Titre : Le Quatrième ?il
Auteur : Miss Lily_33
Spoiler : 1-2-3-4-5. et pas plus parce qu'il n'y en a pas après !
Rating : Comme les précédents ! Il est déconseillé de ne pas lire ce chap. lol !
Disclaimer : Bla Bla Bla. C'est obligé de faire ce $µ#%¤ de disclaimer ? ? ? Non. Mais bon, RIEN N'EST A MOI, JE NE M'APPROPRIE RIEN ! !
Résumé-général : La rentrée à Poudlard est proche et James l'espère aussi amusante que les années précédentes. Mais tout dépend de sa vision de l'amusant. *sourire sadique* *j'avais la flemme de changer ce que j'avais écrit dans le chap précédent, donc j'ai laissé ce résumé !*
Résumé-de-chapitre : C'est la première journée à Poudlard. Nouveaux profs, nouveaux cours. Enfin, vous verrez si vou lisez. Sachez que ce chap fait 21 pages en écriture Comic Sans MS taille 11 ! Donc il est assez long ! Bonne chance !
Personnages-à-moi-rien-qu'à-moi-et-d'autres-à-elle-rien-qu'à-elle-qui-font- une-apparation-dans-le/les-chapitres-précédents :
Elèves :
James Potter : C'est le héros de l'histoire. Adolescent de 16 ans passé au sourire charmeur mais plus qu'arrogant. Il est amoureux de Lily Evans.
Sirius Black : C'est le meilleur ami de James. Il est beau, grand, musclé. *yeux en forme de coeur* Arrogant, insouciant, mais si CHOU !
Regulus Black : frère de Sirius. Il a trois ans de moins que lui. Désire être Mangemort plus tard.
Peter Pettigrow : l'un des meilleurs amis de James, c'est un petit gros complètement stupide et tête en l'air. Il est lâche, peureux, ch***. JE LE DETESTE ! !
Judith Potter : c'est la cousine de James, côté paternel. Elle est toujours très joyeuse et aime bien voir les bêtises de James et sa bande (prochainement appelée les Maraudeurs). Sa mère est morte peu après sa naissance. Ses meilleures amies sont Andie et Ania. Elle parle le français depuis ses 11 ans.
Andromeda Black, dite Andie : Cousine de Sirius, côté maternel. Elle s'énerve TRES vite et a beaucoup de culot. Elle est très fière. C'est une Métamorphomagus.
Insania Grin, dite Ania : Amie de Judith en Andie. Elle a des origines indous. Elle est assez timide mais quand elle ouvre la bouche c'est habituellement pour dire des conneries, sauf quand tout va mal. Ses parents sont en train de divorcer.
Lily Evans : James est fou d'elle, mais elle le déteste. Pauvre James. Elle est préfète à Gryffondor en sixième année. Née de parents moldus.
Beryl Bernard : Une des meilleures amie d'Evans. Née de parents moldus.
Sarah Twina : Elle est à Serdaigle. Sirius est fou d'elle.
Jeanne Gala : jeune française, on sait pas trop ce qu'elle fout ici !
Rosier : un peu comme le chef de la bande à Rogue.
Rogue, dit Servilus/ Servilo : meilleur ami de James. *Niark niark*
Parents :
Anna Potter : mère de James. Elle est Auror depuis ses 22 ans. Elle est très gentille mais sévère parfois, très bavarde quand elle le veut.
Dolosus Potter : père de James. C'est un homme de 44 ans, un peu tête en l'air, très complice avec son fils et aussi blagueur que lui. Il travaille au Service des usages abusifs de la magie et s'arrange toujours pour que les 'petites bêtises' de James ne soient pas remarquées.
Feritas et Probus Black : parents de Sirius. Gens très antipathiques qui sont OK avec les idées du cher Voldy.
Jack et Licinia Lupin : parents de Remus. Gens toujours l'air sombre et triste. Tiennent une boutique de Potions au Chemin de Traverse.
Edward Potter : frère de Dolosus Potter et père de Judith. C'est un moldu passionné d'histoire et TRES soucieux pour sa fille qu'il élève seul.
Juste-un-dernier-mot-et-après-je-vous-laisse-tranquille : Bon, question reviews, c'est mieux que la dernière fois ! Je voudrais vous poser une question à tous : vous vous y retrouvez avec tous les personnages ? Une amie m'a dit qu'il y en avait tellement que c'était parfois difficile, donc j'espère être aussi claire que possible dans le récapitulatif des personnages au-dessus. Si vous avez des doutes sur qui-est-qui-qu'est-ce- qu'il-fout-là-et-pourquoi-il-dit-ça-ou-fait-ça, dîtes le moi et j'essaierai de rendre vos blancs un peu moins. blancs.
Chapitre 3 : Première journée
Quand James se leva le lendemain matin, il trouva Remus et Menken en grande conversation. Remus avait la visage pâle de quelqu'un qui n'a pas dormit de la nuit. Beauty Menken, elle, était toujours aussi belle. Si James n'avait pas été aussi fou d'Evans, il aurait volontiers porté ses choix sur elle. Elle avait de très longs cheveux châtain clair. Elle les attachait en deux tresses fines d'où dépassaient certaines mèches rebelles trop courtes. Ses yeux étaient mauves, ils semblaient scruter chaque parcelle de l'esprit des gens auxquels elle parlait. Elle était élancée et elle avait quelque chose en elle qui mettait les gens en confiance dès le premier regard. Elle s'entendait bien avec tout le monde, mais sa relation avec Remus était différente, encore plus amicale. Des liens assez privilégiés se tissaient entre eux chaque fois qu'ils s'adressaient mutuellement la parole.
James se joignit à eux.
« Alors, ça va ? » demanda-t-il.
« Très bien, merci, » répondit Remus.
Il avait un bandage au poignet. Sûrement s'était-il encore mordu.
« On parlait de toi, » dit Menken à James.
« Moi ? »
« Et de Lily, » ajouta la fille en souriant.
« Ah ouais ? »
James prit un air décontracté et s'avachit sur le canapé. Remus soupira, puis il sourit.
« Oui, nous disions que si t continuais comme ça, tu resterais au moins seul pendant au moins. 30 ans, » répondit Remus.
James leva un sourcil et ne répondit pas. Il était vexé. Ses manières de 'séduire' Evans ne regardaient que lui. et Evans. Il était vrai que toutes ses tentatives ne menaient pas bien loin pour l'instant, mais il savait patienter. enfin, presque. Peter lui avait apprit quelque peu avant les grandes vacances, qu'il avait demandé à Lily si elle voulait sortir avec lui 4296 fois. Mais il n'avait pas compté les fois où il la harcelait dans les couloirs, pendant les examens d'Astronomie, et non loin du lac, là où elle venait souvent se relaxer.
La porte menant aux dortoirs des filles s'ouvrit et Skia Shen en sortit. Elle était petite et assez forte, avec des cheveux noirs et mi-longs et des yeux tout aussi sombres. Elle souriait très peu souvent et semblait très sombre. Elle ne se mêlait jamais à une quelconque discussion mettant en scène plus de trois personnes. On ne la voyait jamais pendant les match de Quidditch et il arrivait parfois qu'elle ne vienne pas en cours, mais très rarement.
« Salut, » dit-elle d'une voix monotone en arrivant à la hauteur de son amie, Menken.
« Lil' et Beryl dorment encore ? » demanda Menken.
« Non, elles s'habillent, mais elles m'ont dit de ne pas les attendre. »
Menken se leva, elle faisait bien une tête et demi de plus que Shen, et une tête de plus que James. Remus, lui, était assez grand.
« Bon, ben à tout à l'heure, » dit Menken en souriant.
Les deux filles sortirent de la salle commune, laissant James et Remus seuls.
« Alors ? » demanda James, incapable de cacher son soudain intérêt.
Remus sourit. On eut dit un spectre faisant une grimace.
« Comme d'habitude. » dit-il d'un ton las. « Elle (1) était là. »
« Tes parents ne t'ont pas laissé aller à Poudlard ? »
« Non, ils avaient bien trop peur. Et puis il n'y avait pas d'autre solution, c'était ça où je dévorais tout le train. »
Remus eut un sourire faible. A ce moment arrivèrent Sirius et Peter, et Remus dut recommencer tout son récit après avoir salué ses deux autres amis.
« Comment as-tu fait pour arriver ici ? Il est trop tôt pour que tu aies prit le train, » observa Sirius après que Remus ait terminé.
« Dumbledore est arrivé très tôt chez moi. Peut-être. dix minutes après que ma transformation se soit terminée. Il m'a aisé à transplaner jusqu'ici. C'était géant. Je suis arrivé il y a une demi-heure. Beauty était là, assise sur le canapé. »
James ne fit pas attention au sourire qu'eut son ami, Peter continua à le questionner :
« Et elle ne s'est pas étonné de ton absence ? Elle n'a pas posé de questions ? »
Remus ne répondit pas. Un haussement d'épaules et les trois autres adolescents ne s'attardèrent pas sur le sujet. Sirius commença à lui raconter la répartition de la veille, le nouveau professeur de Défenses contres les forces du Mal, les premières années, mais James affaiblit un peu l'attention qu'il portait à ce rapport, ce n'était pas que cette partie de la conversation ne l'intéressait pas, mais une belle rousse venait de sortir par la porte des dortoirs, riant avec une grande blonde : Evans et Bernard. James se passa rapidement la main dans ses cheveux noirs et sourit à la jeune rousse qui ne prit pas la peine de le regarder. Un jeune garçon de deuxième année dont James ne connaissait pas le nom - et ça ne le préoccupait pas le moins du monde - passa en courant devant les deux filles, et faillit leur rentrer dedans.
« Hé ! » cria Evans.
Le garçon continua sa course sans même s'excuser. James se leva et murmura quelques mots tout en sortant sa baguette. Le apis rouge et rouge fit soudain un pli et, suivant l'effet voulut, s'étala de tout son long quelques mètres plus loin, sous les rires des autres. James s'en approcha, et quelques appréciations retentirent dans la salle. On allait bien s'amuser.
« On ne t'a pas apprit la politesse ? » demanda James en souriant d'un air doucereux.
L'enfant se leva et bafouilla quelques mots, rouge de honte.
« Pardon, j'ai pas bien entendu ? » continua James en mettant sa main à côté de son oreille.
« Si. » murmura le garçon.
« Alors excuse-toi ! »
« Pardon. » dit l'enfant, devenant de plus en plus rouge.
« C'est pas à moi qu'il faut s'excuser, c'est à la belle demoiselle là. »
Evans, qui s'était tu jusqu'alors, haussa la voix.
« Je ne veux pas de ces excuses, » dit-elle.
Le jeune garçon devint alors tout blanc et James vit ses lèvres trembler de peur. C'est fou ce qu'il pouvait ressentir comme bonheur quand il devait jouer le rôle du héros devant Evans et ses amis.
« Tu n'as pas à obéir à un gamin comme lui, » cracha Evans en désignant James.
Elle avait bien accentué le mot 'garçon', puis elle tourna les talons et avec Bernard elle sortit de la salle commune. James était déçu. Pourquoi ça ne marchait jamais comme il le voulait ? Tout de même résigné, il fit un signe de tête à Sirius, Remus et Peter et ils sortirent à leur tour par le trou caché par le tableau de la Grosse Dame en rose, non sans que James ait refait tombé le jeune garçon à cause d'un pli de tapis 'mystérieusement' apparut.
Les quatre garçons firent leur chemin à travers les couloirs et les escaliers traîtres, puis ils arrivèrent enfin à la Grande Salle.
« Pourquoi faut-il que la tour de Gryffondor soit au septième étage ? » se lamenta Peter. « Ils n'auraient pas pu la faire. j'sais pas moi ! Aux cachots ? »
« Crétin, » dit Sirius en soupirant, « s'ils étaient aux cachots tu n'aurais pas du les descendre ces fichus escaliers, mais les monter, et c'est dix fois plus fatiguant. »
« Ca t'aurait fait du bien, » marmonna Remus, mais quand même assez fort pour que seul James puisse l'entendre.
Ce dernier se mit à rire. Il était clair que Peter n'était pas un exemple de finesse. Les quatre Gryffondor s'assirent à leur place habituelle à la table qui appartenait à leur maison. A peine eurent-ils commencé à déjeuné que James fut interrompu par Wanadi Holdstock. Ce dernier était en septième année à Gryffondor, il était gardien dans l'équipe. Il était assez grand, musclé, noir avec de longues rastas qui lui descendaient au niveau des épaules et il avait un mini bouc sur le menton. Il était très joyeux, peut- être trop parfois, et assez dérangé. Pourtant, il était pas mal courtisé par la gente féminine de Poudlard, et il en prenait grand plaisir : la preuve, il se retrouvait avec au moins une nouvelle copine par mois.
« Potter, Black ! » cria-t-il en arrivant. « Vous savez pas quoi les gars ? »
« No, man, » dit Sirius en exagérant bien, à la manière de Wanadi lui-même.
« Vous avez devant vos yeux le nouveau capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. »
« C'est sur toi que c'est tombé ? » s'étonna Sirius.
« Quoi, y a un blèm ? »
« No, man ! »
Wanadi fit mine de mettre un coup à Sirius.
« Ouais, donc on fera les essais pour le nouveau batteur lundi prochain. Vous êtes là, OK ? »
« Yé man ! »
« Parle pas comme moi, ça te va pas Black, » dit rapidement Wanadi. « C'était tout, bon appétit les filles. »
Wanadi partit à l'autre bout de la table pour continuer son petit déjeuner tandis que Peter riait bêtement à cause de la phrase du nouveau capitaine. Le professeur McGonagall arriva à leur niveau pour leur tendre les emplois du temps.
« Bonjour messieurs, » dit-elle en souriant. « Bonnes vacances ? »
« Oui, merci, » répondit James.
Le professeur McGonagall était une des ses professeurs préférés, et elle aussi semblait apprécier les quatre garçons, à part Peter.
« Alors une sixième année qui commence. Plus que deux ans, et vous partirez enfin ! »
McGonagall avait l'air tellement sérieux qu'il était difficile de déterminer si elle plaisantait ou pas.
« Je vous préviens les garçons, » continua-t-elle mais d'une voix plus basse, « je sais très bien pourquoi le professeur de Défenses contre les Forces du Mal de l'année dernière est partie, mais celui de cette année, il est beaucoup plus coriace, alors évitez de recommencer vos sottises, ou vous battrez votre record d'heures de colles. Je vous rappelle qu'il a atteint les 4 semaines et 21 heures l'année dernière. Plus de deux semaines d'affilée et vous ne reverrez plus Poudlard. »
McGonagall eut un petit clin d'?il - d'ailleurs si petit que James douta de son existence - puis elle partit.
« 4 semaines et 21 heures ? » s'exclama Sirius. « C'est tout ? J'était persuadé qu'on y avait passé au moins deux mois ! Va falloir faire mieux cette année. »
James sourit et regarda l'emploi du temps d'aujourd'hui. Une heure de Soins aux Créatures Magiques avec Brûlopot avec les Serdaigle, une heure de Métamorphose, une heure de Défenses contre les forces du Mal, deux heures de Potions avec les Serpentard (« Je vais peut-être enfin réussir à empoisonner Rogue ! » plaisanta Sirius, ou peut-être ne plaisantait-il pas après tout.), et c'était tout. Ce n'était peut-être pas si terrible.
James posa un ?il sur l'emploi du temps de Remus. Il avait en plus une heure d'arithmancie après les Potions. Le lundi n'était pas aussi horrible que d'habitude. Il allait pouvoir tester le nouveau professeur de défenses, s'il était aussi dur que le disait McGonagall, ça allait être bien amusant. Mais en attendant l'heure avec. Kolpossweiss - il avait faillit oublier son nom - il devrait endurer une heure de Soins aux créatures Magiques et une heure de Métamorphose.
La sonnerie retentit et tous les élèves se levèrent d'un même mouvement. James et Sirius, suivit de Remus qui lisait encore et de Peter sortirent vers l'Aire de Soins, c'est ainsi qu'ils l'appelaient. L'Aire de Soins se situait entre la cabane du garde-chasse Hagrid et les serres. C'était ici qu'avaient lieu les cours de soins aux créatures magiques. Le professeur Brûlopot attendait déjà, avec trois élèves de Serdaigle : Sacha Carter, Kim Mepal et Sarah Twina. Sirius eut un sourire, et Sarah qui le regardait, se mordit la lèvre supérieure pour s'empêcher de sourire elle aussi et rougit un peu. Beaucoup de gens voyaient déjà les eux ensembles, même s'ils étaient très différents l'un de l'autre : Twina était assez dérangée, mais respectait toujours les règles et aimait travailler même si elle ne réussissait pas forcément en certaines matières, tandis que Sirius détestait obéir à un quelconque ordre et ne se forçait jamais à travailler, et c'était sans problème qu'il obtenait des Optimal (2) en tout, comme James.
Bientôt se joignirent les six autres Serdaigle de sixième année puis les quatre filles de Gryffondor, pour enfin faire un total de 17 élèves. Brûlopot commença habituel discours du premier cours de l'année. Lorsqu'il parlait, il prenait un air sérieux, dur qui faisait renoncer à tout le monde l'envie de l'interrompre.
« Vous voilà tous réunis pour une sixième année, et je pense inutile de répéter ce qu'il vous est interdit de faire. MAIS, vu que certains de votre classe ne veulent pas le retenir, vous n'avez pas le droit de m'interrompre lorsque je parle, interdiction de toucher les créatures sans que je vous en ait donné l'autorisation, vous ne devrez JAMAIS, ô grand jamais, donner de la nourriture aux animaux, sauf celle que je vous donnerai, et vous rendrez à chaque fin de cours un dossier sur la créature vue pendant l'heure, avec nom en anglais et en latin, ainsi que toutes les propriétés, son histoire et son niveau de risque pour l'homme, et tout ce qui est écrit sur la feuille que je vous distribuerai tout à l'heure. »
Brûlopot se tut et scruta ses élèves. Puis il reprit la parole.
« Le sujet d'aujourd'hui est complexe et j'attend de vous une attention maximale. »
Peter soupira et murmura un « Encore ?. ». James lui fit une tape sur l'épaule, signifiant ainsi qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Cela faisait la sixième année que Sirius, Remus et lui l'aidait à suivre les cours, ce n'était pas aujourd'hui qu'ils allaient arrêter.
« Le sujet durera le premier mois, puis nous passerons à autre chose. Pour ce premier cours, vous n'aurez pas besoin de me faire le compte-rendu. Vous écouterez juste TRES attentivement, et vous essaierez de tout bien retenir. Maintenant, Miss Shen, veuillez attraper les lunettes posées sur la petite table derrière vous, et distribuez-en une paire à chacun de vos camarades. »
Skia Shen se dirigea vers une table qui ressemblait plus à un gros tabouret de bois et attrapa plusieurs paires de lunettes. Elles étaient noires, rondes, avec des verres qui semblaient pouvoir faire voir la lune taille réelle. En clair, elles étaient laides. Elle en distribua une à chacun, puis revint vers Evans qui regardait d'un ?il dégoûté les lunettes, de ce même regard qu'elle portait d'habitude à James lui-même.
« Ce sont des Lounettes (3), » expliqua Brûlopot, « elles servent à voir les choses quinze fois plus gros qu'elles ne sont vraiment. Elles vont vous servir aujourd'hui pour étudier les brins d'herbes. »
« Les brins d'herbes ? C'est quoi le rapport avec les Soins pour les créatures ? » s'étonna Peter.
« Mr Pettigrow, prévenez-moi quand vous aurez un jour la merveilleuse idée de nettoyer cette purée qui vous sert de cerveau ! » s'emporta le professeur. « Et tant qu'à faire, mettez u coup sur les oreilles aussi. Il existe un objet moldu très pratique, qui s'appelle un coton-tige. Je suis sûr que vous en ferez bon usage. »
James, Sirius et Peter se lancèrent des regards incompréhensifs. C'était quoi au juste des cotons tiges ? James vit Evans et Bernard rire. Elles, elles devaient comprendre, étant donné que toutes deux étaient de parents moldus.
« Donc revenons au sujet du jour, » dit Brûlopot, « contrairement à ce que pourrait penser Mr Pettigrow, un Brinderbe est bien une créature magique, que l'on peut soigner et étudier. Qui peut me dire exactement ce que c'est ? »
Très peu d'élèves levèrent la main, et parmi eux : Evans, Twina et Deloum, un garçon de Serdaigle. Brûlopot choisit d'interroger Twina.
« Je pense que ce sont des créatures qui représentent dans certaines croyances de sorciers l'âme dispersée de l'Homme vert - Mère Nature pour les moldus. Ils sont aussi grand que des fourmis, maximum trois millimètres et demi, et ont l'apparence d'humains. »
« Très bien, Miss Twina. En effet, ils ont bel et bine l'apparence d'humains, à quelques différences près que vous verrez en les observant tout à l'heure. Il est impossible de leur marcher dessus étant donné leur extrême rapidité à éviter les pieds humains et leur petitesse, et les femelles adorent charmer les mâles, ou les sorciers qui les regardent. Elles ont un pouvoir étonnant en ce qui concerne la séduction, alors je vous prierai, messieurs, de cligner des yeux au moins toutes les cinq secondes, car elles verront ainsi que vous ne les intéressez pas et abandonneront. Maintenant, allongez-vous dur le sol, et mettez les lunettes, puis vous scruterez bien l'herbe pendant le reste du cours. Je veux que vous sachiez exactement leur apparence. Allez-y. »
Le professeur s'éloigna vers la cabane de Hagrid. James s'allongea à plat ventre sur l'herbe sèche et regarda les autres élèves se coucher eux aussi. Evans était en plein fou rire avec Menken, et Sirius s'était quelque peu éloigné pour se rapprocher lentement de Twina qui faisait semblant de ne pas avoir remarqué le manège de son prétendant.
« T'en as déjà vu des Brinderbes ? » demanda James à Remus, pour faire la conversation.
Il s'ennuyait.
« Non, » répondit le loup-garou, « à part dans les livres. Et toi ? »
James fit non de la tête et enfila la paire de lounettes. Aussitôt, sa vue changea. Tout devint plus gros, et il vit nettement chaque grain de terre qui se trouvait sur le sol. L'herbe ressemblait à une forêt vierge, d'un mètre cinquante de hauteur. C'était. magique. Une coccinelle, pas loin, était aussi grosse qu'une tarentule. James en eut peur un moment, mais il savait quand même que ce n'était qu'un effet de ses yeux. De son doigt de quatre-vingt-dix centimètres de long, il pouvait l'écraser comme il voulait. Il regarda à droite et à gauche. Pas de Brinderbe. Droite. Rien. Gauche. Pas plus. Retour devant. Vide. Droite.
Droite !
Ils étaient deux, et le regardaient en souriant. Il y avait un mâle et une femelle. Brûlopot avait raison, ils avaient bien l'apparence d'humains. « A quelques différences près. » Le mâle avait le crâne chauve, des yeux comme deux billes complètement vert fluo, deux grandes oreilles pointues, il était torse nu et avait en guise de 'caleçon' deux petits morceaux d'herbe accrochés avec deux n?uds. Il avait la peau vert clair comme la femelle. Cette dernière était tout aussi grande, et avait de longs cheveux vert foncé. James se souvenait d'avoir un jour vu un être presque pareil dans un livre moldu. Il s'appelait Peter Pan, et la Fée Clochette avait les mêmes vêtements : une sorte de maillot en feuille.
La femelle sourit à James et lui fit un clin d'?il. Elle était jolie. Il cligna de l'?il, peut-être un peu trop brusquement car la créature sembla se vexer et fit demi-tour tandis que le mâle poussait de petits cris, peut- être des éclats de rire.
James se redressa en retira les lounettes. Il cligna des yeux plusieurs fois pour se réhabituer à sa vue normale. Il vit Sirius qui lui aussi avait abandonné son inspection des Brinderbes. Il se rapprocha de lui.
« T'en as vu ? » demanda Sirius.
« Ouais, mais c'est ennuyeux à mourir. C'est mieux de regarder les autres, » répondit James en observant les autres élèves.
En effet, la vision des élèves, allongés sur le sol, bougeant la tête de droite à gauche était plus amusante que toutes les créatures que pouvait renfermer la pelouse sèche de Poudlard. Evans était à dix mètres de lui environ, entourée de son habituelle bande : Menken, Bernard et Shen. Les personnes les plus près de James, autres Sirius, Peter et Remus, étaient le groupe Twina, Carter et Mepal. James regarda sa montre. Il restait vingt minutes pour le cours, et pas de professeur en vue. Il se rapprocha lentement de Peter et Remus, sous les coups d'?il étonnés de Sirius, et leur tapota le dos. Sur le coup, Peter sursauta, puis se redressa. Remus, lui, eut les cheveux qui se hérissèrent et James eut comme l'impression d'entendre un grognement, chose habituel quand on a un ami loup-garou, il se releva lui-aussi.
Il fit silencieusement aux garçons le signe de se lever et de le suivre. A pas de loup, ils se dirigèrent vers la lisière de la forêt interdite. Ce fut un miracle que personne ne les ai vu.
« Bon, qu'est-ce qu'il y a ? » s'impatienta Sirius.
« Ouais, arrête avec tous tes mystères, » dit Peter en jetant des coups d'?ils effrayés vers les élèves qui continuaient de regardant la pelouse.
« Si jamais le prof revient et qu'il voit qu'on n'est pas là, nous sommes morts, » rajouta Remus.
« Cool les gars, » répondit James, « j'ai quelque chose à vous montrer. »
Il sortit de la poche de sa robe l'?il. Il l'avait mit instinctivement dans sa poche le matin avant de descendre dans la salle commune.
« Wouao. » s'exclama doucement Peter, « c'est quoi ? »
« Aucune idée. »
Il montra de plus près l'objet.
« Vous pourrez faire des recherches sur ça ? » demanda-t-il.
« Faut voir, » répondit Remus. « T'as trouvé ça où ? »
« Dans l'Allée des Embrumes, » répondit fièrement Sirius.
« Vous êtes allés dans l'Allée des Embrumes ? ? » s'étonna Peter.
Patmol acquiesça en bombant le torse. Pour un adolescent de Poudlard, rentrer dans l'Allée des Embrumes était un véritable exploit.
« Il faudra chercher dans la réserve alors. » murmura Remus. « J'irai demander une autorisation à Kolposweiss. Il ne se doutera de rien. »
« Et comment tu l'auras cette autorisation ? 'Bonjour monsieur, j'ai besoin de faire des recherches sur la magie noire, mon ami James a volé un objet un objet sur l'Allée des Embrumes et voudrait savoir ce que c'est !' » imita James d'u ton cynique. « T'as aucune chance, Lunard ! »
« Crétin, il va obligatoirement nous donner un devoir, je lui demanderai si je peux faire des recherches à la Réserve, et à la place, je chercherai sur ton machin ! » répliqua Remus. « Au fait, à quoi il sert ? »
« On sait pas, » répondit Sirius en haussant les épaules. « James dit qu'il fait apparaître des boules rouges et bleus. Vas-y, met-le Cornedrue ! »
« Non ! » s'écria Peter u peut-être un peu trop fort, ce qui lui valut une tape sur l'épaule de la part de Remus.
Ce dernier avait un très grande force physique, et Peter eut du mal à retenir un deuxième cri. A la place, on entendit comme un couinement de rat.
« Je veux dire, » se reprit-il, « c'est peut-être dangereux ! »
« Froussard, » lui dit James en mettant l'objet mystérieux sur son propre ?il droit.
Il y avait une boule rouge sur le genou de Peter et une même boule de lumière dans le bas du cou de Remus. Celle de Sirius était toujours sur la fesse droite. Il leur dit, et changea l'objet de place. Une boule bleu sur l'épaule pour Remus, au milieu de la colonne vertébrale pour Peter, et toujours sur le front pour Sirius. Il retira l'?il.
« Tu crois pouvoir savoir ce que c'est, alors ? » demanda James à Remus.
« Ouais, enfin, j'espère. Peter tu m'aideras. »
Peter hocha la tête en signe de consentement.
« Bon, » dit ce dernier, « on retourne là-bas, j'ai pas envie d'être collé le premier jour, moi ! »
James soupira, et les quatre garçons retournèrent sur l'Aire de Soins. La fin du cours sonna juste après. Tous les élèves remirent les lounettes sur la petite table et se dirigèrent vers leur prochain cours. Le professeur Kolposweiss attendait déjà les Gryffondor de sixième année devant la porte de la salle de Défense contre les forces du Mal.
« Entrez, » dit-il en souriant.
Quand il entra, à son grand étonnement, James se rendit compte qu'il n'y avait ni chaises ni bureaux. La salle était vide et paressait gigantesque.
« Asseyez-vous ! Asseyez-vous ! » continua Kolposweiss en refermant la porte.
« Et où vous voulez qu'on s'assoit ? » demanda Shen en s'efforçant de paraître polie, ce qui était rare chez elle.
« Par terre, le sol est propre. »
En se lançant des regards qui en disaient long, tout le monde s'assit sur le sol.
« Donc, bonjour, je suis le professeur Kolposweiss. Je vais faire l'appel pour me souvenir de vos noms. Oh, suis-je bête, je l'ai fait disparaître. »
D'un coup de baguette, le professeur fit réapparaître son bureau, avec tout le bazar qu'il y avait dessus. Il y avait un immense tas de papiers, de babioles. Il fouilla dans les cahiers et sembla trouver celui qui l'intéressait. Il l'ouvra et commença l'appel.
« Bernard, Beryl. »
« Présente. »
« Black, Sirius. »
« Chuis là. »
« Evans, Lily. »
« Oui. »
A chaque réponse le professeur relevait la tête et regardait fixement l'élève qui venait de répondre ne répétant son nom, sûrement pour s'en souvenir.
« Lupin, Remus, » reprit Kolposweiss.
« Oui. »
« Menken. Menken ? Heu. Pardon. Menken, Beauty. »
« Présente. »
Pourquoi le professeur s'était-il tant étonné du nom de Menken ? La connaissait-il ?
« Petit gros. Pettigrow, Peter. »
« Présent. »
« Potter, James. »
Kolposweiss parut méfiant en prononçant le nom, et il regarda fixement James, qui n'avait d'ailleurs encore rien répondu.
« Shen, Skia. »
« Ouais, » répondit Shen d'un ton ennuyé.
« Ok, je crois que je vais me souvenir d'au moins cinq personnes. » dit le professeur en souriant.
Il refit disparaître son bureau.
« Donc, je voudrais d'abord vous parler d'un sujet qui est très d'actualité : Voldemort. »
James fut parcourut d'un frisson. Après sa mère, c'était la première fois qu'il entendait quelqu'un prononcer le nom du Mage Noir.
« Est-ce que certains, ici, ont des parents Auror ? »
James fut le seul à lever la main. Il savait que les parents de Sirius était du côté de Voldemort, ceux de Peter travaillait dans un établissement moldu, ceux de Remus tenait une boutique, ceux d'Evans et Bernard étaient moldus, et ils ne savaient rien sur la famille de Shen et Menken.
« OK. Bon, que pouvez-vous me dire sur Voldemort ? »
James fut encore parcourut par un frisson.
« C'est un psychopathe complètement pété qui devrait mieux se faire enfermer à Ste Mangouste, » dit Sirius.
« Peut-être pas, » dit mystérieusement Kolposweiss.
« Vus n'êtes pas en train de dire que Vous-savez-qui est totalement sain et que c'est un ange ? » s'emporta James.
« Non, Mr Potter, je n'irais pas jusque là. Voldemort a ses raisons de faire ce qu'il fit, c'est pour ça que je veux vous faire comprendre. Pour lui, il n'y a pas de mal à tuer les enfants de moldus. »
« PAS DE MAL A TUER LES ENFANTS DE MOLDUS ? ! »
Sirius s'était levé et semblait n'avoir qu'une envie : frapper Kolposweiss à mort.
« Mais vous êtes complètement c. »
« La ferme Black ! » cria Evans. « Si tu le laissais parler jusqu'au bout tu saurais ce qu'il veut vraiment dire ! »
« Oui Sirius, Evans a raison, » dit James.
Il lança à Evans un sourire. Elle lui renvoya un sourire dégoûté qui ne lui fit ni chaud ni froid.
« Merci Miss Evans, » continua le professeur Kolposweiss, « donc je disais que pour Voldemort (il accentua ces deux derniers mots), tuer les enfants de moldu est normal, tout à fait acceptable. Car il n'a pas les mêmes idées que vous ! Seuls les sorciers de sang 'pur' valent la peine de vivre, donc tuons-les ! C'est vraiment malheureux à dire, mais c'est la vérité. Imaginez, par exemple. Vus, Mr Pettigrow, imaginons que vous n'aimez pas les. rats (James, Sirius et Remus se mirent à ricaner), vous n'aurez donc aucun scrupule à es tuer par groupe de douze. Pour Voldemort, c'est la même chose mais avec tout ce qui touche le monde moldu. Vous comprenez ?
Tous les élèves hochèrent la tête.
« Bien. Pour parvenir à ses fins, Voldemort utilise un bon nombre de sorts, enchantements, maléfices, etc.. Mais sa plus grande arme est bien évidemment la peur.
Les visages qu'affichèrent les adolescents montraient bien qu'ils ne voyaient pas où Kolposweiss voulait en venir.
« Il se sert de la peur pour vaincre la plupart de ses ennemis. S'il tue, c'est souvent pour terrifier les gens, et la marque de Ténèbres ne sert qu'à faire pression. Et ça marche ! Regardez, est-ce qu'un seul de vous ici arrive à prononcer son nom ?
James, comme les autres, ne répondit. Cette homme lui faisait incroyablement penser à sa mère. Elle aussi trouvait absurde que personne ne puisse dire le nom de Voldemort. « Avoir peur d'un nom, c'est avoir peur de l'inconnu, » rabâchait-elle souvent à James, « et avoir peur de l'inconnu démontre une sorte de grande faiblesse. » Malgré tous ces discours, James ne prononçait cependant pas le nom du Seigneur des Ténèbres. Simple 'question d'habitude'.
« Le programme de cette année, sous l'accord du professeur Dumbledore, sera donc placé sous le signe de la peur. Je vais vous apprendre à vaincre toutes sortes de peur. Maintenant, est-ce que quelqu'un peut me citer la créature la plus connue ayant pour but d'inspirer la peur ?
Pathétique. Il n'avait pas plus dur ?
« Les Epouvantards, » proposa Evans.
« Très bien, » dit Kolposweiss, « et que font-ils ? »
Comme s'ils ne le savaient pas déjà ! Ils avaient vu les Epouvantards en 4ème année, mais ça, sans doute Dumbledore avait-il 'omis' de le lui dire.
« Ils prennent l'apparence de la chose qui fait le plus peur à la personne se trouvant devant lui, » dit Remus.
James se souvenait parfaitement la première fois où Remus s'était trouvé confronté à un Epouvantard. Ce dernier s'était changé en pleine lune. Le jeune loup-garou s'en était trouvé pétrifié. Menken s'était avancée jusqu'à lui. La lune s'était changé en un homme aux longs cheveux noirs, à l'?il sévère et aux oreilles pointues. Mais elle n'y avait pas prêté attention. Elle avait prononcé quelques mots sont James se rappelait tout aussi bien :
« Shelen aï'la i-hmen. »
Quelque peu étourdi, Remus avait semblé reprendre ses esprits et avait fait en sorte que sa lune (qui était revenue) se fasse manger par une souris la prenant pour un gros morceau de gruyère.
Kolposweiss s'éloigna de l'endroit où il s'était planté depuis le début du cours et attrapa la grosse malle cachée dans le coin de la salle. James ne l'avait pas remarquée en entrant.
« Cette malle contient un Epouvantard, » expliqua-t-il, « vous allez passer un par un. Vous vous souvenez tous comment les neutraliser ? »
Il y eut un 'oui' général. Peter, qui s'était tu, lança un regard affolé à ses trois amis.
« Riddikulus, » murmura Remus.
« Qui veut passer en premier ? » demanda Kolposweiss.
Puisque personne ne répondit, Shen se désigna.
« Attention, je l'ouvre ! » avertit le professeur.
Il ouvrit la grosse malle. En sortit alors un énorme oiseau rouge sombre aux yeux tout blanc : l'oiseau du désespoir, l'oiseau qui pouvait retirer les sentiments de n'importe quel être humain pour les transformer en des êtres infâmes, sans c?ur. L'oiseau commença à s'avancer en ouvrant le bec, mais il trébucha et perdit toutes ses plumes juste après que Shen eut crié « Riddikulus ! »
« Allez ! Mr Pettigrow, à vous ! »
Peter s'avança. Un homme encagouulé apparut : Voldemort. Peter sembla pétrifié.
« Rid. Riddik. RIDDIKULUS ! »
Voldemort se retrouva entièrement nu et mit ses mains sur son sexe d'un geste furieux. Menken arriva et Voldemort à poil fut remplacé par le même homme qui était apparut deux ans auparavant : à la peau nacrée, au même visage du, au regard de fu et aux oreilles pointues.
« Shelen aï'la. » commença-t-il d'une voix profonde.
« Riddikulus ! »
L'homme se mit alors à chanter une chanson paillarde d'une voix très forte et aussi TRES fausse :
« Ces quatre espèces d'andouilles, eh bien ! ont voulut me couper les couilles, vous m'entendez bien ! »
James était si mort e rire quand il passa devant l'Epouvantard, ayant alors prit le forme de sa mère, morte, que le corps devant lui ne lui fit rien. Il savait que ce n'était pas réellement elle. Mais il n'arriva pas à trouver quelque chose qui puisse déstabiliser la créature et qui puisse faire rire tout le monde, comme la chanson de Menken, alors il mit un certains tant à trouver, plié an quatre. En fin de compte, il prononça la formule et Anna Potter se leva et se mit à danser une danse ridicule, la peau toujours aussi blanche.
L'Epouvantard enchaîna les formes de la lune qui rapetissa démesurément pour rejoindre une partie de bille (Remus), puis un serpent d'au moins cinq mètres de longs qui avala sa propre queue (Evans). Quand ce fut le tour de Sirius, un jeune homme en T-Shirt noir apparut : lui-même en plus âgé, avec la marque des ténèbres tatouée sur son avant-bras droit. James savait que la plus grande crainte de son meilleur ami était de se retrouver mangemort plus tard. Kolposweiss passa le coup de grâce. Devant lui, l'Epouvantard se changea en une horloge noire, sûrement en ébène, qui tomba en morceaux puis disparut définitivement un peu avant que la cloche ne sonne.
« Le cours est finit. Pour le prochain, vous me ferez une rédaction de trente centimètres sur les autres moyens magiques d'inspirer la terreur. Au revoir. »
« C'était bien, non ? » demanda Peter en sortant de la salle.
« Mr Kolposweiss est un professeur très compétent, » répondit juste Remus.
« Moi, je trouve qu'il se la pète un peu, » dit James.
« Tu dis ça simplement parce qu'Evans le trouve mignon ! » rigola Sirius.
« Non. Il fait le grand en prononçant le nom de l'Autre-taré, mais bon. Je ne l'aime pas, c'est tout. »
En fait, la chose qui dérangeait le plus James était le regard appuyé que le professeur lui avait lancé pendant l'appel. Et il n'avait même pas eut besoin de dire « Présent » pour signaler sa présence, Kolposweiss l'avait aussitôt reconnu. Pourtant, il était sûr de l'avoir déjà vu.
« Je ne vais jamais réussir son devoir ! » de lamenta Peter. « Vous vus rendez Compte ? Trente centimètres ! »
« Tu es pathétique, Queudver, » soupira James.
Peter baissa la tête et regarda ses pieds tandis qu'ils marchaient le long des couloirs jusqu'aux cachots pour leur premier cours de Potion de l'année. le prof était une femme d'environ cinquante ans, très sévère et sans pitié : Mrs Ruthless. Dire que James ne l'aimait pas aurait été un mensonge : en fait, il la haïssait.
Ils croisèrent Judith, Andie et Ania. Avec elle il y avait la petite Gala, la française, qui pleurait à chaudes larmes.
« I. I can't find my classroom ! » disait-elle. « I. I can't. find it ! »
Andie se mettait le poing dans la bouche pour éviter de rie tandis que Judith s'embêtait à parler français.
« Don't worry. I'm going to. Zut ! Comment dit-on déjà ? Ah oui ! I'm going to help you. »
Les quatre garçons passèrent leur chemin en lançant des regards amusé à Judith qui hurla :
« C'est ça ! Marrez vous ! je vous assure que ce n'est vraiment pas facile ! »
ce qui rajouta à l'envie de rire d'Andie.
« Aide-moi toi ! » s'énerva Judith envers Ania qui la regardait en se taisant.
Elle haussa les épaules.
« Comment dit-on deuxième étage déjà ? » continua la cousine de James.
« Seventh floor, » répondit Ania.
« Your room in on the seventh. »
Judith se rendit compte de la farce. A la tête qu'elle fit, Andie hurla de rie encore plus fort. Dès qu'Ania ouvrait la bouche - ce qui était assez rare à part en cours - c'était pour dire des bêtises.
James, Sirius, remus et Peter arrivèrent aux cachots, mais au moment où ils voulurent y entrer, Peter recula.
« Quoi ? » demanda Sirius.
« j'avais oublié que Ruthless ne me volait plus dans on cours, » répondit le petit gros au nez pointu.
« Hein ? »
James le regarda , étonné.
« Ben oui. Vous comprenez, je ne suis pas assez. bon. »
« Bon, alors à tout à l'heure. »
Les quatre garçons étaient les seuls à rester dans la salle commune de Gryffondor à cette heure tardive qu'était minuit moins le quart. La journée avait été lente. Sirius avait encore faillit se faire renvoyer du cours de potion par Ruthless qui n'en pouvait plus.
Sirius et James se trouvaient en pleine partie d'échecs. Remus lisait un livre tout en se faisant bombarder de questions par Peter qui essayait vainement de commencer son devoir de Défenses contre les Forces du Mal.
« Et est-ce que les Epou. »
« Queudver, ferme-la ! » s'emporta Sirius.
« Echec et mat, Patmol ! » annonça James en riant.
« Rien à faire, avec le vacarme qu'il faisait, y avait pas moyen de réfléchir ! »
« Mauvais perdant. » marmonna Remus, ce qui lui valut une pièce d'échecs à la figure.
Il la renvoya à Sirius, qui lui envoya tout une poignée. Une bataille commença, elle dura un quart d'heure, jusqu'à ce que les pièces d'échecs protestent un peu trop fort.
« Je m'ennuie, » finit par dire James.
« Vous vous souvenez de la Répartition ? » demanda Sirius.
« Bien sûr, Patmol, c'était hier soir, » répondit Remus d'un ton sarcastique.
« Dumbledore a dit qu'il ne fallait pas aller aux cachots après 19 heures. » commença Patmol.
« J't'arrête tout de suite, Sirius, » coupa Peter, « on n'y va pas ! Je n'ai pas envie d'être. »
« .collé le premier jour, oui on sait, mais ce serait amusant ! Découvrir ce que cache Dumbledore, ce n'est pas le genre de choses que tous les élèves peuvent se vanter d'avoir fait ! »
« Parce que tu crois que NOUS, nous pourrions le découvrir ? » ricana Remus.
« Fastoche, » dit Sirius d'un air impérieux.
« OK, » dit James d'un ton las, « on y ira. Plus tard, je suis mort. »
Il se leva et monta les escaliers jusqu'au dortoir. Avant de se déshabiller, il rangea l'Oeil dans sa malle et se coucha. Il fut rejoint plus tard par Sirius, Remus et Peter.
Mais il ronflait déjà.
= Fin du chapitre 3 =
Je rappelle que Remus et ses parents ne prononcent jamais le nom de la lune. euh, elle a pas de nom ! Enfin, ils ne disent jamais 'lune', ils ne la nomment pas. Compris ? ?
Je peux dire « des OptimaL » ou il faut que j'écrive « des OptimAUX » ?
(3) « lou » comme « loupe », et « nette » comme « lunette » ! Abracadabra, ça donne 'lounette' ! Intelligent, non ? ;-)
Réponses-aux-reviews :
Lamagic : Merci beaucoup pour ta review ! Je ne sais pas vraiment quand tu apprendras vraiment ce qu'est ce noeil mystérieux, mais je vais essayer de laisser durer le suspense. Je laisserai quelques indices par-ci par-là ! Pour les fotes d'aurtograffe, désolée ! Pourtant je corrige au fur et à mesure, plus une dernière fois à la fin ! (j'ai une sainte horreur des feauttes d'ortokrapheuh.) J'espère que ce chapitre t'a plut, et que je n'aurai pas de menaces de mort dans la review ! ! lol !
Lolo : Lolo ? Tiens, ça me fait penser à quelqu'un. MOI ! lol ! Merci pour ta review ! Mais sérieux, tu peux pas savoir à quel point je t'en veux de ne pas m'avoir reviewé au premier chapitre ! Te coincer les doigts dans le four est bien peu, mais le Doloris. Faudra que j'y pense ! Non, je rigole. En fait, c'est pas grave, je te remercie pour celle-là ! Et pour ta question, Tonks s'appelle bien Nymphadora. Le personnage de ma fic est Andromeda, sa mère. Voilà ! !
Ambre : Kikou toi ! Maintenant, je peux aller à l'ordinateur ! ! Ouais ! ! ! ! Bon, je suppose que je vais donc devoir aller faire un saut sur ta fic pour te laisser une review, comme promit ! Merci pour ce grand 'MAGNIFIQUE' ! Bisous et, normalement, à demain !
Morri : Montrer les points faibles des sorciers ? P'tete ben qu'oui, p'tete ben qu'non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est bel et bien en rapport avec la magie ! Merci pour review !
Kamy : Pour l'?il, ta supposition est assez bonne, mais tu verras ! En fait, je ne sais pas exactement comment James et Lily vont sortir ensemble. J'ai quelques idées, mais pas encore assez concrète dans mon fol esprit ! En tout cas, merci !
Auteur : Miss Lily_33
Spoiler : 1-2-3-4-5. et pas plus parce qu'il n'y en a pas après !
Rating : Comme les précédents ! Il est déconseillé de ne pas lire ce chap. lol !
Disclaimer : Bla Bla Bla. C'est obligé de faire ce $µ#%¤ de disclaimer ? ? ? Non. Mais bon, RIEN N'EST A MOI, JE NE M'APPROPRIE RIEN ! !
Résumé-général : La rentrée à Poudlard est proche et James l'espère aussi amusante que les années précédentes. Mais tout dépend de sa vision de l'amusant. *sourire sadique* *j'avais la flemme de changer ce que j'avais écrit dans le chap précédent, donc j'ai laissé ce résumé !*
Résumé-de-chapitre : C'est la première journée à Poudlard. Nouveaux profs, nouveaux cours. Enfin, vous verrez si vou lisez. Sachez que ce chap fait 21 pages en écriture Comic Sans MS taille 11 ! Donc il est assez long ! Bonne chance !
Personnages-à-moi-rien-qu'à-moi-et-d'autres-à-elle-rien-qu'à-elle-qui-font- une-apparation-dans-le/les-chapitres-précédents :
Elèves :
James Potter : C'est le héros de l'histoire. Adolescent de 16 ans passé au sourire charmeur mais plus qu'arrogant. Il est amoureux de Lily Evans.
Sirius Black : C'est le meilleur ami de James. Il est beau, grand, musclé. *yeux en forme de coeur* Arrogant, insouciant, mais si CHOU !
Regulus Black : frère de Sirius. Il a trois ans de moins que lui. Désire être Mangemort plus tard.
Peter Pettigrow : l'un des meilleurs amis de James, c'est un petit gros complètement stupide et tête en l'air. Il est lâche, peureux, ch***. JE LE DETESTE ! !
Judith Potter : c'est la cousine de James, côté paternel. Elle est toujours très joyeuse et aime bien voir les bêtises de James et sa bande (prochainement appelée les Maraudeurs). Sa mère est morte peu après sa naissance. Ses meilleures amies sont Andie et Ania. Elle parle le français depuis ses 11 ans.
Andromeda Black, dite Andie : Cousine de Sirius, côté maternel. Elle s'énerve TRES vite et a beaucoup de culot. Elle est très fière. C'est une Métamorphomagus.
Insania Grin, dite Ania : Amie de Judith en Andie. Elle a des origines indous. Elle est assez timide mais quand elle ouvre la bouche c'est habituellement pour dire des conneries, sauf quand tout va mal. Ses parents sont en train de divorcer.
Lily Evans : James est fou d'elle, mais elle le déteste. Pauvre James. Elle est préfète à Gryffondor en sixième année. Née de parents moldus.
Beryl Bernard : Une des meilleures amie d'Evans. Née de parents moldus.
Sarah Twina : Elle est à Serdaigle. Sirius est fou d'elle.
Jeanne Gala : jeune française, on sait pas trop ce qu'elle fout ici !
Rosier : un peu comme le chef de la bande à Rogue.
Rogue, dit Servilus/ Servilo : meilleur ami de James. *Niark niark*
Parents :
Anna Potter : mère de James. Elle est Auror depuis ses 22 ans. Elle est très gentille mais sévère parfois, très bavarde quand elle le veut.
Dolosus Potter : père de James. C'est un homme de 44 ans, un peu tête en l'air, très complice avec son fils et aussi blagueur que lui. Il travaille au Service des usages abusifs de la magie et s'arrange toujours pour que les 'petites bêtises' de James ne soient pas remarquées.
Feritas et Probus Black : parents de Sirius. Gens très antipathiques qui sont OK avec les idées du cher Voldy.
Jack et Licinia Lupin : parents de Remus. Gens toujours l'air sombre et triste. Tiennent une boutique de Potions au Chemin de Traverse.
Edward Potter : frère de Dolosus Potter et père de Judith. C'est un moldu passionné d'histoire et TRES soucieux pour sa fille qu'il élève seul.
Juste-un-dernier-mot-et-après-je-vous-laisse-tranquille : Bon, question reviews, c'est mieux que la dernière fois ! Je voudrais vous poser une question à tous : vous vous y retrouvez avec tous les personnages ? Une amie m'a dit qu'il y en avait tellement que c'était parfois difficile, donc j'espère être aussi claire que possible dans le récapitulatif des personnages au-dessus. Si vous avez des doutes sur qui-est-qui-qu'est-ce- qu'il-fout-là-et-pourquoi-il-dit-ça-ou-fait-ça, dîtes le moi et j'essaierai de rendre vos blancs un peu moins. blancs.
Chapitre 3 : Première journée
Quand James se leva le lendemain matin, il trouva Remus et Menken en grande conversation. Remus avait la visage pâle de quelqu'un qui n'a pas dormit de la nuit. Beauty Menken, elle, était toujours aussi belle. Si James n'avait pas été aussi fou d'Evans, il aurait volontiers porté ses choix sur elle. Elle avait de très longs cheveux châtain clair. Elle les attachait en deux tresses fines d'où dépassaient certaines mèches rebelles trop courtes. Ses yeux étaient mauves, ils semblaient scruter chaque parcelle de l'esprit des gens auxquels elle parlait. Elle était élancée et elle avait quelque chose en elle qui mettait les gens en confiance dès le premier regard. Elle s'entendait bien avec tout le monde, mais sa relation avec Remus était différente, encore plus amicale. Des liens assez privilégiés se tissaient entre eux chaque fois qu'ils s'adressaient mutuellement la parole.
James se joignit à eux.
« Alors, ça va ? » demanda-t-il.
« Très bien, merci, » répondit Remus.
Il avait un bandage au poignet. Sûrement s'était-il encore mordu.
« On parlait de toi, » dit Menken à James.
« Moi ? »
« Et de Lily, » ajouta la fille en souriant.
« Ah ouais ? »
James prit un air décontracté et s'avachit sur le canapé. Remus soupira, puis il sourit.
« Oui, nous disions que si t continuais comme ça, tu resterais au moins seul pendant au moins. 30 ans, » répondit Remus.
James leva un sourcil et ne répondit pas. Il était vexé. Ses manières de 'séduire' Evans ne regardaient que lui. et Evans. Il était vrai que toutes ses tentatives ne menaient pas bien loin pour l'instant, mais il savait patienter. enfin, presque. Peter lui avait apprit quelque peu avant les grandes vacances, qu'il avait demandé à Lily si elle voulait sortir avec lui 4296 fois. Mais il n'avait pas compté les fois où il la harcelait dans les couloirs, pendant les examens d'Astronomie, et non loin du lac, là où elle venait souvent se relaxer.
La porte menant aux dortoirs des filles s'ouvrit et Skia Shen en sortit. Elle était petite et assez forte, avec des cheveux noirs et mi-longs et des yeux tout aussi sombres. Elle souriait très peu souvent et semblait très sombre. Elle ne se mêlait jamais à une quelconque discussion mettant en scène plus de trois personnes. On ne la voyait jamais pendant les match de Quidditch et il arrivait parfois qu'elle ne vienne pas en cours, mais très rarement.
« Salut, » dit-elle d'une voix monotone en arrivant à la hauteur de son amie, Menken.
« Lil' et Beryl dorment encore ? » demanda Menken.
« Non, elles s'habillent, mais elles m'ont dit de ne pas les attendre. »
Menken se leva, elle faisait bien une tête et demi de plus que Shen, et une tête de plus que James. Remus, lui, était assez grand.
« Bon, ben à tout à l'heure, » dit Menken en souriant.
Les deux filles sortirent de la salle commune, laissant James et Remus seuls.
« Alors ? » demanda James, incapable de cacher son soudain intérêt.
Remus sourit. On eut dit un spectre faisant une grimace.
« Comme d'habitude. » dit-il d'un ton las. « Elle (1) était là. »
« Tes parents ne t'ont pas laissé aller à Poudlard ? »
« Non, ils avaient bien trop peur. Et puis il n'y avait pas d'autre solution, c'était ça où je dévorais tout le train. »
Remus eut un sourire faible. A ce moment arrivèrent Sirius et Peter, et Remus dut recommencer tout son récit après avoir salué ses deux autres amis.
« Comment as-tu fait pour arriver ici ? Il est trop tôt pour que tu aies prit le train, » observa Sirius après que Remus ait terminé.
« Dumbledore est arrivé très tôt chez moi. Peut-être. dix minutes après que ma transformation se soit terminée. Il m'a aisé à transplaner jusqu'ici. C'était géant. Je suis arrivé il y a une demi-heure. Beauty était là, assise sur le canapé. »
James ne fit pas attention au sourire qu'eut son ami, Peter continua à le questionner :
« Et elle ne s'est pas étonné de ton absence ? Elle n'a pas posé de questions ? »
Remus ne répondit pas. Un haussement d'épaules et les trois autres adolescents ne s'attardèrent pas sur le sujet. Sirius commença à lui raconter la répartition de la veille, le nouveau professeur de Défenses contres les forces du Mal, les premières années, mais James affaiblit un peu l'attention qu'il portait à ce rapport, ce n'était pas que cette partie de la conversation ne l'intéressait pas, mais une belle rousse venait de sortir par la porte des dortoirs, riant avec une grande blonde : Evans et Bernard. James se passa rapidement la main dans ses cheveux noirs et sourit à la jeune rousse qui ne prit pas la peine de le regarder. Un jeune garçon de deuxième année dont James ne connaissait pas le nom - et ça ne le préoccupait pas le moins du monde - passa en courant devant les deux filles, et faillit leur rentrer dedans.
« Hé ! » cria Evans.
Le garçon continua sa course sans même s'excuser. James se leva et murmura quelques mots tout en sortant sa baguette. Le apis rouge et rouge fit soudain un pli et, suivant l'effet voulut, s'étala de tout son long quelques mètres plus loin, sous les rires des autres. James s'en approcha, et quelques appréciations retentirent dans la salle. On allait bien s'amuser.
« On ne t'a pas apprit la politesse ? » demanda James en souriant d'un air doucereux.
L'enfant se leva et bafouilla quelques mots, rouge de honte.
« Pardon, j'ai pas bien entendu ? » continua James en mettant sa main à côté de son oreille.
« Si. » murmura le garçon.
« Alors excuse-toi ! »
« Pardon. » dit l'enfant, devenant de plus en plus rouge.
« C'est pas à moi qu'il faut s'excuser, c'est à la belle demoiselle là. »
Evans, qui s'était tu jusqu'alors, haussa la voix.
« Je ne veux pas de ces excuses, » dit-elle.
Le jeune garçon devint alors tout blanc et James vit ses lèvres trembler de peur. C'est fou ce qu'il pouvait ressentir comme bonheur quand il devait jouer le rôle du héros devant Evans et ses amis.
« Tu n'as pas à obéir à un gamin comme lui, » cracha Evans en désignant James.
Elle avait bien accentué le mot 'garçon', puis elle tourna les talons et avec Bernard elle sortit de la salle commune. James était déçu. Pourquoi ça ne marchait jamais comme il le voulait ? Tout de même résigné, il fit un signe de tête à Sirius, Remus et Peter et ils sortirent à leur tour par le trou caché par le tableau de la Grosse Dame en rose, non sans que James ait refait tombé le jeune garçon à cause d'un pli de tapis 'mystérieusement' apparut.
Les quatre garçons firent leur chemin à travers les couloirs et les escaliers traîtres, puis ils arrivèrent enfin à la Grande Salle.
« Pourquoi faut-il que la tour de Gryffondor soit au septième étage ? » se lamenta Peter. « Ils n'auraient pas pu la faire. j'sais pas moi ! Aux cachots ? »
« Crétin, » dit Sirius en soupirant, « s'ils étaient aux cachots tu n'aurais pas du les descendre ces fichus escaliers, mais les monter, et c'est dix fois plus fatiguant. »
« Ca t'aurait fait du bien, » marmonna Remus, mais quand même assez fort pour que seul James puisse l'entendre.
Ce dernier se mit à rire. Il était clair que Peter n'était pas un exemple de finesse. Les quatre Gryffondor s'assirent à leur place habituelle à la table qui appartenait à leur maison. A peine eurent-ils commencé à déjeuné que James fut interrompu par Wanadi Holdstock. Ce dernier était en septième année à Gryffondor, il était gardien dans l'équipe. Il était assez grand, musclé, noir avec de longues rastas qui lui descendaient au niveau des épaules et il avait un mini bouc sur le menton. Il était très joyeux, peut- être trop parfois, et assez dérangé. Pourtant, il était pas mal courtisé par la gente féminine de Poudlard, et il en prenait grand plaisir : la preuve, il se retrouvait avec au moins une nouvelle copine par mois.
« Potter, Black ! » cria-t-il en arrivant. « Vous savez pas quoi les gars ? »
« No, man, » dit Sirius en exagérant bien, à la manière de Wanadi lui-même.
« Vous avez devant vos yeux le nouveau capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. »
« C'est sur toi que c'est tombé ? » s'étonna Sirius.
« Quoi, y a un blèm ? »
« No, man ! »
Wanadi fit mine de mettre un coup à Sirius.
« Ouais, donc on fera les essais pour le nouveau batteur lundi prochain. Vous êtes là, OK ? »
« Yé man ! »
« Parle pas comme moi, ça te va pas Black, » dit rapidement Wanadi. « C'était tout, bon appétit les filles. »
Wanadi partit à l'autre bout de la table pour continuer son petit déjeuner tandis que Peter riait bêtement à cause de la phrase du nouveau capitaine. Le professeur McGonagall arriva à leur niveau pour leur tendre les emplois du temps.
« Bonjour messieurs, » dit-elle en souriant. « Bonnes vacances ? »
« Oui, merci, » répondit James.
Le professeur McGonagall était une des ses professeurs préférés, et elle aussi semblait apprécier les quatre garçons, à part Peter.
« Alors une sixième année qui commence. Plus que deux ans, et vous partirez enfin ! »
McGonagall avait l'air tellement sérieux qu'il était difficile de déterminer si elle plaisantait ou pas.
« Je vous préviens les garçons, » continua-t-elle mais d'une voix plus basse, « je sais très bien pourquoi le professeur de Défenses contre les Forces du Mal de l'année dernière est partie, mais celui de cette année, il est beaucoup plus coriace, alors évitez de recommencer vos sottises, ou vous battrez votre record d'heures de colles. Je vous rappelle qu'il a atteint les 4 semaines et 21 heures l'année dernière. Plus de deux semaines d'affilée et vous ne reverrez plus Poudlard. »
McGonagall eut un petit clin d'?il - d'ailleurs si petit que James douta de son existence - puis elle partit.
« 4 semaines et 21 heures ? » s'exclama Sirius. « C'est tout ? J'était persuadé qu'on y avait passé au moins deux mois ! Va falloir faire mieux cette année. »
James sourit et regarda l'emploi du temps d'aujourd'hui. Une heure de Soins aux Créatures Magiques avec Brûlopot avec les Serdaigle, une heure de Métamorphose, une heure de Défenses contre les forces du Mal, deux heures de Potions avec les Serpentard (« Je vais peut-être enfin réussir à empoisonner Rogue ! » plaisanta Sirius, ou peut-être ne plaisantait-il pas après tout.), et c'était tout. Ce n'était peut-être pas si terrible.
James posa un ?il sur l'emploi du temps de Remus. Il avait en plus une heure d'arithmancie après les Potions. Le lundi n'était pas aussi horrible que d'habitude. Il allait pouvoir tester le nouveau professeur de défenses, s'il était aussi dur que le disait McGonagall, ça allait être bien amusant. Mais en attendant l'heure avec. Kolpossweiss - il avait faillit oublier son nom - il devrait endurer une heure de Soins aux créatures Magiques et une heure de Métamorphose.
La sonnerie retentit et tous les élèves se levèrent d'un même mouvement. James et Sirius, suivit de Remus qui lisait encore et de Peter sortirent vers l'Aire de Soins, c'est ainsi qu'ils l'appelaient. L'Aire de Soins se situait entre la cabane du garde-chasse Hagrid et les serres. C'était ici qu'avaient lieu les cours de soins aux créatures magiques. Le professeur Brûlopot attendait déjà, avec trois élèves de Serdaigle : Sacha Carter, Kim Mepal et Sarah Twina. Sirius eut un sourire, et Sarah qui le regardait, se mordit la lèvre supérieure pour s'empêcher de sourire elle aussi et rougit un peu. Beaucoup de gens voyaient déjà les eux ensembles, même s'ils étaient très différents l'un de l'autre : Twina était assez dérangée, mais respectait toujours les règles et aimait travailler même si elle ne réussissait pas forcément en certaines matières, tandis que Sirius détestait obéir à un quelconque ordre et ne se forçait jamais à travailler, et c'était sans problème qu'il obtenait des Optimal (2) en tout, comme James.
Bientôt se joignirent les six autres Serdaigle de sixième année puis les quatre filles de Gryffondor, pour enfin faire un total de 17 élèves. Brûlopot commença habituel discours du premier cours de l'année. Lorsqu'il parlait, il prenait un air sérieux, dur qui faisait renoncer à tout le monde l'envie de l'interrompre.
« Vous voilà tous réunis pour une sixième année, et je pense inutile de répéter ce qu'il vous est interdit de faire. MAIS, vu que certains de votre classe ne veulent pas le retenir, vous n'avez pas le droit de m'interrompre lorsque je parle, interdiction de toucher les créatures sans que je vous en ait donné l'autorisation, vous ne devrez JAMAIS, ô grand jamais, donner de la nourriture aux animaux, sauf celle que je vous donnerai, et vous rendrez à chaque fin de cours un dossier sur la créature vue pendant l'heure, avec nom en anglais et en latin, ainsi que toutes les propriétés, son histoire et son niveau de risque pour l'homme, et tout ce qui est écrit sur la feuille que je vous distribuerai tout à l'heure. »
Brûlopot se tut et scruta ses élèves. Puis il reprit la parole.
« Le sujet d'aujourd'hui est complexe et j'attend de vous une attention maximale. »
Peter soupira et murmura un « Encore ?. ». James lui fit une tape sur l'épaule, signifiant ainsi qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Cela faisait la sixième année que Sirius, Remus et lui l'aidait à suivre les cours, ce n'était pas aujourd'hui qu'ils allaient arrêter.
« Le sujet durera le premier mois, puis nous passerons à autre chose. Pour ce premier cours, vous n'aurez pas besoin de me faire le compte-rendu. Vous écouterez juste TRES attentivement, et vous essaierez de tout bien retenir. Maintenant, Miss Shen, veuillez attraper les lunettes posées sur la petite table derrière vous, et distribuez-en une paire à chacun de vos camarades. »
Skia Shen se dirigea vers une table qui ressemblait plus à un gros tabouret de bois et attrapa plusieurs paires de lunettes. Elles étaient noires, rondes, avec des verres qui semblaient pouvoir faire voir la lune taille réelle. En clair, elles étaient laides. Elle en distribua une à chacun, puis revint vers Evans qui regardait d'un ?il dégoûté les lunettes, de ce même regard qu'elle portait d'habitude à James lui-même.
« Ce sont des Lounettes (3), » expliqua Brûlopot, « elles servent à voir les choses quinze fois plus gros qu'elles ne sont vraiment. Elles vont vous servir aujourd'hui pour étudier les brins d'herbes. »
« Les brins d'herbes ? C'est quoi le rapport avec les Soins pour les créatures ? » s'étonna Peter.
« Mr Pettigrow, prévenez-moi quand vous aurez un jour la merveilleuse idée de nettoyer cette purée qui vous sert de cerveau ! » s'emporta le professeur. « Et tant qu'à faire, mettez u coup sur les oreilles aussi. Il existe un objet moldu très pratique, qui s'appelle un coton-tige. Je suis sûr que vous en ferez bon usage. »
James, Sirius et Peter se lancèrent des regards incompréhensifs. C'était quoi au juste des cotons tiges ? James vit Evans et Bernard rire. Elles, elles devaient comprendre, étant donné que toutes deux étaient de parents moldus.
« Donc revenons au sujet du jour, » dit Brûlopot, « contrairement à ce que pourrait penser Mr Pettigrow, un Brinderbe est bien une créature magique, que l'on peut soigner et étudier. Qui peut me dire exactement ce que c'est ? »
Très peu d'élèves levèrent la main, et parmi eux : Evans, Twina et Deloum, un garçon de Serdaigle. Brûlopot choisit d'interroger Twina.
« Je pense que ce sont des créatures qui représentent dans certaines croyances de sorciers l'âme dispersée de l'Homme vert - Mère Nature pour les moldus. Ils sont aussi grand que des fourmis, maximum trois millimètres et demi, et ont l'apparence d'humains. »
« Très bien, Miss Twina. En effet, ils ont bel et bine l'apparence d'humains, à quelques différences près que vous verrez en les observant tout à l'heure. Il est impossible de leur marcher dessus étant donné leur extrême rapidité à éviter les pieds humains et leur petitesse, et les femelles adorent charmer les mâles, ou les sorciers qui les regardent. Elles ont un pouvoir étonnant en ce qui concerne la séduction, alors je vous prierai, messieurs, de cligner des yeux au moins toutes les cinq secondes, car elles verront ainsi que vous ne les intéressez pas et abandonneront. Maintenant, allongez-vous dur le sol, et mettez les lunettes, puis vous scruterez bien l'herbe pendant le reste du cours. Je veux que vous sachiez exactement leur apparence. Allez-y. »
Le professeur s'éloigna vers la cabane de Hagrid. James s'allongea à plat ventre sur l'herbe sèche et regarda les autres élèves se coucher eux aussi. Evans était en plein fou rire avec Menken, et Sirius s'était quelque peu éloigné pour se rapprocher lentement de Twina qui faisait semblant de ne pas avoir remarqué le manège de son prétendant.
« T'en as déjà vu des Brinderbes ? » demanda James à Remus, pour faire la conversation.
Il s'ennuyait.
« Non, » répondit le loup-garou, « à part dans les livres. Et toi ? »
James fit non de la tête et enfila la paire de lounettes. Aussitôt, sa vue changea. Tout devint plus gros, et il vit nettement chaque grain de terre qui se trouvait sur le sol. L'herbe ressemblait à une forêt vierge, d'un mètre cinquante de hauteur. C'était. magique. Une coccinelle, pas loin, était aussi grosse qu'une tarentule. James en eut peur un moment, mais il savait quand même que ce n'était qu'un effet de ses yeux. De son doigt de quatre-vingt-dix centimètres de long, il pouvait l'écraser comme il voulait. Il regarda à droite et à gauche. Pas de Brinderbe. Droite. Rien. Gauche. Pas plus. Retour devant. Vide. Droite.
Droite !
Ils étaient deux, et le regardaient en souriant. Il y avait un mâle et une femelle. Brûlopot avait raison, ils avaient bien l'apparence d'humains. « A quelques différences près. » Le mâle avait le crâne chauve, des yeux comme deux billes complètement vert fluo, deux grandes oreilles pointues, il était torse nu et avait en guise de 'caleçon' deux petits morceaux d'herbe accrochés avec deux n?uds. Il avait la peau vert clair comme la femelle. Cette dernière était tout aussi grande, et avait de longs cheveux vert foncé. James se souvenait d'avoir un jour vu un être presque pareil dans un livre moldu. Il s'appelait Peter Pan, et la Fée Clochette avait les mêmes vêtements : une sorte de maillot en feuille.
La femelle sourit à James et lui fit un clin d'?il. Elle était jolie. Il cligna de l'?il, peut-être un peu trop brusquement car la créature sembla se vexer et fit demi-tour tandis que le mâle poussait de petits cris, peut- être des éclats de rire.
James se redressa en retira les lounettes. Il cligna des yeux plusieurs fois pour se réhabituer à sa vue normale. Il vit Sirius qui lui aussi avait abandonné son inspection des Brinderbes. Il se rapprocha de lui.
« T'en as vu ? » demanda Sirius.
« Ouais, mais c'est ennuyeux à mourir. C'est mieux de regarder les autres, » répondit James en observant les autres élèves.
En effet, la vision des élèves, allongés sur le sol, bougeant la tête de droite à gauche était plus amusante que toutes les créatures que pouvait renfermer la pelouse sèche de Poudlard. Evans était à dix mètres de lui environ, entourée de son habituelle bande : Menken, Bernard et Shen. Les personnes les plus près de James, autres Sirius, Peter et Remus, étaient le groupe Twina, Carter et Mepal. James regarda sa montre. Il restait vingt minutes pour le cours, et pas de professeur en vue. Il se rapprocha lentement de Peter et Remus, sous les coups d'?il étonnés de Sirius, et leur tapota le dos. Sur le coup, Peter sursauta, puis se redressa. Remus, lui, eut les cheveux qui se hérissèrent et James eut comme l'impression d'entendre un grognement, chose habituel quand on a un ami loup-garou, il se releva lui-aussi.
Il fit silencieusement aux garçons le signe de se lever et de le suivre. A pas de loup, ils se dirigèrent vers la lisière de la forêt interdite. Ce fut un miracle que personne ne les ai vu.
« Bon, qu'est-ce qu'il y a ? » s'impatienta Sirius.
« Ouais, arrête avec tous tes mystères, » dit Peter en jetant des coups d'?ils effrayés vers les élèves qui continuaient de regardant la pelouse.
« Si jamais le prof revient et qu'il voit qu'on n'est pas là, nous sommes morts, » rajouta Remus.
« Cool les gars, » répondit James, « j'ai quelque chose à vous montrer. »
Il sortit de la poche de sa robe l'?il. Il l'avait mit instinctivement dans sa poche le matin avant de descendre dans la salle commune.
« Wouao. » s'exclama doucement Peter, « c'est quoi ? »
« Aucune idée. »
Il montra de plus près l'objet.
« Vous pourrez faire des recherches sur ça ? » demanda-t-il.
« Faut voir, » répondit Remus. « T'as trouvé ça où ? »
« Dans l'Allée des Embrumes, » répondit fièrement Sirius.
« Vous êtes allés dans l'Allée des Embrumes ? ? » s'étonna Peter.
Patmol acquiesça en bombant le torse. Pour un adolescent de Poudlard, rentrer dans l'Allée des Embrumes était un véritable exploit.
« Il faudra chercher dans la réserve alors. » murmura Remus. « J'irai demander une autorisation à Kolposweiss. Il ne se doutera de rien. »
« Et comment tu l'auras cette autorisation ? 'Bonjour monsieur, j'ai besoin de faire des recherches sur la magie noire, mon ami James a volé un objet un objet sur l'Allée des Embrumes et voudrait savoir ce que c'est !' » imita James d'u ton cynique. « T'as aucune chance, Lunard ! »
« Crétin, il va obligatoirement nous donner un devoir, je lui demanderai si je peux faire des recherches à la Réserve, et à la place, je chercherai sur ton machin ! » répliqua Remus. « Au fait, à quoi il sert ? »
« On sait pas, » répondit Sirius en haussant les épaules. « James dit qu'il fait apparaître des boules rouges et bleus. Vas-y, met-le Cornedrue ! »
« Non ! » s'écria Peter u peut-être un peu trop fort, ce qui lui valut une tape sur l'épaule de la part de Remus.
Ce dernier avait un très grande force physique, et Peter eut du mal à retenir un deuxième cri. A la place, on entendit comme un couinement de rat.
« Je veux dire, » se reprit-il, « c'est peut-être dangereux ! »
« Froussard, » lui dit James en mettant l'objet mystérieux sur son propre ?il droit.
Il y avait une boule rouge sur le genou de Peter et une même boule de lumière dans le bas du cou de Remus. Celle de Sirius était toujours sur la fesse droite. Il leur dit, et changea l'objet de place. Une boule bleu sur l'épaule pour Remus, au milieu de la colonne vertébrale pour Peter, et toujours sur le front pour Sirius. Il retira l'?il.
« Tu crois pouvoir savoir ce que c'est, alors ? » demanda James à Remus.
« Ouais, enfin, j'espère. Peter tu m'aideras. »
Peter hocha la tête en signe de consentement.
« Bon, » dit ce dernier, « on retourne là-bas, j'ai pas envie d'être collé le premier jour, moi ! »
James soupira, et les quatre garçons retournèrent sur l'Aire de Soins. La fin du cours sonna juste après. Tous les élèves remirent les lounettes sur la petite table et se dirigèrent vers leur prochain cours. Le professeur Kolposweiss attendait déjà les Gryffondor de sixième année devant la porte de la salle de Défense contre les forces du Mal.
« Entrez, » dit-il en souriant.
Quand il entra, à son grand étonnement, James se rendit compte qu'il n'y avait ni chaises ni bureaux. La salle était vide et paressait gigantesque.
« Asseyez-vous ! Asseyez-vous ! » continua Kolposweiss en refermant la porte.
« Et où vous voulez qu'on s'assoit ? » demanda Shen en s'efforçant de paraître polie, ce qui était rare chez elle.
« Par terre, le sol est propre. »
En se lançant des regards qui en disaient long, tout le monde s'assit sur le sol.
« Donc, bonjour, je suis le professeur Kolposweiss. Je vais faire l'appel pour me souvenir de vos noms. Oh, suis-je bête, je l'ai fait disparaître. »
D'un coup de baguette, le professeur fit réapparaître son bureau, avec tout le bazar qu'il y avait dessus. Il y avait un immense tas de papiers, de babioles. Il fouilla dans les cahiers et sembla trouver celui qui l'intéressait. Il l'ouvra et commença l'appel.
« Bernard, Beryl. »
« Présente. »
« Black, Sirius. »
« Chuis là. »
« Evans, Lily. »
« Oui. »
A chaque réponse le professeur relevait la tête et regardait fixement l'élève qui venait de répondre ne répétant son nom, sûrement pour s'en souvenir.
« Lupin, Remus, » reprit Kolposweiss.
« Oui. »
« Menken. Menken ? Heu. Pardon. Menken, Beauty. »
« Présente. »
Pourquoi le professeur s'était-il tant étonné du nom de Menken ? La connaissait-il ?
« Petit gros. Pettigrow, Peter. »
« Présent. »
« Potter, James. »
Kolposweiss parut méfiant en prononçant le nom, et il regarda fixement James, qui n'avait d'ailleurs encore rien répondu.
« Shen, Skia. »
« Ouais, » répondit Shen d'un ton ennuyé.
« Ok, je crois que je vais me souvenir d'au moins cinq personnes. » dit le professeur en souriant.
Il refit disparaître son bureau.
« Donc, je voudrais d'abord vous parler d'un sujet qui est très d'actualité : Voldemort. »
James fut parcourut d'un frisson. Après sa mère, c'était la première fois qu'il entendait quelqu'un prononcer le nom du Mage Noir.
« Est-ce que certains, ici, ont des parents Auror ? »
James fut le seul à lever la main. Il savait que les parents de Sirius était du côté de Voldemort, ceux de Peter travaillait dans un établissement moldu, ceux de Remus tenait une boutique, ceux d'Evans et Bernard étaient moldus, et ils ne savaient rien sur la famille de Shen et Menken.
« OK. Bon, que pouvez-vous me dire sur Voldemort ? »
James fut encore parcourut par un frisson.
« C'est un psychopathe complètement pété qui devrait mieux se faire enfermer à Ste Mangouste, » dit Sirius.
« Peut-être pas, » dit mystérieusement Kolposweiss.
« Vus n'êtes pas en train de dire que Vous-savez-qui est totalement sain et que c'est un ange ? » s'emporta James.
« Non, Mr Potter, je n'irais pas jusque là. Voldemort a ses raisons de faire ce qu'il fit, c'est pour ça que je veux vous faire comprendre. Pour lui, il n'y a pas de mal à tuer les enfants de moldus. »
« PAS DE MAL A TUER LES ENFANTS DE MOLDUS ? ! »
Sirius s'était levé et semblait n'avoir qu'une envie : frapper Kolposweiss à mort.
« Mais vous êtes complètement c. »
« La ferme Black ! » cria Evans. « Si tu le laissais parler jusqu'au bout tu saurais ce qu'il veut vraiment dire ! »
« Oui Sirius, Evans a raison, » dit James.
Il lança à Evans un sourire. Elle lui renvoya un sourire dégoûté qui ne lui fit ni chaud ni froid.
« Merci Miss Evans, » continua le professeur Kolposweiss, « donc je disais que pour Voldemort (il accentua ces deux derniers mots), tuer les enfants de moldu est normal, tout à fait acceptable. Car il n'a pas les mêmes idées que vous ! Seuls les sorciers de sang 'pur' valent la peine de vivre, donc tuons-les ! C'est vraiment malheureux à dire, mais c'est la vérité. Imaginez, par exemple. Vus, Mr Pettigrow, imaginons que vous n'aimez pas les. rats (James, Sirius et Remus se mirent à ricaner), vous n'aurez donc aucun scrupule à es tuer par groupe de douze. Pour Voldemort, c'est la même chose mais avec tout ce qui touche le monde moldu. Vous comprenez ?
Tous les élèves hochèrent la tête.
« Bien. Pour parvenir à ses fins, Voldemort utilise un bon nombre de sorts, enchantements, maléfices, etc.. Mais sa plus grande arme est bien évidemment la peur.
Les visages qu'affichèrent les adolescents montraient bien qu'ils ne voyaient pas où Kolposweiss voulait en venir.
« Il se sert de la peur pour vaincre la plupart de ses ennemis. S'il tue, c'est souvent pour terrifier les gens, et la marque de Ténèbres ne sert qu'à faire pression. Et ça marche ! Regardez, est-ce qu'un seul de vous ici arrive à prononcer son nom ?
James, comme les autres, ne répondit. Cette homme lui faisait incroyablement penser à sa mère. Elle aussi trouvait absurde que personne ne puisse dire le nom de Voldemort. « Avoir peur d'un nom, c'est avoir peur de l'inconnu, » rabâchait-elle souvent à James, « et avoir peur de l'inconnu démontre une sorte de grande faiblesse. » Malgré tous ces discours, James ne prononçait cependant pas le nom du Seigneur des Ténèbres. Simple 'question d'habitude'.
« Le programme de cette année, sous l'accord du professeur Dumbledore, sera donc placé sous le signe de la peur. Je vais vous apprendre à vaincre toutes sortes de peur. Maintenant, est-ce que quelqu'un peut me citer la créature la plus connue ayant pour but d'inspirer la peur ?
Pathétique. Il n'avait pas plus dur ?
« Les Epouvantards, » proposa Evans.
« Très bien, » dit Kolposweiss, « et que font-ils ? »
Comme s'ils ne le savaient pas déjà ! Ils avaient vu les Epouvantards en 4ème année, mais ça, sans doute Dumbledore avait-il 'omis' de le lui dire.
« Ils prennent l'apparence de la chose qui fait le plus peur à la personne se trouvant devant lui, » dit Remus.
James se souvenait parfaitement la première fois où Remus s'était trouvé confronté à un Epouvantard. Ce dernier s'était changé en pleine lune. Le jeune loup-garou s'en était trouvé pétrifié. Menken s'était avancée jusqu'à lui. La lune s'était changé en un homme aux longs cheveux noirs, à l'?il sévère et aux oreilles pointues. Mais elle n'y avait pas prêté attention. Elle avait prononcé quelques mots sont James se rappelait tout aussi bien :
« Shelen aï'la i-hmen. »
Quelque peu étourdi, Remus avait semblé reprendre ses esprits et avait fait en sorte que sa lune (qui était revenue) se fasse manger par une souris la prenant pour un gros morceau de gruyère.
Kolposweiss s'éloigna de l'endroit où il s'était planté depuis le début du cours et attrapa la grosse malle cachée dans le coin de la salle. James ne l'avait pas remarquée en entrant.
« Cette malle contient un Epouvantard, » expliqua-t-il, « vous allez passer un par un. Vous vous souvenez tous comment les neutraliser ? »
Il y eut un 'oui' général. Peter, qui s'était tu, lança un regard affolé à ses trois amis.
« Riddikulus, » murmura Remus.
« Qui veut passer en premier ? » demanda Kolposweiss.
Puisque personne ne répondit, Shen se désigna.
« Attention, je l'ouvre ! » avertit le professeur.
Il ouvrit la grosse malle. En sortit alors un énorme oiseau rouge sombre aux yeux tout blanc : l'oiseau du désespoir, l'oiseau qui pouvait retirer les sentiments de n'importe quel être humain pour les transformer en des êtres infâmes, sans c?ur. L'oiseau commença à s'avancer en ouvrant le bec, mais il trébucha et perdit toutes ses plumes juste après que Shen eut crié « Riddikulus ! »
« Allez ! Mr Pettigrow, à vous ! »
Peter s'avança. Un homme encagouulé apparut : Voldemort. Peter sembla pétrifié.
« Rid. Riddik. RIDDIKULUS ! »
Voldemort se retrouva entièrement nu et mit ses mains sur son sexe d'un geste furieux. Menken arriva et Voldemort à poil fut remplacé par le même homme qui était apparut deux ans auparavant : à la peau nacrée, au même visage du, au regard de fu et aux oreilles pointues.
« Shelen aï'la. » commença-t-il d'une voix profonde.
« Riddikulus ! »
L'homme se mit alors à chanter une chanson paillarde d'une voix très forte et aussi TRES fausse :
« Ces quatre espèces d'andouilles, eh bien ! ont voulut me couper les couilles, vous m'entendez bien ! »
James était si mort e rire quand il passa devant l'Epouvantard, ayant alors prit le forme de sa mère, morte, que le corps devant lui ne lui fit rien. Il savait que ce n'était pas réellement elle. Mais il n'arriva pas à trouver quelque chose qui puisse déstabiliser la créature et qui puisse faire rire tout le monde, comme la chanson de Menken, alors il mit un certains tant à trouver, plié an quatre. En fin de compte, il prononça la formule et Anna Potter se leva et se mit à danser une danse ridicule, la peau toujours aussi blanche.
L'Epouvantard enchaîna les formes de la lune qui rapetissa démesurément pour rejoindre une partie de bille (Remus), puis un serpent d'au moins cinq mètres de longs qui avala sa propre queue (Evans). Quand ce fut le tour de Sirius, un jeune homme en T-Shirt noir apparut : lui-même en plus âgé, avec la marque des ténèbres tatouée sur son avant-bras droit. James savait que la plus grande crainte de son meilleur ami était de se retrouver mangemort plus tard. Kolposweiss passa le coup de grâce. Devant lui, l'Epouvantard se changea en une horloge noire, sûrement en ébène, qui tomba en morceaux puis disparut définitivement un peu avant que la cloche ne sonne.
« Le cours est finit. Pour le prochain, vous me ferez une rédaction de trente centimètres sur les autres moyens magiques d'inspirer la terreur. Au revoir. »
« C'était bien, non ? » demanda Peter en sortant de la salle.
« Mr Kolposweiss est un professeur très compétent, » répondit juste Remus.
« Moi, je trouve qu'il se la pète un peu, » dit James.
« Tu dis ça simplement parce qu'Evans le trouve mignon ! » rigola Sirius.
« Non. Il fait le grand en prononçant le nom de l'Autre-taré, mais bon. Je ne l'aime pas, c'est tout. »
En fait, la chose qui dérangeait le plus James était le regard appuyé que le professeur lui avait lancé pendant l'appel. Et il n'avait même pas eut besoin de dire « Présent » pour signaler sa présence, Kolposweiss l'avait aussitôt reconnu. Pourtant, il était sûr de l'avoir déjà vu.
« Je ne vais jamais réussir son devoir ! » de lamenta Peter. « Vous vus rendez Compte ? Trente centimètres ! »
« Tu es pathétique, Queudver, » soupira James.
Peter baissa la tête et regarda ses pieds tandis qu'ils marchaient le long des couloirs jusqu'aux cachots pour leur premier cours de Potion de l'année. le prof était une femme d'environ cinquante ans, très sévère et sans pitié : Mrs Ruthless. Dire que James ne l'aimait pas aurait été un mensonge : en fait, il la haïssait.
Ils croisèrent Judith, Andie et Ania. Avec elle il y avait la petite Gala, la française, qui pleurait à chaudes larmes.
« I. I can't find my classroom ! » disait-elle. « I. I can't. find it ! »
Andie se mettait le poing dans la bouche pour éviter de rie tandis que Judith s'embêtait à parler français.
« Don't worry. I'm going to. Zut ! Comment dit-on déjà ? Ah oui ! I'm going to help you. »
Les quatre garçons passèrent leur chemin en lançant des regards amusé à Judith qui hurla :
« C'est ça ! Marrez vous ! je vous assure que ce n'est vraiment pas facile ! »
ce qui rajouta à l'envie de rire d'Andie.
« Aide-moi toi ! » s'énerva Judith envers Ania qui la regardait en se taisant.
Elle haussa les épaules.
« Comment dit-on deuxième étage déjà ? » continua la cousine de James.
« Seventh floor, » répondit Ania.
« Your room in on the seventh. »
Judith se rendit compte de la farce. A la tête qu'elle fit, Andie hurla de rie encore plus fort. Dès qu'Ania ouvrait la bouche - ce qui était assez rare à part en cours - c'était pour dire des bêtises.
James, Sirius, remus et Peter arrivèrent aux cachots, mais au moment où ils voulurent y entrer, Peter recula.
« Quoi ? » demanda Sirius.
« j'avais oublié que Ruthless ne me volait plus dans on cours, » répondit le petit gros au nez pointu.
« Hein ? »
James le regarda , étonné.
« Ben oui. Vous comprenez, je ne suis pas assez. bon. »
« Bon, alors à tout à l'heure. »
Les quatre garçons étaient les seuls à rester dans la salle commune de Gryffondor à cette heure tardive qu'était minuit moins le quart. La journée avait été lente. Sirius avait encore faillit se faire renvoyer du cours de potion par Ruthless qui n'en pouvait plus.
Sirius et James se trouvaient en pleine partie d'échecs. Remus lisait un livre tout en se faisant bombarder de questions par Peter qui essayait vainement de commencer son devoir de Défenses contre les Forces du Mal.
« Et est-ce que les Epou. »
« Queudver, ferme-la ! » s'emporta Sirius.
« Echec et mat, Patmol ! » annonça James en riant.
« Rien à faire, avec le vacarme qu'il faisait, y avait pas moyen de réfléchir ! »
« Mauvais perdant. » marmonna Remus, ce qui lui valut une pièce d'échecs à la figure.
Il la renvoya à Sirius, qui lui envoya tout une poignée. Une bataille commença, elle dura un quart d'heure, jusqu'à ce que les pièces d'échecs protestent un peu trop fort.
« Je m'ennuie, » finit par dire James.
« Vous vous souvenez de la Répartition ? » demanda Sirius.
« Bien sûr, Patmol, c'était hier soir, » répondit Remus d'un ton sarcastique.
« Dumbledore a dit qu'il ne fallait pas aller aux cachots après 19 heures. » commença Patmol.
« J't'arrête tout de suite, Sirius, » coupa Peter, « on n'y va pas ! Je n'ai pas envie d'être. »
« .collé le premier jour, oui on sait, mais ce serait amusant ! Découvrir ce que cache Dumbledore, ce n'est pas le genre de choses que tous les élèves peuvent se vanter d'avoir fait ! »
« Parce que tu crois que NOUS, nous pourrions le découvrir ? » ricana Remus.
« Fastoche, » dit Sirius d'un air impérieux.
« OK, » dit James d'un ton las, « on y ira. Plus tard, je suis mort. »
Il se leva et monta les escaliers jusqu'au dortoir. Avant de se déshabiller, il rangea l'Oeil dans sa malle et se coucha. Il fut rejoint plus tard par Sirius, Remus et Peter.
Mais il ronflait déjà.
= Fin du chapitre 3 =
Je rappelle que Remus et ses parents ne prononcent jamais le nom de la lune. euh, elle a pas de nom ! Enfin, ils ne disent jamais 'lune', ils ne la nomment pas. Compris ? ?
Je peux dire « des OptimaL » ou il faut que j'écrive « des OptimAUX » ?
(3) « lou » comme « loupe », et « nette » comme « lunette » ! Abracadabra, ça donne 'lounette' ! Intelligent, non ? ;-)
Réponses-aux-reviews :
Lamagic : Merci beaucoup pour ta review ! Je ne sais pas vraiment quand tu apprendras vraiment ce qu'est ce noeil mystérieux, mais je vais essayer de laisser durer le suspense. Je laisserai quelques indices par-ci par-là ! Pour les fotes d'aurtograffe, désolée ! Pourtant je corrige au fur et à mesure, plus une dernière fois à la fin ! (j'ai une sainte horreur des feauttes d'ortokrapheuh.) J'espère que ce chapitre t'a plut, et que je n'aurai pas de menaces de mort dans la review ! ! lol !
Lolo : Lolo ? Tiens, ça me fait penser à quelqu'un. MOI ! lol ! Merci pour ta review ! Mais sérieux, tu peux pas savoir à quel point je t'en veux de ne pas m'avoir reviewé au premier chapitre ! Te coincer les doigts dans le four est bien peu, mais le Doloris. Faudra que j'y pense ! Non, je rigole. En fait, c'est pas grave, je te remercie pour celle-là ! Et pour ta question, Tonks s'appelle bien Nymphadora. Le personnage de ma fic est Andromeda, sa mère. Voilà ! !
Ambre : Kikou toi ! Maintenant, je peux aller à l'ordinateur ! ! Ouais ! ! ! ! Bon, je suppose que je vais donc devoir aller faire un saut sur ta fic pour te laisser une review, comme promit ! Merci pour ce grand 'MAGNIFIQUE' ! Bisous et, normalement, à demain !
Morri : Montrer les points faibles des sorciers ? P'tete ben qu'oui, p'tete ben qu'non. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est bel et bien en rapport avec la magie ! Merci pour review !
Kamy : Pour l'?il, ta supposition est assez bonne, mais tu verras ! En fait, je ne sais pas exactement comment James et Lily vont sortir ensemble. J'ai quelques idées, mais pas encore assez concrète dans mon fol esprit ! En tout cas, merci !
