Dix bonnes raisons de te haïr…

Disclaimer : Heu… je suis vraiment obligée de rabâcher encore et toujours la même chose ? Bon, alors aucun des persos ne m'appartient… Sniff !

Résumé : Ma foi, vous connaissez un certain Will Shakespeare ? Il écrivait des pièces de théâtre autrefois… Je les adore toutes, surtout les comédies, et je me les relis avec la régularité d'un métronome. Donc, je me suis dit qu'une version Chlex de « La mégère apprivoisée », assaisonnée d'un peu de « Dix bonnes raisons de te larguer », vaudrait le déplacement… Non ?

Note de l'auteur : Dédicace spéciale pour Lala, car c'est sa fic « Beaucoup de bruit pour rien… version Chlexy » qui m'a inspiré cette idée ! Continue à nous écrire de supers fics, Lala !

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Les mecs ont besoin d'être remis à leur place

Chloé Sullivan se permit un petit sourire après avoir raccroché son téléphone. La secrétaire de Lex Luthor venait de l'appeler pour fixer (enfin !) une interview. Ce soir à 18h00, elle allait mettre le chauve le plus antipathique de Smallville au tapis ! Il ne s'en relèverait pas… Car Chloé Sullivan, l'incorruptible, lui avait concocté une série de questions à le faire frémir.

Un bruit dans le bureau lui fit lever la tête, et elle regarda avec un dédain et un ennui non dissimulé le nouvel arrivant.

- Qu'est-ce que tu veux, Whitney ?

- Toujours pas de petit ami en vue, Chloé ? demanda le jeune homme.

La jeune fille écarquilla de grands yeux faussement ébahis.

- Oh, oh ! Serait-ce du sarcasme dans ta voix, Whit ? Eh bien non, désolée, tant que je ne rencontrerai pas un homme dont le QI dépasse celui d'une huître, je resterai célibataire !

Elle se replongea illico dans son ordinateur, espérant l'avoir suffisamment descendu en flammes pour le voir déguerpir. Vains espoirs ! Il s'approcha du bureau et s'assis nonchalamment dessus.  Chloé soupira. Il allait falloir passer à la vitesse supérieure.

- Ton problème, Sullivan, reprit Whitney, hautain, c'est que tu manques cruellement d'un homme, d'un vrai…

- Non, Whitney, mon problème, comme tu le dis si bien, c'est qu'à ce jour, tous les hommes que je croise ne sont pour moi que des crétins libidineux obsédés par leur quéquette… En somme, des mecs dans ton style.

Le joueur de football vedette de Smallville se sentit blêmir. Mais déjà, enfonçant le clou, la jeune fille reprenait :

- Vois-tu, pour que je m'intéresse un tant soit peu à la gent masculine, il faudrait qu'au moins l'un de ses représentants me prouve qu'il peut avoir de la culture, et qu'il sait penser autrement qu'avec son pantalon !

Elle adressa un sourire suave au jeune homme.

- Maintenant, aurais-tu l'amabilité de dégager, ou faut-il que je t'écrase un peu plus ?

Whitney ne se le fit pas répéter. La queue entre les jambes (c'est le cas de le dire !) il sortit en claquant la porte. Chloé poussa un soupir de soulagement. Dire que ce nul en avait après sa sœur adoptive, Lana !

La journaliste fit la grimace. Remarque, cette nunuche ferait un très beau couple avec ce bellâtre à la manque ! Jamais elle n'aurait crû que Lana puisse devenir aussi « cucul la praline », mais tout le monde changeait. Elle en avait assez d'entendre sa sœur lui seriner à longueur de journée combien Whitney était mignon, et combien Clark l'était aussi…

Elle l'entendait encore lui dire :

- Tu devrais te trouver un petit ami, Chlo, je t'assuuuuurrrrre… les garçons ne sont pas tous si nuls !

« C'est ça, et moi je suis l'impératrice de Chine ! Tu veux que je me trouve un copain uniquement pour pouvoir en avoir un toi aussi ! Mais à ce train-là, ma cocotte, tu risques de finir vieille fille ! »

Un coup léger contre la porte la fit sursauter. Encore un casse-pieds ! Chloé avait mangé du lion, ce matin, et se sentait d'humeur à enterrer tout le monde dans ce fichu lycée…

- Entrez ! grogna-t-elle.

Pete Ross passa la tête à la porte avec la prudence d'un dompteur face à un tigre.

- Heueueu… Chloé, je peux te voir une minute ? 

- Heueueu… l'imita-t-elle férocement, laisse-moi réfléchir… NON !!!

- Pou… Pourquoi pas ? demanda Pete, dépité.

- Pa… pa… parce que tu n'as pas dit « S'il te plaît » !

- S'il te plait, Chloé, c'est important…

- Ah, alors, ça m'est impossible de refuser, ironisa la jeune fille.

Elle l'invita à s'asseoir d'un geste brusque. Ce qu'il pouvait l'énerver avec son air d'amoureux transi ! Seigneur ! Qu'avait-elle fait au bon dieu pour mériter ça ! ?

Pete la regardait avec son habituel air de chien battu. Il inspira profondément puis décida de se lancer. Il n'avait rien à perdre. Non, juste sa fierté et sa dignité…

- Chloé-est-ce-que-tu-accepterais-de-sortir-avec-moi-samedi-soir ? lâcha-t-il d'une traite.

- Tu peux me répéter ça ? En prenant le temps de respirer, cette fois-ci ? répondit-elle, incrédule.

Il était gentil, mais qu'est-ce qu'il pouvait être débile, le pauvre !       

- Heu… Chloé, rougit Pete. Tu me plais beaucoup, et j'aimerai qu'on sorte ensemble samedi soir, si tu es d'accord…

Chloé le regarda bien en face, hésitant entre le dégoût et la pitié. Mais qu'avait-elle fait au bon dieu ? ! C'était vraiment pas son jour. D'abord Whitney-beurk-Fordman, et maintenant Pete-Heueueueueu- Ross ! Bizarrement, cependant, elle avait envie d'être plus sympa avec Pete qu'elle ne l'avait été avec Whitney…

Elle se leva, s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule.

- Sérieusement, Pete, fit-elle d'une voix doucereuse, tu nous vois ensemble ? Une garce comme moi et un « scout toujours prêt » comme toi ? Tout le monde se fout de ta poire derrière ton dos, Pete… Tu ne voudrais pas qu'en plus, ils se foutent de moi ?

Elle lui tapota gentiment l'épaule, avec l'amabilité d'un scorpion venimeux.

- Ils me craignent, Pete, je leur flanque une trouille bleue, et franchement, c'est le seul sentiment que je veux inspirer ici, continua-t-elle sur le ton de la conversation. Sincèrement, je t'aime bien, tu es moins nul que la plupart des gens de Trouducville, mais… dégage maintenant. Jamais je ne sortirai avec toi.

Pete en avait assez entendu. Il se leva, au trente-sixième dessous, et sortit sans un mot. Chloé regarda la porte se refermer doucement derrière lui.

« J'y ai peut-être été un peu fort… j'aurais dû être plus sympa. Mais bon, j'ai une réputation à entretenir, moi ! »

Et Chloé Sullivan, sans plus d'état d'âme, se remit au travail.

°°°

Voila, à suivre ! Des rewiews, please !

J'allais oublier : la réponse aux rewiews !

Marilyn et Weby, ça fait plaisir de vous revoir (lol) ! Je vais vous poster la fin de mon « Histoire canine » très bientôt !

Clem, merci de ton message, continue à me rewiewer, voici la suite ! J'espère qu'elle te plaira autant !