Auteurs : Urumi et Willy

Remerciements : Miya, notre fidèle bêta-lectrice qui a bien voulu assumer cette lourde tâche et corriger nos lacunes sur HP ! (elle a eu beaucoup de travail sur ce chapitre et c'est pas fini !)

Disclaimer : Nous ne voulons pas de procès, donc nous affirmons que Sirius ne nous appartient pas (c'est pas qu'on voudrait pas…) ainsi que le reste du monde magique de J.K.R

Resumé général : Vie de Sirius à Azkaban (oui, on sait, on est pas douées pour les résumés… mais lisez quand même !). Il ne s'agit pas d'un état des faits de ses conditions de vie, c'est une histoire !!!

Résumé du Chapitre :  C'est l'arrivée de notre nouveau personnage, Lyra sans-nom-de-famille ! (si quelqu'un à une idée… !)

Avertissement : C'est notre première fic, elle n'est sans doute pas parfaite ! Nous réclamons humblement votre indulgence et, SVP, quelques reviews !!!!!

4 octobre 1981

Dans une rue sombre au cœur de Londres, une femme marchait. Elle se tenait droite, dégagant une forte impression de confiance en elle et de froideur, comme si rien ne pouvait lui arriver. Par contre, à quelques mètres devant elle, un homme avançait et exprimait tout le contraire de la personne qui le suivait. On pouvait lire la panique sur son visage. La femme l'appela. Il sursauta, et s'arrêta. Tranquillement elle le rejoignit, le prit par l'épaule et le retourna face a elle. Elle le regarda avec un sourire méprisant. Il essaya de la frapper. Elle esquiva. Toujours avec son air dédaigneux, elle lui prit le bras droit et le tordit dans le dos. L'épaule craqua. Elle aurait bien utilisé sa baquette magique, mais son ennemi ayant perdu la sienne, il aurait été lâche de le combattre avec une telle arme. L'épaule cassée, le malheureux suivit la jeune femme au Ministère de la Magie.

Quand elle entra dans le bureau du ministre de la magie, elle y découvrit une pièce joliment décorée et vaste. Le Ministre, assis derrière un imposant bureau de chêne, la regardait, partagé entre l'admiration et l'incompréhension. Il se remémora ce dont elle avait été capable dans la rue quelques heures plus tôt. Il la connaissait depuis un moment, et plusieurs fois elle avait réussit ce genre de missions avec facilité, détermination et surtout froideur. Elle pouvait même aller jusqu'à tuer. Et dans chaque situation elle garderait un visage impassible. Même si elle désobéissait aux ordres, ce qui lui arrivait souvent, elle avait toujours une excuse. Cette femme lui faisait peur. Elle pourrait le tuer là, à la minute même, et sans remord, si elle en sentait le besoin.

Finalement il lui adressa la parole :

- Je tenais à vous féliciter personnellement de la réussite de votre mission de tout à l'heure. Vous nous avez ramené l'homme que nous voulions interroger…

Il s'arrêta un instant, puis reprit : « mais nous voulions que vous nous l'ameniez, pas que vous nous le détruisiez. »

Elle esquissa un sourire et répondit :

- Il ne voulait pas coopérer. J'ai été obligée d'utiliser la manière forte.

- Mais il devait nous donner  des informations sur les conditions de détention à Azkaban. Maintenant il va falloir marchander, palâbrer, discuter, payer et tous le blabla pour qu'on sâche ce que nous voulons savoir. Ca va nous prendre des heures !

Il remarqua qu'il s'était emporté et attendit la réaction de la jeune femme :

- Je n'avais pas le choix. Il ne voulait pas venir. Quand je lui ait dit que vous attendiez des ses nouvelles, il est parti en courant.

Il y eut un moment de silence. Le Ministre renonça, il savait qu'il n'aurait pas le dernier mot. L'avait-il déjà eu face à elle ?

25 octobre 1981

Pop ! Le bruit caractéristique du transplanage sortit Cornélius Fudge, le directeur du service des Catastrophes Magiques, de sa mélancolie. Il ne pouvait s'empêcher de désespérer, malgré tous les efforts de la Coopération Magique Internationale, les Mangemorts multipliaient leurs sanglants homicides. Enfin, pour l'instant il y avait plus urgent. Il leva ses deux grands yeux, l'air hébété et résigné, sur la jeune sorcière qui venait de faire irruption dans son bureau. Cette dernière le regardait en souriant. Elle était vêtue d'une robe bleu nuit qui moulait ses formes parfaites et de longues boucles ébène entouraient son visage à la peau translucide. Fudge se demanda encore une fois si elle n'avait pas du sang de Vélane dans les veines.

- Vous semblez n'avoir pas beaucoup dormi cette nuit, fis-t-elle, mais l'intonation de sa voix montrait le manque d'intérêt pour la question.

Il désigna d'un geste las les piles de dossiers qui jonchaient son bureau, pour la plupart des affaires concernant des partisans de Vous-Savez-Qui. Elle esquissa un sourire de compréhension.

- Pourquoi m'avez-vous fait revenir ? reprit-elle.

À ces mots, Fudge se redressa, il semblait sortir d'un mauvais rêve.

- Écoutez Lyra, bien que fatiguée, sa voix était déterminée, malgré votre jeune âge, nous vous considérons tous au Ministère comme la plus brillante des espionnes que nous ayons connues depuis des années.

La jeune femme esquissa un sourire modeste.

-  Vous n'avez jamais reculé devant le danger, je vous en félicite et malgré vos méthodes… disons, peu orthodoxes, vous avez toujours agi avec discrétion et efficacité.

-  Venez-en au fait !

Fudge la fixa au fond de ses yeux noirs.

- J'ai une mission pour vous.

Rentrée chez elle, Lyra s'assit et prit quelques secondes pour recouvrer ses esprits, la mission que lui avait proposée Fudge n'était pas dangereuse, elle était suicidaire. Ce n'était pas que le danger lui fasse peur, après tout elle l'avait toujours recherché, mais cette mission était particulière. Il ne s'agissait pas de trouver un Mangemort, ou de faire  parler un témoin. Non, elle devait vivre des semaines entourée de criminels et de Détraqueurs, ces hideuses créatures qui font revivre aux hommes leurs plus mauvais souvenirs. Ceux qu'elle s'était jurée d'oublier à jamais.

***

Cela se passait en France dix auparvant, elle avait onze ans et habitait près de Paris. Pendant les vacances d'été qui précédaient son entrée à l'école de sorcellerie de Beauxbatons, elle se retrouvait chez elle avec ses parents, sa sœur jumelle Zoé et son frère aîné Jérémy. Tous étaient sorciers ou allaient le devenir. Elle considérait sa jumelle comme son double, tant sur le plan physique que pour le caractère. Elle connaissait tous ses secrets. Un matin, elles se disputaient pour la première fois de leur vie, quand un homme arriva et sonna. Leur mère ouvrit et le laissa entrer. Ils discutèrent un moment. Lyra était monter dans sa chambre pour bouder. Tout le reste de la famille s'était installé à la cuisine avec l'inconnu. Au bout d'une demi-heure, elle entendit des cris. Elle descendit a toute vitesse pour découvrir sa famille par terre hurlant de douleur. Ils subissaient un sort de doloris, ce qu'elle apprit plus tard. L'étranger se tenait debout et les regardait en tenant sa baguette magique. Aucun doute posssible, le sort avait été jeter par sa baquette. Il ne semblait pas avoir remarqué l'enfant qui regardait la scène les yeux exorbités de terreur.

Il abaissa sa baguette et les laissa reprendre leur souffle. Puis il demanda a son père s'il était bien sur qu'il ne voulait pas l'aider. Le malheureux le regarda et ne répondit pas. L'homme debout dit tranquillement une incantation et une mince lueur verte sortit de sa baquette pour frapper Jérémy. Il mourut sur le coup. Puis il regarda Zoé d'un air peiné mais cruel. Lyra voulut crier mais aucun son ne sortit de sa bouche. Alors elle se leva et courut vers sa sœur. Elle regarda l'assassin à travers ses larmes et le supplia d'arrêter. Il fit semblant de ne pas la voir et la bouscula pour finir sa triste besogne. Il tua tous le monde à l'exception de Lyra. Puis avant de partir, il lui dit :

- C'est ton jour de chance. Tu me plais, je n'ai pas envie de te tuer. Mais en contre-partie tu diras au gens du Ministère français que Lord Voldemort est venu, et qu'ils ne connaîtront pas de pire ennemi que moi.

Sur ce, il sortit, sous les yeux hébétés et ruisselants de la pauvre Lyra. Elle resta dans la cuisine avec sa famille, ou plutôt les cadavres de sa famille, pendant une journée et une nuit avant que quelqu'un ne découvre le massacre. Elle apprit plus tard qui était Voldemort. Mais elle ne sut jamais ce qui avait poussé le mage noir en France. Et encore moins pourquoi il s'était attaqué à sa famille.

***

Maintenant elle allait devoir s'enfermer à Azkaban avec ceux qui avaient aidé le Seigneur des Ténèbres dans tous ses massacres. Et tout ça pour les aider.

Elle se remémora la conversation qui avait eu lieu quelques heures plus tôt.

***

- Je vous écoute, répondit-elle.

Comme toujours Fudge s'embarrassa de détails pour expliquer une chose simple.

- Je sais que vous ne dépendez pas de mon service mais je me suis permis de réclamer votre aide, vu l'importance de l'affaire. Je m'occupe des Catastrophes Magiques et j'estime que le rapport que je viens de recevoir d'Azkaban en est une ! Les conditions de vie là-bas sont déplorables, l'hygiène est quasi inexistante, la nourriture n'en a que le nom. Les détenus vivent un enfer permanent.

- Ils le méritent.

La voix de la jeune fille était sans appel. Un instant, Fudge se demanda s'il n'avait pas fait une erreur, cette fille avait le pouvoir de cristalliser l'air autour d'elle d'un regard. C'était maintenant du sang de Détraqueur qu'il pensait trouver dans ses veines. Pour dire la vérité il n'était pas rassuré en face d'elle, elle était trop puissante, trop froide, elle générait en lui un sentiment de faiblesse et de malaise.

- Vous le croyez vraiment ?

Cette phrase lancée d'un ton badin par Albus Dumbledore alors qu'il franchissait la porte du bureau, eu pour effet d'alléger considérablement l'atmosphère.

- Albus ! s'écria Fudge, visiblement soulagé, vous avez fait vite ! Euh… Lyra je vous présente Dumbledore, le directeur de Poudlard, Albus, voici Lyra mais je vous ai déjà parlé d'elle.

Dumbledore s'inclina galamment sous le regard scrutateur de la jeune espionne. Elle avait bien sur entendu parler de lui mais ne l'avait jamais rencontré.

« Que fait-il là ? » pensa-t-elle.

Elle s'abstint poliment de poser la question. Ce n'était pas le moment de provoquer une des seules personnes qu'elle respectait en ne connaissant que le nom. Alors que Dumbledore finissait son salut par un baisemain  « très vieille France », elle se demanda si c'était bien lui, le sorcier le plus puissant de Grande Bretagne, ce vieil homme souriant qui lui présentait ses hommages avec une courtoisie d'un autre siècle. Elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire.

- Reprenons, fit Fudge, mais le pire est que la prison est remplie de Mangemorts et les Détraqueurs sont prêts à se ranger du coté de Vous-Savez-Qui au moindre signe ! Imaginez ce qu'il pourrait se passer !

- Et que puis-je faire pour vous ?

- Je veux que vous alliez inspecter Azkaban, sous la forme d'un Détraqueur naturellement.

- Je vous demande pardon ?

- Il vous suffira d'utiliser un sort de transformation

- Mais les Détraqueurs sentent l'âme humaine !

- Hum… oui, c'est là qu'intervient Albus, vous connaissez l'Occlumency je suppose ?

- Oui bien sûr, fis-t-elle impatiemment, c'est un procédé magique pour « fermer » son âme

- Bien, ce que vous allez devoir étudier avec Albus est une autre branche de cette science, il ne s'agit pas de fermer son âme mais de la faire disparaître.

Dumbledore reprit la parole sans se départir de son bienveillant sourire.

- Cornélius vous vous égarez, il ne s'agit pas de faire disparaître son âme, aucun sorcier ne le peut, mais de la dissimuler.

- Quelle différence y a-t-il entre tout ça ? demanda Lyra avec curiosité.

- Une différence énorme, si vous fermez votre âme, les Détraqueurs la percevront même si ils ne peuvent pas la lire, mais si vous la dissimulez, ils ne sentiront qu'une âme comme la leur, vide de sentiment. Je dois vous avertir qu'il est extrêmement difficile de manipuler son âme, peu de sorciers y arrivent correctement et dans votre cas nous ne disposons pas de beaucoup de temps, mais néanmoins…

- Quand commençons-nous ? le coupa la sorcière que tout ce déballage verbal agaçait prodigieusement.

Dumbledore ne s'offusqua pas d'avoir été ainsi interrompu.

- Eh bien… puisque vous semblez être pressée, disons dans deux jours, cela vous convient-il ? Je vous dispenserai deux semaines de cours et nous verrons ce à quoi nous pouvons arriver, ah oui, je dois vous avertir que les leçons auront lieu à Poudlard car je ne peux quitter mon poste de directeur.

- Alors, fit Fudge, acceptez-vous ?

- Oui !

***

Bon voilà ça fait un chapitre un peu bizarre avec ces flashs backs mais on espère que c'est pas trop embrouillé et que ça vous a plu !

Petit bla-bla des auteurs, pour ceux que ça intéresse (il y en a ???) :

Urumi :  Alors voilà, ma co-auteure et moi avons eu un… léger… différent (le mot est faible !) au sujet de la couleur de cheveux de Lyra que je veux brune et elle blonde !

Willy :  Vive les blondes !!!!! Ok je suis un peu modeste !!!!

Bref, j'annonce un petit sondage pour la couleur de cheveux de Lyra. Le choix est entre blonde et brune (pour ceux qui n'aurait pas encore remarqué !!!)

Urumi : Alors vite, appuyez sur le petit bouton review et laissez votre message après le bip sonore ( !)

Willy : Nous vous répondrons dès que possible !