Benzou : L'ENVOL DE L'ANGE

Salut tout le monde ! Une fic slash / tragique, et oui, encore une ! Assez poétique en fait.

Bonne lecture, et reviews !

Résumé : Harry est un ange, et il doit lui aussi se rendre à Poudlard.

Prologue : Les ailes d'argents.

Je suis un ange, et je m'appelle Harry Potter.

Depuis 16 ans, je vis ici, sur cet te terre morne et nuageuse. Je suis naît en juillet, vous savez, ce mois de l'année ou il fait beau, ou tout le monde sort s'amuser.

Je croyais que mes parents étaient des anges, jusqu'au jour ou, un matin, on m' a dit q'ils étaient morts.

(vous l'aurez compris, cette fic s'annonce joyeuse !^^)

Et puis, j'ai compris ; que moi, je ne mourrais pas, et que je resterais ici, jusqu'à ce que je me sois vengé.

Je vois encore leurs visages, et leurs résonnent dans ma tête, longuement, sans fin. D'ailleurs parfois je m'imagine avec eux, en train de rire, mais je me rend compte brutalement que c'est impossible ; car je suis un ange, et qu'eux, ils sont morts, et m'attendent déjà.

[i]5 ans plus tôt[/i] : Début de la fic

- Harry ! Tu bouges tes fesses ou je viens te chercher ! Saleté de gosse ! toujours à traîner et glander ! Tu n'es pas à l'hôtel mon garçon, et s'il faut que je t'explique encore une fois . . .

- J'arrive oncle Vernon, je repassais les vêtements de Petunia.

- Et tu te permets encore de mentir ! Sache que c'est un service que nous te rendons, mon garçon ! Tu es notre invité, et jusqu'à ce que tu puisses nous payer de quoi te loger, tu vivras dans ton placard !

La masse graisseuse se retourna vers Petunia, restée muette. Elle fixait Harry sévèrement : un jour Vernon aurait des problèmes, à cause de ce mioche inutile.

Ou est ma place ? Qui suis je ? Je n'ai jamais eu le courage de répondre à ces questions. Je suis Harry Potter, orphelin, et je suis un ange, un ange de 10 ans, qui vit parmi des monstres répugnants.

Je me souviens, lors de ma quatrième année, mes ailes ont poussées, longues et argentées. Elles sont sorties de mon dos, ont transpercées délicatement ma peau, tirant les muscles fins et malingres que j'avais difficilement développés.

J'ai volé longtemps, plus haut que les nuages, près du soleil. Les anges ne meurent pas, et le soleil a chauffé mes ailes, m'a bronzé la peau. J'ai senti ses rayons, et j'ai serré les omoplates, sous le coup de la chaleur. J'ai volé, plus haut que les nuages.

Harry Potter. Ma mère et mon père sont mort , d'un accident de voiture. Il m'a fallu de nombreuses journées de réflexion pour comprendre, pour comprendre ce que s'était que de mourir.

Et j'ai compris, j'ai compris que les morts disparaissaient, s'envolaient , comme moi, vers le soleil, et que jamais, même en volant haut, toujours plus haut, même en m'épuisant, je ne pourrais les rattraper. D'ailleurs, je ne les reverrais plus.

Les anges ne grandissent pas rapidement ; je mesure 1m60 et j'ai 10 ans. De toute façon, je n'ai pas de point de comparaison ; Dudley est trop gros pour que je me mesure à lui.

La lettre est arrivée, un jour, et j'avais presque 11ans. Je ne recevais jamais de lettre avant ; qui m'en aurait écrit une ? Alors je l'ai donnée à mon oncle : je ne savais pas comment on devait faire pour l'ouvrir.

Hagrid est venu me chercher, après que les lettres soient toutes arrivées, et il m'a emmené à Poudlard. Mon histoire véritable commence là bas, dans cet immense château, aux hautes tours.

On m'a tout dit, pour mes parents, et dès lors, j'ai su qu'elle était ma tâche, mon rôle, le contrat qu'il me fallait remplir avant de retourner là haut.

Chemin de Traverse. Baguette magique, livres. Qu'avait donc de si magique le monde magique, mis à part qu'il différait des « moldu », comme je dois les appeler maintenant. Sorciers et moldus. . . Je crois que pour moi, en fait, ils sont identiques, si l'on passe sur les chapeaux et les baguettes.

Le jour « important » est arrivé, et j'ai pris le train seul, même s'il me fut difficile de rester enfermé, seul dans une pièce close. J'ai eu l'impression de me précipiter plus vite encore vers le moment que j'attendais tant, et depuis ce jour, je sais que les sorciers m'aideront, ou que je m'aiderais des sorciers.

Je n'ai jamais été proche des jeunes de mon âge, alors j'ai préféré rester isolé, malgré que quelques personnes aient tentés de discuter avec moi. J'ai compris ce que signifierait cette cicatrice sur mon front. Je sais qu'elle va changer beaucoup de choses, mais pas pour moi, enfin, plus maintenant que je sais ce que je suis, vraiment.

Le train est arrivé, et j'ai compris, en voyant les nuages blancs et fins dans le ciel, en voyant les tours de Poudlard s'élevait vers les cieux, j'ai compris, que jamais ma vie ne resterait ce qu'elle avait put être, car malgré tout ce qui m'attendait, malgré toutes les épreuves que j'imaginais déjà endurer, je savais au fond de moi que le ciel m'attendait, et que la nuit de septembre tombée, à la lueur des étoiles flamboyantes, je m'envolerais enfin.