Derrière le lubrique (épisode4)
Le silence composé des chants d'oiseaux , ne perturbait pas le fil de mes pensées , mais autre chose s'en chargea. Le téléphonse sonna. Je me jettais dessus , craignant une annonce équivalente voire pire que celle du matin.
- Allo ? Shigure ?
- Bonjour Kazuma ! Quel vent t'amène ? dis-je la voix trahissant une légère anxiété.
- Un bon vent , je te rassure. J'ai appris la triste nouvelle concernant Tooru , j'ai pensé que je pourrais donc garder Yuki et Kyo durant quelques jours le temps qu'elle s'en remette. Je sais que la compagnie de ses deux amis lui ferait du bien , mais je connais ces deux-là. Elle n'a vraiment pas besoin de ça. Qu'en penses-tu ?
Mon coeur s'emballait , et un sourire idiot fendait mon visage.
- Très bien , c'est une très bonne idée. Je leur prépare leurs sacs , tu passeras les chercher à la sortie du lycée ?
- D'accord.
- Merci Kazuma , je suis très touché.
- Mais de rien ! il faut s'unir dans l'adversité.
A peine avais-je reposé le téléphonse sur son socle que je composais le numéro d'Hatori.
- Allo ? Hatori , mon chéri , je t'adoooore !
- ...
- Oui , pour l'arrangement avec Kazuma ...
- De rien Shigure.
Je me rendais dans les chambres respectives Yuki et Kyo avec des ailes sous les pieds. J'allais pouvoir m'occuper de ma petite Tooru, sans avoir un chat et un rat dans les pattes , se disputant constamment. Non pas que je n'aimais pas les deux garçons, mais un peu de solitude avec ma bien aimée était bienvenue.
Je fis donc leur valises consciencieusement , les déposait sur le pas de la porte et je retournais dans mon bureau pour travailler cette fois-ci. En m'assurant bien sur que Tooru allait bien.
Un peu avant la fin des cours Kazuma passa à la maison pour prendre les valises des garçons ,comme convenu. J'écrivis un petit mot pour les garçons et je laissais Tooru le compléter. elle était un peu triste de ne point les voir pendant quelques jours , mais je vis qu'elle était également soulagée. Elle était embarrassée face à eux. Il fallait qu'elle se remette de cette épreuve douloureuse.
Dans mon flegme légendaire , je commandais chez un traiteur le repas du soir. C'est ainsi qu'à l'heure du dîner je la vis descendre l'escalier , lentement , la mine un peu sombre. Ses pieds trainaient le long des marches , je lui tendis la main pour l'aider et l'encourager à sortir de son léger enfermement. Elle était parvenue au bas de l'escalier lorsqu'un crissement de pneus se fit entendre près de la maison. Tooru, effrayée , s'agrippa à mon kimono , qui , peu attaché , se défit sous cette pression soudaine. Je me retrouvais donc quasi-nu face à elle. Il y eu un silence profondément embarrassant. Puis je me mis à rire et je ramassais mon vêtement ,le nouant rapidement. Je pris la décision d'adopter mon attitude perverse habituelle :
- Ma petite Tooru , je sais bien que tu aurais voulu profiter de mon corps parfait dénudé ainsi face à toi , mais la pudeur m'empêche de ...
On tapa à la porte. Elle yeux de Tooru s'agrandirent comme des soucoupes , à vrai dire sa tête était assez marrante si on avait occulté la situation plutot pétrifiante. Je la cachais vite dans la pièce voisine , pendant qu'on tambourinait sans discontinuer sur la porte.
Je ravalais mes craintes et j'ouvrais la porte , les sourcils froncés pour me donner un air féroce.
Quelle ne fut pas ma surprise en me retrouvant face à face avec un des serviteurs de la famille Sôma , un laquais habillé dans un apparat de type Louis 14, il prit sa voix la plus sobre pour déclarer d'un trait , presque sans respirer :
- Monsieur Sôma Shigure , je suis chargé de vous remettre ce message en main propre.
Il me le tendit , puis continua sur sa lancée :
- Je vous souhaite une agréable soirée Monsieur. Au revoir.
Et sans que j'ai pû ouvrir la bouche , il avait disparu dans un nuage de fumée (créé par la voiture). Je restais immobile, la porte était toujours ouverte , la lettre dans ma main. Tooru , passa la tête par l'entrebaillement , me rappelant à la réalité :
- Que ... qu'est-ce que c'était ?
J'avais besoin de rigoler pour relâcher la pression qu'avaient accumulé mes nerfs jusque là. Alors ma bouche laissa échapper une réponse totalement loufoque sans que je m'en rende compte :
- Oh ... juste un extraterretre qui voulait des uniformes de lycéennes pour son bal costumé sur la planète Zugfok.
En réalisant mes paroles , j'éclatais de rire devant une Tooru incrédule mais qui suivit mon humeur , libérant ses angoisses dans un rire plus nerveux que joyeux.
Après cet intermède "comique" , on se rendit dans la salle à manger , les plats cuisinés n'étaient pas à se rouler parterre de bonheur , mais étaient acceptables. On passa la dîner à faire des hypothèses sur le contenu de la lettre , qui , posée au coin de la table attendait la fin du repas.
- Une demande de rançon des extraterrestres qui ont enlevé Kyo ! proposais-je en riant.
- Tu crois ? mon dieu ... mon pauvre kyo ... dit-elle paniquée à cette idée.
- C'était une blague Tooru !
- aaah ! je suis rassurée !
La naiveté de Tooru était amusante , mais sa crédulité était dangereuse. J'aurais voulu la garder sous mon aile et la protéger de ce monde cruel et sans pitié.
De fil en aiguille , la fin du repas arriva, et je me décidais enfin à ouvrir la lettre , celle-ci contenait les écrits suivants :
" Shigure ,
Tu as trahis la famille Sôma par ton acte de ce matin.
C'est cette fille , cette espèce d'incrédulité sur pattes qui vous a ensorcellés.
Je me vengerais, votre attitude à tous ne souffrirait plus de tolérance.
Les foudres de ma colère s'abattront sur elle et sur toi qui a osé maltraiter le chef de ta famille.
Shigure comment as-tu pu oublier la loyauté dont tu dois faire preuve à mon égard ?
Tu paieras cher cet affront.
Quant à cet oiseau de malheur , elle apprendra bien vite à ses dépends ce que coûte de me défier et de me résister.
Je n'ai aucune pitié pour aucun d'entre vous.
Akito."
Je restais sans voix , pétrifié. Tooru me prit la lettre des mains timidement et poussa plusieurs petits cris pendant sa lecture.
Comment avait-on pu en arriver là ? ...
... A suivre ...
Note pour les revieweurs : l'explication concernant la non-transformation de Shigure viendra dans les chapitres suivants ! Patience ^_^
En tout cas merci pour vos commentaires , je suis très touchée , merciii xxxx
Le silence composé des chants d'oiseaux , ne perturbait pas le fil de mes pensées , mais autre chose s'en chargea. Le téléphonse sonna. Je me jettais dessus , craignant une annonce équivalente voire pire que celle du matin.
- Allo ? Shigure ?
- Bonjour Kazuma ! Quel vent t'amène ? dis-je la voix trahissant une légère anxiété.
- Un bon vent , je te rassure. J'ai appris la triste nouvelle concernant Tooru , j'ai pensé que je pourrais donc garder Yuki et Kyo durant quelques jours le temps qu'elle s'en remette. Je sais que la compagnie de ses deux amis lui ferait du bien , mais je connais ces deux-là. Elle n'a vraiment pas besoin de ça. Qu'en penses-tu ?
Mon coeur s'emballait , et un sourire idiot fendait mon visage.
- Très bien , c'est une très bonne idée. Je leur prépare leurs sacs , tu passeras les chercher à la sortie du lycée ?
- D'accord.
- Merci Kazuma , je suis très touché.
- Mais de rien ! il faut s'unir dans l'adversité.
A peine avais-je reposé le téléphonse sur son socle que je composais le numéro d'Hatori.
- Allo ? Hatori , mon chéri , je t'adoooore !
- ...
- Oui , pour l'arrangement avec Kazuma ...
- De rien Shigure.
Je me rendais dans les chambres respectives Yuki et Kyo avec des ailes sous les pieds. J'allais pouvoir m'occuper de ma petite Tooru, sans avoir un chat et un rat dans les pattes , se disputant constamment. Non pas que je n'aimais pas les deux garçons, mais un peu de solitude avec ma bien aimée était bienvenue.
Je fis donc leur valises consciencieusement , les déposait sur le pas de la porte et je retournais dans mon bureau pour travailler cette fois-ci. En m'assurant bien sur que Tooru allait bien.
Un peu avant la fin des cours Kazuma passa à la maison pour prendre les valises des garçons ,comme convenu. J'écrivis un petit mot pour les garçons et je laissais Tooru le compléter. elle était un peu triste de ne point les voir pendant quelques jours , mais je vis qu'elle était également soulagée. Elle était embarrassée face à eux. Il fallait qu'elle se remette de cette épreuve douloureuse.
Dans mon flegme légendaire , je commandais chez un traiteur le repas du soir. C'est ainsi qu'à l'heure du dîner je la vis descendre l'escalier , lentement , la mine un peu sombre. Ses pieds trainaient le long des marches , je lui tendis la main pour l'aider et l'encourager à sortir de son léger enfermement. Elle était parvenue au bas de l'escalier lorsqu'un crissement de pneus se fit entendre près de la maison. Tooru, effrayée , s'agrippa à mon kimono , qui , peu attaché , se défit sous cette pression soudaine. Je me retrouvais donc quasi-nu face à elle. Il y eu un silence profondément embarrassant. Puis je me mis à rire et je ramassais mon vêtement ,le nouant rapidement. Je pris la décision d'adopter mon attitude perverse habituelle :
- Ma petite Tooru , je sais bien que tu aurais voulu profiter de mon corps parfait dénudé ainsi face à toi , mais la pudeur m'empêche de ...
On tapa à la porte. Elle yeux de Tooru s'agrandirent comme des soucoupes , à vrai dire sa tête était assez marrante si on avait occulté la situation plutot pétrifiante. Je la cachais vite dans la pièce voisine , pendant qu'on tambourinait sans discontinuer sur la porte.
Je ravalais mes craintes et j'ouvrais la porte , les sourcils froncés pour me donner un air féroce.
Quelle ne fut pas ma surprise en me retrouvant face à face avec un des serviteurs de la famille Sôma , un laquais habillé dans un apparat de type Louis 14, il prit sa voix la plus sobre pour déclarer d'un trait , presque sans respirer :
- Monsieur Sôma Shigure , je suis chargé de vous remettre ce message en main propre.
Il me le tendit , puis continua sur sa lancée :
- Je vous souhaite une agréable soirée Monsieur. Au revoir.
Et sans que j'ai pû ouvrir la bouche , il avait disparu dans un nuage de fumée (créé par la voiture). Je restais immobile, la porte était toujours ouverte , la lettre dans ma main. Tooru , passa la tête par l'entrebaillement , me rappelant à la réalité :
- Que ... qu'est-ce que c'était ?
J'avais besoin de rigoler pour relâcher la pression qu'avaient accumulé mes nerfs jusque là. Alors ma bouche laissa échapper une réponse totalement loufoque sans que je m'en rende compte :
- Oh ... juste un extraterretre qui voulait des uniformes de lycéennes pour son bal costumé sur la planète Zugfok.
En réalisant mes paroles , j'éclatais de rire devant une Tooru incrédule mais qui suivit mon humeur , libérant ses angoisses dans un rire plus nerveux que joyeux.
Après cet intermède "comique" , on se rendit dans la salle à manger , les plats cuisinés n'étaient pas à se rouler parterre de bonheur , mais étaient acceptables. On passa la dîner à faire des hypothèses sur le contenu de la lettre , qui , posée au coin de la table attendait la fin du repas.
- Une demande de rançon des extraterrestres qui ont enlevé Kyo ! proposais-je en riant.
- Tu crois ? mon dieu ... mon pauvre kyo ... dit-elle paniquée à cette idée.
- C'était une blague Tooru !
- aaah ! je suis rassurée !
La naiveté de Tooru était amusante , mais sa crédulité était dangereuse. J'aurais voulu la garder sous mon aile et la protéger de ce monde cruel et sans pitié.
De fil en aiguille , la fin du repas arriva, et je me décidais enfin à ouvrir la lettre , celle-ci contenait les écrits suivants :
" Shigure ,
Tu as trahis la famille Sôma par ton acte de ce matin.
C'est cette fille , cette espèce d'incrédulité sur pattes qui vous a ensorcellés.
Je me vengerais, votre attitude à tous ne souffrirait plus de tolérance.
Les foudres de ma colère s'abattront sur elle et sur toi qui a osé maltraiter le chef de ta famille.
Shigure comment as-tu pu oublier la loyauté dont tu dois faire preuve à mon égard ?
Tu paieras cher cet affront.
Quant à cet oiseau de malheur , elle apprendra bien vite à ses dépends ce que coûte de me défier et de me résister.
Je n'ai aucune pitié pour aucun d'entre vous.
Akito."
Je restais sans voix , pétrifié. Tooru me prit la lettre des mains timidement et poussa plusieurs petits cris pendant sa lecture.
Comment avait-on pu en arriver là ? ...
... A suivre ...
Note pour les revieweurs : l'explication concernant la non-transformation de Shigure viendra dans les chapitres suivants ! Patience ^_^
En tout cas merci pour vos commentaires , je suis très touchée , merciii xxxx
