Comme promis, j'ai envoyé ce chapitre en avant première à l'heureuse
gagnante du « jeu ».
J'espère que ça te fait plaisir !
Alors. . . Ou en sommes nous ? Chapitre 4 c'est ça ? Chapitre de transition (un peu brutale je vous préviens !)
Allez, bonne lecture, et merci pour vos reviews !
Chapitre 4 : Ne jamais redescendre.
POV Adonis.
Ce n'est pas possible ! Harry, et le Serpentard ! Ils se parlent !
Je croyais qu'aucun Serpentard n'avait la permission d'adresser la parole à Harry.
Qu'est ce qu'il fait ! Il l'embrasse ! Il embrasse Harry !
Non, je suis encore endormi ! Harry, et ce . . . Serpentard !
Je croyais qu'Harry ne savait pas. . . Enfin ! Il n'a pas le droit : ! Pourquoi est ce qu'il fait ça ! Il ne le connaît même pas !
- Adonis ! Je t'attend !
C'est Cho
- J'arrive, je te rejoins tout de suite.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien, rien ! J'arrive !
C'est bien le moment pour qu'elle vienne me coller celle là !
Harry Potter, je crois que tu fais une bêtise.
- Tu es malade ?
- Non Pete, fini mon assiette si c'est ce que tu veux !
J'ai été un peu cassant. . .
- Ce n 'est pas pour ça. . . Tu n'as rien dit depuis que tu es arrivé. D'ailleurs, ou est Harry ? Il rate rarement le déjeuner d'habitude. . .
- Je ne sais pas. Comment est ce que tu veux que je le sache ?
J'ai encore été cassant.
Pete se tait, c'est amusant de le voir renfrogné comme ça.
- Excuse moi Pete, je suis énervé. Je ne voulais pas m'en prendre à toi . Désolé.
Pete me regarde quelques secondes. . . Qu'est ce qu'il veut ; il a le regard perçant, une lueur vive brille - ce qui assez inhabituel - dans ses yeux.
J'ai compris. . .
- Dis Adonis, si tu n'es pas fâché, ça veut dire que je peux finir ton assiette ?
Incorrigible. . .
Cher Harry,
Je crois que tu fais une bêtise, Draco Malefoy est quelqu'un de mauvais,
Crois moi,
Anonyme.
Non ! Non et encore no n ! Ca n'allait pas ! Je repose la plume sur mon bureau, décidément, j'étais sacrément pathétique quand je m'y mettais. . .
Pourquoi est ce que je fais ça. . . Après tout, Harry à le droit de fréquenter ceux qu'il souhaite, et je n'ai pas mon mot à dire. . .
Pourtant ça me fait mal de le voir s'enfoncer comme ça ! Poudlard est plein de jeunes garçons et filles très convenables, et pourquoi faut il qu'à peine arrivé, il aille s'engager dans la pire voie possible et imaginable.
Tout le monde sait qu'on ne doit jamais faire confiance à un Malefoy ! Dumbledore aurait quand même pu le tenir au courant ! Un Malefoy !
Décidément. . . Cette première année s'annonce difficile !
Draco Malefoy. . . pffff. . . Il aurait pu me choisir moi ! Je suis beaucoup plus mignon ! (si si, je vous jure ! ^^)
POV Harry
Ses lèvres. . . Je n'avais jamais pensé qu'elles puissent être si douces, si fermes en même temps.
Ca a tout du cliché du livre sentimental. Nous sommes tous les deux contre un arbre, et il m'embrasse à la lueur du soleil, la plus belle des étoiles visibles de jour.
Ses lèvres. . . Il mordille les miennes, tendrement. Je ne me serais jamais douté qu'un Malefoy de son âge est déjà tant de . 'talent'.
Il passe ses mains dans mon dos, qu'est ce qu'il cherche ?
Je comprend maintenant.
- Au revoir Draco.
Je décolle mes lèvre doucement, rouvre les yeux. Il a l'air désorienté. Tant pis pour lui.
- J'ai faim ! A la prochaine !
En plus c'est vrai ! J'ai du certainement rater le déjeuner, et Adonis m'aura attendu. . . Je ne vais rien lui dire.
C'est un ami, mon ami. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais lui dire. . . Il ne m'a rien dit pour Cho lui !
Et puis c'est différent, Draco n'est rien pour moi. Juste un humains parmi tant d'autre.
Et puis on est trop jeunes, beaucoup trop jeunes. Je fais n'importe quoi.
Peut être que je ne suis pas prêt, ou que je me suis trompé, sur ce que je devais faire ici.
C'est toujours très difficile, de savoir vraiment ce qu'on veut, et quand on se rend compte de ce qu'on fait, généralement, on oublie tout ce qui précède, tous ces moments passés, et on ne pense qu'a une chose, égoïste malheureusement : soi même.
Je pense que c'est normal. Après tout, je ne peux pas penser à mon prochain, il n'existe plus, on en tout cas, je n'en ai jamais rencontré. (d'ange^^)
FIN DE LA PREMIERE PARTIE.
Eh ! je suis pas sadique, voilà le suite !
DEBUT DE LA DEUXIEME PARTIE.
Je m'appelle Harry Potter, et je suis un ange.
J'ai 14 ans maintenant, et 3 années d'aventures diverses et ennuyeuses derrière moi.
Pierre philosophale en première année. Une autre personne au courant : Quirell. Je crois qu'il n'avait jamais vu d'ange auparavant.
Chambre des secrets. Un lézard bien sympathique. Ils sont trois maintenant. Adonis était là heureusement.
Mon Parain ensuite. Un homme étrange. Quatre, en tout. Mais deux sont morts. L'un est en fuite, poursuivi par le ministère. L'autre m'a oublié, je pense.
La première journée à Poudlard est toujours identique, sauf que maintenant, je ne suis plus le garçon de 11 ans qui attend là bas.
Je suis Harry Potter, un ange, et en quatrième année.
Présentation en règle :
Harry Potter . Serdaigle. Elève brillant. Appréciable en potion. Excellent en DCFM. Génial en sortilège. Insurpassable en métamorphose.
Je mesure 1m75 , pèse 65 kilos. Suis brun, les cheveux longs et ondulés qui m'arrive aux hanches. Yeux verts fins, peau mate. Musclé, quidditch oblige. Je suis attrapeur depuis l'année dernière. Merci professeur Flitwick.
Un élève parmi d'autres, finalement. Et je crois que tout le monde me considère comme tel. Les Serpentards m'ignorent, les Gryffondors ne me connaissent que très peu. Les Srdaigles m'adorent, et je les adorent aussi.
Je ne préfère pas imaginer ma vie, et le calvaire incessant de la « célébrité », si j'avais été Gryffondor, ou Serpentard.
J'aime les garçons, et les filles. De toute façon, je n'en ai pas grand chose à faire. Enfin, plus maintenant.
J'ai découvert il y a quelques temps que l'on détestait les anges. Et j'ai aussi lu que le seul moyen efficace d'envoyer un ange là haut, c'était qu'il meure de la main de son âme s?ur.
Etrange non ? Alors depuis, je la chercher, et le temps et long. Reste à la convaincre de me renvoyer là haut, et si le temps que j'ai passé depuis la « nouvelle » m'a paru long, celui qu'il me reste à compter ne me semble que plus long et désespérant encore.
Mes ailes claquent, et l'air tout autour est transporté, déplacé par la force du battement. Je monte de plus en plus haut, et je ne sais pas ou j'arriverais un jour.
Bien sur, je sais ce que je veux ; je veux rejoindre les autres, les anges comme moi qui m'attendent, qui attendent les derniers d'entre nous, pour enfin débuter ' l'envol '.
J'aime les pattes, les plats chinois, les livres anciens. Je crois que c'est tout. Ah, j'adore le professeur Flitwick, il est bien plus sympathique que tous les autres, quand on le connaît bien.
Non, je n'ai rien à redire ; Serdaigle me convient parfaitement.
Et puis, il y a Adonis. Pete et Kaili, Cho, que j'ai appris à connaître, et qui n'est finalement pas si horripilante. Et il y a tous les autres, tous les Serdaigles, qui me considère comme l'un d'entre eux, qui doit faire ces preuves, l'un d'entre eux, vraiment.
Mais de tous, le plus important reste Adonis. Le séducteur de tout Poudlard, qui passe ses nuits dans le parc, dans les couloirs ou dans la salle de bains des préfets.
J'ai droit à tous les détails salaces, mais ça ne m'ennuie pas, en attendant, je regarde son visage. Et quand c'est à mon tour de parler, de raconter exactement, presque mot pour mot, en changeant les prénoms parfois, il fait pareil, et je crois que nous nous comprenons.
Pete a grossi, mais tout le monde l'adore. Toutes ces blagues sont drôles, sans exceptions. Et je crois même que parfois, c'est involontaire. Ca ne le gêne pas d'être gros : il le vit parfaitement, et rit toujours de ça ! Je crois qu'un jour, si je suis encore ici, je lui inventerais un sortilège, afin qu'il puisse connaître la sensation de légèreté quelque instants au moins.
Kaili reste toujours aussi mystérieux, impénétrable. Même s'il affiche toujours un air joyeux, agréable, je sais qu'il cache quelque chose, mais il ne m'en parlera que s'il en a envie. Il y tout de même des choses que les anges sentent, à défaut d'être libre.
Je me suis trompé au fait ! Ils sont 5 à être au courant. Adonis l'a découvert, lors de notre première année, et il n'a pas eu l'air surpris, ni gêné, ni même impressionné.
J'aime mieux ça ; je n'aurais pas supporter qu'il bave devant moi et qu'il se transforme en groupie de très mauvais goût.
Je me souviens de mon premier vol à Poudlard. Je n'avais pu contenir mes ailes, m'empêcher de m'éloigner à chaque instant de la terre.
Nous sommes en septembre encore une fois, et comme tous les ans, mon premier vol dans le parc est toujours mémorable.
Je crois que Dumbledore lance un sort, chaque année. Pour me souhaiter la bienvenue.
Cette fois ci, le ciel est gris, anthracite opaque. Les nuages sont rouges, ils saignent et meurent lentement, en attendant l'aurore qui pointe le bout de son nez.
Quand on vole toujours plus haut, qu'on veut à tout prix dépasser une limite imaginaire, il reste toujours surprenant de voir au loin la lune et le soleil se dire bonjour, de voir les étoiles s'endormir quelques heures, et de se rendre compte, que finalement, nous ne sommes que des hommes.
Dans mon cas, je ne suis qu'un ange, et les anges ne meurent pas, alors ces nuages qui s'enfuient à l'aube, qui s'étirent jusqu'à disparaître, je n'arrive toujours pas à comprendre ou ils vont, je ne me rend toujours pas compte de ce que vivent tous ces êtres autour de moi.
Mais il m'est donné un cadeau, inestimable ; je dois apprendre d'eux, apprendre sans cesse ; afin qu'un jour, quand me m'envolerais sans jamais redescendre, quand je verrais les océans engloutir les terres, je puisse me dire, en attendant de rejoindre les miens, que finalement, cette période de vie humaine, si infime soit elle, aura été un don.
Oui, il est des choses que nous ne pouvons prévoir, et si la vie de tous les jours, celle qui rythme mes journées superficielles, est agréable, elle n'est qu'un préambule, un préambule long et sans fin, à mon envol, à mon dernier envol.
Les anges ne meurent pas, ils se contentent de disparaître, mais si dans quelques années, Adonis pense à moi en regardant les étoiles, si Draco apprend enfin à aimer la lune et ses rayons feutrés, je crois que mon passage n'aura pas servi à rien, au contraire. . .
Avez vous aimé ? J'espère, car c'est mon chapitre préféré pour l'instant ! Pas trop déçu de la transition ?
Ne vous inquiétez pas, les aventure sentimentales d'Harry ne font que commencer.
Reviews ! Et merci à tous !
Alors. . . Ou en sommes nous ? Chapitre 4 c'est ça ? Chapitre de transition (un peu brutale je vous préviens !)
Allez, bonne lecture, et merci pour vos reviews !
Chapitre 4 : Ne jamais redescendre.
POV Adonis.
Ce n'est pas possible ! Harry, et le Serpentard ! Ils se parlent !
Je croyais qu'aucun Serpentard n'avait la permission d'adresser la parole à Harry.
Qu'est ce qu'il fait ! Il l'embrasse ! Il embrasse Harry !
Non, je suis encore endormi ! Harry, et ce . . . Serpentard !
Je croyais qu'Harry ne savait pas. . . Enfin ! Il n'a pas le droit : ! Pourquoi est ce qu'il fait ça ! Il ne le connaît même pas !
- Adonis ! Je t'attend !
C'est Cho
- J'arrive, je te rejoins tout de suite.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien, rien ! J'arrive !
C'est bien le moment pour qu'elle vienne me coller celle là !
Harry Potter, je crois que tu fais une bêtise.
- Tu es malade ?
- Non Pete, fini mon assiette si c'est ce que tu veux !
J'ai été un peu cassant. . .
- Ce n 'est pas pour ça. . . Tu n'as rien dit depuis que tu es arrivé. D'ailleurs, ou est Harry ? Il rate rarement le déjeuner d'habitude. . .
- Je ne sais pas. Comment est ce que tu veux que je le sache ?
J'ai encore été cassant.
Pete se tait, c'est amusant de le voir renfrogné comme ça.
- Excuse moi Pete, je suis énervé. Je ne voulais pas m'en prendre à toi . Désolé.
Pete me regarde quelques secondes. . . Qu'est ce qu'il veut ; il a le regard perçant, une lueur vive brille - ce qui assez inhabituel - dans ses yeux.
J'ai compris. . .
- Dis Adonis, si tu n'es pas fâché, ça veut dire que je peux finir ton assiette ?
Incorrigible. . .
Cher Harry,
Je crois que tu fais une bêtise, Draco Malefoy est quelqu'un de mauvais,
Crois moi,
Anonyme.
Non ! Non et encore no n ! Ca n'allait pas ! Je repose la plume sur mon bureau, décidément, j'étais sacrément pathétique quand je m'y mettais. . .
Pourquoi est ce que je fais ça. . . Après tout, Harry à le droit de fréquenter ceux qu'il souhaite, et je n'ai pas mon mot à dire. . .
Pourtant ça me fait mal de le voir s'enfoncer comme ça ! Poudlard est plein de jeunes garçons et filles très convenables, et pourquoi faut il qu'à peine arrivé, il aille s'engager dans la pire voie possible et imaginable.
Tout le monde sait qu'on ne doit jamais faire confiance à un Malefoy ! Dumbledore aurait quand même pu le tenir au courant ! Un Malefoy !
Décidément. . . Cette première année s'annonce difficile !
Draco Malefoy. . . pffff. . . Il aurait pu me choisir moi ! Je suis beaucoup plus mignon ! (si si, je vous jure ! ^^)
POV Harry
Ses lèvres. . . Je n'avais jamais pensé qu'elles puissent être si douces, si fermes en même temps.
Ca a tout du cliché du livre sentimental. Nous sommes tous les deux contre un arbre, et il m'embrasse à la lueur du soleil, la plus belle des étoiles visibles de jour.
Ses lèvres. . . Il mordille les miennes, tendrement. Je ne me serais jamais douté qu'un Malefoy de son âge est déjà tant de . 'talent'.
Il passe ses mains dans mon dos, qu'est ce qu'il cherche ?
Je comprend maintenant.
- Au revoir Draco.
Je décolle mes lèvre doucement, rouvre les yeux. Il a l'air désorienté. Tant pis pour lui.
- J'ai faim ! A la prochaine !
En plus c'est vrai ! J'ai du certainement rater le déjeuner, et Adonis m'aura attendu. . . Je ne vais rien lui dire.
C'est un ami, mon ami. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais lui dire. . . Il ne m'a rien dit pour Cho lui !
Et puis c'est différent, Draco n'est rien pour moi. Juste un humains parmi tant d'autre.
Et puis on est trop jeunes, beaucoup trop jeunes. Je fais n'importe quoi.
Peut être que je ne suis pas prêt, ou que je me suis trompé, sur ce que je devais faire ici.
C'est toujours très difficile, de savoir vraiment ce qu'on veut, et quand on se rend compte de ce qu'on fait, généralement, on oublie tout ce qui précède, tous ces moments passés, et on ne pense qu'a une chose, égoïste malheureusement : soi même.
Je pense que c'est normal. Après tout, je ne peux pas penser à mon prochain, il n'existe plus, on en tout cas, je n'en ai jamais rencontré. (d'ange^^)
FIN DE LA PREMIERE PARTIE.
Eh ! je suis pas sadique, voilà le suite !
DEBUT DE LA DEUXIEME PARTIE.
Je m'appelle Harry Potter, et je suis un ange.
J'ai 14 ans maintenant, et 3 années d'aventures diverses et ennuyeuses derrière moi.
Pierre philosophale en première année. Une autre personne au courant : Quirell. Je crois qu'il n'avait jamais vu d'ange auparavant.
Chambre des secrets. Un lézard bien sympathique. Ils sont trois maintenant. Adonis était là heureusement.
Mon Parain ensuite. Un homme étrange. Quatre, en tout. Mais deux sont morts. L'un est en fuite, poursuivi par le ministère. L'autre m'a oublié, je pense.
La première journée à Poudlard est toujours identique, sauf que maintenant, je ne suis plus le garçon de 11 ans qui attend là bas.
Je suis Harry Potter, un ange, et en quatrième année.
Présentation en règle :
Harry Potter . Serdaigle. Elève brillant. Appréciable en potion. Excellent en DCFM. Génial en sortilège. Insurpassable en métamorphose.
Je mesure 1m75 , pèse 65 kilos. Suis brun, les cheveux longs et ondulés qui m'arrive aux hanches. Yeux verts fins, peau mate. Musclé, quidditch oblige. Je suis attrapeur depuis l'année dernière. Merci professeur Flitwick.
Un élève parmi d'autres, finalement. Et je crois que tout le monde me considère comme tel. Les Serpentards m'ignorent, les Gryffondors ne me connaissent que très peu. Les Srdaigles m'adorent, et je les adorent aussi.
Je ne préfère pas imaginer ma vie, et le calvaire incessant de la « célébrité », si j'avais été Gryffondor, ou Serpentard.
J'aime les garçons, et les filles. De toute façon, je n'en ai pas grand chose à faire. Enfin, plus maintenant.
J'ai découvert il y a quelques temps que l'on détestait les anges. Et j'ai aussi lu que le seul moyen efficace d'envoyer un ange là haut, c'était qu'il meure de la main de son âme s?ur.
Etrange non ? Alors depuis, je la chercher, et le temps et long. Reste à la convaincre de me renvoyer là haut, et si le temps que j'ai passé depuis la « nouvelle » m'a paru long, celui qu'il me reste à compter ne me semble que plus long et désespérant encore.
Mes ailes claquent, et l'air tout autour est transporté, déplacé par la force du battement. Je monte de plus en plus haut, et je ne sais pas ou j'arriverais un jour.
Bien sur, je sais ce que je veux ; je veux rejoindre les autres, les anges comme moi qui m'attendent, qui attendent les derniers d'entre nous, pour enfin débuter ' l'envol '.
J'aime les pattes, les plats chinois, les livres anciens. Je crois que c'est tout. Ah, j'adore le professeur Flitwick, il est bien plus sympathique que tous les autres, quand on le connaît bien.
Non, je n'ai rien à redire ; Serdaigle me convient parfaitement.
Et puis, il y a Adonis. Pete et Kaili, Cho, que j'ai appris à connaître, et qui n'est finalement pas si horripilante. Et il y a tous les autres, tous les Serdaigles, qui me considère comme l'un d'entre eux, qui doit faire ces preuves, l'un d'entre eux, vraiment.
Mais de tous, le plus important reste Adonis. Le séducteur de tout Poudlard, qui passe ses nuits dans le parc, dans les couloirs ou dans la salle de bains des préfets.
J'ai droit à tous les détails salaces, mais ça ne m'ennuie pas, en attendant, je regarde son visage. Et quand c'est à mon tour de parler, de raconter exactement, presque mot pour mot, en changeant les prénoms parfois, il fait pareil, et je crois que nous nous comprenons.
Pete a grossi, mais tout le monde l'adore. Toutes ces blagues sont drôles, sans exceptions. Et je crois même que parfois, c'est involontaire. Ca ne le gêne pas d'être gros : il le vit parfaitement, et rit toujours de ça ! Je crois qu'un jour, si je suis encore ici, je lui inventerais un sortilège, afin qu'il puisse connaître la sensation de légèreté quelque instants au moins.
Kaili reste toujours aussi mystérieux, impénétrable. Même s'il affiche toujours un air joyeux, agréable, je sais qu'il cache quelque chose, mais il ne m'en parlera que s'il en a envie. Il y tout de même des choses que les anges sentent, à défaut d'être libre.
Je me suis trompé au fait ! Ils sont 5 à être au courant. Adonis l'a découvert, lors de notre première année, et il n'a pas eu l'air surpris, ni gêné, ni même impressionné.
J'aime mieux ça ; je n'aurais pas supporter qu'il bave devant moi et qu'il se transforme en groupie de très mauvais goût.
Je me souviens de mon premier vol à Poudlard. Je n'avais pu contenir mes ailes, m'empêcher de m'éloigner à chaque instant de la terre.
Nous sommes en septembre encore une fois, et comme tous les ans, mon premier vol dans le parc est toujours mémorable.
Je crois que Dumbledore lance un sort, chaque année. Pour me souhaiter la bienvenue.
Cette fois ci, le ciel est gris, anthracite opaque. Les nuages sont rouges, ils saignent et meurent lentement, en attendant l'aurore qui pointe le bout de son nez.
Quand on vole toujours plus haut, qu'on veut à tout prix dépasser une limite imaginaire, il reste toujours surprenant de voir au loin la lune et le soleil se dire bonjour, de voir les étoiles s'endormir quelques heures, et de se rendre compte, que finalement, nous ne sommes que des hommes.
Dans mon cas, je ne suis qu'un ange, et les anges ne meurent pas, alors ces nuages qui s'enfuient à l'aube, qui s'étirent jusqu'à disparaître, je n'arrive toujours pas à comprendre ou ils vont, je ne me rend toujours pas compte de ce que vivent tous ces êtres autour de moi.
Mais il m'est donné un cadeau, inestimable ; je dois apprendre d'eux, apprendre sans cesse ; afin qu'un jour, quand me m'envolerais sans jamais redescendre, quand je verrais les océans engloutir les terres, je puisse me dire, en attendant de rejoindre les miens, que finalement, cette période de vie humaine, si infime soit elle, aura été un don.
Oui, il est des choses que nous ne pouvons prévoir, et si la vie de tous les jours, celle qui rythme mes journées superficielles, est agréable, elle n'est qu'un préambule, un préambule long et sans fin, à mon envol, à mon dernier envol.
Les anges ne meurent pas, ils se contentent de disparaître, mais si dans quelques années, Adonis pense à moi en regardant les étoiles, si Draco apprend enfin à aimer la lune et ses rayons feutrés, je crois que mon passage n'aura pas servi à rien, au contraire. . .
Avez vous aimé ? J'espère, car c'est mon chapitre préféré pour l'instant ! Pas trop déçu de la transition ?
Ne vous inquiétez pas, les aventure sentimentales d'Harry ne font que commencer.
Reviews ! Et merci à tous !
