Chapitre deux : Le cours de métamorphose.
Tout en marchant dans les couloirs, Hermione discuta avec Harry de son rêve au sujet de Voldemort :
-Alors comme ça, ta cicatrice t'as de nouveau fait mal cette nuit ? demande- t-elle
-Euh.Ouais, répondit Harry, qui tentait de lui expliquer son rêve de manière convaincante tout en s'étonnant qu'une jeune fille à la tête si grosse tombe dans le panneau, je crois que les nuggets volaille sont son parfum préféré. Par contre, quand c'est au poisson, ça le met dans une humeur.
-Mais c'est terrible, ça, murmura Hermione.
En tournant au coin du couloir, Harry manqua de trébucher sur quelque chose de tiède et mou.
-Attention, s'écria Hermione qui s'écarta juste à temps.
Elle pencha légèrement de cote sa tête, qui, déstabilisée, heurta le coin du mur de plein fouet dans un délicieux « BOUM ! » qui charma les oreilles de Harry.
Celui-ci baissa ensuite les yeux et s'aperçut qu'il avait failli butter contre un petit animal au pelage brun et au yeux larmoyants : une fouine.
-Malefoy continue d'errer dans les couloirs ? demanda-t-il.
-Oui, répondit Hermione, tu sais, personne ne lui a encore dit que le professeur Maugrey avait été expulsé l'année dernière.
-Faudrait peut-être bien que quelqu'un se décide à le faire, qu'il arrête de le chercher partout. Il devient vraiment énervant, là, s'impatienta Harry en regardant le petit animal revenir vers eux après avoir tourné en rond tout en couinant et en gémissant.
-Vous avez pas envie de lui donner des coups de pieds ? demanda Ron de sa voix grinçante et monocorde, les yeux rivés sur la fouine dans une expression dénuée de tout signe révélateur de réflexion.
-Ron ! s'indigna Hermione en tournant vers lui un visage scandalisé, qui fut bientôt entraîné une fois de plus vers le sol (« BOUM ! »).
Les trois amis arrivèrent en classe juste à temps. Harry remarqua avec peine que les caméras étaient toutes braquée sur le professeur McGonagall qui, ces temps-ci, était dans les bonnes grâces du publique.
-Bien, leur fit-elle de son habituelle voix haut perchée, aujourd'hui, nous allons étudier une leçon très importante : comment transformer un vulgaire gloss de qualité médiocre.très médiocre même, en gloss de la marque Pin-Up. Il est donc inutile de vous dire que ce sortilège est vraiment indispensable à tout le monde et d'une importance capitale. Comme ça, il permet de se faire plus belle pour moins cher.
Quelques flacons étaient disposés devant tout le monde et, après leur avoir montré comment faire, le professeur McGonagall leur dit :
-A vous, maintenant. Entraînez-vous, je vais passer dans les rang pour voir comment vous vous débrouillez.
Elle adressa un clin d'?il à Harry. Celui-ci s'entraîna peu, se demandant s'il valait mieux que Lavande revienne vite en cours ou non, Parvati étant désormais obligée de trouver d'autres amis avec qui jacasser pendant son absence.
-A vous, monsieur Potter, susurra la voix de McGonagall au creux de son oreille.
Comme il fallait s'y attendre, Harry ne parvint pas très bien à lancer le sortilège et la salle résonna bien vite des glapissement du professeur de métamorphose qui hurlait à Harry qu'il avait changé son gloss en gloss Yves-Roger, celui qu'elle détestait parce qu'il lui donnait des allergies. Elle était si énervée qu'elle en fit tomber sa perruque par terre.
-Vous aurez une retenue, Potter, minauda-t-elle. Dans mon bureau. Demain soir. Rien que nous deux, Potter. Vous et moi.
Sa voix jusqu'alors très aiguë était peu à peu devenue plus grave et rauque que celle de Maugrey Fol'?il. Après un raclement de gorge sonore, le professeur McGonagall réajusta ses faux seins et reprit ses cours, laissant Harry dans la plus grande détresse.
Le cours était presque terminé quand un grand « BOOM » qui n'avait rien à voir avec la tête de Hermione retentit : quelque chose venait de s'écraser lamentablement contre une des fenêtres de la salle. Le professeur se hâta d'aller recueillir la chose qui n'était autre que :
-Une fée, s'étonna le professeur de métamorphose, mais on a pas de fées, ici !
-Bonjour, claironna la fée, je crois que je me suis perdue !
-Et vous etes ?
-La fée Tachette, répondit fièrement celle-ci
-Jamais entendu parler.
-Mais si, murmurèrent quelques élèves, c'est la fée de Peter Gland.
-Vous avez du vous tromper de plateau, reprit McGonagall. Potter, Weasley, Granger, raccompagnez Boulette sur son lieu de tournage, c'est le plateau voisin. Comme le cours est bientôt fini, vous n'aurez pas besoin de revenir après.
-Euh.professeur, son nom c'est Flopette, je crois.
-Mais non ! Flopettes c'est ma doublure !
-Au revoir, Potter, je vous attend demain soir dans mon bureau, murmura le professeur McGonagall.
-Hé, Crapette, comme ça se fait que tu te soit perdue comme ça ? demanda Ron à la fée.
-Ron ! s'exclama Hermione.
-Pardon. Je voulais dire.euh.Cosette.
-RON ! Cosette est la bonne de Poudlard.
-Celle qui travaille sans arrêt ? demanda Harry alors qu'ils passaient devant une jeune fille misérable et vêtue de haillons qui, à genou sur le sol, passait la serpillière.
-C'est sur qu'il y a un peu de travail depuis que la S.A.L.E. a réussit à libérer tous les elfes de maison. Evidemment, ils ont tous quitté Poudlard. Et ne fais pas cette tête-là, Ron, ils sont vraiment ravis d'avoir été affranchis, même s'ils ne le savent pas encore. Après tout, on ne retrouve jamais plus de trois elfes suicidés par jour dans la rubrique nécrologique de La Gazette du Sorcier.
-Vous avez pas envie de donner des coups de pied dedans, demanda Ron en regardant fixement Cosette.
-Ron, s'indigna Harry
-Ben quoi, demanda Hermione. Après tout, elle est payée 3 noises par jour (n.d.l.r. : environ 1,50 euros ), elle. Et elle mange trois fois par jour aussi. Je l'ai vu de mes propres yeux : elle a droit à la même quantité de croquettes et de pâtée que Miss Teigne. Et encore, elle lui en vole tout le temps. Alors on va pas la plaindre. Bon, la fée, on est arrivés. C'est la porte au fond à gauche. Salut.
-Eh ! Au revoir, Tapette, lança Ron joyeusement.
Comme il était l'heure d'aller en cours de divination, Ron et Harry se rendirent en direction de la tour Nord.
Tout en marchant dans les couloirs, Hermione discuta avec Harry de son rêve au sujet de Voldemort :
-Alors comme ça, ta cicatrice t'as de nouveau fait mal cette nuit ? demande- t-elle
-Euh.Ouais, répondit Harry, qui tentait de lui expliquer son rêve de manière convaincante tout en s'étonnant qu'une jeune fille à la tête si grosse tombe dans le panneau, je crois que les nuggets volaille sont son parfum préféré. Par contre, quand c'est au poisson, ça le met dans une humeur.
-Mais c'est terrible, ça, murmura Hermione.
En tournant au coin du couloir, Harry manqua de trébucher sur quelque chose de tiède et mou.
-Attention, s'écria Hermione qui s'écarta juste à temps.
Elle pencha légèrement de cote sa tête, qui, déstabilisée, heurta le coin du mur de plein fouet dans un délicieux « BOUM ! » qui charma les oreilles de Harry.
Celui-ci baissa ensuite les yeux et s'aperçut qu'il avait failli butter contre un petit animal au pelage brun et au yeux larmoyants : une fouine.
-Malefoy continue d'errer dans les couloirs ? demanda-t-il.
-Oui, répondit Hermione, tu sais, personne ne lui a encore dit que le professeur Maugrey avait été expulsé l'année dernière.
-Faudrait peut-être bien que quelqu'un se décide à le faire, qu'il arrête de le chercher partout. Il devient vraiment énervant, là, s'impatienta Harry en regardant le petit animal revenir vers eux après avoir tourné en rond tout en couinant et en gémissant.
-Vous avez pas envie de lui donner des coups de pieds ? demanda Ron de sa voix grinçante et monocorde, les yeux rivés sur la fouine dans une expression dénuée de tout signe révélateur de réflexion.
-Ron ! s'indigna Hermione en tournant vers lui un visage scandalisé, qui fut bientôt entraîné une fois de plus vers le sol (« BOUM ! »).
Les trois amis arrivèrent en classe juste à temps. Harry remarqua avec peine que les caméras étaient toutes braquée sur le professeur McGonagall qui, ces temps-ci, était dans les bonnes grâces du publique.
-Bien, leur fit-elle de son habituelle voix haut perchée, aujourd'hui, nous allons étudier une leçon très importante : comment transformer un vulgaire gloss de qualité médiocre.très médiocre même, en gloss de la marque Pin-Up. Il est donc inutile de vous dire que ce sortilège est vraiment indispensable à tout le monde et d'une importance capitale. Comme ça, il permet de se faire plus belle pour moins cher.
Quelques flacons étaient disposés devant tout le monde et, après leur avoir montré comment faire, le professeur McGonagall leur dit :
-A vous, maintenant. Entraînez-vous, je vais passer dans les rang pour voir comment vous vous débrouillez.
Elle adressa un clin d'?il à Harry. Celui-ci s'entraîna peu, se demandant s'il valait mieux que Lavande revienne vite en cours ou non, Parvati étant désormais obligée de trouver d'autres amis avec qui jacasser pendant son absence.
-A vous, monsieur Potter, susurra la voix de McGonagall au creux de son oreille.
Comme il fallait s'y attendre, Harry ne parvint pas très bien à lancer le sortilège et la salle résonna bien vite des glapissement du professeur de métamorphose qui hurlait à Harry qu'il avait changé son gloss en gloss Yves-Roger, celui qu'elle détestait parce qu'il lui donnait des allergies. Elle était si énervée qu'elle en fit tomber sa perruque par terre.
-Vous aurez une retenue, Potter, minauda-t-elle. Dans mon bureau. Demain soir. Rien que nous deux, Potter. Vous et moi.
Sa voix jusqu'alors très aiguë était peu à peu devenue plus grave et rauque que celle de Maugrey Fol'?il. Après un raclement de gorge sonore, le professeur McGonagall réajusta ses faux seins et reprit ses cours, laissant Harry dans la plus grande détresse.
Le cours était presque terminé quand un grand « BOOM » qui n'avait rien à voir avec la tête de Hermione retentit : quelque chose venait de s'écraser lamentablement contre une des fenêtres de la salle. Le professeur se hâta d'aller recueillir la chose qui n'était autre que :
-Une fée, s'étonna le professeur de métamorphose, mais on a pas de fées, ici !
-Bonjour, claironna la fée, je crois que je me suis perdue !
-Et vous etes ?
-La fée Tachette, répondit fièrement celle-ci
-Jamais entendu parler.
-Mais si, murmurèrent quelques élèves, c'est la fée de Peter Gland.
-Vous avez du vous tromper de plateau, reprit McGonagall. Potter, Weasley, Granger, raccompagnez Boulette sur son lieu de tournage, c'est le plateau voisin. Comme le cours est bientôt fini, vous n'aurez pas besoin de revenir après.
-Euh.professeur, son nom c'est Flopette, je crois.
-Mais non ! Flopettes c'est ma doublure !
-Au revoir, Potter, je vous attend demain soir dans mon bureau, murmura le professeur McGonagall.
-Hé, Crapette, comme ça se fait que tu te soit perdue comme ça ? demanda Ron à la fée.
-Ron ! s'exclama Hermione.
-Pardon. Je voulais dire.euh.Cosette.
-RON ! Cosette est la bonne de Poudlard.
-Celle qui travaille sans arrêt ? demanda Harry alors qu'ils passaient devant une jeune fille misérable et vêtue de haillons qui, à genou sur le sol, passait la serpillière.
-C'est sur qu'il y a un peu de travail depuis que la S.A.L.E. a réussit à libérer tous les elfes de maison. Evidemment, ils ont tous quitté Poudlard. Et ne fais pas cette tête-là, Ron, ils sont vraiment ravis d'avoir été affranchis, même s'ils ne le savent pas encore. Après tout, on ne retrouve jamais plus de trois elfes suicidés par jour dans la rubrique nécrologique de La Gazette du Sorcier.
-Vous avez pas envie de donner des coups de pied dedans, demanda Ron en regardant fixement Cosette.
-Ron, s'indigna Harry
-Ben quoi, demanda Hermione. Après tout, elle est payée 3 noises par jour (n.d.l.r. : environ 1,50 euros ), elle. Et elle mange trois fois par jour aussi. Je l'ai vu de mes propres yeux : elle a droit à la même quantité de croquettes et de pâtée que Miss Teigne. Et encore, elle lui en vole tout le temps. Alors on va pas la plaindre. Bon, la fée, on est arrivés. C'est la porte au fond à gauche. Salut.
-Eh ! Au revoir, Tapette, lança Ron joyeusement.
Comme il était l'heure d'aller en cours de divination, Ron et Harry se rendirent en direction de la tour Nord.
