Tout appartient à Madame Rowling, sauf Kaili, Adonis et Pete.

Auteur : Benzou Couple : Harry / Draco, enfin, pas tout de suite hein !

Merci pour vos reviews, j'y consacrerais une page spéciale dès que j'en aurais plus (comme pour Lily. . . ) En tout cas , ça fait toujours plaisir !

Allez, je suppose que c'est le chapitre qui vous intéresse. . .

Trois nouveaux personnages !

Chapitre 1 : L'envol

Personne ne sait. Je veux dire, personne ne sait que je suis un ange. Je ne sais pas comment je vais faire pour le cacher encore longtemps, les gens de Poudlard paraissent très intelligents. . .

Je me suis assis avec tous les autres premières années ; ils me regardaient tous bizarrement, et je crois que je sais pourquoi. . .

Ils attendent tous de moi que je me comporte comme « le survivant », j'y suis obligé depuis que j'ai 'malencontreusement' éliminé le mage noir. Je n'ai plus aucun souvenir, d'ailleurs, de cette journée, je pense que j'étais trop jeune pour m'en souvenir ne serait ce qu'un tout petit peu.

La grande salle de Poudlard me plait, surtout ce ciel artificiel, ces reflets lumineux qui miroitent sur le sol propre, ces faux nuages haut et légers. Je me suis tout de suite fait à ce lieu, même si je le trouve un peu trop renfermé à mon goût, ça n'a rien à voir avec mon ancienne « maison ». Beaucoup plus grand. . .

J'ai trouvé le choixpeau très comique, sauf quand il a hurlé mon nom, et que tout le monde s'est tu. Je me dirigeai vers le tabouret, n'importe qu'elle maison m'irait de toute façon, tant qu'on me laissait tranquille. J'ai posé l'objet sur ma tête, et j'ai entendu sa voix résonner dans ma tête, alors que les autres n'entendaient apparemment rien, heureusement.

- Tiens, Harry Potter. . . ou vais je donc t'envoyer ? A Serpentard ? Gryffondor . . . Poustoufle t'irait bien aussi, tu ne veux pas avoir d'ennuis c'est ça ? Tu es prêt à travailler, mais tu es un petit rêveur aussi. . . Choix très difficile, bien moins facile que pour ton père, un pur Gryffondor lui ! Ca avait été facile. . . Je sens quelque chose chez toi, tu ne veux pas me dire ? Non ? Ce n'est pas grave. . . Bien, tu iras à Serdaigle, je pense qu'on te laissera tranquille là bas. Reviens me voir sinon, les cas intéressants méritent toujours d'être jugé deux fois. -

« Serdaigle » hurla la voix stridente du choixpeau.

Je me suis dirigé rapidement vers la table sur ma gauche, sous les applaudissements de tous le monde. Mis à part ceux des Serpentards. Je crois qu'ils ne m'aimant pas trop. . . Le problème c'est que je ne sais pas pourquoi. . .

J'ai discuté avec pleins de gens ce soir. Je n' ai pas l'habitude, de parler tant, de discuter de tout et de rien. J'ai même souri.

Trois garçons m'ont proposé de partager leur chambre ; Adonis, Kaili et Pete :

- Harry, on se demandait si tu avais déjà décidé avec qui tu irais dormir pendant 7 ans ? m'a demandé Adonis, un sourire timide au lèvres. - Je ne sais pas encore, en fait, personne ne ma vraiment proposé. Vous êtes déjà. . .

- Non, non, on est trois, alors si tu veux, tu peux venir avec nous ! Faut se dépêcher si on veut avoir une bonne chambre !

Voilà comment j'ai fait la connaissance d'Adonis, un brun assez mince, timide et qui rougissait rapidement, Kaili, au physique japonais, et Pete, un gros bonhomme marrant, le genre de garçon qui plaisante to ut le temps, et qui fait toujours rire.

Adonis venait du sud de l'Angleterre, une région pluvieuse et nuageuse, et avait passé les 11 premières années de sa vie à contempler la bruine et la pluie amène.

Kaili n'ouvrait presque jamais la bouche, et les rares mots qui en sortaient été toujours plein d'une grande gentillesse. Il était un peu plus petit qu'Harry, et avait de petits yeux gris pâles, immanquablement nostalgiques.

Pete était le plus bavard des trois, il était assez enrobé, voire assez gros, mais dégagé un charisme impressionnant, et une aura de bonne humeur entourait son corps disgracieux.

La première étape était franchie ; je m'étais fais des camarades, à défauts d'être des amis ; il me restait maintenant à faire en sorte qu'il m'apprécie pour ce que j'étais, pour le Harry des onze années précédents, et non qu'ils restent à jamais trois admirateurs parmi d'autres.

Je suis sorti tôt le lendemain matin ; il devait être 5 heure et demi, pas plus. De toute façon, dès les premiers rayons du soleils, j'étais déjà sur pied.

Le parc était déjà très éclairé, et une douce chaleur matinale me fit dès cet instant adorer cet endroit, ; ce parc, ce lac, et cette roseraie un peu plus loin.

Je me dirigeai vers le lac, et m'avançai jusqu'au bord de l'eau ; de faibles vaguelettes me touchaient le bas de la robe, et je sentais dans mon dos mes ailes me démanger.

Personne n'était au courant, pour mes ailes. Je les cachais bien soigneusement depuis que je les avait découvertes. Il me suffisait de penser très fort au ciel, aux cirrus élevés, pour qu'elles apparaissent dans m on dos, qu'elles me supplient de les laisser s'étendre.

Je devrais faire attention à Poudlard ; je coirs que personne ne comprendrait, de toute façon, je préfère que cette « condition » reste un secret, mon secret.

Je ne me rend pas compte encore de ce qu'il se passe ; Poudlard est énorme, il y a plein de jeunes de mon âge, et je devrais être heureux. Mais j'ai l'impression que quelque chose ne va pas, qu'une force invisible m'attire chaque jour vers le ciel, m'arrache au sol.

Les choses se précipitent ; en à peine un mois, j'ai appris que j'étais un sorcier, que mes parents avaient été assassiné, et que j'étais le « survivant », admiré de tous, aimé de toutes les sorcières. Pourtant je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi, comprendre ce que j'ai fait qui puisse justifier cette adoration soudaine.

Le soleil est haut maintenant, j'adore le mois de septembre ; les nuages sont toujours très faibles et effilochés, un peu comme de la laine qu'on tirerait, et les étoiles brillent encore le matin. En, volant haut, je peux voire la lune, le soleil et les étoiles e même temps. Je peux oublier, tirer un trait sur cette terre lourde et malsaine, et m'envoler, les ailes dorées par les trois astres.

Je sent mes ailes qui frétillent encore dans mon dos. Je pourrais m'envoler quelques instants mais je crois que le géant, Hagrid est déjà réveillé, et puis Adonis m' adonné rendez vous dans la grande salle, au petit déjeuner.

Le vent est frais, et j'aime sentire l'aile parcourir, envelopper mon corps. Le soleil et le vent s'animent ensemble à traverser mes ailes, ma robe ne les retient plus vraiment.

J'enlève le haut de la robe, et laisse mes ailes longues et argentées s'ouvrir. Personne ne me regarde, il est trop tôt. Tout Poudlard dort, et les lumières des chambres sont encore éteintes, même si le soleil brille déjà dans les salles communes.

Quelques battements d'ailes, l'air qui s'agite autour me rafraîchi soudainement. Je m'élève de quelques mètres, encore plus haut, je redonne plusieurs coups d'ailes, et j'arrive à hauteur des tours de Poudlard, j'arrive à voir tout le château maintenant.

Le soleil, j'adore le soleil. Il s'échoue sur le bâtiment, et les reflets miroitent dans mes ailes, les rayons sont déviés, la lumière s'atténue. Le ciel es t magnifique ce matin, j'en ai rarement vu un aussi beau.

De grandes striures roses pâles sillonnent la voûte céleste, et le soleil orangés joue avec les teintes bleues qui nimbent les nuages. Un petit oiseau se blottit dans mes ailes, il doit être fatigué pour s'arrêter en plein vol.

Une lumière s'allume dans Poudlard, je quitte à regret le ciel et me repos rapidement sur terre, mes ailes se plient et se tordent violemment ; c'est toujours extrêmement douloureux, mais ca en valait la peine.

Les nuages se dispersent et le ciel prend toute sa couleur bleu, bleu azur éclatant. Personne ne l'a jamais vu comme moi je le connais, d'ailleurs, qui prend la peine de regarder le ciel le matin. . .

Je rentre dans Poudlard, mes cheveux sont longs, trop longs, ils arrivent à hauteur de mes omoplates, c'est ennuyant pour voler.

Plusieurs élèves arrivent déjà dans la grande sale ; et je crois que c'est Dumbledore qui mange déjà, le soleil lui tape sur le visage, mais sa barbe est nettement visible.

Je me dirige vers la table des Serdaigles, pourquoi me regardent-ils tous comme ça, les Serpentards. Je saisi leur regards haineux, cruels. Je crois que je n'ai pas que des amis ici.

Peut importe. . . Pour le temps qu'il m'est donné de rester ici.

J'aperçois Adonis, il est très beau, vraiment. Il discute avec une chinoise, ou une japonaise ; je n'arrive jamais à les différencier, il faudra que Kaili m'explique un jour.

- Adonis, je te cherchais. . .

- Tu es là Harry, Cho, je te présente Harry, on partage une chambre !

- Enchanté Harry, reprend Cho en me tendant sa main fine et gracieuse.

- Enchanté, Cho, c'est ça ?

Heureusement que les Serdaigles ont l'air plutôt sympathique, car déjeuner seul durant onze années est une expérience assez frustrante.

En tout cas, une chose est sure : ma nouvelle vie commencent, et je crois que j'en perçois déjà l'issu.

Sorcellerie ou pas, les anges ne doivent pas rester enfermés. . .

Ca vous plait ? ?^^