Me voici de retour avec le deuxième chapitre ! Quelques petites choses avant tout…

Note 1 :   ff.net a décidé de faire chier le monde en supprimant certains accents, comme les e accent aigu, ou les a accent, c'est pas de ma faute, je le dis au cas zou.

Note2 :   Cette fic sera assez courte, à mon avis elle fera 3 chapitres, donc vous avez dépassé la moitié héhé… Mais je vous rassure, y aura un lemon (Angy, tu es toujours en sursis)

Note 3 : (encore une et oui) Addaron est de mon crû, alors si qui que ce soir veut ventouser dessus, je l'interdirai pas mais prévenez avant.

LE NOBLE SPORT DU BILLARD, 2ème                                          (toujours POV/Draco, c'est plus marrant comme ça)

-Ron et Hermione vont venir dîner.

J'acquiesce, c'est cool, je m'en fous totalement. Si ça lui plait d'être avec le castor et la belette, au moins ça rendra le dîner moins ennuyeux, je me sens pas de faire la conversation à Potter et en même temps, essayer de me contrôler pour ne pas lui sauter dessus. C'est un fait, il m'attire, mon esprit peut le nier, mais mon pénis non. Mon pénis est un traître. Chameau !

Revenons za nos moutons… Pourquoi ils viennent eux d'abord ? Ils s'incrustent comme ça ! Bonjour l'éducation !

-Ils ont quelque chose à m'annoncer.

Merlin il est venu juste derrière moi, pourvu qu'il ne m'ait pas senti sursauter.

-Mais entre nous, je sais déjà de quoi il s'agit.

Je frissonne en sentant le souffle de ce connard ô combien sexy dans ma nuque. Je ricane pour me donner contenance et lance un accio vers la grosse boîte d'où il avait sorti les bières. Il passe à coté de moi sur le canapé et me regarde réceptionner la bouteille d'un air de dire « t'auras pas pu faire ça manuellement ». Et dans un élan de gaminerie noyée dans une dose impressionnante de stupidité, je lui tire la langue.

Langue qu'il s'empresse de capturer entre ses lèvres.

Alors là j'déconnecte grave tsé. (Ndla : *sourire crispé* dsl pour cet écart, me suis un peu trompée, on recommence…)

Là je dois avouer que je ne répond plus de rien.

Analyse aussi rapide que possible de cette situation :

-Je suis attiré par Potter. C'est un fait.

-J'ai tiré la langue à Potter.

-A la suite de cet acte incroyablement puérile, Potter me suçote cette dernière.

-Potter me suçote la langue.

-Potter me suçote la langue.

-Potter me suçote la langue.

Passons…

Putain mais je suis con ou quoi ? Il est en train d'attendre une réaction là, il va être servi oui ! Et se prendre le râteau le plus magistral de sa vie de survivant.

Raté.

Faut vraiment croire que je sais pas coordonner mes saloperies de mouvements.  Au lieu de le repousser et m'assurer par ce geste une jubilation extrême, j'y ai pris part. Je suis maudit c'est pas possible.

Okay, je dois avouer qu'en attendant, je suis pas déçu du voyage. Hol ! Je rêve ou je suis en position soumise sur un canapé avec un Potter qui, oh putain ce regard ! Nom de dieu ! Il est habile avec ses mains le con ! Donc, un Potter qui m'a déjà fouttu torse nu sans que j'aie pu réagir et qui me dévore coup de langue par coup de langue.

On peut pas dire que la situation soit vraiment déplaisante, mais j'ai soudain un résidu de cours de soins aux créatures magiques qui remonte à ma mémoire comme de l'air après avoir bu une bouteille de soda. Qui remonte désagréablement quoi…

« Ceci est un Phytax » Avait dit le demi géant en nous montrant une petite bestiole à poils noirs et aux yeux verts, bestiole qui me paraissait tout a fait inoffensive par rapport aux habituelles monstruosités qu'il nous présentait en général. Je trouvais alors que la bestiole en question ressemblait à mon ennemi (ô combien attirant) de toujours, aussi, écoutais-je avec attention ce que débitait notre vénéré professeur.

« Le phytax est une créature carnivore, elle n'hésite pas à s'attaquer aux humains, celui que j'ai entre les mains est un des rares spécimens plus ou moins apprivoisés qui existe en Angleterre » Ce gars avait toujours eu un don pour rassurer la foule. Enfin je ne voyais pas vraiment comment cette boule de poils pouvait être carnivore, elle n'avait même pas l'air d'avoir de dents.

« Le phytax est dépourvu de dents » je suis fort quand même. « Mais il possède une façon bien particulière d'achever et d'ingurgiter ses victimes » je ne pensais pas alors en faire les frais un jour, et pourtant je crois que c'est arriv. « En effet, (il avait alors ouvert la gueule de la pauvre bestiole qui essayait tant bien que mal de lui lécher les doigts, elle n'avait pas dû bien comprendre ce qui se passait), sa langue est extrêmement rugueuse et le phytax sécrète un des acides les plus efficaces qu'on puisse trouver. (La pauvre bestiole en question avait en fait compris ce qui se passait vu qu'elle tirait toujours désespérément sa langue vers les doigts du pachyderme qui nous servait de professeur). Pour vous donner un ordre d'idée, en deux heures, cette adorable bestiole, laisse un humain qu'elle aura trouvé vivant, à l'état d'os parfaitement nettoyés. »  Je me rappellerais toujours de cette annonce, on avait pu entendre un merveilleux son de déglutition collective ce jour là.

Une langue qui part de mon nombril pour finir sur ma clavicule me ramène brusquement à la réalité. Peut être est ce aussi dû en partie à l'érection douloureuse qui me tenaille depuis plusieurs minutes. J'ai le malheur de laisser échapper un gémissement, ce qui fait que je me retrouve devant le visage d'un Potter qui a l'air en manque, ou affamé aussi, enfin tout ça pour dire que si je me reprend pas très vite je vais finir en ragoût, et je suis même pas sûr d'être assaisonné convenablement. Bon, décidément, c'est pas équitable, moi je suis torse nu et lui, eh ben lui il est encore entièrement sapé, je suis pour l'égalité des sexes moi.

Donc, avec l'habileté naturelle qui est mienne je renverse môssieu de l'autre côté du canapé, me retrouvant à califourchon sur son adorable bassin qui n'a pas vraiment l'air d'un volcan éteint, (ndla : le canapé est très long, si si…) je lui lance un regard à la on-fait-moins-le-malin-maintenant-hein et entreprend méticuleusement de lui enlever cette si charmante chemise de toile verte ne l'oublions pas (ndla : j'y tiens) et je…

Apparemment je m'étouffe. Je multiplie les bourdes moi, respire… pfuiiiiiiiiiii… C'est bon, je maîtrise, en évitant de regarder le torse de Potter ce dernier d'ailleurs se tortille sous moi, me faisant clairement comprendre qu'il est trééééééés impatient. Oh pis au diable ma santé morale, je repose donc mon regard sur la-cause-de-ma-mort-envisageable-par-étouffement-quelques-secondes-auparavant et là, nom de dieu, faut avouer que j'ai du goût !

Reprenons nous. Potter est toujours en train de frotter lascivement son bassin sous mon érection qui ne s'est pas arrangée depuis la dernière fois. Dans un moment d'égarement, mes yeux se posent sur la bouteille que j'ai laissé quelques temps auparavant, elle est juste sur la tablette à côté du canapé, (ndla : c'est fabuleux de créer le mobilier au fur et à mesure, on a tout ce qu'il faut) Pauvre bouteille, elle est pleine de buée, enfin, c'est vrai qu'il fait chaud… Viens me voir toi, putain la bière est tiède, un petit sort de refroidissement et mon Potter, tu vas en avoir des nouvelles sensations… Je lui jette un coup d'œil à mon balafré préféré, ah ouaiiiis, je lui fais de l'effet quand même, la seule fois où je l'ai vu aussi rouge, c'était quand l'autre fiotte de Lockhart avait braillé qu'il distribuait des photos dédicacées de lui avec Potter. Sauf que là c'est mais alors pas du tout le même rouge.

Je me délecte quelques secondes de cette vision on ne peut plus intéressante d'un Potter complètement soumis, torse nu, à un niveau d'excitation qui me laisse pantois, le visage rouge de plaisir et d'envie, et ces putains d'yeux qui réclament toutes sortes de choses que je vais me faire un plaisir à lui offrir. Oh oh oh (ndla : géant vert !) ça c'est ce que j'appelle du gémissement ! Et c'est moi qui l'ai provoqué, je suis trop fort ! Allons Potter, tu vas souffrir…

La bouteille est désormais fraîche, exactement ce qu'il me faut. Je porte le goulot à mes lèvres en le regardant en biais, et apparemment il aimerai bien être à la place de la bouteille. Je commence à frotter mon érection contre la sienne dans des mouvements circulaires, et à l'entendre, ce n'est pas désagréable, je suis le maître…

Il ferme les yeux, je vais te me les rouvrir moi. Je penche la bouteille sur son torse et laisser couler quelques gouttes de bière, ce qui a pour effet de le ramener sur terre, quoi qu'il en soit, je ne gaspille pas. Apparemment il a compris ce que je comptais faire, vu qu'il gémit encore plus, que j'aime ce son… Je lape le filet de bière qui s'étend de ses pectoraux (pas mal du tout soit dit en passant) jusqu'à son nombril. Délicieux.

Et là je vois son cou, ô divine vision qui s'offre à moi et qui va bientôt porter ma marque, je jubile rien qu'à cette pensée.

« Toc toc »

Le toc toc de la mort. Abattus par le toc toc. L'heure du toc toc et j'en passe. Ce toc toc n'est vraiment pas le bienvenu, et Potter est de mon avis vu le superbe « Eh meeeerde ! » qu'il me gueule dans les oreilles alors que je fixe la porte d'un regard de tueur.

Je vais faire un carnage, quoi de mieux pour être complètement refroidi que l'arrivée des meilleurs amis complètements débiles de votre presque amant…

Je me lève et cherche ma chemise, histoire d'être présentable, pendant que Potter fait de même, l'a pas l'air très content. Remarque, moi non plus.

Après une remise à niveau rapide de notre image, Potter va ouvrir.

Autant mon-très-prochainement-amant-j'en-fais-le-serment à changé pendant ces années, eux y a vraiment rien. Que dalle. Nichts. Nada.

Weasley est toujours aussi grand, roux, ahuri. Il est toujours lui quoi. Et Granger eh ben… elle n'a pas quitté son trip de première de sa classe, elle ressemble toujours à ça. Bon c'est peut être dû au fait qu'elle suit encore des études, elle a été acceptée à Addaron, la grande université européenne de sorcellerie, et si mes informations sont exactes, elle à encore un an à y passer, mais quand même !

Et alleeeeez…  Et que je te serre dans mes bras, et que je te fasse la bise… pffffff, c'est d'un pathétique. Maintenant je vais faire mon petit effet, ça marche toujours quand des personnes qui ne m'apprécient pas vraiment me voient sortir de l'ombre sans s'y attendre.

-Salut Malfoy.

-Salut.

Weasley et Granger me passent devant, comme si me voir chez Potter était la chose la plus naturelle qui soit. J'ai raté mon effet.

Cette soirée est merdique.

Pendant que ces deux là vont vers la cuisine tel les pique assiette qu'ils sont, Potter se glisse derrière moi et me mordille la nuque.

Cette soirée est parfaite.

Le dîner se passe sans encombres. A part Weasley peut être qui est légèrement distant… doux euphémisme. En fait, je crois qu'il essaye de rattraper ma superbe performance de froideur en septième année. Sauf que moi, à sa différence, j'avais de l'entraînement. Je conserve la palme bien sûr.

Contrairement à la belette, Granger est plutôt cordiale. Elle nous informe sur Addaron, et comme d'habitude, elle est intarissable. Nan en fait, c'est surtout que personne ne sait quoi dire et que Granger est une source sûre de discussion quand il s'agît de travailler. Mais comment a fait Potter pour passer sept années avec eux ?! Sept longues années de joie intense avec une accro du boulot et un payou de base… passionnant. Remarque, c'est toujours mieux que deux armoires, un vicieux et une truie collée aux basques. Granger au moins a de la conversation. Un peu trop même.

Enfin bref, le dîner se passe normalement, et il faut avouer que Potter est un putain de cuisinier. Le repas était tout simplement à tomber, et question d'assaisonnement, en fait je crois qu'il n'y a pas de problème. En plus je suis bien placé, juste à coté de Potter qui ne se gène absolument pas pour tripoter tout ce qu'il peut. Et encore une fois, remercions tous ensemble mon visage inexpressif sur commande, quelqu'un d'inexpérimenté (comme Weasley par exemple) piquerait de superbes fars.

En attendant, ils n'ont toujours pas fait leur superbe annonce, ça va être au dessert je parie. Classique.

Le dessert en question arrive enfin, délicieux, mais pas autant que celui qui l'a fait, et je sais de quoi je parle.

-Hem, Harry ? Ça c'est un scoop, Granger est timide d'un seul coup.

-Oui ? Héhé… il a la voix un peu rauque, j'ai comme l'impression que c'est dû à ce qui se passe sous la table.

-Voilà… euh… Ron et moi, on… on a quelque chose à t'annoncer.

Potter lève la tête, prend son air le plus innocent possible et fait signe à Granger de continuer.

-Hem… On… on est ensemble, dit elle avec un grand sourire.

Je choisis ce moment là pour recracher mon morceau de crumble aux pommes (ndla : car oui c'était ça le merveilleux dessert, original non ?).

-VOUS ETIEZ PAS ENCORE ENSEMBLE ?!

Et là gros projecteur sur moi. C'est pas que je n'aime pas être au centre de l'attention générale mais là c'est un peu gênant.

-Hem… en effet non, Granger est perturbée apparemment.

-Mais je comprend pas, vous êtes déjà sortis ensemble au collège non ? Dis-je tout en essayant de nettoyer la tache qu'a fait mon morceau de crumble sur la nappe.

-Euuuuuh… non plus.

C'est une des rares fois où des personnes qui ne font pas partie de mes proches voient autant d'émotions sur mon visage.

-Jamais ? Mais c'est impossible ! Vous êtes toujours collés ensemble depuis notre cinquième année au moins !

- Malfoy on ne t'a pas sonné.

-Nan bien sûr, mais quand même Weasley ! Avoue que sur ce coup là vous êtes lanternes !

-Malfoy, me dit Potter en se rapprochant encore plus de moi, essaye de te tenir à carreaux et de garder tes remarques sarcastiques pour toi. Je suis extrêmement heureux pour vous ! Continue-t il avec un grand sourire vers ses « amis ».

N'empêche, tout Poudlard croyait qu'ils sortaient ensemble depuis au moins la 6ème année. Je croyais Granger plus rapide quand même. Quoique avec la belette, on peut s'attendre à tout.

La fin du repas se passe plus ou moins bien, Potter balançant des compliments à tout va et Weasley me fusillant du regard. C'est ma faute à moi si il n'est même pas capable de voir qu'il est fait pour une fille pendant je ne sais combien d'années ? Vive les sans cerveaux…

Le reste de la soirée est plutôt cool, Potter et Weasley m'enseignent les rudiments du billard pendant que Granger révise. Ça m'avait presque manqué de ne pas voir ça. Je commence à discuter avec elle, une bière à la main, pendant qu'elle sirote un jus de fruits, tss… trop sage. Elle me parle du niveau de potions d'Addaron, apparemment, son prof n'arrive pas à la cheville de Rogue. Je suis sûr qu'elle exagère, mais c'est vrai que Rogue est vraiment un maître en la matière. Je n'ai jamais vraiment compris pour quoi il convoitait le poste de défense contre les forces du mal. Je lève les yeux et rencontre le regard de Potter, je souris imperceptiblement, il me mattait. Weasley qui évidemment ne s'est aperçu de rien, le rappelle à l'ordre.

-Harry, ta queue va tomber.

Je souris franchement cette fois en direction de Potter, il essaye tant bien que mal de ne laisser passer aucune émotion mais ses yeux en disent long. Je sens que je vais passer une nuit on ne peut plus intéressante.

-Malfoy tu m'écoutes ?

-Oui Granger oui, mais là, je dois satisfaire un besoin personnel si tu vois ce que je veux dire…

Elle rougit, et c'est là que je fais mon petit effet.

-Cigarette bien sûr, dis-je avec un sourire charmeur.

Elle rougît encore plus, j'adore l'effet que je provoque, surtout chez les femmes, c'est vraiment jouissif de les voir pendues à vos basques alors que vous fantasmez sur les hommes. Là elle tient à son Weasley, je le sais bien, mais quand même…

Je sors sur le balcon pour ne gêner personne avec la fumée (ndla : fumeurs, faites comme lui !), bière à la main (ndla : tout le monde va chercher une bière et que ça saute !! beuveriiiiiiie !! dsl). Dommage que les lumières de la ville gâchent la vision des étoiles, mes cours d'astronomie ne me servent à rien du coup.

-Malfoy ?

Je me retourne, Granger est sur le seuil du balcon, habillée pour partir. Je suis resté combien de temps à regarder les étoiles moi ?

-Oui ?

-Hem… nous allons partir, je voulais… te dire au revoir.

Je lève un sourcil, la seule fois où Granger m'a dit au revoir en toute honnêteté comme ce soir, c'était en descendant du Poudlard express lors de notre dernier voyage, en 7ème année. Elle n'a vraiment pas changé, elle a le même air qu'à cette époque. Je m'approche d'elle.

-Eh bien… au revoir, et bonne continuation pour tes études.

Elle s'empourpre, et moi je sens deux regards me tuer à distance, eh quoi ? C'est trop près ? Et si je me penche encore plus ? Je ne tiens pas compte du rougissement de Granger, mais qui va venir en premier ?

-Malfoy, peut être que tu devrais laisser Hermione partir, ils ont de la route à faire.

Je me tourne vers mon Potter qui me jette un regard glacial, puis vers Weasley qui est partagé entre la colère et le dégoût. Booooon. On va la jouer diplomate. Je voudrais pas me retrouver dehors cette nuit, ou pire, sur le canapé.

-Bien sûr, dis je avec un sourire envers mon presque-amant-j'espere-pasque-sinon-je-pique-une-crise, eh bien bonne route alors.

Je fais un baisemain à Granger et un signe de tête à Weasley, il ne sera pas dit qu'un Malfoy est rustre envers les dames. Potter les raccompagne à l'entrée tandis que je reste sur le seuil du balcon, je vais avoir besoin de fraîcheur, enfin j'espère, si j'ai tout fait foiré, je m'en fous, je le prends, je le retourne contre le mur et je le défonce ! (Ndla : euuuuh… si vous voulez mon avis, il a trop regardé le père noël est une ordure). Voilà mon petit gryffy qui revient, on va avoir le verdict tout de suite… Au rapport, ça a l'air mal barré, il a l'air en rogne, il va falloir jouer la carte de la sincérité dans la mesure du possible, aussi appelé tactique de l'épagneul breton en quête de caresses, et là, quelles caresses…

-Pourquoi tu as fais ça Malfoy ?

J'enclenche la tête d'ange…

-Et enlève moi cette tête d'hypocrite.

Ça fait mal. Je dois être rouillé depuis le temps.

-Pourquoi tu as répondu tout à l'heure si tu es hétéro ?

Alors là c'est vraiment trop cocasse, je peux pas me retenir, je lui éclate de rire à la gueule.

-Arrête ! C'est trop drôle ! Tu crois quand même pas que je m'intéresse à Granger !

-C'est pas le cas ?

-Attends Potter, moi hétéro, ça se voit plus depuis longtemps, très longtemps. Je croyais quand même que ce qui s'est passé avant qu'ils arrivent t'avais convaincu de mes… préférences. Dis je en me rapprochant subjectivement de lui, avec LA lueur dans le regard.

Il a l'air encore en colère, mais c'est vite remplacé. C'est peut être dû au fait que je suis en train de frotter ma cuisse entre son entre jambe. Je n'avais jamais remarqué qu'il était plus petit que moi, une demi tête environ, c'est tellement plus mignon ainsi. Je l'entoure de mes bras et, comme un enfant apeuré il s'accroche à ma chemise, c'est horriblement craquant… il faut que je fasse attention, je deviens sentimental. Je lève sa tête et lui embrasse doucement les pommettes alors qu'il ferme les yeux, il a l'air tellement fragile ainsi. Aïeuh… il me mord le cou le con, tu parles d'une fragilité, hum… j'adore… Je le soulève et il passe instinctivement ses longues jambes autour de ma taille, je peux sentir son érection naissante alors qu'il taquine mon cou, centimètre carré par centimètre carré, en une exquise torture. Je le dépose doucement sur la table de billard, étendue verte et moelleuse, le must, et m'étend au dessus de lui, sans le toucher, seulement le contempler. Habillé il est divin, mais nu… je me mord la lèvre à cette idée et il s'empresse de m'embrasser, s'emparant de ma bouche dans son exhaustivité. Il met fin au baiser et me lèche les lèvres.

-N'abîme pas tes lèvres, me dit il dans un souffle, je les aime trop.

Il est magnifique avec cette moue enfantine, je lui souris, m'étend à coté de lui et le serre dans mes bras. Il s'écarte et me plaque au billard, de manière à ce que je sois sur le dos, s'assoit sur mon bassin et entreprend de ma déboutonner la chemise, je le laisse faire, lui adressant un regard rêveur en jouant avec le bout de mon catogan de la main droite. Il a le souffle coupé, il faut dire que je suis pas mal c'est vrai. Je me redresse et l'embrasse passionnément, en faisant cela, il fait glisser la chemise de mes épaules.

Encore une fois c'est moi qui me retrouve le premier torse nu. Réglant ce problème tout de suite, je lui enlève sa chemise (toujours en toile, et toujours verte) pour redécouvrir peu à peu ce ventre plat, ce torse musclé et ces épaules carrées qui me font encore une fois frémir de plaisir.

La situation doit être assez cocasse. Potter et moi sommes assis entrelacés face à face, torse nu, sur sa table de billard. Cocasse certes, mais pas du tout déplaisante. Je le rallonge sur le dos et lui enlève son pantalon, dévoilant un boxer noir, cachant un niveau d'excitation qui augmente le mien considérablement.

Je commence à mordiller, embrasser, lécher toute la peau ainsi offerte pendant qu'il bataille avec mes boutons de pantalon. Alors que je plonge ma tête dans son cou, j'entends une exclamation victorieuse, en même temps que je ressens la pression qui me tenaillait depuis quelques temps se desserrer. Je m'attaque à ses boutons de chair, déjà durcis par le plaisir.

Alors que je savoure ses premiers gémissements, Potter prend une certaine initiative, à croire qu'il sait depuis toujours à quoi je réagis. Je me tends complètement alors qu'il effleure de ses doigts ma colonne vertébrale sur toute sa longueur. Satisfait de son effet, il poursuit son chemin sur mes flancs. Et moi pendant ce temps là (ndla : j'tournais la manivelleuuuuuh !!) je ne sais plus où me mettre, tous mes sens sont en alerte, je réagis à la moindre caresse et Merlin sait que j'en ai ! Je roule à côté de Potter sur la table de billard, il y a juste assez de place pour nos corps, ce qui n'est pas désagréable en soit, cependant Potter est décidé à enlever la barrière de tissu qui nous sépare et s'est mit sur mes jambes, faisant glisser d'une main experte mon boxer qui va rejoindre nos habits à terre quelques secondes plus tard.

Son regard émeraude est vibrant de désir alors qu'il contemple mon corps mis à nu dans son entièreté Il est à genou, son regard caressant mon corps dans un attouchement voluptueux. Je profite de cet instant d'égarement de sa part pour me redresser et à mon tour faire glisser son boxer à terre. Et là je suis sur le cul (ndla : c'est le cas de le dire), c'est au-delà de tout ce que j'aurai pu imaginer, ça dépasse tout ce à quoi j'ai pensé (fantasmé) au collège, c'est irréel. Lui toujours à genoux, son sexe fièrement dressé est face à moi. Timidement, j'y dépose mes lèvres et peu à peu, alterne les baisers et les coups de langue, recueillant les quelques gouttes de nectar nacré qui perlent à son extrémité. Il glisse ses doigts entre mes cheveux, me guidant     alors que je le prends dans ma bouche, savourant sa chair, jusqu'au moment où il se libère. Je recueille sa semence et l'embrasse passionnément avant de rallonger son corps tremblant sur la moquette verte si accueillante. 

Allongé à côté de moi, il lève vers moi un regard suppliant de désir. Je laisse donc remonter mes doigts peu à peu, passant de ses fesses fermes à son ventre, son torse à la peau douce et en sueur, son cou d'une perfection irréprochable, puis sa bouche, il happe mes doigts et les suce avec avidité, comme si sa vie en dépendait. Quelques instants plus tard j'immisce un doigt en lui, il gémit, plus de plaisir que de douleur, je ne suis pas son premier, et Merlin sait que ça m'énerve, mais à 21 ans c'est quand même compréhensible, surtout avec un physique comme le sien. Il m'embrasse, signe que je peux continuer sa préparation, un deuxième doigt, puis un troisième, j'alterne différents mouvements et il gémit bruyamment.

-Hmm Draco…

Je souris, c'est la première fois de la soirée qu'il prononce mon nom, et je compte bien le lui faire répéter.

-Ta prostate, murmurais-je.

Il ouvre les yeux dans une colère amusée.

-Je suis au courant, je ne suis pas vierge quand même !

-Dommage, dis je en en taquinant à nouveau cet endroit si sensible, provoquant de nouveaux gémissements de plaisir.

Il m'embrasse longuement et je retire mes doigts, il geint, c'est vraiment adorable. Je m'assied et le redresse avec moi, je lui écarte les jambes et instinctivement il les passe autour de mon bassin. Il me mord l'épaule lorsque je le pénètre avec une douceur que je ne me connaissais pas.  

Je préfère que mes amants soient face à moi, voir leurs visages au moment de la jouissance est un moment unique, et avec Potter ce sera un spectacle merveilleux.

Je bénis Salazar pour ma capacité de savoir faire plusieurs choses à la fois, Potter ne sait plus où se mettre, tout ce qu'il peut faire c'est s'accrocher désespérément et passionnément à mon dos, demain je serai lacéré mais ça vaut le coup. Il subit, il ne peut rien faire d'autre, il subit mes coups de reins effrénés et mes mains le caressant doucement et avec… amour.

Je ne peux le décrire autrement, c'est la première fois que je fais l'amour à un homme avec une telle intensité, et cette idée qui s'est incrustée dans mon esprit des années auparavant s'intensifie de plus en plus. Je ne fais plus qu'un avec lui, je suis en lui, autour de lui, je ne peux absolument pas le lâcher.  

Il se contracte autour de moi et je me libère en même temps que lui, hypnotisé par la vision qui s'offre à moi, il a les yeux assombris par le désir, le visage rougi. Sa bouche entrouverte laisser échapper un murmure que je ressens plus que je n'entend. Je souris et l'embrasse, il répond avidement et nous nous séparons, à bout de souffle.

-Moi aussi, dis je dans un souffle.

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Hé hé, c'est fini pour ce chapitre !!! C'est mon premier lemon, mon tout premier, et je suis hyper heureuse que ça soit un yaoi !! Oui oui, mon autre fic arrive, pour celle-ci aussi ça sera un lemon, mais en hétéro. Bon, ben je ne veux pas paraître vantarde, mais je suis assez satisfaite ! Lol ! Bon, lé réponses aux rewiews !!

Laurie : Merci ! Contente que ça t'ait plut ! J'espère que ce chapitre était à ton goût !

Frite12 : Hé h ! J'ai des fans ! Lol ! Merciii ! ^^

Diane23 : Je craque totalement sur ta conscience ! lol ! Bon, ben voilà, là tu n'avais pas eu d'avant première, j'espère que tu as aim !

Celinette : MDR ! Bon je crois que tout a été dit par msn, sinon, merci pour tout !

Maggie : voilà voil !

Artemis : héh ! Merci !

Kitty : j'espère que tu as aussi apprécié ce chapitre !

Neotie : lol ! Je contribue à l'emploi de cette expression ! Quel honneur ! Merciiiii !

Tarahiriel : j avais dit pas d'odeurs !!!! Mais tu vois, c'est pas fini ! Merci !

La crevette : lol ! Nan nan mais c'est bon, en fait il est au courant, à quand la suite ? À aujourd'hui !

« Fo ke je me grouilleuh !! Il est 10h53 et je commence à 9h !! »

Flore : eh ben voil ! Merci !

Zaz : je suis passée maîtresse dans l'art du double sens *sourire modeste à la lockhart* merci !

Lalouve : lol ! Prout également, et tout ce que j'ai à dire, c'est bon accouchement ! (En plus je fais des rimes, chuis forte qd même)

Yami Aku : eh ben voil ! Elle est arrivée! Merci !

Akashana : Mais voui je l'ai écrite la suiteuh !

Eni : merci beaucoup ! Vous m'avez tous sauvé la vie !

L'invisible : ben maintenant ça va être la canicule alors, pasqu'il est l le chapitre 2 !! Merci bcp !

2Sy : a problème ? Ah boooooooon… j'en sais rien du tout, là déjà il faut que j'arrive à supprimer l'annonce, en tout cas merci pour tout !

Clau : je lâche pas nan ! En tout k merci ! J'espère que la suite de ce fic va arriver bientôt !

Yunafab : Merci beaucoup !! C'est bien cette fic que je cherchais ! J'espère que ce chapitre t'a plu !

Meya : Moi aussi H/D c le must, enfin merci pour tout, mais nan finalement il se bourre pas la gueule, il faut toute sa sobriété pour faire du sport, c'est bien connu ! Zoux !

Angy : bien sûr que si je le mérite ! Mais c'est bon maintenant, vive les amateurs de slash ! Lol ! L ! Tu l'as maintenant le lemon !

Urumi : salut toi ! Eh ben si j'en écris ! Ravie que ça te plaise !! (nan nan je ne suis pas absorbée par la télé)

« 23h08, ouf ! chuis morte ! vive les fins de semaines ! »