGE DE MONTRER LEUR VISAGE ! »
« ILS. »
« VOUS VOULEZ D'AZUTRES VERITES, BLACK ? CE QUI ATTEND VOTRE FILS REGULUS EST CLAIR POUR TOUT LE MONDE ! IL SERA SOIT TUE PAR UN AUROR, SOIT PAR UN DES SES 'AMIS' ! ET VOUS N'AUREZ PAS LE DROIT DE VOUS PLAINDRE ! »
« REGULUS MOURRA POUR L'HONNEUR ! »
Anna ne hurla pas mais elle parla d'une voix très forte.
« Nous n'avons pas la même conception de l'honneur, Black. Regulus et peut- être condamné par votre faute, mais il ne sera jamais de même pour Sirius, il n'aura pas le même destin et j'y veillerai bien ! Maintenant, si vous le permettez, il y en a qui travaillent, EUX ! J'ai vos amis à envoyer à Azkaban ! »
Un bruit de porte qui claque se fit entendre, puis celui de quelqu'un qui la ferme à clé et enfin deux 'pop', signe que les deux femmes avaient transplané. Il se passa quelques secondes pendant lesquelles ni James ni Sirius n'osèrent parler. Enfin, James rompit le silence.
« Wouao. » dit-il les yeux écarquillés.
« Ca a donné. » observa Sirius.
« Tu te rappelles quand M'man m'avaient envoyé une Beuglante parce qu j'avais ensorcelé le kilt à McGonagall ? »
« Ouais, et alors ? »
« Je ne savais pas qu'elle pouvait hurler plus fort. »
Le silence reprit place, et il fut encore rompu.
« Pourquoi ton père n'est pas là ? » demanda Sirius.
« Il travaille très tôt. » répondit vaguement James.
« Aah. »
James réprima un frisson. Sur ce coup-là, sa mère lui avait VRAIMENT fait peur.
***
Le premier septembre, jour de la rentrée à Poudlard, arriva vite, même excessivement vite. James était plus qu'heureux d'enfin retourner au collège. Pour lui, le collège signifiait liberté, bêtises, fous rires et surtout. Evans.
Ce matin, ce serait Edward Potter, le frère de Dolosus, qui conduirait James et Sirius à King's Cross. Edward était un moldu ayant épousé une sorcière mais elle était morte il y avait quatorze ans, le laissant alors seul avec sa fille tout juste née, Judith, qui elle aussi allait maintenant à Poudlard. La voiture de l'oncle de James arriva aux alentours de dix heures et quart.
« James ! » s'exclama-t-il en voyant son neveu. « Alors, ça va ? »
« Ouais, » répondit James.
« Toi je suppose que tu es Sirius, enchanté. »
Edward tendit sa main à Sirius qui la secoua en souriant. Judith sortit de la voiture tandis que son père saluait chaleureusement Dolosus et Anna. Elle était en quatrième année à Gryffondor, blonde aux yeux bleu gris. Elle n'était pas super jolie mais sa gaieté la rendait plus belle qu'elle ne l'était. Elle était toujours la première à rire des bêtises de James et ses amis et les encourageait à en inventer de nouvelles. James s'approcha d'elle et lui fit la bise.
« Heureusement que la rentrée est aujourd'hui, » dit Judith.
« Pourquoi ? » demanda James.
« Je commençais à péter les plombs, mon père est de plus en plus insupportable. Tu sais, il n'était pas au courant pour Tu-sais-qui et les Mangemorts. Par hasard, Dolosus lui en a parlé cet été, et maintenant il en est devenu paranoïaque. »
« Va, ça va lui passer, » dit Sirius qui venait d'arriver.
Il salua Judith.
« J'espère. Parce que je t'assure que j'ai passé le pire été de ma vie. Il ne voulait même pas me laisser sortir dans le jardin ! »
« T'as qu'à faire comme Patmol, » conseilla James en rigolant.
« Qu'est-ce que t'as encore fait, toi ? » demanda la jeune sorcière en se tournant vers Sirius.
« J'ai fugué. »
Judith éclata de rire.
« Vraiment ? »
Sirius hocha la tête en signe de oui.
« Alors là, chapeau bas, mon vieux. J'étais persuadée que tu n'auras pas les tripes de le faire . »
Le beau brun fit mine d'être vexé.
« Allez les jeunes ! En voiture ! » cria Edward.
James, Judith et Sirius dirent au revoir à Dolosus et Anna et montèrent dans l'automobile. Edward rangea les malles des sorciers dans le coffre de la voiture et vint se placer devant le volant. L'automobile démarra et se mit à rouler hors de l'allée qui conduisait à la maison des Potter.
« Vous saviez qu'Andie avait trouvé une nouvelle tête ? » demanda bientôt Judith.
Andie était le surnom d'Andromeda Black, cousine de Sirius et meilleure amie de Judith. Elle était Métamorphomage, c'est à dire qu'elle avait la faculté de changer son apparence, mais elle n'était pas encore bien expérimentée.
« Non, c'est quoi ? » demanda James.
« Celle du cher Rogue ! »
Les deux garçons éclatèrent de rire.
« Qui est ce 'cher Rogue' ? » interrogea Edward en continuant de regarder fixement la route devant lui.
« Un ami, Papa, un ami. » répondit Judith e réprimant un éclat de rire. « Mais le problème c'est qu'elle ne sait faire que la tête et les cheveux sont propres. »
« Un Rogue avec les cheveux propres ? ? » s'exclama Sirius. « Je veux voir ça ! »
La sorcière se mit à rire.
« Et, euh. Dites-moi les garçons. Ce 'Seigneur des Ténèbres' - comme vous l'appelez - que fait-il exactement ? »
« Et voilà qu'il remet ça. » soupira Judith.
« Il tue, il massacre, il torture, il enlève. » répondit James.
« Il nous prend la tête en fait ! » dit sombrement Sirius.
Judith leur fit les gros yeux. James se doutait qu'elle ne voulait as que son père en sache trop sur le sujet.
« Et pourquoi fait-il ça ? » s'emporta Edward.
« Il st convaincu que seuls les sorciers de sang pur, comme il dit, valent la peine d'exister. Je t'ai déjà dit tout ça, Papa. »
« En fait, c'est une sorte d'Hitler des temps modernes ? Et en sorcier ? »
« C'est qui Hitler ? » demanda Sirius.
« Ah, Hitler. Adolf Hitler était un Allemand né en 1889. »
« Et ça recommence. » marmonna Judith.
« Il pensait que les Allemands faisaient partie de la race aryenne et que les autres, en particulier les juifs, les handicapés, les homosexuels et les tziganes, n'avaient pas leur place sur cette terre. Donc il les enfermait dans des camps de. »
« . de concentration, oui Papa, on sait ! » le coupa Judith.
Elle fit dévier le sujet vers la nouvelle année scolaire qui s'annonçait, et ce jusqu'à ce que la voiture s'arrête à côté de la gare de King's Cross. Les quatre personnes en descendirent et sortirent leurs bagages du coffre.
« Bon. Alors à plus tard, » dit Edward.
Ils étaient à présent devant la barrière séparant le quai 9 du quai 10. Il serra les mains de James et Sirius et prit tendrement Judith dans ses bras.
(« Oui Papa, c'est bon, ça va. Lâche-moi, tu m'étrangles ! »)
Puis Edward lâcha sa fille et la tint par les épaules. Droit dans les yeux, il lui murmura d'une voix émue :
« Fais attention à toi. »
James savait que son oncle tenait plus à Judith qu'à sa propre vie et qu'il serait près à faire n'importe quelle folie s'il lui arrivait quelque chose. Il avait déjà perdu sa femme, il ne voulait pas perdre sa fille en plus. Puis les trois adolescents franchirent la barrière et disparurent de la vue d'Edward. A peine eurent-ils posé un pied sur le quai 9 ¾ que trois personnes se précipitèrent sur eux.
« C'est pas trop tôt ! » en leur sautant presque dessus.
Il était clair qu'Andromeda était très jolie (sûrement un gêne venant des Black). Elle passait son temps à changer la couleur de ses cheveux et de ses yeux. Aujourd'hui, ils étaient mi-longs et bleu foncé et ses yeux étaient mauves.
« Alors comme ça, Môsieur a décidé de fuguer ? » continua-t-elle en regardant son cousin. « Je ne pensais pas que tu le ferais. »
James rit doucement. Décidément, tout le monde pensait la même chose. Lui et Andie avait dit les mêmes propos à Sirius un peu avant.
« Moi aussi ça me tente bien. Mais Janus ne me laisserait même pas passer la porte de ma chambre. »
Janus était le majordome qui vivait chez elle. Contrairement à l'elfe de maison qui d'occupait du ménage, lui, il devait surtout garder un ?il sur la plus jeunes des enfants - donc Andie - de peur qu'elle ne fasse encore quelques bêtises.
« Tu as vraiment quitté ton chez-toi ? »
Peter Pettigrow regardait Sirius avec des yeux ronds. Il était petit et grassouillet, et avec les yeux écarquillés, il ressemblait à un énorme crapaud particulièrement graisseux.
« Oui Queudver, j'ai fugué, » répéta lentement Sirius.
« Mais. Qu'est-ce qu'ils en disent ? »
« Mon père, je sais pas trop, mais ma mère n'est vraiment pas très contente. »
James et Sirius rigolèrent. Le souvenir de la dispute entre Feritas Black et sa mère était toujours présent dans la mémoire de James. Ce matin-là, il s'était rendu compte que sa mère pouvait devenir très effrayant, quand elle le voulait.
A côté d'Andie, Insania Grin restait silencieuse et écoutait la conversation. C'étai tune fille de quatorze ans avec de longs cheveux blonds et bouclés lui descendant jusqu'aux bas du dos. Ils contrastaient avec sa peau mâte. D'origine Indoue, une sorte de point noir était posé entre ses deux sourcils et sous ses yeux noirs étaient dessinés des lignes et des peints d'un marron clair. James savait que Peter la trouvait à son goût. Bientôt, les six personnes rentrèrent dans le train et trouvèrent un compartiment vide.
« Au fait, où est Lunard ? » demanda James en s'étonnant mentalement de l'absence de son ami.
« C'est ce que je voulais vous demander tout à l'heure mais. j'ai oublié. »
Aux paroles de Peter, James soupira. Sirius, lui, sortit sa tête par la fenêtre et regarda le quai.
« Il ne semble pas être là. » dit-il.
Le train commença à démarrer.
« Eh ! C'est ma mère là-bas ! » s'écria Sirius, toujours à la fenêtre.
Il eut un sourire narquois sur le visage et lui fit coucou de la main. Puis il se dépêcha de sortir pour s'affaler sur la banquette, le même sourire sur les lèvres.
« T'étonne pas si son plus grand fantasme c'est de te pendre ! » dit Andie en rigolant.
« Ouais. » soupira faussement Sirius.
Mais soudain, son visage s'anima.
« Au fait, cette nouvelle tête ? » s'exclama-t-il alors.
« Ah oui ! Vous êtes au courant alors ? »
C'était une question qui n'attendait pas de réponse. Andie se leva et se mit devant la porte. Là, elle crispa son visage et ses traits commencèrent à changer lentement. Son nez s'allongea, ses yeux devinrent plus petits et plus sombres et ses cheveux rétrécirent, changèrent de forme, d'épaisseur et de couleur. Alors apparut en chair et en os un deuxième Rogue vêtu d'un jean à pattes d'éléphants et d'un T-Shirt rouge moulant, et doté d'une poitrine. La seule différence - sur le visage bien sûr - était que, contrairement à l'original, les cheveux étaient propres et brillaient. Il y eut des rires et des félicitations.
« Alors c'est ça un Rogue avec des cheveux propres ? » articula lentement James à la manière de quelqu'un qui vient de comprendre après des années de recherches acharnées que, en effet, un plus un égale deux.
Sirius, de son côté, ne pouvait rien articuler. Il était parti dans un fou rire qui le mit à terre. A un moment, il se leva et sortit du compartiment en prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. James lançait des regards interrogateurs à ses camarades, mais il comprit aussitôt ce que son meilleur ami avait derrière la tête lorsqu'il l'entendit hurler :
« SERVILUS ! ! »
Puis, l'air de rien, il re-rentra dans le compartiment.
« Je suis sûr qu'il m'a reconnu, » dit-il.
James était content de l'idée de Sirius. Ils allaient bien s'amuser. Mais Rogue ne vint pas. Il n'était peut-être pas si bête que ça après tout ! Mais il se souvint d'un proverbe que lui avait un jour dit sa mère : Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes que l'on croit ; les idiots, si. Rectification : Rogue était et resterait l'imbécile qu'il était maintenant.
« J'aimerais vraiment savoir où est Lunard. » dit Sirius après un court moment de silence pendant lequel Andie avait retrouvé son vrai visage.
« Il a peut-être raté le train, » répondit Peter.
« Lunard ne loue jamais rien. Non, il y a une raison plus importante. »
« Elle est là cette nuit, » dit sombrement James.
« Qui, 'elle' ? » demanda Judith avec une tente d'étonnement dans la voix.
James ne répondit pas ; il savait que les deux garçons avaient comprit. Cette nuit, c'était la pleine lune, et les parents de Remus n'avaient sûrement pas voulut courir le risque de le laisser aller à Poudlard cette nuit. Peut-être demain.
Un long moment passa. James enchaîna les fous rires avec Sirius, Peter, Judith, Andie et Ania (le surnom d'Insania). Il apprit bientôt la raison pour laquelle cette dernière avait la mine si sombre : ses parents étaient en ce moment même en plein divorce et elle venait de se rendre compte que son père n'était qu'un minable qui se fichait d'elle. pendant plus de deux heures, ils parlèrent des problèmes familiaux. Ania, Andie et Sirius étaient ceux qui avaient le plus à dire sur le sujet. Andromeda vivait avec son père, sa mère, deux s?urs, un majordome et un elfe de maison. Elladora Black avait inauguré une vingt ans auparavant la tradition de décapiter les elfes de maisons quand ils devenaient trop vieux, et elle était obsédée par toutes ses histoires de sang-pur. Son mari Alphard était un homme faible qui, bien qu'il ne partageât pas les idées de sa femme jusqu'au bout, ne donnait jamais le moindre avis. Puis il y avait Bellatrix et Narcissa. Ces deux-là étaient plus âgées qu'Andie. La première était une des ennemies de James et Sirius, en 6ème année à Serpentard. Narcissa, elle, était aussi à Serpentard en 7ème année. Elle sortait avec Lucius Malefoy, 19 ans et futur Mangemort.
Vers sept heures de la soirée, la porte s'ouvrit brusquement. Une adolescente aux cheveux roux foncés se fit voir.
« Evans ! » s'exclama James d'un ton ravi.
Il se leva et sourit à la sorcière aux yeux verts en se passant la main dans les cheveux, les rendant ainsi plus ébouriffés que d'habitude. Evans soupira et s'apprêta à ressortir.
« Hé ! Evans ! » insista James.
Elle revint et lui lança un regard noir.
« J'ai mieux à faire que de rester avec une bande d'immatures tels que vous, » dit-elle.
Et elle referma la porte. Sirius et Peter lancèrent un long 'Ouh !' tandis que Judith lançait :
« Ben dis donc ! C'est l'amour fou ! »
Andie, fidèle à elle-même, pinça les lèvres et marmonna un :
« C'est nous qu'elle traite d'immatures c'te garce ? »
Judith et Ania se mirent à rire. James leur décocha un regard noir qui ne les fit pas taire pour autant. Au contraire, les trois files entonnèrent un ancien titre des Wizards Wizered :
« Tu es amoureux d'elle
« Mais tu n'as aucun tact
« Tu ne lui dis même pas qu'elle est belle
« Tu dragues comme une patate
« Tu ne ferais même pas d'une grenouille
« La plus simple des princesses
« Mon gars t'es une andouille
« T'as des progrès à faire. »
« LA FERME ! » hurla James.
Les trois filles connaissaient trop bien James pour s'effrayer, alors elles reprirent le refrain en c?ur, beaucoup plus fort, tandis que Sirius et Peter se retenaient de rire. Ne tenant plus, James sortit sa baguette. Deux secondes plus tard, Judith se trouva affublée d'une coupe de cheveux rose vif en pétard (qui atteignait les 70 centimètres de haut), Andie prit vingt kilos d'un coup et la peau d'Ania se couvrit d'horribles tâches vertes dont une particulièrement proéminente sur chaque joue lui donnant l'air d'un clown en colère. Voyant cette pitoyable scène, Sirius et Peter ne se retinrent plus de rire tandis que les trois sorcières devenaient de plus en plus vertes de rage.
« Enlève-moi-ça-tout-de-suite, » ordonna Andie en articulant exagérément.
« Je drague comme une patate ? » demanda James en faisant la grimace de celui qui n'a pas entendu.
Andie ne répondit pas et soutint son regard. De la même expression crispé qu'elle avait lorsqu'elle se métamorphosait, elle changea la couleur de ses yeux qui, à l'origine couleur améthyste, devinrent d'un rouge sang. Elle pinça les lèvres et reformula son ordre. James leva un sourcil et ne répondit pas. Alors commença l'habituelle 'bataille de regard' qui d'habitude avait lieu entre Andie et Sirius.
Soudain, Andromeda tourna sa tête vers la porte. James en fit de même mais il tomba pieds et mains dans le piège : rapidement, la cousine de sons meilleur ami lui chipa sa baguette magique et recula, le menaçant en souriant avec sa baguette et celle de James.
« Ah ! ah ! Je t'ai eut ! » dit-elle.
« Et qu'est-ce que tu vas faire ? » demanda James d'un ton désinvolte. « Me lancer un. »
« Mobilis Corpus ! » cria Andie.
James se retrouva dans les airs tandis que tout le monde rirait. Si jamais quelqu'un voyait ça ! Adieu sa réputation ! Et surtout si Rogue voyait ça ! Il ne s'en remettrait jamais.
« Allez ! Ca va ! Passe-moi ma baguette et je vous rend votre vraie apparence ! »
Andie jaugea le garçon du regard. Il était digne de confiance. Elle lui tendit la baguette magique qui lui appartenait. Comme dit, les trois filles se retrouvèrent avec le physique qui leur était propre. Judith tâta ses cheveux blonds tandis qu'Insania se massait les joues et qu'Andie soupirait de joie en voyant se fine taille réapparaître. Elle redonna la couleur violette à ses yeux et en se rasseyant, elle marmonna :
« Finite Incantatem. »
James s'écrasa sur le sol du compartiment dans un bruit sourd. Honteux, mais n'en laissant rien paraître, il s'installa de nouveaux sur la banquette à côté d'un Sirius hilare. Plus tard, à l'annonce du proche arrêt du train, les garçons laissèrent le compartiment aux filles pour qu'elles se changent. (« On ne peut vraiment pas rester ? » demanda Sirius. ) Puis ce fut au tour des garçons. Le premier habillé de son uniforme de Poudlard, James ouvrit grand la porte sous les cris se des amis qui n'étaient qu'en caleçons. En prenant tout son temps, il la referma.
Enfin, le Poudlard Express arrêta sa course et tous les élèves descendirent sur le quai de la gare de Pré-au-lard. Dans la foule, James aperçut Evans qui lui tournait le dos. Son c?ur fit un saut périlleux. Il croisa aussi le regard de Rogue. Son ami Rosier, qui était un peu comme le chef de la bande, lui lança un signe de doigt injurieux. S'en contrefichant, James li envoya une bise imaginaire avec un sourire insolent. Rogue le regarda avec son habituel regard dégoûté.
« Hé ! Mais c'est ce cher Servilo ! » s'exclama Sirius en le voyant. « Ouh ouh ! Servilo ! Tu viens pas t'essuyer le nez sur nous aujourd'hui ? »
« Tu nous a manqué Servilus ! » renchérit James en le criant bien fort.
Andie, qui avait entendu, se rapprocha de James et transforma son visage en celui du cher Servilus. Elle lui sourit puis reprit sa forme originelle qui plaisait beaucoup plus aux garçons quel que soit l'âge et la maison.
Au loin, James entendit le professeur Brûlopot (qui enseignait les Soins aux créatures magiques) appeler les premières années. En compagnie de Sirius et Peter, il monta dans une des diligences. Par la fenêtre, il aperçut la lune. Pleine. Remus devait être en un bien piteux état chez lui.
Ils arrivèrent dans la Grande Salle et rejoignirent la table des Gryffondor. Bientôt, le Choipeau commença son habituelle chanson. Cela faisait plusieurs années qu'ils conseillait à tout le monde de rester unis :
« . Serrez-vous les coudes
« Et toujours aidez-vous
« Finis ces querelles entre maisons
« L'heure est grave dans le monde. »
James ne l'écouta même pas en entier. Chez lui, il avait le même discours de la part de sa mère. Son père, lui, détestait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un Serpentard. Puis Mrs McGonagall, le professeur de Métamorphose et Directrice de Gryffondor, commença à appeler les noms des premières années.
« Areil, Philip ! »
Le jeune sorcier mit le Choipeau sur sa tête et fut envoyé à Poufsouffle. Plusieurs autres premières années passèrent alors.
« Charlas, Aïlin ! »
Celle-ci fut envoyée à Gryffondor sous les tonnerres d'applaudissement de ses futur camarades de maison. James la vit s'asseoir à côté de Lily qui souriait. Pourquoi étaient-ce les autres qui avaient droit à ses si beaux sourires ?
« Comup, Donny ! »
« SERPENTARD ! »
Bientôt, une autre fille de onze ans rejoignit la table des Gryffondor. Elle avait sur son visage encore plus d'arrogance que Sirius (ce qui n'était pas peu dire) et elle marchait toute droite, la tête haute. Elle se nommait Levita Hlafweard. Puis d'autres nouveaux mirent leur tête sous le Choipeau. James commençait à trouver le temps long, pourtant, la Répartition n'avait commencé que depuis dix minutes.
« Gala, Jeanne ! »
Une toute petite fille sortit de la foule de premières années pour mettre le chapeau miteux. Elle avait les yeux qui brillaient, comme si elle avait pleuré.
« Gryffondor ! »
Tandis que Gala se rapprochait, James vit qu'elle était assez jolie. Ses cheveux étaient courts et de couleur prune et les mèches de devant étaient minuscules. Ses yeux étaient d'un bleu presque transparent. A sa surprise, elle s'approcha de James (ou plutôt de la place à côté de James), mais elle ne parla pas. En fait, elle désigna la place à côté de lui.
« Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-il.
Gala désigna encore la place et prononça de drôles de mots auxquels il ne comprit rien.
« Hé ! C'est du français ! » s'exclama Judith.
Judith parlait français depuis ses onze ans.
« You want to sit here, don't you ? »
La petite sourit et dit 'yes'. James ne comprenait toujours rien.
« James, pousse-toi, elle aimerait s'asseoir. »
Ce dernier n'avait pas trop envie de se décaler encore plus vers Sirius, mais quand il vit que Lily regardait dans sa direction, il n'hésita plus une seconde. Il se décala un peu vers Sirius et Gala s'assit. James reporta son attention sur la Répartition. A la fin, quatre nouveaux élèves furent envoyés à Gryffondor, en plus des trois d'avant : Erwanez Weasley, Taenio Plerus, Victor Stevenson et David McGuire. Puis commença le repas. Des mets somptueux apparurent de nul part, et mentalement, James remercia de tout son c?ur les elfes de maisons. A côté de Sirius, Peter parlait de ses vacances en Ecosse la bouche pleine, offrant ainsi un spectacle peu ragoûtant.
« Oui, et un homme habillé comme une femme est arrivé et. Oh, pardon Andie. »
Andie essuya d'un air dégoûté le morceau de purée ayant atterrit sur sa robe noire.
« C'est rien, » dit-elle, semblant sur le point de s'énerver.
C'était un de ses plus gros défauts : elle s'énervait si vite qu'il était parfois impossible de dépasser les dix secondes de conversation.
« Queudver, c'était des kilts, pas des vêtements de femme, » corrigea Sirius en soupirant.
« N'empêche qu'ils portaient des jupes, » rétorqua Peter. « Donc je disais, un homme est arrivée avec un kit de femme et il a commencé à nous parler avec un drôle d'accent. »
Sirius ne prit même pas la peine de relever l'erreur, depuis la première année il était habitué à ce genre de stupidités.
Le repas se termina, et Dumbledore commença son habituel discours.
« Voilà une nouvelle année qui commence et qui, je l'espère, se passera bien pour tout le monde. Je tiens à vous présenter le nouveau professeur de Défenses contre les forces du Mal, Mr Kolposweiss. »
Un homme d'environ 35 ans sourit à la foule d'élèves qui l'applaudit poliment. Il avait es cheveux châtains clairs encore plus en bataille que ceux de James et un sourire charmeur.
« Wouao. il est mignon ! » s'exclama Beryl Bernard, non loin de James.
Bernard était une des meilleures amies d'Evans, blonde, grande et plate.
« Si tu crois qu'il s'intéressera à toi. » rétorqua Evans, mais elle sembla se rendre compte que la manière dont elle avait formulé sa phrase n'était pas gentille. « Non ! Je veux dire, il ne s'intéressera jamais à une élève ! » se corrigea-t-elle. « Mais je dois bien avouer qu'il n'est pas mal du tout. »
James vit les quatre filles de sixième année à Gryffondor, Evans, Bernard, Skia Shen et Beauty Menken, rire, et il sentit la jalousie l'envahirent. Lui aussi il n'était pas mal ! Qu'est-ce qu'elle lui trouvait à ce vieux ? Ca se trouve, de près, il était encore plus laid qu'un troll !
« Je tiens à rappeler à TOUS les élèves que, comme son nom l'indique, la forêt interdite est in-ter-dite. »
James, Sirius et Peter échangèrent quelques regards. Il était fréquent que ces trois là, plus Remus, aillent faire un tour dans la forêt pour, comme le disait James, « se taper la causette avec les centaures », qui d'ailleurs n'étaient vraiment pas bavards et très violents par la même occasion.
« . et la liste de tous les objets interdits peut vous être connue grâce à Mr Rusard, qui bien heureusement, la connaît par c?ur. Maintenant, je sais qu'il est interdit de se trouver en dehors de vos salles communes après 21 heures, mais exceptionnellement, l'accès aux cachots vous est dorénavant totalement interdit après 19 heures. »
Un grand 'Pourquoi ?' explosa dans la Grande Salle. A la table des Gryffondor, plusieurs élèves exprimaient leur étonnement, et James pensait la même chose. Pourquoi ? Pourquoi les cachots étaient-ils interdits si. tôt ?
« .Pourquoi est votre question, » continua Dumbledore, « et ma réponse sera claire. Parce que ! »
Le directeur finit d'achever son discours et tous les élèves prirent le chemin des dortoirs. Mais James, Peter et Sirius furent dérangés par l'arrivée de quelqu'un d'assez gênant. Non, ce n'était pas Rogue, qui occupait quand même une place assez grande dans la case 'détestable' du c?ur des trois garçons. Le garçon qui venait d'arriver, accompagné de deux idiots était pire. La haine qu'il inspirait pour James et ses amis était immense, mais elle l'était encore plus pour Sirius.
« Alors ? » dit le garçon en regardant Sirius, « Je vois que tu as enfin choisit ton camp. »
Le garçon renifla d'un air méprisant. Il était un peu moins grand que Sirius, presque aussi musclé. Il avait les mêmes cheveux sombres mais plus courts, les mêmes yeux, la même arrogance dans les yeux. La chose qui différait était la lueur des yeux : dans ceux de Sirius brillait l'arrogance, certes, mais aussi la gentillesse. Ceux du garçon de 13 ans se tenant en face de lui avaient une lueur malsaine, perfide, et méchante.
« Oui, moi aussi je crois, » dit Sirius. « Contrairement à toi, Regulus le Minus, je n'ai pas rejoint la bande des connards. »
Le visage du frère de Sirius rougit un peu.
« Dis ce que tu veux, Clébard, tu as prit le chemin des lâches, et Maman n'est pas contente de toi. »
« Si tu crois qu'elle m'importe. Qu'elle gueule, je m'en fous ! »
Regulus ricana. James le haïssait du plus profond de son c?ur - qui était TRES, TRES profond. Comment se pouvait-il que Sirius et cet idiot soient de la même famille ? Physiquement, c'était les mêmes, mais dans leur tête, TOUT était différent !
« Allez, moi je ne t'en veux pas frérot, » dit le Serpentard avec une lueur malsaine dans les yeux, « Ce n'est pas ta faute si tu n'es qu'un lâche. Mais il est clair que tu trinqueras un jour ou l'autre. Ou quelqu'un le fera à ta place. Pourquoi pas. Tu sais, l'autre Sang-de-Bourbe à qui tu aimes bien causer ? »
Sirius devint vert de fureur. Il empoigna sa baguette magique, mais au moment où il commença à prononcer la formule pour régler son compte à son crétin de frère, le professeur McGonagall arriva et sépara les garçons. Regulus partit en ricanant encore plus fort. James le vit faire une tape dans la main de Rosier, le Serpentard de 6ème année et ami de Rogue. C'est tous des connards. pensa-t-il. Tous des connards. A côté de James, Sirius respirait bruyamment et Peter lui lançait des regards inquiets. Il ne fallait JAMAIS insulter Sarah Twina en présence de Sirius, JAMAIS. Cette dernière était à Serdaigle, en 6ème année aussi. Elle était très jolie : des cheveux noirs et longs, des yeux marrons, des lèvres tout ce qu'il y a de plus simple, des dents bien rangées et un sourire magnifique. Il était certains que Sirius était un maître de la drague en ce qui la concernait, mais elle faisait semblant de ne pas s'en rendre compte, ou alors elle était très bête. Mais James savait qu'elle ne l'était pas. Il avait un jour surprit une conversation entre Twina et sa meilleure amie sur le sujet de Sirius : elles disaient qu'il était mignon, gentil, etc.. et tout le blabla inintéressant qu'une fille peut raconter lors d'une séance de manucure.
Les trois garçons rejoignirent les dortoirs. Sans Remus, celui des garçons des sixièmes années de Gryffondor semblait vide pour James. Sirius, Peter et lui ne parlèrent pas beaucoup avant de s'endormir. La journée avait été longue et fatigante pour tout le monde. Pourtant, une heure ou deux passèrent sans que James ne trouve le sommeil. A chaque rentrée c'était la même chose : l'émotion de se retrouver enfin à Poudlard, la joie de revoir les amis après deux mois d'absence et plein d'autres choses l'empêchaient de s'endormir. Et l'?il. il n'y avait pas pensé de la journée. Il était dans sa valise, caché dans une chaussette déformée. Il ne fallait pas qu'il oublie de demander à Remus, quand il serait de retour, de faire des recherches dessus.
= Fin du chapitre deux=
Ambre : Merci beaucoup ! Tu sais si tu veux la suite tu n'as qu'à me la demander ! Gros bisous et à demain ! Au fait, j'ai pas encore fait ton portrait chinois. J'ai passé le week-end chez Sarah donc voilà ! Bizz ! !
Cathou : Merci pour ton compliment ! C'est bien que tu te poses des questions ! C'est justement l'effet que je voulais !
Miss- Tania : Trop cool ? Merci beaucoup !