Derrière le lubrique (chapitre 6)
J'avais fini par me lever, préparé un rapide déjeuner et entrepris de rédiger quelques paragraphes de mon nouveau roman lorsque sonna le téléphone, je le décrochais prestement (en effet je l'avais placé tout près de moi) :
- Allo ? Shiguré à l'appareil.
C'est alors que me parvint une voix tout droit sortie des profondeurs abyssales de l'enfer , un grondement sourd et vengeur , dans l'écouteur :
- Ahah , Shiguré , j'étais sûr d'entendre ta voix ! Je me permet juste de te parvenir en cette douce matinée que ma vengeance va commencer ... prépares-toi , puisque tu te crois assez fort pour me faire face ! Ahahahaha !
Et il racrocha avant que j'ai pu lui répliquer quoi que ce soit. Je restais pétrifié , il était devenu totalement terrifiant , son degré de folie avait dépassé tout entendement. Tooru , inquiètée par la sonnerie du téléphone , vint dans mon bureau et me découvrant livide ocmprit que quelquechose s'était produit.
- Qui était-ce ? demanda-t-elle timidement , l'inquiétude perçant dans sa voix.
- Akito ...
Un silence lourd s'installa derrière ce nom.
- Il va commencer sa vengeance.
Ses mains se portèrent à sa bouche comme pour étouffé un cri d'horreur. Je ne savais plus que faire , ni que dire. L'enfer c'était installé dans notre maison, je sentais l'odeur des ténèbres s'installer , la noirceur s'incruster dans les moindres recoins. C'est alors que par la fenêtre j'aperçus un moineau , petit oiseau frêle mais qui s'essayait à un chant timide , il baignait dans les rayons doux du soleil. Cette image ne pouvait être que l'espoir que nous avons tous dans nos coeurs. Alors je souris à Tooru , et lui dit :
- Regarde cet oisillon , si petit , si jeune , on dirait qu'une seule brise pourrait l'anéantir mais il se tient là , courageux , à faire ses vocalises. Nous sommes comme lui Tooru , le plus important est d'avoir foi en nous et en ce que nous faisons. La peur ne dois pas envahir nos coeur...
Elle hésita , puis regarda l'oiseau un moment , respirant lentement, elle esquissa un timide sourire , qui s'affirma face au mien.
- Oui. Soyons courageux.
Elle s'agenouilla rapidement près de moi , m'embrassa la joue prestement puis repartit cuisiner. Le repas de midi passa , l'après-midi était bien avancée et rien n'était survenu. Je commençais à douter des menaces d'Akito.
Tooru , faisait du ménage tandis que j'écrivais , sérieusement contrairement à mon habitude. C'est à ce moment que l'on sonna à la porte , alerté je me levais , mais j'entendis la porte s'ouvrit et la voix de Tooru prononcé d'un ton faussement joyeux :
- Bonjour !
Je me précipitais à ses côtés et découvrais en face de nous ,un des serviteurs de la famille Sôma. Il s'inclina puis s'exprima :
- Bonjour Mr Shigure , Melle Tooru. J'ai été envoyé jusqu'à vous pour vous remettre ceci.
Il nous tendit une grosse enveloppe brune , s'inclina de nouveau puis s'en alla.
J'ouvrais l'enveloppe les doigts tremblant , et en sortis à ma grande stupéfaction deux mèches de cheveux. Je ne comprenais pas. Mais Tooru hurla , les yeux agrandit d'horreur , elle , elle avait comprit.
- Quoi ? demandais-je.
Elle éclata en sanglot , glissant parterre , ses forces l'avaient quitté. Elle murmurait quelque chose que je ne saisissait pas compte tenu de ses sanglots. Je m'accroupissais et lui demandais de m'expliquer. Elle s'y prit à plusieurs fois avant de prononcer correctement deux mots , ou plutôt deux noms.
- Uoo et Hanaa ... gémit-elle.
- Oh mon dieu ... murmurais-je , maudissant mon peu de perspicacité.
Je passais en revue à la vitesse de l'éclair les différents scénarios possibles , je ne savais que faire , mais ce dont j'étais sûr était l'horreur de la situation. Les larmes de Tooru mouillaient progressivement ces mèches précieuses qu'elle gardait contre elle , comme pour protéger celles à qui elles avait été arrachées.
Dans cette mer déchainée , j'avais au moins une certitude , j'ébourrifais les cheveux de Tooru et partais appeler Kazuma.
Peu après, je rejoignais Tooru , toujours effondrée, je lui pris le menton et levait sa tête en face de la mienne :
- Tu ne dois pas fléchir à la première provocation Tooru. Il faut que tu sois courageuse , fuir dans les pleurs n'est pas une solution ! lui dis-je avec calme et fermeté.
- Elles sont peut-être mortes ... sanglota-t-elle.
- Je ne pense pas, il veut nous faire peur , nous faire plier !
- Et bien il y arrive très bien ! Et puis qu'en sais-tu ? Comment pourrais-tu savoir si elles sont toujours vivantes , en bonne santé ou agonisantes ? hurla-t-elle à travers ses pleurs.
- Ne sois pas si pessismiste ! C'est ta peau et la mienne qu'il veut ! Pas la leur ! Elles ne sont qu'un appat. Réagis Tooru ! répondis-je tentant de garder mon self-control.
- Tu n'en sais rien de tout ça ! Il est sanguinaire et sans pitié il les tuera sans regrets ! Je ne le supporterais pas ...
- Tooru calmes-toi. Tu n'arrangeras pas la situation ainsi ! criais-je.
- J'aurais dû le laisser me tuer ... Oui ! Mourrir pour ne pas vous faire subir cela ... déclara-t-elle plus calmement.
Je la giflais , sans réfléchir.
- Imbécile ! Tu crois qu'on aurait été heureux sans toi ? Tu penses qu'on aurait pu vivre sans toi à nos côtés ?!
Soudain la porte d'entrée s'ouvrit à grand fracas , manquant d'assomer Tooru au passage ...
... A suivre ...
Réponses aux reviews :
Tout d'abord merci à tous et à toutes pour vos reviews , ça me fait très plaisir :)
- Yumi-chan : oui je sais dans le manga c'est ainsi mais dans ma fic Akito est également maudit , tu verras tout cela dans le chapitre 7 :)
- Mitt : oui le poème est de moi je suis contente qu'il te plaise ^_^ et pour l'explication des non-transformations c'est prévu pour le chap 8 !
Et merci à tous les autres pour vos encouragements et compliments , je suis ravie que la fic vous plaise :)
Et vive shigure ! ^o^
J'avais fini par me lever, préparé un rapide déjeuner et entrepris de rédiger quelques paragraphes de mon nouveau roman lorsque sonna le téléphone, je le décrochais prestement (en effet je l'avais placé tout près de moi) :
- Allo ? Shiguré à l'appareil.
C'est alors que me parvint une voix tout droit sortie des profondeurs abyssales de l'enfer , un grondement sourd et vengeur , dans l'écouteur :
- Ahah , Shiguré , j'étais sûr d'entendre ta voix ! Je me permet juste de te parvenir en cette douce matinée que ma vengeance va commencer ... prépares-toi , puisque tu te crois assez fort pour me faire face ! Ahahahaha !
Et il racrocha avant que j'ai pu lui répliquer quoi que ce soit. Je restais pétrifié , il était devenu totalement terrifiant , son degré de folie avait dépassé tout entendement. Tooru , inquiètée par la sonnerie du téléphone , vint dans mon bureau et me découvrant livide ocmprit que quelquechose s'était produit.
- Qui était-ce ? demanda-t-elle timidement , l'inquiétude perçant dans sa voix.
- Akito ...
Un silence lourd s'installa derrière ce nom.
- Il va commencer sa vengeance.
Ses mains se portèrent à sa bouche comme pour étouffé un cri d'horreur. Je ne savais plus que faire , ni que dire. L'enfer c'était installé dans notre maison, je sentais l'odeur des ténèbres s'installer , la noirceur s'incruster dans les moindres recoins. C'est alors que par la fenêtre j'aperçus un moineau , petit oiseau frêle mais qui s'essayait à un chant timide , il baignait dans les rayons doux du soleil. Cette image ne pouvait être que l'espoir que nous avons tous dans nos coeurs. Alors je souris à Tooru , et lui dit :
- Regarde cet oisillon , si petit , si jeune , on dirait qu'une seule brise pourrait l'anéantir mais il se tient là , courageux , à faire ses vocalises. Nous sommes comme lui Tooru , le plus important est d'avoir foi en nous et en ce que nous faisons. La peur ne dois pas envahir nos coeur...
Elle hésita , puis regarda l'oiseau un moment , respirant lentement, elle esquissa un timide sourire , qui s'affirma face au mien.
- Oui. Soyons courageux.
Elle s'agenouilla rapidement près de moi , m'embrassa la joue prestement puis repartit cuisiner. Le repas de midi passa , l'après-midi était bien avancée et rien n'était survenu. Je commençais à douter des menaces d'Akito.
Tooru , faisait du ménage tandis que j'écrivais , sérieusement contrairement à mon habitude. C'est à ce moment que l'on sonna à la porte , alerté je me levais , mais j'entendis la porte s'ouvrit et la voix de Tooru prononcé d'un ton faussement joyeux :
- Bonjour !
Je me précipitais à ses côtés et découvrais en face de nous ,un des serviteurs de la famille Sôma. Il s'inclina puis s'exprima :
- Bonjour Mr Shigure , Melle Tooru. J'ai été envoyé jusqu'à vous pour vous remettre ceci.
Il nous tendit une grosse enveloppe brune , s'inclina de nouveau puis s'en alla.
J'ouvrais l'enveloppe les doigts tremblant , et en sortis à ma grande stupéfaction deux mèches de cheveux. Je ne comprenais pas. Mais Tooru hurla , les yeux agrandit d'horreur , elle , elle avait comprit.
- Quoi ? demandais-je.
Elle éclata en sanglot , glissant parterre , ses forces l'avaient quitté. Elle murmurait quelque chose que je ne saisissait pas compte tenu de ses sanglots. Je m'accroupissais et lui demandais de m'expliquer. Elle s'y prit à plusieurs fois avant de prononcer correctement deux mots , ou plutôt deux noms.
- Uoo et Hanaa ... gémit-elle.
- Oh mon dieu ... murmurais-je , maudissant mon peu de perspicacité.
Je passais en revue à la vitesse de l'éclair les différents scénarios possibles , je ne savais que faire , mais ce dont j'étais sûr était l'horreur de la situation. Les larmes de Tooru mouillaient progressivement ces mèches précieuses qu'elle gardait contre elle , comme pour protéger celles à qui elles avait été arrachées.
Dans cette mer déchainée , j'avais au moins une certitude , j'ébourrifais les cheveux de Tooru et partais appeler Kazuma.
Peu après, je rejoignais Tooru , toujours effondrée, je lui pris le menton et levait sa tête en face de la mienne :
- Tu ne dois pas fléchir à la première provocation Tooru. Il faut que tu sois courageuse , fuir dans les pleurs n'est pas une solution ! lui dis-je avec calme et fermeté.
- Elles sont peut-être mortes ... sanglota-t-elle.
- Je ne pense pas, il veut nous faire peur , nous faire plier !
- Et bien il y arrive très bien ! Et puis qu'en sais-tu ? Comment pourrais-tu savoir si elles sont toujours vivantes , en bonne santé ou agonisantes ? hurla-t-elle à travers ses pleurs.
- Ne sois pas si pessismiste ! C'est ta peau et la mienne qu'il veut ! Pas la leur ! Elles ne sont qu'un appat. Réagis Tooru ! répondis-je tentant de garder mon self-control.
- Tu n'en sais rien de tout ça ! Il est sanguinaire et sans pitié il les tuera sans regrets ! Je ne le supporterais pas ...
- Tooru calmes-toi. Tu n'arrangeras pas la situation ainsi ! criais-je.
- J'aurais dû le laisser me tuer ... Oui ! Mourrir pour ne pas vous faire subir cela ... déclara-t-elle plus calmement.
Je la giflais , sans réfléchir.
- Imbécile ! Tu crois qu'on aurait été heureux sans toi ? Tu penses qu'on aurait pu vivre sans toi à nos côtés ?!
Soudain la porte d'entrée s'ouvrit à grand fracas , manquant d'assomer Tooru au passage ...
... A suivre ...
Réponses aux reviews :
Tout d'abord merci à tous et à toutes pour vos reviews , ça me fait très plaisir :)
- Yumi-chan : oui je sais dans le manga c'est ainsi mais dans ma fic Akito est également maudit , tu verras tout cela dans le chapitre 7 :)
- Mitt : oui le poème est de moi je suis contente qu'il te plaise ^_^ et pour l'explication des non-transformations c'est prévu pour le chap 8 !
Et merci à tous les autres pour vos encouragements et compliments , je suis ravie que la fic vous plaise :)
Et vive shigure ! ^o^
