Auteurs : Urumi et Willy

Remerciements : Miya, notre fidèle bêta-lectrice qui a bien voulu assumer cette lourde tâche et corriger nos lacunes sur HP !

Disclaimer : Nous ne voulons pas de procès, donc nous affirmons que Sirius ne nous appartient pas (c'est pas qu'on voudrait pas…) ainsi que le reste du monde magique de J.K.R

Resumé général : Vie de Sirius à Azkaban (oui, on sait, on est pas douées pour les résumés… mais lisez quand même !). Il ne s'agit pas d'un état des faits de ses conditions de vie, c'est une histoire !!!

Résumé du Chapitre : Ce chapitre voit venir l'arrivée d'un personnage que tout le monde aime (nous en tout cas) Remus Lupin !

Avertissement : C'est notre première fic, elle n'est sans doute pas parfaite ! Nous réclamons humblement votre indulgence et, SVP, quelques reviews !!!!! Et oui ! Exploit de chez exploit, nous avons atteint 20 pages Word !!! Mais on compte aussi les réponses au reviews (surtout les réponses aux reviews en fait !) où nous nous sommes un peu lâchées !

Chapitre 3

Lorsque Remus Lupin s'éveilla, le matin du 2 novembre, il avait le teint pâle et les traits tirés. Après une nuit de pleine lune, il était épuisé mais il songea avec délectation que plus rien ne troublerait le paisible cours de sa vie avant un long mois. Il détendit  tous ses muscles endoloris  et s'enfonça dans son fauteuil en fermant les yeux. Trois petits coups frappés à sa fenêtre résonnèrent à ses oreilles. Derrière les carreaux recouverts de givre, deux hiboux s'acharnaient sur le loquet (si les carreaux sont recouverts de givre comment peut-il les voir ? excellente question, moi-même je ne sais pas ! De la magie sans doute ? un « oculo » modifié peut-être ? enfin bref il n'y a que moi pour me prendre le chou avec des questions aussi inutiles !) Lupin ouvrit sa fenêtre et les deux volatiles s'introduisirent dans  le salon dans un bruissement d'ailes. Le premier était Belisaria, la vieille chouette qui lui livrait la gazette du sorcier. Malgré son âge, son pelage gris était encore soyeux et elle apportait le journal avec une ponctualité quotidienne jamais démentie. Le sorcier identifia immédiatement l'autre comme un des oiseux de la volière de Poudlard, grâce à la bague qu'il arborait à la patte gauche et qui portait le sceau, facilement reconnaissable, de l'école. Il décacheta la lettre de ce dernier qu'il accueillit avec un froncement de sourcil avant de se saisir du journal. Dès la vue de la première page, il se mit à pâlir. Arrivé à la fin de sa lecture, il faillit défaillir. Jamais de sa vie il n'avait reçu de pire nouvelle. Une tristesse sans nom lui transperça le cœur. Il n'avait même plus la force de pleurer. Finalement il se ressaisit et tout sentiment disparut de son visage, ses mains se crispèrent sur le papier jusqu'à ce que les jointures de ses doigts en deviennent blanches. Il comprenait maintenant le sens du laconique message de Dumbledore :

« Venez immédiatement. »

***

Sirius regarda pour la millième fois de la journée a travers les barreaux de sa cellule. Il y vit son sombre geôlier, un détraqueur. Il eut une sensation encore plus forte de froideur. Il retourna s'assoire sur son lit en fer et regarda la pièce autour de lui. En un peu moins d'une semaine de détention, il ne s'était toujours pas habitué à l'ameublement triste et froid de la pièce. En face de lui se trouvait une étagère vide contre un mur gris, à sa gauche une petite fenêtre donnait sur la mer. En regardant à droite il pouvait voir la porte qui le séparait du couloir, des détraqueurs et des autres détenus. Sinon toute la pièce était grise. Dans ces conditions, pas besoin de ces sinistres gardiens pour déprimer !

Il se prit la tête entre les mains et tenta de réfléchir. Mais il n'y parvint pas. Chaque fois lui venait ses plus mauvais souvenirs. Il finit par se remémorer la mort de son meilleur ami, et comme à chaque fois, il culpabilisait. Il se demanda encore comment cela se serait passé s'il avait accepté d'être le Gardien du Secret des Potter. Pourquoi ne s'était-il douté de rien ? En plus d'être un loup-garou, Lupin aurait très bien pus servir le Seigneur des Ténèbres. Ces créatures n'étaient-elles pas de nature mauvaise quand elle se transformait en loup ? Alors pourquoi ne pas trahir ses meilleurs amis pendant qu'on y est ! Et bien non, Lupin n'avait trahi personne ! Maintenant Sirius lui en voulait pour ne pas avoir été le traître.

- C'est vrai, se dit-il, si ça avait été lui, James ne serait pas mort, pensa-t-il amèrement.

Maintenant, la tristesse prit la place de la colère. Voilà les seules émotions qu'il pouvait ressentir depuis son incarcération. Et voilà, il recommençait à culpabiliser. S'il n'avait pas eu la faiblesse de conseiller aux Potter de prendre Peter comme Gardien, il serait mort à leur place.

- En quelque sorte je les ai tués, se dit-il, pour me sauver.

Sur ce, il sentit ses yeux se mouiller... Mais il releva la tête, inspira profondément et ravala ses larmes.

Cette pensée l'obsédait, ainsi qu'une autre, il n'avait pu se venger ou plutôt les venger. Donc il était encore innocent de ce dont on l'accusait. Et comme ce n'était pas une pensée heureuse il s'en souvenait encore bien, et elle l'empêchait de devenir complètement fou. Pourtant, après quelques jours à être assaillis de mauvais souvenirs, il se sentait déjà faiblir mentalement. Beaucoup de moments tristes lui rappelaient qu'il était un animagus. Et cette pensée lui redonnait, sans qu'il compris pourquoi, une lueur d'espoir. Il devait exister une solution... Il ne savait pas quoi ni comment, mais il le savait. C'était comme un mot qu'il avait  sur le bout de la langue, mais qu'il n'arrivait pas à prononcer.

***

L'irruption, à 10 heures du matin, d'un loup-garou dans la cheminée de son bureau ne sembla pas surprendre Dumbledore outre mesure. La jeune femme en face de lui, au contraire, sursauta. Elle ne s'habituerait jamais à cette manie anglaise d'utiliser la Poudre de Cheminette. Les Français préféraient transplaner, c'était tellement plus élégant que d'apparaître couvert de suie ! (Est ce que quelqu'un prendra un jour la peine de lire l'histoire de Pouddlard ? On ne peut pas transplaner dans l'enceinte de l'école !) Malgré la gravité de l'heure, Lupin ne put s'empêcher de remarquer que la pièce était différente de la dernière fois où il l'avait vue. Dumbledore et Lyra se tenaient chacun d'un coté d'une pensine.

Si le directeur était égal à lui-même, la jeune femme semblait être en plein effort. Sur le bureau, au lieu des habituels instruments magiques trônaient un nombre important de pelotes de laine aux couleurs chamarrées, surmontées de deux fines aiguilles d'argent. Mais le sorcier ne prit le temps ni de se nettoyer, ni de saluer l'inconnue, et encore moins de tenter de comprendre la nouvelle lubie de son ancien professeur.

- Est ce que c'est vrai ?

La brutalité de la question surprit le directeur, d'ordinaire Lupin se montrait moins direct, mais il était vrai que la situation ne se prêtait guère aux effets de style.

- Lupin calm…

- Est ce que c'est vrai ?

Le ton avait à peine augmenté mais déjà on sentait poindre sous la voix la fureur de quelqu'un qu'il ne faut pas contrarier.

- Qu'est ce qui est vrai, Remus ? fit doucement Dumbledore.

Lupin allait répondre mais sa voix mourut avant d'avoir atteint ses lèvres, il n'arrivait pas à mettre de mot sur cette tragédie. Finalement à bout de nerfs il hurla :

- Ce qui est écrit dans la Gazette du Sorcier !

Son cri remplit la pièce, qui vibra de cette colère mêlée de désespoir, ce qui eut pour effet de réveiller Fumseck ainsi que les tableaux. En cet instant il n'y avait plus rien d'humain en lui, ses instincts animaux avaient repris le dessus, le loup-garou exprimait sa présence dans toute sa démesure. Lyra l'observait, fascinée. Elle avait suivi tout l'échange jusqu'à cette exclamation inhumaine qui l'avait atteinte au plus profond d'elle-même.

- Je dois vous avouer franchement que je ne l'ai pas encore lue mais je suppose que oui, répondit Dumbledore comme si il parlait du temps qu'il faisait.

Son ton se fit plus grave :

- Asseyez-vous. Nous parlerons de tout ça plus tard.

Puis il lança, de nouveau avec légèreté :

- Vous voulez une tasse de thé ?

Du couloir, lui venait un brouaha inhabituel qui tira Sirius de ses sombres pensées. Il se leva et regarda par la porte. Il y découvrit un jeune garçon, qui paraissait ne pas avoir plus de 16 ans, hurlant, pleurant et suppliant son père pourtant absent de l'aider et de ne pas le faire enfermer. Les Détraqueurs ne s'émurent pas pour autant et le jetèrent sans ménagement dans la cellule voisine. Il continua de sangloter et de crier.

Sirius retourna s'asseoir sur le lit. Il venait d'assister à une des rares distractions de la journée. En fait, tous les prisonniers étaient sortis une fois par jour dans la grande cour de l'établissement. Mais il n'y avait pas de quoi se réjouir à cette idée.

Son voisin avait enfin commencé à calmer ses cris pour les remplacer par de lugubres gémissements. Sirius put enfin s'endormir. Son sommeil fut peuplé de cauchemars.

Dans l'un d'eux, il revécut la scène ou Peter Pettigrow lui échappait. Mais à la différence de la réalité, au moment où Peter se changeait en rat, Sirius accablé par une rage noir et mu par son instinct prit sa forme d'animagus en même temps que le rat. Le gros chien sauta sur le rongeur et lui saisit la gorge. Il serra ses puissantes mâchoires, jusqu'à ce que le sang tiède lui coule entre les canines. Peter arrêta de se débattre. Une fois mort, la magie n'ayant plus d'effet il récupéra son apparence humaine.

Sirius se réveilla en sursaut et découvrit avec surprise qu'il était dans son lit. Son rêve avait été d'une intensité rare. Et pour la première fois depuis son emprisonnement il avait fait autre chose qu'un cauchemar, il avait enfin pu se venger. Il voulut s'asseoir. Mais, en y parvenant, il se trouvait dans une position bizarre pour un humain. Il regarda ses mains et à la place il vit des pattes poilues noirs. Il compris que tellement prit dans son histoire, il s'était inconsciemment changé en chien. Il en aurait rit s'il l'avait pu. Et maintenant il se sentait presque joyeux, enfin en comparaison de tout ce qu'il avait vécu avec les Détraqueurs. Il reprit son apparence humaine. Il sentit immédiatement un immense froid l'envahir. Toute sa joie s'était envolée. Il réincarna son apparence de chien. Et tout de suite, il se sentit mieux. Il se coucha sur le lit et posa sa tète sur ses pattes. Il put enfin réfléchi sans être interrompu sans cesse par de sombres pensées.

- Si les Détraqueurs me font moins d'effet, songea-t-il, c'est parce qu'ils ne peuvent pas sentir mon âme qui est cachée par l'esprit du chien. Et comme ils n'ont pas d'yeux, je vais pouvoir rester ainsi. Ils penseront seulement que je suis en train de devenir fou. Mais le problême va être les autres prisonniers ou les éventuels visiteurs. S'il me voient sous cette apparence, ils découvriront la supercherie.

Une semaine passa, et personne ne remarqua rien. Pour cause, Sirius ne se transformait en chien que pour dormir. Comme ça, si quelqu'un regardait dans la pièce assombrie par la nuit, il ne distinguerait qu'une ombre allongée dans le lit. Même une personne encore sensée n'y verrait que du feu.

***

Au fur et à mesure que sa petite barque avançait sur la mer, Lupin se sentait de plus en plus mal. L'île d'Azkaban n'était encore qu'un petit point à l'horizon mais il avait l'impression de pouvoir sentir d'ici l'oppressant pouvoir des Détraqueurs. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça, il avait longtemps hésité, et c'est seulement ce matin qu'il avait prit sa décision, sans se donner la peine de réfléchir. Mais maintenant il regrettait et sans pouvoir se l'expliquer, il avait peur de cette confrontation. Au fond de lui il voulait garder l'image d'un Sirius bravâche et sourriant. Bravâche et souriant ? Lupin serra les poings, il s'agissait du meurtrier de ses meilleurs amis, comment pouvait-il parler ainsi ? Il s'efforça de penser à autre chose durant le reste du trajet mais dès l'arrivée dans la prison son malaise le reprit. Des longs couloirs gris et nus ,où le seul mouvement était le va-et-vient des Détraqueurs, se côtoyaient. Des prisonniers faméliques s'entassaient, le regard vide, dans des cellules délabrées. Un instant, il se prit de pitié pour Sirius mais il se rappela de ce qu'il avait fait et la haine remplaça la compassion. Enfin il arriva devant une cellule individuelle où il reconnut son ancien ami.

***

Sirius était assit sur le sol et il jouait avec un os de poulet quand il entendit la porte de sa cellule s'ouvrir dans son dos. Il se retourna, surpris. Il ne recevait que rarement de la visite. Et ce n'était pas l'heure du repas ni de la sortie quotidienne. Il découvrit un homme assez grand, maigre et mal habillé. De grosses cernes soulignaient ses yeux se qui accentuaient sa mauvaise mine. Il avait reconnu Remus Lupin au premier coup d'œil. Il se regardèrent en silence. Le nouveau venu ne semblait pas éprouver la moindre sympathie pour Sirius. Ce dernier comprit rapidement pourquoi. Tout le monde croyait la même chose, il était le grand méchant qui avait trahit sont meilleur ami. Personne n'avait été mit dans la confidence. Sirius était aux yeux du monde le Gardien du Secret des Potter. Et maintenant il regrettait de n'avoir avertit personne du changement. Mais qu'y pouvait-il. Beaucoup avaient crut que le Mangemort était Remus. Il regarda tristement son visiteur.

- Tu as l'air bien triste, lui dit Remus. Serait-ce la mort de ton maître qui t'émeut ? Ou bien tu me joues la comédie du pauvre petit qui avait peur de résister à Voldemort ?

Sirius ne dit rien. Que pouvait-il répondre ?

- Eh bien parle, qu'as-tu à dire pour ta défense ?

Le prisonnier restait obstinément muet. Il connaissait Remus, il ne s'énervait jamais et était sans doute le moins querelleur des maraudeurs. En revanche il maniait la langue comme une arme et savait frapper là où ça faisait mal.

Sirius jeta un regard suppliant à son ancien ami.

- Remus…, implora-t-il.

Mais le loup-garou ne se laissa pas attendrir.

- James, Lily et Peter sont morts par ta faute et tout ce que tu trouves à faire, c'est solliciter un peu d'indulgence, je te croyais plus fier… espèce de traître.

Sirius prit ce dernier mot comme un coup au cœur et baissa la tête.

- Redresse-toi, gronda Remus, si tu as trouvé le courage de les tuer, ais aussi celui de l'assumer.

Mais Sirius ne cilla pas.

- Tu n'es qu'un lâche, cracha le loup-garou.

« Lâche ? pensa le captif, oui c'est vrai si je n'avais pas craint pour ma propre vie j'aurais accepté d'être le Gardien du Secret de James. »

Néanmoins, même si l'injure n'avait jamais été aussi meritée, son orgueil n'avait pu l'accepter. Lentement il releva la tête.

- De toute façon, continua Remus d'un ton méprisant, avec une famille comme la tienne on aurait dû s'y attendre.

Contre toute attente, Sirius éclata de rire.

- Ma famille ??? hoqueta-t-il, mais le sang qui coule dans nos veines ne veut rien dire, tu devrais le savoir… Moony.

Pour la première fois le regard du sorcier trembla et Sirius sut qu'il avait marqué un point. Il fixa son ami et reprit d'un ton plus grave.

- Je suis innocent, Remus, innocent.

- Mais tu n'as rien compris ! Je n'ai rien fait. Je suis innocent ! Ce n'était pas moi le Gardien du Secret de James. C'était…

- Et c'est là que tu vas m'annoncer que vous aviez finalement accepté l'offre de Dumbledore. Et qu'il est devenu le Gardien et qu'il les a vendus au Seigneur des Ténèbres !

- Non ! On a décidé de confier le Secret à Peter. C'est lui le traître…

- Tiens, elle est bonne celle-là ! Alors là, je m'attendais à tous sauf à ça ! Tu oses salir sa mémoire. Un peu de décence ! Tu l'as tué, et maintenant tu l'accuses. Comment veux-tu que je croie une chose pareil ! C'est inimaginable, hurla-t-il.

Il enrageait, maintenant. Mais en fait, à quoi s'attendait-il en venant. Il avait réfléchit longuement et pourtant il s'était décidé à ne pas venir, que Sirius n'en valait pas la peine. Il avait changé d'avis le matin même, comme mu par un pressentiment. Et il était déçu. Au fond de lui, une infîme petite partie de lui voulait croire à l'innocence de son ancien ami.

- Essaye de te calmer et écoute-moi deux minutes sans m'interrompre même si tu trouves que ce que je dis n'a pas de sens à tes yeux, lui demanda Sirius, et sans lui laisser le temps de répondre, il continua, en fait, si on a changé de Gardien c'est parce que tout le monde se douterait que l'on me choisirait, et le Secret, tout comme moi ne serait plus en sécurité. J'ai proposé à James de demander à Peter. Il l'a fait. Mais comme on savait que quelqu'un informait régulièrement Voldemort, on n'a informé personne du changement, même pas Dumbledore. Encore moins toi... puisque ...  on pensait... que tu étais le traître.

Sirius avait baissé la voix jusqu'à chuchoter pour finir sa phrase. Il regrettait tellement de s'être trompé et il avait de la peine à avouer son erreur à ce pauvre Remus soupçonné à tort. Evidement la réaction ne se fit pas attendre :

- Comment aviez-vous pu me soupçonner ? demanda Lupin visiblement blessé, qu'ais-je fait pour attirer votre méfiance ?

- Rien de spécial. Mais on savait qu'un des maraudeurs informait Voldemort des faits et gestes de James. Il avait toute confiance en moi. Et Peter nous paraissait trop faible pour nous trahir. Il ne restait que toi. Tu étais le plus probable, surtout depuis notre dispute.

Il parlait de l'altercation qu'ils avaient eut en 6ème année de Poudlard. Remus n'avait pas apprécié une petite plaisanterie que Sirius avait organisée à l'intention d'un de leur camarade : Servus Rogue.

***

La veille de la pleine lune, Sirius, toujours à la recherche d'un cobaye pour ses farces se trouva derrière Sevrus Rogue qui  discutait avec ses compères. Il se rapprocha du groupe et les entendit discuter :

- Alors tu sais comment on fait pour passer sous le Saule Cogneur ? demanda un des membre du groupe.

- Non pas encore, mais ce n'est qu'une question de temps, répondit Sevrus.

- Moi je sais comment on fait, vînt se venter Sirius.

Il eut droit à des regards noirs :

- Oh ! On se calme ! Si personne ne veut savoir, tans pis.

- Et que-ce qui tu imagines ? Que l'on va te croire ? répliqua violemment Rogue.

- Il faut savoir prendre des risques dans la vie ! Mais je te connaît Sev', tu es trop lâche pour t'approcher de cette arbre. Tu parles, tu parles, mais tout le monde sais que tu ne bougeras jamais.

- Ah oui, et bien dis-moi comment on fait !

- C'est très simple, le soir de la pleine lune, il faut prendre un bâton et l'appuyer contre la racine qui sort.. Il y a un passage secret qui mène à la cabane hurlante. Mais je sais que tu ne le feras jamais !

- Tu veux parier ? Je te dirai en détail ce qu'il y a dans cette p… de cabane le lendemain de la pleine lune, lui lança Rogue.

- Ok. Pas de problème !

Et il partit en pouffant sous les yeux furibonds des Serpantards.

Le lendemain soir comme promis le futur professeur vînt et descendit dans la cabane. Il se trouva nez à nez avec Remus qui avait un peu changé de forme et troqué ses vêtements contre une robe de poils noirs. Heureusement les autres maraudeurs étaient là aussi sous leurs apparences un peu particulières. Et James lui sauva la vie en le ramenant à l'abris, loin des crocs menaçants du loup-garou.

Quand Remus retrouva sa forme normale, il n'était pas en très bonne santé, les transformations l'épuisaient. Mais il eut la force de hurler contre Sirius :

- Tu es complètement à la masse !!! J'aurais pu tuer Rogue !!!

Sirius ne comprit pas tout de suite. Pour lui, ils avaient tous bien rigolé et c'était le principal.

- Mais c'était juste pour rire !

- Oui et ça aurait pu être drôle que je me transforme en assassin !!! continua de plus belle Lupin. Tout me serait tombé sur le dos, parce qu'un abrutit a fait une farce à un « camarade » ! Tu sais très bien que je ne me contrôle pas pendant ma transformation ! Imagine ce qui aurait pu arriver si James n'était pas intervenu !

- Mais…

- Oui tu aurais voulu que je tue quelqu'un pour toi. Mais la prochaine fois demande-moi avant ! Vous êtes tous des barges ! Je ne sais pas ce qui m'empêche de tout raconter à Dumbledore !?!

- Tu ne ferais pas ça, s'exclamèrent tous les autres en cœur.

- Je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas. Pour moi vous n'êtes plus dignes de confiance ! Je préfèrerais me faire Mangemort plutôt que de vous faire confiance !

- Quoi ! s'indignèrent le reste des maraudeurs, tu oses nous comparer a ces... commencèrent-ils, fumiers, acheva Peter.

Remus lui jeta un regard noir et tourna les talons.

Les maraudeurs ne parlèrent plus à Lupin pendant plus d'une semaine. Il finirent par se réconcilier quand Sirius, au grand étonnement de tous, alla s'excuser auprès du loup-garou. Ils oublièrent cette histoire jusqu'au jours où, des années plus tard, il fallut désigner un traître dans l'équipe. Et comme cette histoire avait marqué tout le monde, elle ressortit.

***

Il y eut un moment de silence. Remus ne s'attendait pas à qu'une histoire vieille de près de 5 ans puisse ressortir et tuer un de ces meilleurs amis.

- Je ne savais pas que vous l'aviez pris comme ça.

- Sur le moment, nous étions énervés. Mais nous l'avons vite oublié. C'est ressortit quand Dumbledore nous a dit que un des maraudeurs informait Voldemort des déplacements de James et des faits et gestes de l'Ordre. C'est là que nous avons dû penser à quelqu'un. Et comme tu nous avais sortit ça, on s'en est souvenu.

De nouveau Sirius aurait voulu disparaître. Avouez une erreur pareille devant la personne soupçonnée n'est jamais facile. Remus le regardait le mine défaite. Il ne parvenait pas a croire qu'une histoire aussi vieille et insignifiante puisse ressortir et faire un tel effet. Tout à coup, il se sentit triste et même démoralisé. Il se rendait compte que cette dispute avait valut la mort des Potter. Sa tête se mit a tourner. Il s'assit sur le lit. Il s'en voulu d'être aussi faible. Mais il venait de subir sa transformation, la nouvelle de la mort de James, Lily et Peter, en plus encore la trahison de Sirius. Et le temps qu'il s'habitue à considérer cette situation, elle s'avérait complètement fausse. Mais de toute façon rien ne prouvait que cette dernière nouvelle était juste. Mais il voulait avoir confiance en Sirius. Même si son histoire paraissait peu vraisemblable. Il avait besoin de faire confiance au dernier ami qui lui restait. Pour la première fois de sa vie, il aurait voulu se transformer en loup-garou pour oublier tous ses problèmes. Mais malheureusement il ne pouvait pas. Il devait affronter la réalité. Comme il l'avait fait toute sa vie.

Il y eut de nouveau un long moment de silence. Les deux hommes paraissaient abattus. Mais on sentait un sentiment d'hésitation régner entre eux. Ils ne savaient s'ils devaient se faire confiance.

Remus reprit la parole :

- Tu sais, je ne sais pas qui croire… tout est arrivé si vite… je ne sais pas où j'en suis. Je reviendrais quand je serai plus au claire.

Sirius s'y attendait. Il comprenait son ami, à sa place il n'aurait sans doute pas réagit aussi calmement.

- Je comprends.

Sur ces mots, Remus appela un Détraqueur pour qu'il lui ouvre. Quand il sortit, il ne se retourna pas. Et marcha d'un pas abattu en direction de la sortie.

***

Réponses aux reviews :

Urumi : Chers lecteurs c'est avec un immense plaisir et une joie sans limite que, grâce à vous nous pouvons inaugurer cette nouvelle rubrique intitulée *roulement de tambours ménageant un suspense… quasi nul * Les réponses aux reviews !!! Je tiens donc à remercier tous les revieweurs ainsi que ma co-auteure…

Willy ( après une bataille acharnée pour le clavier.) : Donc voilà, nous allons passer aux réponses…

Urumi :… *continuant ses remerciements* ainsi que mes parents qui ont acheté un ordi (même si il est trop lent)  et mon ours en peluche qui accueille mes nouvelles idées…

Willy *qui intervient précipitamment* : donc nous allons passer aux choses sérieuses !!!

Urumi :…et Shakespeare qui m'a énormément inspiré ainsi que Daniel Pennac dont l'humour m'a été plus que précieux… *continue avec une liste d'écrivain plus ou moins connus laissant un paquet de lecteurs plus ou moins endormis*

Willy : *qui s'endort, elle aussi et étouffe un bâillement* oui, donc étant inculte je ne sais pas trop de qui elle parle… donc, les reviews, et je tenait a faire une autre précision, il y a notre fidèle bêta-lectrice Miya et Manon (une copine). Donc si elles interviennent y faut pas vous inquiéter…

Miya et Manon *en coeur* : COUCOU !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Willy et Urumi : *rendues à moitié sourdes par la sauvagerie de ce « cri de guerre »* : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Miya : Heureusement que je suis là, sinon vous prendriez peur en voyant les fautes de conjugaison effrayantes que ces deux folles sont capables de faire !

Urumi et Willy : c'es maime pa vré !

Urumi : où en étions-nous ??? Ah oui… Shakespeare…

Les trois autres en Coeur : NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Urumi : *qui est, je vous le rappelle, à moitié sourde* : Quoi ? Qu'est ce qui se passe ? Vous préférez Racine ???

Les trois autres : Ta GU…

Willy : *qui après une longue argumentation pour pouvoir avoir le clavier* : oui, donc moi je ne suis pas une intello et ce genre d'auteur me passionne… Donc je demanderai que l'on passe à un autre sujet, style les réponse au reviews…

Et merde… ma roulette de souris ne marche plus !!! je sais tout le monde sans fout…

Les trois autres : En effet !

Bon sérieusement, commençons :

*Cyngathi* :  Un énorme merci a notre 1ère revieweuse *s'inclinent bien bas, s'aplatissent de reconnaissance*, merci pour tes compliments ! Pour ta question, non elle n'aura pas les pouvoirs d'un détraqueur… enfin pas exactement… et si quelqu'un va s'en rendre compte ? ... tu verras bien…

*Khellar* : Verts aux mèches argents ??? Euh… c'est une idée… euh… en fait… pour être franches… Il n'y a pas de risque !!!!!!! Et maintenant qu'on est lancées… Il n'y a aucune chance pour qu'un de tes personnages préférés pointe le bout de son nez… (ou alors c'est vraiment minime…) nous, nos préférés c'est pas des sadiques en cagoules… alors… oublie !! Désolées… mais que ça ne t'empêche pas de continuer à lire !!! Et pour finir : ça veut dire quoi le travail que Miya a fait ? Sous entendu les merdes de service on fait une fic et Miya a sauvé la situation comme elle a pu ? (désolé on est un peu vache avec toi -) c'est pas dans notre habitude !)

*Miya* : Merci… continue de tout bien bêta-lire… même si je suppose que c'est saoulant toutes ces fautes !

*Pug* : Merci… t'inquiète pas nous aussi on considère Fudge comme un imbécile fini… et on espère le montrer plus tard…

*Morgane Ceridwen* :  Merci pour la review ! et oui, enfin on l'a mis en ligne, après au moins 3 mois… c 'est un peu long, on s'en rend compte… on espère que tu n'es pas trop déçu et que la suite t'aura plus !

*Mary-Evy*: Merci… Ben la voila la suite!

*Alias* : Merci on espère que ça t'aura plu comme 1ère fic (au pire, ne t'inquiète pas il y en a qui écrivent mieux !)

*Shinia Marina* : Merci, oui il y en a, mais nous non plus on les pas encore lu !

*Thomot 512* : Willy : oui, il s'agit de mon très cher frère donc je pense que l'on peut prendre sa review comme un compliment… merci quand même petiot, et continue de lire.

*LittleMiss84* : Merci, contente que Lyra te plaise, on avait justement peur que les lecteurs la prennent pour une Mary-Sue ou un stéréotype ! Ca nous rassure ! Sinon on serait VRAIMENT ravies de pouvoir oublier nos études pour se consacrer à cette fic… mais Willy (qui, si vous vous en souvenez a affirmé ne pas être une intello !) refuse catégoriquement !

Willy : donc voilà, on a fini, on ne s'est pas crevées… mais c'est grave, on espère que personne ne nous en voudra ! (sinon tant pis)

Je tenais à préciser que la plupart des réponses ont été écrites par Urumi, donc je ne suis pas une intello… et si je ne veux pas laisser tomber mes études, c'est pour une raison très spéciale… enfin, je n'entrerai pas dans les détails.

Sondage Alors, voici les résultats

Blonde :  0 voix (pleure pas Willy)

Brune :  4 voix

Rousse(c'était pas dans le sondage mais le lecteur est roi !) : 2 voix

Brune aux mèches blondes : 2 voix

Verts aux mèches argents (Mais qui pourrait avoir eu une idée comme ça ??? *regard suspicieux envers une Serpentarde que je ne nommerai pas*) : 1 voix

Willy : Je dois vous avouer que je suis extrêmement déçue! Dire que je pensais envoyer les chapitres avant de les mettre en ligne à tous les votants du parti blond. Mais tant pis… Vous avez tout loupé… c'est pas de ma faute. Bon mais on peut toujours changer d'avis, n'est ce pas urumi ? *regard vers l'interpellée, et remarque qu'elle est plongée dans la contemplation de beaux et jeunes acteurs* alors ça ne pose pas de problème que Lyra soit blonde ? *pas de réponse* allez, une fois… deux fois… trooooooooiiiiiiiis fois… adjugé, vendu ou plutôt décidée,  Lyra sera blonde !!!!!!!!!!

Urumi : Mais elle rêve… On va tout simplement écouter les votes ! Il faut que vous sachiez que ce detail n'a ABSOLUMENT aucune importance pour la suite de l'histoire (il n'est même pas dit que ce soit encore mentionné !), simplement Willy et moi sommes toutes les deux (surtout elle !) incroyablement bornées et comme ni l'une ni l'autre ne cédait on a organisé ce vote ! Voilà, merci et au chapitre prochain (qui risque de mettre un peu de temps à venir, désolé !) Et n'oubliez pas de reviewer !