Bonsoir à tous !!
Voilà le chapitre deux de cette nouvelle fic. J'espère qu'il vous plaira !
Amy Malfoy : Merci pour les compliments ! Pour l'idée, c'est simple : je me suis toujours demandée comment Hermione avait découvert le monde magique et surtout, quelle était l'origine de sa complicité avec la vieille McGo ! lol Allez, bonne lecture !
Lily : Merci d'avoir lu le premier chapitre de ma fic, et ravie qu'elle te plaise ! Pour l'orthographe, je fais ce que je peux, je usis pas super à l'aise avec un clavier, alors je fais souvent des fautes de frappes, que je ne ferai pas avec un bon vieux stylo ! En tout cas, une bonne orthographe, c'est le minimum de respect qu'un auteur doit avoir pou ses lecteurs ! Bonne lecture et bisous !
Angelinadelacour : Coucou miss ! J'espère que cette histoire répondra à toutes tes questions ! Gros bisous, et à bientôt !
Gabriel Jedusor : Hum... Haribo c'est beau la vie ! lol !Bon appétit !
Nightspark : Merci pour tous ces compliments, j'en rougi ! Ravie que cette histoire te plaise ! Pour une ois, j'ai essayé de respecter les caractères des personnages de JKR, et je suis vraiment contente de voir que je ne m'en suis pas trop mal sortie ! Bonne lecture,et encore merci !
Menssa : Merci pour la remarques ! Je sais qu'Hermione est de la même année que Harry et Ron, mais pour moi, ça m'arrangeait qu'elle ait un an d'avane ! o) Bisous et bonne lecture !
Sohaya : Merci pour les compliments ! Je trouvais l'idée intéressante, ravie qu'elle t'ait plue ! Bisous miss, et bonne lecture !
* * *
Chapitre 2 : Découverte d'un autre monde.
Hermione était allongée sur son lit, stylo à la main, cahier et livre ouvert devant elle. Avec l'accord de ses parents, elle avait choisi d'apprendre deux langues l'année prochaine : allemand et français. Maintenant restait à trouver le collège qui lui permettrait d'avoir un tel emploi du temps. Elle soupira en tournant la page de son manuel de français. La journée avait été longue. Plusieurs fois, elle s'était levé de son lit pour observer la rue. Toutes les filles de son ancienne école primaire se baladaient, en groupe allant de trois à six personnes. Elles s'invitaient mutuellement à des goûters, des soirées vidéo et elle, elle restait seule à travailler. Depuis quand était-elle isolée des autres ? Déjà, son goût prononcé pour les études avait découragé plusieurs de ses camarades. Et les phénomènes étranges qui se produisaient autour d'elle quelques fois avaient achevé la tâche. Hermione n'avait pas d'ami. Elle avait beau dire à ses parents qu'elle s'en moquait, qu'elle préférait la compagnie des livres, elle souhaitait souvent, le soir avant de s'endormir, d'avoir quelqu'un qui la comprenne, et qui avait les mêmes centres d'intérêt qu'elle. Et surtout, qui ne la rejetterait pas pour sa bizarrerie. Le bruit de la sonnette la sortit de ses pensées. Elle ferma consciencieusement ses livres et dévala les marches de l'escalier pour atteindre la porte d'entrée. Quand elle l'ouvrit, elle fronça les sourcils, ce que la vieille dame qui se trouvait devant elle fit aussitôt. Soudain, la dame fit un sourire en coin.
Vous êtes miss Hermione Granger je présume ? demanda-t-elle.
Oui... répondit Hermione, méfiante, prête à fermer la porte si la situation l'exigeait.
Je me présente. Je suis le professeur Minerva McGonagall, directrice adjointe du collège Poudlard. Vos parents sont-ils présents ?
Ils ne sont pas encore rentrés, professeur. Mais ils ne devraient pas tarder. Voulez-vous repasser, ou les attendre à l'intérieur ? demanda poliment la jeune fille.
J'aimerai me rafraîchir à l'intérieur, si cela ne vous ennuie pas... répliqua Minerva.
Hermione s'effaça pour laisser passer la directrice, et la conduisit dans le salon. Minerva prit place dans le canapé, et sa posture, toujours aussi droite, intimida la jeune fille.
Vous voulez boire une tasse de thé ? demanda-t-elle.
S'il vous plaît... acquiesça McGonagall.
Hermione se réjouit de cette occasion de disparaître dans la cuisine. Elle prépara rapidement un plateau sur lequel se trouvaient une assiette de biscuits au gingembre (les moins sucrés), une tasse et sa soucoupe en porcelaine et une théière fumante. Quand elle revint dans le salon, la vieille dame observait avec intérêt la pièce.
Merci, miss... dit Minerva quand l'élève posait le plateau sur la table du salon.
Le professeur de métamorphose se servit une tasse qu'elle commença à boire.
Vous restez ici seule toute la journée ? demanda McGonagall, pour rompre le silence.
La jeune fille acquiesça.
Vous n'avez pas de petits camarades de votre âge ?
Hermione se tortillait nerveusement sur un pied, ne sachant que répondre quand un bruit de porte se fit entendre.
Hermione ! On est rentré ! s'exclamèrent une voix masculine et une voix féminine.
Je vous prie de m'excuser... Je reviens de suite... dit timidement la jeune fille en sortant du salon.
Minerva posa sa tasse de thé et tendit l'oreille. Sa forme animagus avait développé son ouïe. Elle entendit la jeune fille dire à ses parents qu'une vieille dame qui se prétendait directrice adjointe d'un collège buvait une tasse de thé dans le salon en les attendant. McGonagall fronça les sourcils. Quelle petite effrontée ! Les parents d'Hermione, suivis de leur fille, firent irruption dans le salon. Minerva se leva et les salua.
Je me présente, Minerva McGonagall, directrice adjointe du collège de Poudlard. Ravie de vous rencontrer.
Les parents la saluèrent chaleureusement et invitèrent leur hôte à se rasseoir.
Le directeur, Albus Dumbledore, m'envoie pour inscrire votre fille dans son établissement.
C'est très gentil à vous de vous être déplacée, Professeur, mais nous ne connaissons pas de réputation votre établissement... commença Monsieur Granger. Hermione est une fille très intelligente, avec une classe d'avance, aussi nous voulons le meilleur pour elle.
C'est normal. Et c'est pour ça qu'elle aura sa place à Poudlard. Je crois savoir que votre fille provoque, sous des instants de colère, des évènements étranges... continua insidieusement McGonagall.
Les Granger se raidirent.
Le lien entre ces incidents et Hermione n'a jamais été prouvé... gémit Mme Granger.
La directrice adjointe se pencha et regarda les parents de la future élève par dessus ses lunettes.
Votre fille est responsable et vous le savez aussi bien que moi. Elle est une sorcière, et notre collège l'aidera dans la maîtrise de son don. Poudlard est la meilleure école de sorcellerie qui existe et son directeur, le plus grand sorcier au monde.
La magie n'existe pas !
Hermione venait enfin de parler. McGonagall lui fit un sourire en coin.
Je vais vous faire une démonstration...
La directrice de Gryffondor sortit sa baguette et l'agita au dessus de la théière. L'objet de transforma immédiatement en souris, sous le regard ahuri des Granger. Elle murmura un finite incantatem quelques minutes plus tard, et la souris redevint objet.
Convaincu ? demanda le professeur en souriant.
Les parents hochèrent la tête d'acquiescement. Seule Hermione avait encore des réserves. Minerva l'entendit murmurer : « Il y a forcément une explication rationnelle... »
La vieille femme soupira, cligna des yeux et se métamorphosa en chat. Hermione sursauta tandis que l'animal s'approchait d'elle. La jeune fille plongea son regard dans celui de l'animal et dut se ranger à l'évidence. Cela n'avait rien de rationnel. Hermione se laissa tomber dans un fauteuil et son regard vide se perdait.
Vous dîtes que notre fille est une sorcière ? demanda Mr Granger en se frottant la tête.
Je l'affirme, en effet. Et elle est inscrite à Poudlard depuis sa naissance, répondit Minerva en reprenant forme humaine. Voici, tant que j'y pense, votre lettre miss Granger...
La directrice de gryffondor tendit un parchemin roulé à la jeune fille. Cette dernière décacheta le pli fébrilement.
Collège Poudlard, école de sorcellerie. Directeur : Albus Dumbledore, Commandeur du grand ordre de Merlin, Docteur ès sorcellerie Enchanteur-en-chef, manitou suprême de la confédération internationale des mages et sorciers,
Chère Miss Granger,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'hors et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixeé au premier septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Miss Granger, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall, Directrice adjointe.
Hermione avait toujours le regard vague. Ses parents jetèrent un œil à la lettre et remercièrent la directrice adjointe. Soudain, la jeune fille regarda minerva et déchira lentement la lettre sous les yeux incrédules de ses parents. Elle jeta négligemment les bouts de papiers à terre et se dirigea vers les escaliers.
Je n'irais pas, articula-t-elle d'une voix froide. Tout ceci n'est qu'absurdité, un ramassis de bêtises...
HERMIONE ! Viens présenter tes excuses au professeur McGonagall.
La jeune fille ne se retourna même pas et partit dans sa chambre. Madame Granger se leva et monta elle-aussi à l'étage.
Monsieur Granger toussa légèrement, navré de l'attitude de sa fille. McGonagall, toujours droite, ne disait rien, essayant d'entendre la conversation de la fille et de sa mère.
Je ne sais pas ce qu'elle a... murmura Monsieur Granger. Ne vous inquiétez pas. Ce genre de réaction est habituel chez les enfants moldus qui se découvrent sorciers... rassura Minerva en prenant un biscuit au gingembre.
La mère d'Hermione redescendit à ce moment là, visiblement accablée.
Je ne l'ai jamais vu comme ça... Elle s'est enfermée dans sa chambre et ne veux pas parler.
Si vous permettez... grogna la directrice de gryffondor en se levant.
Je ne pense pas que vous y arriveriez... répliqua doucement monsieur Granger.
Ca vaut la peine d'essayer... dit le professeur de métamorphose en montant les marches.
Minerva se planta devant la porte.
Miss Granger, ouvrez cette porte s'il vous plaît.
Hors de question ! répondit une voix étouffée
Minerva s'éclaircit bruyamment la gorge.
N'insistez pas ! continua Hermione.
Bien. Vous ne me laissez pas le choix... Alohomora !
La directrice donna un coup de baguette sur la porte qui s'ouvrit aussitôt. Elle pénétra dans la pièce et fut aussitôt fascinée. Cela ne ressemblait pas à la chambre d'une jeune fille de bientôt 10 ans, mais plutôt à une mini bibliothèque. De multiples étagères étaient couvertes de livres, encyclopédies, dictionnaires de toutes langues vivantes ou mortes. Il n'y avait pas de jouets sur le sol, mais des piles de magazines d'histoire, de sciences et autres recueils de savoir moldu. Des posters de scientifiques ou des représentations de tableaux ornaient les murs à la place des traditionnels images de chanteurs à la voix écorchée vive. Rien dans cette chambre indiquait qu'elle était habitée par une petite fille. Cette dernière, justement, était sortie de son lit et fixait de ses yeux plein de larmes la vieille dame.
« A quoi peut-elle bien penser ? Il va falloir user de tact et de diplomatie...» se demanda Minerva en observant sa future élève.
Asseyez-vous, Granger ! finit par dire sèchement la directrice de Gryffondor.
Sauf votre respect, professeur, il en est hors de question.
Minerva se renfrogna.
Et pourquoi donc, jeune fille ?
Je ne viendrais pas avec vous. Vous devez sûrement connaître le proverbe « Un tient vaut mieux que deux tu l'auras. » ? En allant dans votre collège, je sais ce que je vais perdre, mais que vais-je y gagner ? Des amis ? Je n'en ai aucune garantie. Oui, il y a des probabilités pour que je m'en fasse, mais si ça se trouve, je serai autant rejeté dans votre monde. Ici, j'ai mes parents. Là-bas, je n'aurai personne. Ici, j'ai le respect du corps enseignant, et on me prédit un avenir brillant. Là-bas, j'ai peu de chance d'avoir tout cela. Je ne connais rien de votre monde, et, en fin de compte, je ne veux pas le découvrir !
Hermione avait la voix qui tremblait de colère. D'un revers de la manche, elle sécha ses yeux. McGonagall sourit. Cette jeune fille était prometteuse, Albus avait raison. Elle avait quasiment le raisonnement et le vocabulaire d'un adulte, et en ce moment, on pouvait nettement sentir sa force magique qui était impressionnante. Et son regard ! Minerva se surprit à penser qu'elle avait le même quand elle fusillait un élève ou le professeur Rogue.
Vous avez peur, et c'est normal, finit par dire la directrice adjointe. Vous quittez un monde « rationnel » pour pénétrer dans un univers qui était il y a encore peu de temps réservé aux contes de fée et autres légendes. Je ne peux balayer vos craintes, mais je peux vous assurer que vous n'êtes pas la seule enfant de moldus à entrer à Poudlard. Vous vous ferez des amis, si vous utiliser à bon escient la maturité que vous avez. Quant à la considération de vos professeurs, tout ce que je peux vous dire est que vous avez déjà gagner la mienne.
Le professeur de métamorphose se dirigea vers le couloir.
« La nuit porte conseil. » Je repasserai demain pour avoir votre réponse. Bonne soirée, Granger.
Minerva redescendit les marches, laissant la jeune fille ressasser ses pensées. Quand elle pénétra dans le salon, les parents l'attendaient, inquiets.
Je repasserai demain matin, dit McGonagall, répondit ainsi à la question muette. Je vous remercie de votre accueil. Bonne soir...
J'aimerai m'entretenir, si c'est possible, avec Albus Dumbledore... dit une petite voix.
McGonagall se retourna et vit Hermione, dans les escaliers, le corps encore tremblant de nervosité. La directrice adjointe haussa un sourcil, sortit une petite bourse en cuir et s'approcha de la cheminée. D'un coup de baguette, elle fit apparaître un feu ronflant, et jeta une pincée de poudre qu'elle avait tiré de sa bourse.
Professeur Dumbledore ! s'exclama-t-elle.
Sous les cris de surprises des Granger, le visage d'un vieil homme apparut dans l'antre.
Que puis-je faire pour vous être agréable, professeur McGonagall ?
Miss Granger désire s'entretenir avec vous, répondit-elle sèchement.
Bien, j'arrive de suite...
L'image disparut et, quelques secondes plus tard, l'homme sortit de la cheminé. Il regarda Hermione et ses parents avec amusement.
Bonjour à tous. Je me présente, Albus Dumbledore, directeur de Poudlard.
Hermione observait scrupuleusement cet étrange personnage. Il ressemblait à Merlin l'enchanteur dans les gravures qu'elle avait vu à l'école sur les légendes celtes.
Vous vouliez vous entretenir avec moi, miss Granger ? poursuivit le vieux sorcier, ses yeux pétillants de malice.
La jeune fille hocha la tête, et emmena le directeur dans la cuisine. Pendant ce temps, Minerva expliquait aux parents d'Hermione le fonctionnement de l'école, le programme scolaire et répondait aux questions que les moldus se posaient sur le monde de la sorcellerie.
Hermione et Albus revinrent dans le salon une demi heure plus tard, la jeune fille serrant contre elle deux gros livres intitulés « L'Histoire de Poudlard », et « Sorciers célèbres ». Elle avait l'air maintenant excité quat à la nouvelle vie qui s'offrait à elle. Elle remercia chaleureusement les deux professeurs et grimpa les escaliers pour aller lire dans sa chambre. Les deux enseignants restèrent encore une dizaine de minutes pour régler les questions administratives et pour convenir que le professeur McGonagall reviendrait le lendemain matin pour emmener leur fille sur le chemin de Traverse.
Le directeur et son adjointe prirent congés, et regagnèrent Poudlard. Arrivée dans le bureau de Dumbledore, Minerva s'assit sur un fauteuil.
Maintenant, expliquez-moi la vraie raison de la venue de Miss Granger avec un an d'avance.
Dumbledore perdit son fasciés malicieux pour gagner un air sérieux. Comme vous le savez, Monsieur Potter va entrer à Poudlard cette année. La prophétie va bientôt se réaliser. Les centaures ont lu dans les astres que Voldemort allait se manifester très vite. Harry ne sera pas de taille s'il n'a pas un soutien. Miss Granger, qui est une sorcière particulièrement brillante et puissante pourra l'aider dans sa lutte.
Vous remettez donc le sort du monde sorcier entre les mains de ces deux enfants ? demanda la directrice, étonnée.
Absolument, professeur McGonagall, répondit Dumbledore, les mains croisés sur son bureau, le plus sérieusement du monde.
* * *
Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que ça vous a plu ! La suite, si plein de review pour l'elfe de maison qu'a bien travaillé ! lol
Bisous,
Link
Voilà le chapitre deux de cette nouvelle fic. J'espère qu'il vous plaira !
Amy Malfoy : Merci pour les compliments ! Pour l'idée, c'est simple : je me suis toujours demandée comment Hermione avait découvert le monde magique et surtout, quelle était l'origine de sa complicité avec la vieille McGo ! lol Allez, bonne lecture !
Lily : Merci d'avoir lu le premier chapitre de ma fic, et ravie qu'elle te plaise ! Pour l'orthographe, je fais ce que je peux, je usis pas super à l'aise avec un clavier, alors je fais souvent des fautes de frappes, que je ne ferai pas avec un bon vieux stylo ! En tout cas, une bonne orthographe, c'est le minimum de respect qu'un auteur doit avoir pou ses lecteurs ! Bonne lecture et bisous !
Angelinadelacour : Coucou miss ! J'espère que cette histoire répondra à toutes tes questions ! Gros bisous, et à bientôt !
Gabriel Jedusor : Hum... Haribo c'est beau la vie ! lol !Bon appétit !
Nightspark : Merci pour tous ces compliments, j'en rougi ! Ravie que cette histoire te plaise ! Pour une ois, j'ai essayé de respecter les caractères des personnages de JKR, et je suis vraiment contente de voir que je ne m'en suis pas trop mal sortie ! Bonne lecture,et encore merci !
Menssa : Merci pour la remarques ! Je sais qu'Hermione est de la même année que Harry et Ron, mais pour moi, ça m'arrangeait qu'elle ait un an d'avane ! o) Bisous et bonne lecture !
Sohaya : Merci pour les compliments ! Je trouvais l'idée intéressante, ravie qu'elle t'ait plue ! Bisous miss, et bonne lecture !
* * *
Chapitre 2 : Découverte d'un autre monde.
Hermione était allongée sur son lit, stylo à la main, cahier et livre ouvert devant elle. Avec l'accord de ses parents, elle avait choisi d'apprendre deux langues l'année prochaine : allemand et français. Maintenant restait à trouver le collège qui lui permettrait d'avoir un tel emploi du temps. Elle soupira en tournant la page de son manuel de français. La journée avait été longue. Plusieurs fois, elle s'était levé de son lit pour observer la rue. Toutes les filles de son ancienne école primaire se baladaient, en groupe allant de trois à six personnes. Elles s'invitaient mutuellement à des goûters, des soirées vidéo et elle, elle restait seule à travailler. Depuis quand était-elle isolée des autres ? Déjà, son goût prononcé pour les études avait découragé plusieurs de ses camarades. Et les phénomènes étranges qui se produisaient autour d'elle quelques fois avaient achevé la tâche. Hermione n'avait pas d'ami. Elle avait beau dire à ses parents qu'elle s'en moquait, qu'elle préférait la compagnie des livres, elle souhaitait souvent, le soir avant de s'endormir, d'avoir quelqu'un qui la comprenne, et qui avait les mêmes centres d'intérêt qu'elle. Et surtout, qui ne la rejetterait pas pour sa bizarrerie. Le bruit de la sonnette la sortit de ses pensées. Elle ferma consciencieusement ses livres et dévala les marches de l'escalier pour atteindre la porte d'entrée. Quand elle l'ouvrit, elle fronça les sourcils, ce que la vieille dame qui se trouvait devant elle fit aussitôt. Soudain, la dame fit un sourire en coin.
Vous êtes miss Hermione Granger je présume ? demanda-t-elle.
Oui... répondit Hermione, méfiante, prête à fermer la porte si la situation l'exigeait.
Je me présente. Je suis le professeur Minerva McGonagall, directrice adjointe du collège Poudlard. Vos parents sont-ils présents ?
Ils ne sont pas encore rentrés, professeur. Mais ils ne devraient pas tarder. Voulez-vous repasser, ou les attendre à l'intérieur ? demanda poliment la jeune fille.
J'aimerai me rafraîchir à l'intérieur, si cela ne vous ennuie pas... répliqua Minerva.
Hermione s'effaça pour laisser passer la directrice, et la conduisit dans le salon. Minerva prit place dans le canapé, et sa posture, toujours aussi droite, intimida la jeune fille.
Vous voulez boire une tasse de thé ? demanda-t-elle.
S'il vous plaît... acquiesça McGonagall.
Hermione se réjouit de cette occasion de disparaître dans la cuisine. Elle prépara rapidement un plateau sur lequel se trouvaient une assiette de biscuits au gingembre (les moins sucrés), une tasse et sa soucoupe en porcelaine et une théière fumante. Quand elle revint dans le salon, la vieille dame observait avec intérêt la pièce.
Merci, miss... dit Minerva quand l'élève posait le plateau sur la table du salon.
Le professeur de métamorphose se servit une tasse qu'elle commença à boire.
Vous restez ici seule toute la journée ? demanda McGonagall, pour rompre le silence.
La jeune fille acquiesça.
Vous n'avez pas de petits camarades de votre âge ?
Hermione se tortillait nerveusement sur un pied, ne sachant que répondre quand un bruit de porte se fit entendre.
Hermione ! On est rentré ! s'exclamèrent une voix masculine et une voix féminine.
Je vous prie de m'excuser... Je reviens de suite... dit timidement la jeune fille en sortant du salon.
Minerva posa sa tasse de thé et tendit l'oreille. Sa forme animagus avait développé son ouïe. Elle entendit la jeune fille dire à ses parents qu'une vieille dame qui se prétendait directrice adjointe d'un collège buvait une tasse de thé dans le salon en les attendant. McGonagall fronça les sourcils. Quelle petite effrontée ! Les parents d'Hermione, suivis de leur fille, firent irruption dans le salon. Minerva se leva et les salua.
Je me présente, Minerva McGonagall, directrice adjointe du collège de Poudlard. Ravie de vous rencontrer.
Les parents la saluèrent chaleureusement et invitèrent leur hôte à se rasseoir.
Le directeur, Albus Dumbledore, m'envoie pour inscrire votre fille dans son établissement.
C'est très gentil à vous de vous être déplacée, Professeur, mais nous ne connaissons pas de réputation votre établissement... commença Monsieur Granger. Hermione est une fille très intelligente, avec une classe d'avance, aussi nous voulons le meilleur pour elle.
C'est normal. Et c'est pour ça qu'elle aura sa place à Poudlard. Je crois savoir que votre fille provoque, sous des instants de colère, des évènements étranges... continua insidieusement McGonagall.
Les Granger se raidirent.
Le lien entre ces incidents et Hermione n'a jamais été prouvé... gémit Mme Granger.
La directrice adjointe se pencha et regarda les parents de la future élève par dessus ses lunettes.
Votre fille est responsable et vous le savez aussi bien que moi. Elle est une sorcière, et notre collège l'aidera dans la maîtrise de son don. Poudlard est la meilleure école de sorcellerie qui existe et son directeur, le plus grand sorcier au monde.
La magie n'existe pas !
Hermione venait enfin de parler. McGonagall lui fit un sourire en coin.
Je vais vous faire une démonstration...
La directrice de Gryffondor sortit sa baguette et l'agita au dessus de la théière. L'objet de transforma immédiatement en souris, sous le regard ahuri des Granger. Elle murmura un finite incantatem quelques minutes plus tard, et la souris redevint objet.
Convaincu ? demanda le professeur en souriant.
Les parents hochèrent la tête d'acquiescement. Seule Hermione avait encore des réserves. Minerva l'entendit murmurer : « Il y a forcément une explication rationnelle... »
La vieille femme soupira, cligna des yeux et se métamorphosa en chat. Hermione sursauta tandis que l'animal s'approchait d'elle. La jeune fille plongea son regard dans celui de l'animal et dut se ranger à l'évidence. Cela n'avait rien de rationnel. Hermione se laissa tomber dans un fauteuil et son regard vide se perdait.
Vous dîtes que notre fille est une sorcière ? demanda Mr Granger en se frottant la tête.
Je l'affirme, en effet. Et elle est inscrite à Poudlard depuis sa naissance, répondit Minerva en reprenant forme humaine. Voici, tant que j'y pense, votre lettre miss Granger...
La directrice de gryffondor tendit un parchemin roulé à la jeune fille. Cette dernière décacheta le pli fébrilement.
Collège Poudlard, école de sorcellerie. Directeur : Albus Dumbledore, Commandeur du grand ordre de Merlin, Docteur ès sorcellerie Enchanteur-en-chef, manitou suprême de la confédération internationale des mages et sorciers,
Chère Miss Granger,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'hors et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixeé au premier septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Miss Granger, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall, Directrice adjointe.
Hermione avait toujours le regard vague. Ses parents jetèrent un œil à la lettre et remercièrent la directrice adjointe. Soudain, la jeune fille regarda minerva et déchira lentement la lettre sous les yeux incrédules de ses parents. Elle jeta négligemment les bouts de papiers à terre et se dirigea vers les escaliers.
Je n'irais pas, articula-t-elle d'une voix froide. Tout ceci n'est qu'absurdité, un ramassis de bêtises...
HERMIONE ! Viens présenter tes excuses au professeur McGonagall.
La jeune fille ne se retourna même pas et partit dans sa chambre. Madame Granger se leva et monta elle-aussi à l'étage.
Monsieur Granger toussa légèrement, navré de l'attitude de sa fille. McGonagall, toujours droite, ne disait rien, essayant d'entendre la conversation de la fille et de sa mère.
Je ne sais pas ce qu'elle a... murmura Monsieur Granger. Ne vous inquiétez pas. Ce genre de réaction est habituel chez les enfants moldus qui se découvrent sorciers... rassura Minerva en prenant un biscuit au gingembre.
La mère d'Hermione redescendit à ce moment là, visiblement accablée.
Je ne l'ai jamais vu comme ça... Elle s'est enfermée dans sa chambre et ne veux pas parler.
Si vous permettez... grogna la directrice de gryffondor en se levant.
Je ne pense pas que vous y arriveriez... répliqua doucement monsieur Granger.
Ca vaut la peine d'essayer... dit le professeur de métamorphose en montant les marches.
Minerva se planta devant la porte.
Miss Granger, ouvrez cette porte s'il vous plaît.
Hors de question ! répondit une voix étouffée
Minerva s'éclaircit bruyamment la gorge.
N'insistez pas ! continua Hermione.
Bien. Vous ne me laissez pas le choix... Alohomora !
La directrice donna un coup de baguette sur la porte qui s'ouvrit aussitôt. Elle pénétra dans la pièce et fut aussitôt fascinée. Cela ne ressemblait pas à la chambre d'une jeune fille de bientôt 10 ans, mais plutôt à une mini bibliothèque. De multiples étagères étaient couvertes de livres, encyclopédies, dictionnaires de toutes langues vivantes ou mortes. Il n'y avait pas de jouets sur le sol, mais des piles de magazines d'histoire, de sciences et autres recueils de savoir moldu. Des posters de scientifiques ou des représentations de tableaux ornaient les murs à la place des traditionnels images de chanteurs à la voix écorchée vive. Rien dans cette chambre indiquait qu'elle était habitée par une petite fille. Cette dernière, justement, était sortie de son lit et fixait de ses yeux plein de larmes la vieille dame.
« A quoi peut-elle bien penser ? Il va falloir user de tact et de diplomatie...» se demanda Minerva en observant sa future élève.
Asseyez-vous, Granger ! finit par dire sèchement la directrice de Gryffondor.
Sauf votre respect, professeur, il en est hors de question.
Minerva se renfrogna.
Et pourquoi donc, jeune fille ?
Je ne viendrais pas avec vous. Vous devez sûrement connaître le proverbe « Un tient vaut mieux que deux tu l'auras. » ? En allant dans votre collège, je sais ce que je vais perdre, mais que vais-je y gagner ? Des amis ? Je n'en ai aucune garantie. Oui, il y a des probabilités pour que je m'en fasse, mais si ça se trouve, je serai autant rejeté dans votre monde. Ici, j'ai mes parents. Là-bas, je n'aurai personne. Ici, j'ai le respect du corps enseignant, et on me prédit un avenir brillant. Là-bas, j'ai peu de chance d'avoir tout cela. Je ne connais rien de votre monde, et, en fin de compte, je ne veux pas le découvrir !
Hermione avait la voix qui tremblait de colère. D'un revers de la manche, elle sécha ses yeux. McGonagall sourit. Cette jeune fille était prometteuse, Albus avait raison. Elle avait quasiment le raisonnement et le vocabulaire d'un adulte, et en ce moment, on pouvait nettement sentir sa force magique qui était impressionnante. Et son regard ! Minerva se surprit à penser qu'elle avait le même quand elle fusillait un élève ou le professeur Rogue.
Vous avez peur, et c'est normal, finit par dire la directrice adjointe. Vous quittez un monde « rationnel » pour pénétrer dans un univers qui était il y a encore peu de temps réservé aux contes de fée et autres légendes. Je ne peux balayer vos craintes, mais je peux vous assurer que vous n'êtes pas la seule enfant de moldus à entrer à Poudlard. Vous vous ferez des amis, si vous utiliser à bon escient la maturité que vous avez. Quant à la considération de vos professeurs, tout ce que je peux vous dire est que vous avez déjà gagner la mienne.
Le professeur de métamorphose se dirigea vers le couloir.
« La nuit porte conseil. » Je repasserai demain pour avoir votre réponse. Bonne soirée, Granger.
Minerva redescendit les marches, laissant la jeune fille ressasser ses pensées. Quand elle pénétra dans le salon, les parents l'attendaient, inquiets.
Je repasserai demain matin, dit McGonagall, répondit ainsi à la question muette. Je vous remercie de votre accueil. Bonne soir...
J'aimerai m'entretenir, si c'est possible, avec Albus Dumbledore... dit une petite voix.
McGonagall se retourna et vit Hermione, dans les escaliers, le corps encore tremblant de nervosité. La directrice adjointe haussa un sourcil, sortit une petite bourse en cuir et s'approcha de la cheminée. D'un coup de baguette, elle fit apparaître un feu ronflant, et jeta une pincée de poudre qu'elle avait tiré de sa bourse.
Professeur Dumbledore ! s'exclama-t-elle.
Sous les cris de surprises des Granger, le visage d'un vieil homme apparut dans l'antre.
Que puis-je faire pour vous être agréable, professeur McGonagall ?
Miss Granger désire s'entretenir avec vous, répondit-elle sèchement.
Bien, j'arrive de suite...
L'image disparut et, quelques secondes plus tard, l'homme sortit de la cheminé. Il regarda Hermione et ses parents avec amusement.
Bonjour à tous. Je me présente, Albus Dumbledore, directeur de Poudlard.
Hermione observait scrupuleusement cet étrange personnage. Il ressemblait à Merlin l'enchanteur dans les gravures qu'elle avait vu à l'école sur les légendes celtes.
Vous vouliez vous entretenir avec moi, miss Granger ? poursuivit le vieux sorcier, ses yeux pétillants de malice.
La jeune fille hocha la tête, et emmena le directeur dans la cuisine. Pendant ce temps, Minerva expliquait aux parents d'Hermione le fonctionnement de l'école, le programme scolaire et répondait aux questions que les moldus se posaient sur le monde de la sorcellerie.
Hermione et Albus revinrent dans le salon une demi heure plus tard, la jeune fille serrant contre elle deux gros livres intitulés « L'Histoire de Poudlard », et « Sorciers célèbres ». Elle avait l'air maintenant excité quat à la nouvelle vie qui s'offrait à elle. Elle remercia chaleureusement les deux professeurs et grimpa les escaliers pour aller lire dans sa chambre. Les deux enseignants restèrent encore une dizaine de minutes pour régler les questions administratives et pour convenir que le professeur McGonagall reviendrait le lendemain matin pour emmener leur fille sur le chemin de Traverse.
Le directeur et son adjointe prirent congés, et regagnèrent Poudlard. Arrivée dans le bureau de Dumbledore, Minerva s'assit sur un fauteuil.
Maintenant, expliquez-moi la vraie raison de la venue de Miss Granger avec un an d'avance.
Dumbledore perdit son fasciés malicieux pour gagner un air sérieux. Comme vous le savez, Monsieur Potter va entrer à Poudlard cette année. La prophétie va bientôt se réaliser. Les centaures ont lu dans les astres que Voldemort allait se manifester très vite. Harry ne sera pas de taille s'il n'a pas un soutien. Miss Granger, qui est une sorcière particulièrement brillante et puissante pourra l'aider dans sa lutte.
Vous remettez donc le sort du monde sorcier entre les mains de ces deux enfants ? demanda la directrice, étonnée.
Absolument, professeur McGonagall, répondit Dumbledore, les mains croisés sur son bureau, le plus sérieusement du monde.
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Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que ça vous a plu ! La suite, si plein de review pour l'elfe de maison qu'a bien travaillé ! lol
Bisous,
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