Bonsoir tout le monde !
Désolée pour le retard, mais j'ai eu un week-end complètement pourri, alors c'est pas la grande forme... Je ne fais pas de réponses aux reviews, car je suis un peu à plat, mais ce n'est que partie remise !
Bisous, et j'espère que ce chapitre vous plaira !
* * *
CHAPITRE 3 : Chemin de traverse et premiers ennuis.
Hermione n'avait quasiment pas dormi de la nuit, mais elle ne se sentait pas fatiguée. Quand son réveil sonna à neuf heures, elle sauta hors du lit, prit rapidement une douche et s'habilla à la hâte. Quand elle descendit dans la cuisine, une lettre de ses parents trônait sur la table. Elle y trouvait quelques recommandations ainsi que de l'argent pour acheter ses fournitures. Elle se prépara un petit déjeuner consistant et mangea après avoir allumé la télévision pour les informations du matin.
Elle venait juste de finir la vaisselle quand la sonnette retentit. Hermione vérifia rapidement si elle était présentable et alla ouvrir au professeur McGonagall. Cette dernière lui fit grâce d'un petit sourire.
Bien, nous prendrons la poudre de cheminette. Voici comment on l'utilise...
Après quelques explications, Hermione entra dans l'antre de la cheminée, une poignée de poudre qu'elle jeta sur le feu en articulant « Chemin de Traverse ». Elle se trouva alors dans un tourbillon de cheminée, puis fut éjectée au bout de quelques secondes. Elle atterrit sur les genoux, couverte de suie. Cependant, elle eut le réflexe de rouler sur le côté, pour ne pas se faire écraser par son professeur qui la suivait. McGonagall arriva quelques instants plus tard, debout. Hermione se releva, un petit sourire aux lèvres, et essuya péniblement ses vêtements.
Nous allons dans un premier temps changer votre argent moldu à Gringott's et acheter votre uniforme. Suivez-moi, Granger.
La vieille dame sortit de la pièce dans laquelle se trouvait la cheminée, suivie de la jeune fille. Cette dernière était ébahie en découvrant la rue des sorciers. Mais elle n'eut pas le temps d'observer à sa guise, Minerva marchant d'un pas rapide. Elles pénétrèrent dans un grand bâtiment, dans lequel des petites créatures s'affairaient dans tous les coins.
Ce sont des gobelins, expliqua la directrice adjointe en voyant le regard inquisiteur d'Hermione.
Minerva s'approcha d'un comptoir et fut saluer par un banquier.
Miss Granger vient pour un change, expliqua la directrice adjointe.
Une fois la transaction faite, le professeur et l'élève sortirent de la banque, Minerva expliqua le principe monétaire sorcier, Hermione buvant ses paroles. En arrivant chez Mme Guipure, McGonagall fut accosté par un homme blond, imposant, suivi d'un enfant aussi blond. Hermione s'arrêta à côté de son professeur et décida de ne rien dire, les inconnus ne lui inspirant pas confiance.
Professeur McGonagall ! dit l'adulte avec un air pompeux en lui serrant la main que la directrice de Gryffondor lui tendait en cachant son dégoût.
Monsieur Malefoy, quel plaisir de vous voir... dit-elle sèchement. Veuillez me pardonner, mais je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer... ajouta-t- elle en posant sa main sur l'épaule de sa protégée.
Vous jouez les accompagnatrices ? demanda Malefoy père en observant avec dédain Hermione, tandis que le jeune garçon arborait un haussement de sourcil. Au fait, je vous présente mon fils Drago. Nous n'avons pas encore reçu la lettre d'inscription, mais ça ne devrait tarder...
En effet. Voici Hermione Granger...
Ce n'est pas un nom sorcier... remarqua Lucius avec un dégoût à peine dissimulé.
Drago regarda son père d'un air entendu.
Bien, je dois y aller. On se reverra au conseil d'administration de l'école. Bonne journée, Monsieur Malefoy.
Minerva poussa délicatement Hermione et toutes deux pénétrèrent dans le magasin d'habit.
Ils n'avaient pas l'air d'être très sympathiques, les gens de toute à l'heure, dit Hermione en montant sur le tabouret tandis que la couturière lui faisait essayer l'uniforme.
McGonagall sourit à son élève. Décidément, cette jeune fille la surprendrait toujours.
Vous verrez par vous-même à Poudlard, répliqua doucement le professeur de métamorphose.
Le reste de l'habillage se passa en silence. Elles sortirent enfin du magasin et se dirigèrent vers Fleury and Bott. Minerva eut toutes les peines du monde à tenir Hermione en place. La jeune fille papillonnait de rayon en rayon, s'extasiant devant les livres, les grimoires et autres manuels.
« Elle sera à Serdaigle... Quel dommage pour Gryffondor ! » soupira intérieurement Minerva en aidant Hermione à sélectionner les ouvrages pour la première année.
Elles achetèrent ensemble le nécessaire à potion, les lunettes d'astronomie, pour finir par la baguette magique, chez Mr Ollivander.
Bonjour professeur McGonagall. Miss Granger, je vous attendais... dit de sa voix mystérieuse le fabriquant de baguette.
La jeune fille frémit.
Approchez-vous... tendez votre bras droit...
Hermione s'appliquait à faire ce que lui disait Ollivander tout en jetant des coup d'œil inquiet à son professeur. Cette dernière la rassurait du regard.
Je vois... vous allez être une cliente difficile... Prenez celle-ci : 25 cm, bois de chêne, nerf de dragon. Allez-y, faite le geste.
Le professeur de métamorphose agita rapidement le poignet. La jeune fille fit la même chose, mais l'homme lui retira la baguette de la main aussitôt.
Non.. ce n'est pas ça... Essayons celle-là : 20 cm, bois de sapin, crinière de licorne.
Hermione refit le geste, mais Ollivander lui arrache l'objet. Il partit en arrière boutique. La jeune fille s'approcha de Minerva, l'air désespéré.
Ne vous inquiétez pas, Granger. Monsieur Ollivander a toujours réussi à équiper ses clients.
L'homme revint plusieurs minutes plus tard avec une boite l'air fort ancien.
Je me demande si... 25 cm, bois de rose et crin de pégase. Cette baguette a plus de mille ans...
Il la tendit presque religieusement à Hermione et la baguette vibra. Quand la jeune élève fit le geste, des étincelles rouges, vertes, bleus et jaunes en sortirent. McGonagall prit soin de ne pas montrer son étonnement, et nota dans sa mémoire les évènements qui venaient de se produire, ne manquant pas de les narrer le soir même à Dumbledore.
Hermione et Minerva reprirent la poudre de cheminette pour regagner le domicile des Granger. LA jeune fille insista pour inviter son professeur à déjeuner et prépara rapidement un lunch. Elle déjeunèrent en discutant du monde de la sorcellerie, la future élève semblait insatiable sur le sujet. Vers 14 heures, la directrice adjointe expliqua à Hermione qu'elle reviendrait le 1er septembre au matin pour lui jeter un sortilège de vieillissement, pour qu'elle paraisse un an plus âgée. La vieille femme, après avoir remercié son élève pour le déjeuner, transplana en direction de Pré au Lard.
Hermione se dirigea vers sa chambre et ouvrit ses livres de cours. Vers 16 heures, elle avait déjà lu la moitié de son livre de métamorphose et trouvait beaucoup d'attraits à cette matière. Elle commença à lire son livre de sortilège, et s'émerveilla de tout ce qu'elle pourrait faire à la fin de sa première année. Elle appris par cœur quelques sortilèges et se décida à sortir pour acheter du pain. Avant de sortir, elle prit sa baguette magique et la glissa dans la poche de son jean.
« On ne sait jamais... » pensa Hermione en fermant la porte à clé.
Sur le chemin la menant à la boulangerie, elle fit le point de tout ce qu'elle avait découvert en moins de vingt-quatre heures. Dans le livre Sorciers célèbres était mentionné un mage noir du nom de Voldemort, communément appelé Vous-Savez-Qui. Il avait apparemment été tué par un garçon de un an, Harry Potter, le Survivant. Le Seigneur des Ténèbres lui avait jeté un maléfice mortel, mais curieusement, il s'était retourné contre lui. Mais Hermione trouvait cela insensé. Si on étudiait plus l'histoire de ce sorcier, on découvrait qu'il avait fait des recherches sur la vie éternelle. Il était donc possible qu'il ne soit pas totalement mort, et qu'il attende d'être en meilleure forme pour tenter de retrouver son heure de gloire.
« Et là, ça sentira le roussi pour moi... » pensa la future élève.
En lisant attentivement son livre, elle avait découvert que ce sorcier tenait à tuer tous les moldus et sorciers d'ascendance moldue. D'après lui, seuls les Sang Pur devaient gouverner le monde. Hermione sortit de ses pensées le temps d'acheter un quart de gros pain, et prit le chemin du retour. Sans faire attention, elle bouscula quelqu'un.
- Veuillez m'excuser, balbutia la jeune fille.
- Tiens, Granger... siffla une voix.
Hermione leva les yeux et déglutit. Un groupe de fille de son ancienne école se tenait devant elle, et, comble du malheur, elle avait cogné le chef de leur petite bande.
- Tiens, bonjour les filles ! s'exclama Hermione, en essayant de maîtriser le malaise qui perçait de sa voix.
- Arrête ton char Granger, et file-nous ta miche de pain et ta monnaie, claironna une grande perche.
Hermione fit mine d'obéir, mais, eu dernier moment, se mit à courir. Ses anciennes camarades de classe la poursuivirent aussitôt. Elles gagnaient du terrain.
« Saleté d'athlétisme ! Je haïs le sport ! » pensa Hermione en courant le plus vite qu'elle pouvait.
Elle fut rapidement rattraper par les filles qui la jetèrent au sol. Hermione grogna de douleur et tenta de se relever, mais les monstres en jupe l'en empêchèrent.
- Alors Granger, tu nous la files, ta monnaie ? demanda une des pestes.
- Non, fut la seule réponse de la future sorcière.
- Tu nous obliges à employer la manière forte... siffla une garce.
Avant que le coup de poing ne s'abatte sur le visage d'Hermione, cette dernière eut le temps d'attraper sa baguette.
- LUMOS ! s'écria-t-elle en fermant les yeux.
Le coup de poing atteignit tout de même son objectif et Hermione grimaça de douleur. Elle se releva et ouvrit les yeux, en entendant des cris. Ses ennemies avaient été aveuglées par son sortilège. La sorcière attrapa son bout de pain et partit en courant se réfugier dans la maison. Elle s'enferma à double tour et s'appuya contre la chambranle de la porte. Elle soupira quand elle entendit des hurlements derrière elle. Les filles l'avaient coursé jusque là. Hermione haussa les épaules et se dirigea vers le salon. : elles finiraient bien par se fatiguer et rentrer chez elles. Quand elle arriva dans la pièce elle sursauta, deux yeux noirs la fixant d'un regard sévère. C'était le professeur McGonagall, l'air plus revêche que jamais.
- GRANGER ! Qu'avez-vous fait ? se retint de hurler la directrice adjointe, un parchemin froissé dans la main.
- Je... Je me suis défendue, répliqua Hermione en soutenant le regard furieux de son future professeur.
- J'ai ici une lettre du ministère de la magie. Vous n'avez pas commencé Poudlard que vous avez déjà un avertissement du service de la restriction de l'usage de la magie pour un sorcier de premier cycle....
* * *
Vous avez aimé ? Un commentaire, une insulte, un compliment ? N'oubliez pas la review qui fait plaisir !!!
Bisous,
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Désolée pour le retard, mais j'ai eu un week-end complètement pourri, alors c'est pas la grande forme... Je ne fais pas de réponses aux reviews, car je suis un peu à plat, mais ce n'est que partie remise !
Bisous, et j'espère que ce chapitre vous plaira !
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CHAPITRE 3 : Chemin de traverse et premiers ennuis.
Hermione n'avait quasiment pas dormi de la nuit, mais elle ne se sentait pas fatiguée. Quand son réveil sonna à neuf heures, elle sauta hors du lit, prit rapidement une douche et s'habilla à la hâte. Quand elle descendit dans la cuisine, une lettre de ses parents trônait sur la table. Elle y trouvait quelques recommandations ainsi que de l'argent pour acheter ses fournitures. Elle se prépara un petit déjeuner consistant et mangea après avoir allumé la télévision pour les informations du matin.
Elle venait juste de finir la vaisselle quand la sonnette retentit. Hermione vérifia rapidement si elle était présentable et alla ouvrir au professeur McGonagall. Cette dernière lui fit grâce d'un petit sourire.
Bien, nous prendrons la poudre de cheminette. Voici comment on l'utilise...
Après quelques explications, Hermione entra dans l'antre de la cheminée, une poignée de poudre qu'elle jeta sur le feu en articulant « Chemin de Traverse ». Elle se trouva alors dans un tourbillon de cheminée, puis fut éjectée au bout de quelques secondes. Elle atterrit sur les genoux, couverte de suie. Cependant, elle eut le réflexe de rouler sur le côté, pour ne pas se faire écraser par son professeur qui la suivait. McGonagall arriva quelques instants plus tard, debout. Hermione se releva, un petit sourire aux lèvres, et essuya péniblement ses vêtements.
Nous allons dans un premier temps changer votre argent moldu à Gringott's et acheter votre uniforme. Suivez-moi, Granger.
La vieille dame sortit de la pièce dans laquelle se trouvait la cheminée, suivie de la jeune fille. Cette dernière était ébahie en découvrant la rue des sorciers. Mais elle n'eut pas le temps d'observer à sa guise, Minerva marchant d'un pas rapide. Elles pénétrèrent dans un grand bâtiment, dans lequel des petites créatures s'affairaient dans tous les coins.
Ce sont des gobelins, expliqua la directrice adjointe en voyant le regard inquisiteur d'Hermione.
Minerva s'approcha d'un comptoir et fut saluer par un banquier.
Miss Granger vient pour un change, expliqua la directrice adjointe.
Une fois la transaction faite, le professeur et l'élève sortirent de la banque, Minerva expliqua le principe monétaire sorcier, Hermione buvant ses paroles. En arrivant chez Mme Guipure, McGonagall fut accosté par un homme blond, imposant, suivi d'un enfant aussi blond. Hermione s'arrêta à côté de son professeur et décida de ne rien dire, les inconnus ne lui inspirant pas confiance.
Professeur McGonagall ! dit l'adulte avec un air pompeux en lui serrant la main que la directrice de Gryffondor lui tendait en cachant son dégoût.
Monsieur Malefoy, quel plaisir de vous voir... dit-elle sèchement. Veuillez me pardonner, mais je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer... ajouta-t- elle en posant sa main sur l'épaule de sa protégée.
Vous jouez les accompagnatrices ? demanda Malefoy père en observant avec dédain Hermione, tandis que le jeune garçon arborait un haussement de sourcil. Au fait, je vous présente mon fils Drago. Nous n'avons pas encore reçu la lettre d'inscription, mais ça ne devrait tarder...
En effet. Voici Hermione Granger...
Ce n'est pas un nom sorcier... remarqua Lucius avec un dégoût à peine dissimulé.
Drago regarda son père d'un air entendu.
Bien, je dois y aller. On se reverra au conseil d'administration de l'école. Bonne journée, Monsieur Malefoy.
Minerva poussa délicatement Hermione et toutes deux pénétrèrent dans le magasin d'habit.
Ils n'avaient pas l'air d'être très sympathiques, les gens de toute à l'heure, dit Hermione en montant sur le tabouret tandis que la couturière lui faisait essayer l'uniforme.
McGonagall sourit à son élève. Décidément, cette jeune fille la surprendrait toujours.
Vous verrez par vous-même à Poudlard, répliqua doucement le professeur de métamorphose.
Le reste de l'habillage se passa en silence. Elles sortirent enfin du magasin et se dirigèrent vers Fleury and Bott. Minerva eut toutes les peines du monde à tenir Hermione en place. La jeune fille papillonnait de rayon en rayon, s'extasiant devant les livres, les grimoires et autres manuels.
« Elle sera à Serdaigle... Quel dommage pour Gryffondor ! » soupira intérieurement Minerva en aidant Hermione à sélectionner les ouvrages pour la première année.
Elles achetèrent ensemble le nécessaire à potion, les lunettes d'astronomie, pour finir par la baguette magique, chez Mr Ollivander.
Bonjour professeur McGonagall. Miss Granger, je vous attendais... dit de sa voix mystérieuse le fabriquant de baguette.
La jeune fille frémit.
Approchez-vous... tendez votre bras droit...
Hermione s'appliquait à faire ce que lui disait Ollivander tout en jetant des coup d'œil inquiet à son professeur. Cette dernière la rassurait du regard.
Je vois... vous allez être une cliente difficile... Prenez celle-ci : 25 cm, bois de chêne, nerf de dragon. Allez-y, faite le geste.
Le professeur de métamorphose agita rapidement le poignet. La jeune fille fit la même chose, mais l'homme lui retira la baguette de la main aussitôt.
Non.. ce n'est pas ça... Essayons celle-là : 20 cm, bois de sapin, crinière de licorne.
Hermione refit le geste, mais Ollivander lui arrache l'objet. Il partit en arrière boutique. La jeune fille s'approcha de Minerva, l'air désespéré.
Ne vous inquiétez pas, Granger. Monsieur Ollivander a toujours réussi à équiper ses clients.
L'homme revint plusieurs minutes plus tard avec une boite l'air fort ancien.
Je me demande si... 25 cm, bois de rose et crin de pégase. Cette baguette a plus de mille ans...
Il la tendit presque religieusement à Hermione et la baguette vibra. Quand la jeune élève fit le geste, des étincelles rouges, vertes, bleus et jaunes en sortirent. McGonagall prit soin de ne pas montrer son étonnement, et nota dans sa mémoire les évènements qui venaient de se produire, ne manquant pas de les narrer le soir même à Dumbledore.
Hermione et Minerva reprirent la poudre de cheminette pour regagner le domicile des Granger. LA jeune fille insista pour inviter son professeur à déjeuner et prépara rapidement un lunch. Elle déjeunèrent en discutant du monde de la sorcellerie, la future élève semblait insatiable sur le sujet. Vers 14 heures, la directrice adjointe expliqua à Hermione qu'elle reviendrait le 1er septembre au matin pour lui jeter un sortilège de vieillissement, pour qu'elle paraisse un an plus âgée. La vieille femme, après avoir remercié son élève pour le déjeuner, transplana en direction de Pré au Lard.
Hermione se dirigea vers sa chambre et ouvrit ses livres de cours. Vers 16 heures, elle avait déjà lu la moitié de son livre de métamorphose et trouvait beaucoup d'attraits à cette matière. Elle commença à lire son livre de sortilège, et s'émerveilla de tout ce qu'elle pourrait faire à la fin de sa première année. Elle appris par cœur quelques sortilèges et se décida à sortir pour acheter du pain. Avant de sortir, elle prit sa baguette magique et la glissa dans la poche de son jean.
« On ne sait jamais... » pensa Hermione en fermant la porte à clé.
Sur le chemin la menant à la boulangerie, elle fit le point de tout ce qu'elle avait découvert en moins de vingt-quatre heures. Dans le livre Sorciers célèbres était mentionné un mage noir du nom de Voldemort, communément appelé Vous-Savez-Qui. Il avait apparemment été tué par un garçon de un an, Harry Potter, le Survivant. Le Seigneur des Ténèbres lui avait jeté un maléfice mortel, mais curieusement, il s'était retourné contre lui. Mais Hermione trouvait cela insensé. Si on étudiait plus l'histoire de ce sorcier, on découvrait qu'il avait fait des recherches sur la vie éternelle. Il était donc possible qu'il ne soit pas totalement mort, et qu'il attende d'être en meilleure forme pour tenter de retrouver son heure de gloire.
« Et là, ça sentira le roussi pour moi... » pensa la future élève.
En lisant attentivement son livre, elle avait découvert que ce sorcier tenait à tuer tous les moldus et sorciers d'ascendance moldue. D'après lui, seuls les Sang Pur devaient gouverner le monde. Hermione sortit de ses pensées le temps d'acheter un quart de gros pain, et prit le chemin du retour. Sans faire attention, elle bouscula quelqu'un.
- Veuillez m'excuser, balbutia la jeune fille.
- Tiens, Granger... siffla une voix.
Hermione leva les yeux et déglutit. Un groupe de fille de son ancienne école se tenait devant elle, et, comble du malheur, elle avait cogné le chef de leur petite bande.
- Tiens, bonjour les filles ! s'exclama Hermione, en essayant de maîtriser le malaise qui perçait de sa voix.
- Arrête ton char Granger, et file-nous ta miche de pain et ta monnaie, claironna une grande perche.
Hermione fit mine d'obéir, mais, eu dernier moment, se mit à courir. Ses anciennes camarades de classe la poursuivirent aussitôt. Elles gagnaient du terrain.
« Saleté d'athlétisme ! Je haïs le sport ! » pensa Hermione en courant le plus vite qu'elle pouvait.
Elle fut rapidement rattraper par les filles qui la jetèrent au sol. Hermione grogna de douleur et tenta de se relever, mais les monstres en jupe l'en empêchèrent.
- Alors Granger, tu nous la files, ta monnaie ? demanda une des pestes.
- Non, fut la seule réponse de la future sorcière.
- Tu nous obliges à employer la manière forte... siffla une garce.
Avant que le coup de poing ne s'abatte sur le visage d'Hermione, cette dernière eut le temps d'attraper sa baguette.
- LUMOS ! s'écria-t-elle en fermant les yeux.
Le coup de poing atteignit tout de même son objectif et Hermione grimaça de douleur. Elle se releva et ouvrit les yeux, en entendant des cris. Ses ennemies avaient été aveuglées par son sortilège. La sorcière attrapa son bout de pain et partit en courant se réfugier dans la maison. Elle s'enferma à double tour et s'appuya contre la chambranle de la porte. Elle soupira quand elle entendit des hurlements derrière elle. Les filles l'avaient coursé jusque là. Hermione haussa les épaules et se dirigea vers le salon. : elles finiraient bien par se fatiguer et rentrer chez elles. Quand elle arriva dans la pièce elle sursauta, deux yeux noirs la fixant d'un regard sévère. C'était le professeur McGonagall, l'air plus revêche que jamais.
- GRANGER ! Qu'avez-vous fait ? se retint de hurler la directrice adjointe, un parchemin froissé dans la main.
- Je... Je me suis défendue, répliqua Hermione en soutenant le regard furieux de son future professeur.
- J'ai ici une lettre du ministère de la magie. Vous n'avez pas commencé Poudlard que vous avez déjà un avertissement du service de la restriction de l'usage de la magie pour un sorcier de premier cycle....
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