5) Le tour à Pré-au-Lard.
Au bout de quelques minutes, Harry rejoint enfin les autres dans le hall où une véritable foule d'élèves s'était amassée, sans doute parce que ce Samedi était le premier jour des soldes à Prés-au-Lard.
Harry retrouva bientôt Hermione, Seamus, Dean et Neuville, et tous se dirigèrent vers les portes du hall où Rusard, le redoutable concierge du château, vérifiait les autorisations de sortie des élèves. Un groupe d'élèves de 2e année, juste devant eux, était d'ailleurs en train d'essayer de passer malgré tout, mais le terrible concierge ne s'était malheureusement pas laissé trompé par leur fausses autorisations, qu'ils avaient pourtant bien pris soin de copier selon le même modèle :
« J'autorise mon fils à se rendre à Pré-au-Lard les week-end de visite.
Signé : mon papa. »
-Je crois que nous allons avoir des ennuis, mes jeunes amis, leur dit le concierge tout en caressant doucement le fouet attaché à son pantalon en cuir.
Tout en gardant un ?il féroce sur les 2e années et une main sur son fouet, il vérifia que tout était en règle et laissa sortir Harry et les autres ( il dut ouvrir la double porte en grand pour Hermione qui réussit à passer de justesse ).
Une fois dehors, Harry inspira profondément le grand air tout en contemplant le paysage : la cabane de Hagrid, le terrain de Quidditch, puis le lac. Une idée surgit soudain dans sa tête. Il allait enfin pouvoir refaire parler un peut de lui. Il suffisait juste de sauver héroïquement Hermione de la noyade ! En plus, sa tête flottait comme une bouée, ce qui était bien pratique.
-Si on allait faire un tour du coté du lac avant d'y aller ? demanda-t-il en prenant un air dégagé.
-Oh, tu sais, Harry, je ne sais pas si c'est une bonne idée, répondit Hermione. Il y aura beaucoup de monde à Pré-au-Lard et je crois qu'on ferait bien de se dépêcher.
-Mais il m'a semblé voir Pattenrond et.
Hermione blêmit.
-Oh, mon Dieu ! Pattenrond !
Elle se rua vers le lac, suivie de près par les autre. Heureusement, il faisait beau, pensait Harry.
-Là, sur la falaise, indiqua-t-il, toujours sur les talons de Hermione.
Celle-ci ne s'arrêta qu'au tout dernier moment, ne voyant pas son chat orange aux pattes arquée et au museau écrasé. Vu qu'elle était déjà à moitié entraînée par le poids de sa tête, Harry n'eut presque pas à la pousser ; juste un tout petit peu. Un instant, Hermione tombait tête la première en direction de l'eau 20 mètres en contrebas, l'instant d'après, elle disparut sous sa surface avec un grand bruit d'éclaboussure.
-Hermione, cria Harry en prenant un air paniqué. Je vais plonger pour la sauver. Dean, va chercher du secours au cas ou il faudrait lui faire du bouche à bouche ( c'est trop dégueu, y'a des limites). Seamus, ramène le plus de caméras possible ; mon meilleur profil est le gauche. Neuville, reste ici, j'ai besoin d'un témoin.
-Mais Harry, tu es trop jeune pour te marier.
-Hermione ne sait pas nager. Je vais me dépêcher.
-Ah, ben si tu te marie avec Hermione, ça va être dur, elle est en train de se noyer.
Harry regarda fixement Neuville. Mais oui ! En le relookant, ils pourraient lui faire tenir le rôle du nouveau Ron. Il suffirait de trouver quelqu'un d'autre pour le rôle de Neuville, qui était moins important dans l'émission. C'était le professeur McGonagall qui allait être contente.
Puis la pensée d'Hermione en train de se noyer lui revint à l'esprit. Il s'apprêta à plonger pour aller la tirer de là tout en marmonnant quand un bruit d'horloge l'en reteint. Un doute l'envahit. Il se pencha précautionneusement au dessus de la falaise, pour constater que, là ou Hermione se débattait désespérément contre les flots tout en appelant à l'aide quelques dizaines de secondes auparavant se trouvaient maintenant une petite marre rouge et.
-Qui a laissé traîner ce crocodile ici ? hurla Harry, furieux.
Comment allait-il faire, maintenant ? Quel imbécile avait permis à ce sale lézard de traîner ici ? Maintenant, il pouvait dire au revoir au regain de popularité. Le reptile, son TIC-TAC et sa drôle de musique étaient déjà repartis loin qu'il pestait encore. Contre lui. Passe encore pour le calamar géant et les frère Crivey, ça pouvait arriver, et en plus, ça lui faisait des vacances. Mais après, il y avait eut Ginny, qui était littéralement tombé droit dans la gueule du requin des Dent de la Mer, ce qui avait tué la pauvre bête sur le coup - en même temps que toute chance d'un nouveau film dont elle serait la vedette - et maintenant ça.Quelqu'un devait être décidé à briser sa carrière. Et le professeur McGonagall allait encore hurler qu'ils allaient devoir refaire un casting.Finalement, Neuville le tira de ses sombres réflexions :
-Harry, vite, dépêches-toi ou on va arriver trop tard à Pré-au-Lard.
Autant ne pas rester là à avoir l'air d'un imbécile devant les caméras qui n'allaient pas tarder, de toute façon.
Une heure plus tard, après avoir piétiné Neuville comme le reste de la foule en délire qui attendait à l'entrée d'un magasin de vêtements qui venait d'ouvrir, avoir vu deux sorcières hystériques aller jusqu'à se mordre et se griffer pour un hideux pull mauve ( qui était maintenant en pièces ) et avoir enfoncé sa baguette magique dans les yeux de plusieurs personnes pour pouvoir prendre les quelques articles qui l'intéressaient plus ou moins, Harry, qui n'avait finalement rien acheté, rejoignit Dean et Seamus aux Trois Ballets et s'assit à leur table.
-Alors, demanda Seamus, tu as trouvé quelque chose ?
-Non. Et vous ?
-Oh, on a pas fait les magasin, c'est la folie, fit Seamus.
-Oui, c'est plus marrant de regarder Hagrid s'enfiler ses barils de Bièraubeurre, ajouta Dean.
-Il en est à son dixième baril.
-Non, le onzième.
-De toute façon, j'ai parié qu'il ne se mettrait à ronfler qu'au quinzième.
-Et moi au vingtième. Et toi Harry, tu veux parier ?
-Il est déjà blindé ?
-Ouais, complètement déchiré, assura Dean alors que Hagrid se mettait à brailler Quand te reverrai-je ? avant de renverser son tonnelet de Bièraubeurre.
-Oh, alors c'est plus marrant, votre pari.
Mais Dean et Seamus ne l'écoutaient plus.
-Oh non ! Comment on fait, maintenant ?
-J'en sais rien, on compte quand même ce baril ? Il était à moitié vide quand il l'a renversé.
-Oui mais il en restait encore la moitié.
Laissant les deux garçons à leur pari, Harry ressortit dans les rues encombrées du petit village de sorciers pour faire ses derniers achats.
Après avoir consciencieusement acheté des boites de pâtée préféré de Sirius à l'animalerie du coin, il prit le chemin du retour.
Soudain, à la sortie du village, il tomba nez à nez avec des êtres vêtus de noir qui flottaient dans les airs. Un râle sortait régulièrement de sous le capuchon qui recouvrait leur tête et une immonde odeur de pourriture émanait d'eux. Des Détraqueurs. Dumbledore l'avait prévenu qu'à cause de son rêve, des mesures de sécurité seraient prises. L'ennuis était que les Détraqueurs étaient des créatures très émotives qui se ruaient toujours sur lui, manifestement pour l'embrasser.
Les créatures s'avancèrent vers lui et le râle de l'une d'entre elle s'intensifia encore et encore.jusqu'à devenir une toux à fendre l'âme. On aurait dit que le Détraqueur allait s'arracher les poumons à force de tousser.
-Encore son asthme qui recommence, dit l'un d'entre eux.
-Ouais, qu'est-ce que ça peut être lourd, à la fin.
Le Détraqueur asthmatique était occupé à fouiller frénétiquement ses poches pendant qu'il s'étouffait à moitié, à genoux sur le sol. Après en avoir tiré des mouchoirs en dentelle, un paquet de galettes bretonnes, un tube de rouge à lèvres, les dernier Play Boy et un poêle à frire ( me demandez pas pourquoi. ) il trouva enfin son flacon de Ventoline et se mit à l'inhaler.
-Ah, je crois que son flacon est vide, remarqua le Détraqueur de tout à l'heure.
-Il en a pas un deuxième ? demanda l'autre. Quel étourdit !
Tandis que leur congénère s'était allongé sur le bas coté, les autre Détraqueurs avaient encerclé Harry. L'un d'entre eux réussit à faire couler du fluide glacial dans son dos et Harry ressentit alors un froid intense l'envahir.
-C'est malin ! cria-t-il
Mais il dut s'arrêter de crier aussitôt : il avait eut un haut-le- c?ur à la pensée que ces Détraqueurs ne devaient certainement jamais se laver pour sentir de la sorte. Quand à se brosser les dents.Et dire qu'ils voulaient l'embrasser.
Les Détraqueurs n'étant plus qu'à une cinquantaine de centimètres de lui et il commençait à estimer la situation désespérée quand soudain, quelque chose de plus terrible encore déboula sur le chemin : un groupe de fan enragée*, qui se ruèrent sur Harry, Cho Chang à leur tête. Elle percutèrent au passage les Détraqueurs, qui, déséquilibrés, se mirent à glisser le long de la pente sur les skate et les rollers sur lesquels ils étaient montés et allèrent se rétamer en contrebas, contre les maisons de l'entrée du village. Harry n'eut pas le temps d'apprécier le fait qu'après tant d'année, il venait de découvrir comment ces créatures faisaient pour glisser. Profitant de la confusion qui régnait, il saisit sa dernière chance et s'en fut à toute allure, poursuivit de cris suraigus :
-On t'aime Harry !
-Harry Potter !Harry Potter !
-Harry !Je veux t'épouser.
Certaines pleuraient même en le poursuivant.
Harry revint au château de Poudlard en un temps record. Là, il put enfin se cacher à la lisière de la foret interdite et parvint à leur échapper.
Cependant, cela ne le rassura pas tellement car le pire restait encore à venir.Aujourd'hui même, il allait encore devoir affronter Cho durant un match de Quidditch.
* certaines sont réellement enragées, s'étant faites mordre par un gros chien noir qui leur a transmit la rage, d'où les filets de bave qui coulent au coin de leur lèvres, signe distinctif permettant de les reconnaître.
Au bout de quelques minutes, Harry rejoint enfin les autres dans le hall où une véritable foule d'élèves s'était amassée, sans doute parce que ce Samedi était le premier jour des soldes à Prés-au-Lard.
Harry retrouva bientôt Hermione, Seamus, Dean et Neuville, et tous se dirigèrent vers les portes du hall où Rusard, le redoutable concierge du château, vérifiait les autorisations de sortie des élèves. Un groupe d'élèves de 2e année, juste devant eux, était d'ailleurs en train d'essayer de passer malgré tout, mais le terrible concierge ne s'était malheureusement pas laissé trompé par leur fausses autorisations, qu'ils avaient pourtant bien pris soin de copier selon le même modèle :
« J'autorise mon fils à se rendre à Pré-au-Lard les week-end de visite.
Signé : mon papa. »
-Je crois que nous allons avoir des ennuis, mes jeunes amis, leur dit le concierge tout en caressant doucement le fouet attaché à son pantalon en cuir.
Tout en gardant un ?il féroce sur les 2e années et une main sur son fouet, il vérifia que tout était en règle et laissa sortir Harry et les autres ( il dut ouvrir la double porte en grand pour Hermione qui réussit à passer de justesse ).
Une fois dehors, Harry inspira profondément le grand air tout en contemplant le paysage : la cabane de Hagrid, le terrain de Quidditch, puis le lac. Une idée surgit soudain dans sa tête. Il allait enfin pouvoir refaire parler un peut de lui. Il suffisait juste de sauver héroïquement Hermione de la noyade ! En plus, sa tête flottait comme une bouée, ce qui était bien pratique.
-Si on allait faire un tour du coté du lac avant d'y aller ? demanda-t-il en prenant un air dégagé.
-Oh, tu sais, Harry, je ne sais pas si c'est une bonne idée, répondit Hermione. Il y aura beaucoup de monde à Pré-au-Lard et je crois qu'on ferait bien de se dépêcher.
-Mais il m'a semblé voir Pattenrond et.
Hermione blêmit.
-Oh, mon Dieu ! Pattenrond !
Elle se rua vers le lac, suivie de près par les autre. Heureusement, il faisait beau, pensait Harry.
-Là, sur la falaise, indiqua-t-il, toujours sur les talons de Hermione.
Celle-ci ne s'arrêta qu'au tout dernier moment, ne voyant pas son chat orange aux pattes arquée et au museau écrasé. Vu qu'elle était déjà à moitié entraînée par le poids de sa tête, Harry n'eut presque pas à la pousser ; juste un tout petit peu. Un instant, Hermione tombait tête la première en direction de l'eau 20 mètres en contrebas, l'instant d'après, elle disparut sous sa surface avec un grand bruit d'éclaboussure.
-Hermione, cria Harry en prenant un air paniqué. Je vais plonger pour la sauver. Dean, va chercher du secours au cas ou il faudrait lui faire du bouche à bouche ( c'est trop dégueu, y'a des limites). Seamus, ramène le plus de caméras possible ; mon meilleur profil est le gauche. Neuville, reste ici, j'ai besoin d'un témoin.
-Mais Harry, tu es trop jeune pour te marier.
-Hermione ne sait pas nager. Je vais me dépêcher.
-Ah, ben si tu te marie avec Hermione, ça va être dur, elle est en train de se noyer.
Harry regarda fixement Neuville. Mais oui ! En le relookant, ils pourraient lui faire tenir le rôle du nouveau Ron. Il suffirait de trouver quelqu'un d'autre pour le rôle de Neuville, qui était moins important dans l'émission. C'était le professeur McGonagall qui allait être contente.
Puis la pensée d'Hermione en train de se noyer lui revint à l'esprit. Il s'apprêta à plonger pour aller la tirer de là tout en marmonnant quand un bruit d'horloge l'en reteint. Un doute l'envahit. Il se pencha précautionneusement au dessus de la falaise, pour constater que, là ou Hermione se débattait désespérément contre les flots tout en appelant à l'aide quelques dizaines de secondes auparavant se trouvaient maintenant une petite marre rouge et.
-Qui a laissé traîner ce crocodile ici ? hurla Harry, furieux.
Comment allait-il faire, maintenant ? Quel imbécile avait permis à ce sale lézard de traîner ici ? Maintenant, il pouvait dire au revoir au regain de popularité. Le reptile, son TIC-TAC et sa drôle de musique étaient déjà repartis loin qu'il pestait encore. Contre lui. Passe encore pour le calamar géant et les frère Crivey, ça pouvait arriver, et en plus, ça lui faisait des vacances. Mais après, il y avait eut Ginny, qui était littéralement tombé droit dans la gueule du requin des Dent de la Mer, ce qui avait tué la pauvre bête sur le coup - en même temps que toute chance d'un nouveau film dont elle serait la vedette - et maintenant ça.Quelqu'un devait être décidé à briser sa carrière. Et le professeur McGonagall allait encore hurler qu'ils allaient devoir refaire un casting.Finalement, Neuville le tira de ses sombres réflexions :
-Harry, vite, dépêches-toi ou on va arriver trop tard à Pré-au-Lard.
Autant ne pas rester là à avoir l'air d'un imbécile devant les caméras qui n'allaient pas tarder, de toute façon.
Une heure plus tard, après avoir piétiné Neuville comme le reste de la foule en délire qui attendait à l'entrée d'un magasin de vêtements qui venait d'ouvrir, avoir vu deux sorcières hystériques aller jusqu'à se mordre et se griffer pour un hideux pull mauve ( qui était maintenant en pièces ) et avoir enfoncé sa baguette magique dans les yeux de plusieurs personnes pour pouvoir prendre les quelques articles qui l'intéressaient plus ou moins, Harry, qui n'avait finalement rien acheté, rejoignit Dean et Seamus aux Trois Ballets et s'assit à leur table.
-Alors, demanda Seamus, tu as trouvé quelque chose ?
-Non. Et vous ?
-Oh, on a pas fait les magasin, c'est la folie, fit Seamus.
-Oui, c'est plus marrant de regarder Hagrid s'enfiler ses barils de Bièraubeurre, ajouta Dean.
-Il en est à son dixième baril.
-Non, le onzième.
-De toute façon, j'ai parié qu'il ne se mettrait à ronfler qu'au quinzième.
-Et moi au vingtième. Et toi Harry, tu veux parier ?
-Il est déjà blindé ?
-Ouais, complètement déchiré, assura Dean alors que Hagrid se mettait à brailler Quand te reverrai-je ? avant de renverser son tonnelet de Bièraubeurre.
-Oh, alors c'est plus marrant, votre pari.
Mais Dean et Seamus ne l'écoutaient plus.
-Oh non ! Comment on fait, maintenant ?
-J'en sais rien, on compte quand même ce baril ? Il était à moitié vide quand il l'a renversé.
-Oui mais il en restait encore la moitié.
Laissant les deux garçons à leur pari, Harry ressortit dans les rues encombrées du petit village de sorciers pour faire ses derniers achats.
Après avoir consciencieusement acheté des boites de pâtée préféré de Sirius à l'animalerie du coin, il prit le chemin du retour.
Soudain, à la sortie du village, il tomba nez à nez avec des êtres vêtus de noir qui flottaient dans les airs. Un râle sortait régulièrement de sous le capuchon qui recouvrait leur tête et une immonde odeur de pourriture émanait d'eux. Des Détraqueurs. Dumbledore l'avait prévenu qu'à cause de son rêve, des mesures de sécurité seraient prises. L'ennuis était que les Détraqueurs étaient des créatures très émotives qui se ruaient toujours sur lui, manifestement pour l'embrasser.
Les créatures s'avancèrent vers lui et le râle de l'une d'entre elle s'intensifia encore et encore.jusqu'à devenir une toux à fendre l'âme. On aurait dit que le Détraqueur allait s'arracher les poumons à force de tousser.
-Encore son asthme qui recommence, dit l'un d'entre eux.
-Ouais, qu'est-ce que ça peut être lourd, à la fin.
Le Détraqueur asthmatique était occupé à fouiller frénétiquement ses poches pendant qu'il s'étouffait à moitié, à genoux sur le sol. Après en avoir tiré des mouchoirs en dentelle, un paquet de galettes bretonnes, un tube de rouge à lèvres, les dernier Play Boy et un poêle à frire ( me demandez pas pourquoi. ) il trouva enfin son flacon de Ventoline et se mit à l'inhaler.
-Ah, je crois que son flacon est vide, remarqua le Détraqueur de tout à l'heure.
-Il en a pas un deuxième ? demanda l'autre. Quel étourdit !
Tandis que leur congénère s'était allongé sur le bas coté, les autre Détraqueurs avaient encerclé Harry. L'un d'entre eux réussit à faire couler du fluide glacial dans son dos et Harry ressentit alors un froid intense l'envahir.
-C'est malin ! cria-t-il
Mais il dut s'arrêter de crier aussitôt : il avait eut un haut-le- c?ur à la pensée que ces Détraqueurs ne devaient certainement jamais se laver pour sentir de la sorte. Quand à se brosser les dents.Et dire qu'ils voulaient l'embrasser.
Les Détraqueurs n'étant plus qu'à une cinquantaine de centimètres de lui et il commençait à estimer la situation désespérée quand soudain, quelque chose de plus terrible encore déboula sur le chemin : un groupe de fan enragée*, qui se ruèrent sur Harry, Cho Chang à leur tête. Elle percutèrent au passage les Détraqueurs, qui, déséquilibrés, se mirent à glisser le long de la pente sur les skate et les rollers sur lesquels ils étaient montés et allèrent se rétamer en contrebas, contre les maisons de l'entrée du village. Harry n'eut pas le temps d'apprécier le fait qu'après tant d'année, il venait de découvrir comment ces créatures faisaient pour glisser. Profitant de la confusion qui régnait, il saisit sa dernière chance et s'en fut à toute allure, poursuivit de cris suraigus :
-On t'aime Harry !
-Harry Potter !Harry Potter !
-Harry !Je veux t'épouser.
Certaines pleuraient même en le poursuivant.
Harry revint au château de Poudlard en un temps record. Là, il put enfin se cacher à la lisière de la foret interdite et parvint à leur échapper.
Cependant, cela ne le rassura pas tellement car le pire restait encore à venir.Aujourd'hui même, il allait encore devoir affronter Cho durant un match de Quidditch.
* certaines sont réellement enragées, s'étant faites mordre par un gros chien noir qui leur a transmit la rage, d'où les filets de bave qui coulent au coin de leur lèvres, signe distinctif permettant de les reconnaître.
