Alithwen et la communauté de libération
Note de l'auteur : Voici un autre chapitre tout frais pour vous ! Je sais que ça m'a prit beaucoup de temps, mais le syndrome de la page blanche m'avait frappé. Et je me posais toutes sortes de questions sur la suite de ce chapitre. Enfin... merci à Neld qui m'a beaucoup aidé. Maintenant j'espère que vous allez apprécier ce nouveau chapitre rempli d'action et de romance. Pour l'instant : Bonne lecture !
Chapitre 8 : Sauvetage et destruction
Legolas, Aragorn, Gimli, Gandalf et Sam chevauchaient vers la porte Noire. Lorsqu'ils arrivèrent en face, ils se demandaient comment faire pour entrer.
-Comment allons nous faire pour entrer, demanda Gimli à Gandalf.
-Nous pourrions... ,mais il fût arrêter par un groupe d'une trentaine d'orques qui arrivaient vers la porte Noire.
Gandalf prit les bocaux qui contenaient les éléments et fit partir les chevaux qui étaient guidés par Gris poil. Ils commencèrent à se battre. Gimli, fidèle à son rituel, commença à compter le nombre d'orques qu'il tuait.
-1,... 2,... 3,... 4,... 5,...
Mais Legolas n'avait pas le moral de faire de même. Voyant que son ami ne le faisait pas Gimli arrêta après quelque temps. Après une quinzaine de minutes les orques furent tous tués et tout le monde se retournèrent vers Gandalf pour entendre sa réponse.
-Nous pourrions se déguiser en orques pour passer inaperçue dans le Mordor.
-Mais il y a tellement d'orques qu'ils vont découvrir notre identité, dit Gimli.
-Non, le Mordor s'est vidé lors de la guerre au Gondor, lui dit Legolas.
-Pourquoi ce sont toujours les oreilles pointues qui ont le dernier mot, lança Gimli.
Legolas le regarda avec un grand sourire puis commença à fouiller parmi les corps morts des orques pour trouver des vêtements qui était à peu prêt propre.
-Avec tout ça je vais sentir l'orque mort pendant deux semaines, dit Gimli.
-Vous n'aurez qu'à vous élancer dans un lac et y nager, dit Legolas avec un sourire en coin(N.D.A. : Pour ceux qui ne le savent pas, les nains ne savent pas nager tandis que les elfes, eux, n'en aucune difficulté).
Gimli regarda Legolas avec mépris et continua à fouiller parmi les créatures. Lorsqu'ils furent tous "habiller", Sam proposa de passer par Cirith Ungol comme la dernière fois avec Monsieur Frodon. Gandalf sembla réfléchir pendant quelques minutes puis, il dit :
-D'accords... nous irons par Cirith Ungol puisque c'est le seul chemin.
Tout le monde le suivit vers un des endroits le plus craint de toute la Terre du Milieu. Cirith Ungol étaient un endroit redouté de toutes personnes. Petits et grands en parlaient très rarement, et lorsqu'ils le faisaient un frisson de peur leur parcouraient le dos. C'était là que les spectres de l'anneau avaient élu résidence. Puis suivait un long escalier sombre et étroit qui montait dans les montagnes. Finalement, il y avait une caverne rempli de toile d'araignées et Arachne avec qui Gollum s'était lier d'amitié. Sam n'avait pas réussi à la tuer mais elle devait être morte à présent. Après deux heures de marche ils virent l'escalier sinueux et sombre qui montait et montait.
-Et bien ça ne peut pas être plus dur que de traverser la forêt de Fangorn, souffla Gimli assez fort pour que Legolas l'entende.
Mais il se tut parce qu'ils arrivèrent devant la "maison" des nazguls. Elle était haute et comportait plusieurs tour sombres. La demeure semblait vide mais ils entendaient d'étranges bruits provenant de l'intérieur. Il ne fallait surtout pas les alerter de leur passage.
-Nous devrons passer inaperçue leurs souffla Gandalf. Cela nous prendra une journée pour arriver finalement dans le Mordor.
-Les hobbits et Alithwen auront le temps de mourir des millions de fois avant ça, souffla Sam.
-Si Alithwen était... enfin vous savez... je l'aurais ressentit à cause des anneaux, lui dit Legolas.
-Là l'elfe marque un point..., dit Gimli. Attends un peu je suis en train de prendre pour le parti des oreilles pointues!
-Pourquoi m'appelez-vous toujours les oreilles pointues, lui demanda Legolas.
-Hé ! Sa ne vous dérangerais pas de régler ça ailleurs qu'ici....comme après qu'on aille détruit les anneaux, leur dit Aragorn.
-Oui...si on ne meurt pas avant, dit Gimli.
-Toujours aussi optimiste, lui dit Legolas.
-J'ai dit ça suffit, leur répéta Aragorn.
Legolas et Gimli se renfrognèrent un peu. Ils avaient l'air de deux gamins qui se disputent et qui se font ramener à l'ordre par leur petit papa. Gandalf commença à avancer vers les marches et a les grimper. Toute la communauté le suivit. Après avoir monter pendant une demi-heure, Legolas sentait l'anneau de plus en plus pesant. Chaque marche était de plus en plus difficile à monter. Bientôt il se retrouva derrière la file. Gimli voulu le taquiner un peu mais en voyant qu'il avançait avec un peu de difficulté il demanda aux autres de s'arrêter. Gandalf le rejoignit et lui demanda ce qu'il y avait.
-C'est l'anneau... il devient de plus en plus lourd, répondit Legolas à bout de souffle.
Gandalf lui demanda s'il était capable de continuer une heure pour arriver en haut et Legolas lui répondit que oui alors ils continuèrent encore et encore jusqu'à enfin arriver en haut. Legolas s'assoit sur un rocher pour se reposer. Gandalf était déjà en train d'établir un plan :
-Nous n'avons qu'à nous rendre à la tour pour délivrer les hobbits et Alithwen puis revenir sur nos pas pour détruire les anneaux elfiques, dit- il. Les habits des orques pourront nous camoufler mais Sauron saura un jour ou l'autre que nous sommes arrivés en Mordor.
-Alors il aurait prit une apparence humaine, demanda Sam au magicien.
-Je ne crois pas Sam. Le seigneur des ténèbres n'a qu'un seul anneau et ça, c'est seulement s'il a réussi à prendre l'anneau à Alithwen.
-Mais comment peut-il faire si il n'a pas de corps, continua Sam.
-Il utilise l'esprit, répondit Gandalf après un court silence.
En entendant le mot esprit, Legolas eut une idée.
-Je peux peut-être essayer de communiquer avec elle par la pensée, dit-il.
Gandalf accepta et il alla un peu plus loin pour être plus tranquille. Il se concentra. Ne pensant qu'à Alithwen. Après une quinzaine de minutes, il entendit de cris dans sa tête, puis ce fut comme si des milliers de couteaux tranchants lui transperçaient le corps. Il cria jusqu'à ce qu'enfin la douleur s'éteigne. Il s'était recroquevillé par terre sous le choque. Gandalf, Aragorn, Gimli et Sam étaient accourus le plus vite possible en entendant les cris.
-Que s'est-il passé, lui demanda Aragorn.
-Il... l'a.... torture, haleta-t-il. Depuis des jours il la torture.
Tout le monde resta silencieux. Gimli aida son ami "aux oreilles pointues" à se relever. Ils retournèrent au campement et Legolas leur expliqua ce qu'il avait entendu et ressentit.
-Ainsi donc Sauron la torturait depuis des jours pour lui prendre l'anneau. Mais s'il l'a torture encore c'est qu'elle ne lui a pas encore donné.
-C'est pourquoi nous devons partir immédiatement, lui dit Legolas impatient.
-Legolas a raison, dit Aragorn qui maintenant s'inquiétait encore plus pour sa fille.
Ils partirent donc en accélérant le pas. Legolas avait retrouvé de l'espoir en ayant cette vision d'Alithwen torturée. Cela prouvait qu'elle était encore vivante. Ils arrivèrent à la grotte où Sam et Frodon étaient passés quelques années auparavant. Cependant Arachne, une araignée avec qui Gollum ou Sméagol s'était lié d'amitié, n'était peut-être pas morte.
-Nous devrons passer inaperçue le plus possible, les avertit Gandalf(N.D.A. : c'est moi ou Gandalf répète tout le temps la même chose ! ).
Aragorn sortit de son sac la lumière que Galadriel lui avait donné lors de leur passage. Celle-ci devenait rouge lorsque les orques approchaient ce qui s'avérait fors utile en cas de danger(N.D.A : Je sais que je n'en pas beau coup parler mais c'est parce que je n'en voyais pas l'utilité). En plus, Gandalf alluma la lumière de son bâton qui était blanche. Ils voyaient comme s'ils étaient en plein jour. Les parois de la grotte étaient lisses et les couloirs s'entrecroisaient tous entrent eux. Ils marchèrent et marchèrent en faisant le moins de bruit possible ce qui était très difficile vu l'écho dans le tunnel et la tas de toiles d'araignée. Selon Aragorn, Gimli respirait beaucoup trop fort. Après une heure ils firent une petite pause.
-Il nous reste plus qu'environ une demi-heure avant d'arriver dans le Mordor, leur dit Gandalf.
-Mais où est Sam, demanda Aragorn.
En effet Sam avait disparu de leur vue et lorsqu'ils le retrouvèrent, il était figé de peur devant une grande bestiole monstrueuse, noire et poilu. C'était Arachne. L'araignée qui autrefois avait failli enlever la vie à Frodon. Elle avait de grands yeux jaunes qui faisaient froid dans le dos et comme toutes les araignées, elle avait huit pattes géantes. Legolas banda aussitôt son arc et envoya une flèche en plein milieu du front de la bête. Elle tomba sur le côté, raide morte. Sam était encore paralysé par la peur fixant le corps mort. Aragorn alla le chercher et le fit asseoir pour qu'il se remette du choc. Après une quinzaine de minutes, ils repartirent. Mais après deux minutes de marche ils virent pleins de petites araignées comme Arachne mais en miniatures ! Elles étaient droit devant eux et elles leurs barraient le chemin.
-Maintenant où allons-nous, demanda Gimli.
Personne ne répondit mais Aragorn approcha sa lumière des bestioles et elles reculèrent légèrement. Alors Gandalf se plaça en avant du groupe et écarta les araignées sur son passage tandis qu'Aragorn les repoussaient derrière. Ils avancèrent ainsi pendant près de dix minutes lorsque enfin ils virent la sortie. Ils se jetèrent hors de la grotte et ils virent le Mordor s'étendre à leurs pieds. La montagne du Destin était avant la tour de Sauron. Ils devraient donc rebrousser chemin pour venir détruire les anneaux. Tout d'abords ils devaient aller délivrer les hobbits ainsi qu'Alithwen. Ils avancèrent donc dans ce désert de cendres et de poussières. Le Mordor était une terre stérile. Il n'y avait ni plantes ni d'animaux, ni d'eau. La terre était noire et sèche. Seulement une plaine d'orques. Aragorn estima qu'il y en avait environ quatre cents. Ce qui était très peu comparativement à la superficie du Mordor. Ils avancèrent parmi la foule et personne ne les remarqua. Ils devaient aller directement à la tour et passer tout droit la montagne. Après deux heures de marche ils passèrent devant le volcan puis une demi-heure plus tard ils arrivèrent devant la tour. Elle était extrêmement haute et tout en haut, il y avait l'œil. Legolas remarqua qu'il n'était pas aussi puissant qu'autrefois. La lumière jaune qui émanait de lui était moins intense. À l'entrée se tenaient trois orques armés d'arbalètes et d'épée. Gandalf s'avança vers eux et commença à leur parler dans une langue étrange. Sa voie était devenue rauque et incompréhensible. Legolas et Aragorn devinèrent quelques mots qui ressemblaient à de l'elfique mais ils n'en étaient pas persuadés. Lorsqu'il eut fini les orques les laissèrent passer et Aragorn referma les portes d'acier derrière lui.
-Mais que leur avez vous dit, dit demanda Sam avec un peu d'admiration mais en parlant tout bas.
-Tout simplement que nous venions nourrir les prisonniers, répondit-il en ne lui accordant pas le moindre regards et en cherchant quelques choses des yeux.
-Ils sont fous ces orques... ou ils sont aveugles, dit Gimli après avoir réfléchi. Non seulement ils ne nous remarque pas dans ces habits mais en plus ils nous laissent entrés dans la tour de leur seigneur des ténèbres. Il faut vraiment être stupide.
Personne ne fit attention à son commentaire et Gandalf leur dit que les prisonniers devaient être dans les étages.
-Mais habituellement les prisonniers sont enfermés dans des cachots et non au chaud dans la tour, rétorqua Gimli.
-Je sais mais Sauron n'est pas assez puissant pour pouvoir torturer Alithwen ci bas, lui dit Gandalf. Il doit les avoir tout près de lui.
Ils se précipitèrent donc dans l'escalier et deux cents marches et trois paliers plus loin ils arrivèrent dans une pièce circulaire qui comportait plusieurs objets bizarres à moitié brisés. Ils continuèrent et une autre centaine de marches plus tard ils arrivèrent à une autre pièce. Cette fois- ci elle semblait vide excepté le fond qui était délimité par une lumière rouge et encerclait quatre corps. Legolas s'avança vers la lumière mais Gimli se mit à travers son chemin.
-Ne faîtes rien de stupide, l'avertit-il.
Legolas afficha un petit sourire mais celui-ci s'effaça immédiatement lorsqu'il se retourna vers la lumière . Il distingua le visage d'Alithwen à travers le mur rougeâtre. Puis soudainement elle se mit à crier et à se torde de douleur sur le sol crasseux. Legolas la regarda pendant quelques secondes sentant les larmes lui monter à ses yeux et il se précipita vers elle. Mais il avait complètement oublié la lumière. Aussitôt il ressentit une vive douleur. La même qu'il avait ressentit avant d'entrée dans le tunnel. Mais cette fois-ci il sentait sa peau se faire des plaies sur ses bras. Tout ce qu'il voulait c'est que tout s'arrête. Et même que sa vie s'arrête. Il ouvrit les yeux et vit la main d'Alithwen tout près de la sienne. Il s'avança d'avantage et réussi à la lui prendre. Aussitôt la douleur s'arrêta et il vit que le mur de lumière s'était dissipé.
-Mais comment, demanda Gimli avec une petite voix.
-Il semble que l'amour soit plus fort que le Mal, répondit Gandalf étonné lui-même.
Legolas roula sur le sol vers Alithwen. Elle aussi avait arrêter de crier. Il réussit à se mettre à genoux en haletant toujours. Il lui releva la tête en espérant qu'elle ne soit pas morte. Il prit son pouls et elle ouvrit les yeux.
-Legolas... c'est vous ?
-Oui c'est moi, répondit-il en souriant heureux de la voir en vie.
-Mais vous étiez mort... je vous ai vu... ça semblait si réel... ,haleta-t- elle.
-Chhuut, chuchota-t-il. Je suis là maintenant.
Elle tremblait encore à cause de la douleur et des gouttes de sueur perlait son front. Ses vêtements étaient tous en lambeaux et elle avait une grosse tâche de sang dans les cheveux. Elle avait été assommée par un nazguls lorsqu'ils l'avaient capturée. Elle semblait apeurée et toute fragile. En ce moment il aurait fait n'importe quoi pour lui ôter toutes ces images affreuses de la tête et les douleurs de son corps. Il l'embrasa sur le front et Aragorn s'approcha à son tour pendant que les autres regardaient si les hobbits allaient bien. Il fut heureux de savoir qu'elle était toujours en vie. Legolas l'aida à se relever. Alithwen pensait que sa tête allait exploser si la douleur se représentait. Elle s'appuya sur les épaules de Legolas. Ils regardèrent les hobbits qui eux étaient en meilleur état qu'Alithwen. Pipin, Merry et Frodon étaient conscient. Aucun n'avait l'air d'être blesser. Elle avait fait la connaissance des hobbits un peu brusquement. Sauron avait commencé par lui montré des images de tous ceux qu'elles aimaient, morts, à l'intérieur de sa tête. Puis après une journée, il avait commencé à utiliser la torture pour qu'elle lui donne l'anneau mais jamais elle n'avait céder. Elle avait reçu un coup sur la tête et celle-ci lui faisait terriblement mal mais elle n'avait qu'à penser à une seule personne pour ne pas abandonner. À Legolas. Elle savait qu'il ne la laisserait pas se faire torturer pendant bien longtemps. Ni son père d'ailleurs.
-Maintenant, nous n'avons plus qu'à retourner sur nos pas et aller à la Montagne du Destin et tous ceci sera fini, leur dit Gandalf.
Ils le suivirent donc dans les marches à nouveau. Legolas aidait Alithwen, Sam, Gimli et Aragorn aidaient les semi-hommes et Gandalf était leur guide. Lorsqu'ils arrivèrent en bas, Gandalf s'arrêta et leur donna d'autres instructions :
-Puisque Alithwen, Merry, Pipin et Frodon n'ont pas de "déguisements" nous allons passer par l'arrière et s'il y a des orques nous les tuerons et prendrons leurs habits.
Alors ils sortirent par l'arrière et comme Gandalf l'avait dit, il y avait quatre orques à l'extérieure. Ils les tuèrent et chacun aida un autre à enfiler les habits. Ils cachèrent les corps et continuèrent. Ils contournèrent la tour et se faufilèrent une fois de plus parmi les orques du Mordor qui ne remarquèrent pas leur présence ou à peine mais ne s'en soucièrent guère. C'était surtout les hobbits qui attirait l'attention parce qu'ils étaient très petit comparativement aux autres(sauf peut-être Gimli). Legolas traînait un peu à l'arrière. Le poids DES anneaux étaient revenus. Il voyait dans les yeux de Gandalf de l'inquiétude. Même si les orques ne semblaient pas remarquer leur présence, chacun était inquiet. Est- ce que Sauron verrait un jour que ses prisonniers étaient partis ? Lorsque Legolas pensa à cette question le sol se mit à trembler sous leurs pieds. Les orques commencèrent à s'affoler, puis revinrent calme après quelques instants. Ce qui était exactement le contraire de la compagnie. Ils entendirent une voix grave et rauque qui parlait une langue étrange. Les orques se mirent à genoux en direction de la tour au son de celle-ci. Legolas regarda dans la direction d'Alithwen. Elle s'était figé sur place. Les yeux grands ouverts.
-C'est lui... il sait que nous nous sommes sauvés, lui murmura-t-elle.
Legolas regarda en direction de Gandalf qui leur fit signe de continuer d'avancer. Le volcan n'était plus qu'à un demi-kilomètre. Ils marchèrent et marchèrent. Les orques commençaient à tourner la tête sur leur passage. Ils se consultaient du regards pour savoir s'ils devaient les poursuivre ou bien s'ils n'étaient seulement des orques ordinaires. Bientôt, ils entendirent le ton de la voix augmenter. Comme si elle donnait des ordres. Ils commencèrent à monter la pente et les orques eux commençaient à attaquer. Legolas, Alithwen et Gandalf essayaient de s'approcher le plus possible du haut de la montagne. Mais un groupe d'orques répugnants se dirigeaient vers eux. Gandalf s'arrêta, se tourna vers Legolas et Alithwen en prenant leurs mains et récita des paroles bizarres. Lorsque les orques furent sur le point de les atteindre, une bulle violette se forma autour d'eux. Les orques hébétés par ce changement ne réagirent pas tout de suite, mais après quelques instants l'un d'eux frappa sur la paroi de la bulle mais celle-ci absorba le coup et l'orque fut projeté plus loin. Gandalf entraîna les deux amoureux plus haut. Alithwen voulu se retourner mais Legolas qui la soutenait toujours l'en empêcha.
-Mais les autres..., lui dit-elle.
Aucune des deux hommes n'y fit attention et ils continuèrent leur route. Plusieurs autres groupes d'orques essayèrent de s'approcher d'eux mais rien ne pouvait les atteindre. Les autres membres de la communauté eux essayaient tant bien que mal de distancer les bêtes ou bien de sauver leur peau en essayant de suivre le trio qui montait déjà très haut dans la montagne. Alithwen avait du mal à suivre même si Legolas la soutenait, elle le sentait perdre des forces à chaque pas. Elle sentait aussi son anneau peser de plus en plus. Ils arrivèrent enfin à la crevasse mais un cri perçant leur déchira les tympans. Ils se retournèrent et virent avec horreur les spectres de l'anneau. Encore une fois Gandalf n'y fit pas attention et continua sa route. Ils arrivèrent sur le pont et sentirent une grande chaleur leur peser dessus. Le gouffre était profond et rempli de liquide brûlant. Gandalf s'arrêta au bout et se tourna vers Legolas et Alithwen.
-Que fait-on, demanda Legolas.
-Je crois bien qu'il nous reste plus qu'à jeter les anneaux dans le feu, lui répondit Gandalf.
Gandalf fixait l'ouverture du passage. Heureusement pour eux, aucun orques ne les avaient suivit. Ni les zaguls d'ailleurs.
-À mon signal vous jetterez les anneaux dans la boule, leur dit Gandalf.
Alithwen voulu demander de quelle boule il parlait mais n'eut pas le temps. Gandalf sortit les trois bocaux qui contenaient les trois éléments : l'eau, la terre et le vent.
-UN...
Il lança en l'air les trois composantes...
-DEUX...
Il en levèrent leurs anneaux et les éléments formèrent une boule noire au- dessus de leur tête.
-TROIS...
Ils lancèrent les anneaux à l'intérieur de la sphère. Celle-ci s'élargit puis finit par exploser. Les débris tombèrent dans le volcan et pendant un instant rien ne se passa. Alithwen allait demander si ça l'avait marché mais le trou rempli de lave brûlante implosa. Il y eut un léger tremblement de terre mais Gandalf les entraînaient déjà vers l'extérieur. Une autre secousse se fit sentir alors qu'ils étaient à moitié du passage et un éboulement de rochers failli les fracasser mais Legolas lui bascula sur le côté et eu peine à se retenir au bord du précipice. Alithwen et Gandalf avaient continué et se n'est qu'arrivé à l'extérieur qu'il remarquèrent que Legolas n'était plus là. Alithwen se précipita à l'intérieur. Gandalf tenta de la retenir mais il ne réussit pas. Elle s'arrêta sur le bord de l'entrée pour voir où était Legolas. Elle le vit à peu près à la moitié du rempart. Lorsqu'il la vit il lui cria :
-Non... sauvez-vous... partez !
Mais Alithwen ne l'écouta pas et fonça vers lui. Des rochers tombaient de plus en plus sur eux, mais elle les évita. Malheureusement, lorsqu'elle arriva à la hauteur de Legolas qui était à bout de force elle ne vit pas une grosse pierre tomber sur elle. Elle eut tout juste le temps de se jeter sur le côté, mais elle bascula dans le trou en roulant sur elle-même. Legolas rattrapa sa main juste à temps (N.D.A. : Que de suspens !). Ils étaient maintenant tous les deux accrochés au rempart et des rochers plus gros que leurs têtes leur tombaient dessus.
-Alithwen vous devez remonter, vite, lui cria Legolas pour couvrir le bruit.
Alithwen s'agrippa au poignet de Legolas puis remonta peu à peu vers le haut. Lorsqu'elle arriva en haut elle se retourna vers lui et l'aida à monter sur le rempart. Puisque Sauron était détruis, son royaume aussi se détruisait. Legolas entraîna Alithwen vers la sortie où il trouvèrent toute la communauté encore vivante. Le seul problème était de retourner au Gondor. Mais comment ? Ils suivirent Gandalf parmi les orques affolés. Était-ce ainsi que finirait la communauté de libération. Ils auraient détruit les anneaux et anéantis les chances de Sauron de refaire surface, mais ils n'auraient pas su sortir du royaume du seigneur des ténèbres ?
-Vous n'auriez pas une idée pour nous faire sortir d'ici, cria Gimli vers l'avant du groupe.
Gandalf n'y fit pas attention et continua sa route. Espérait-il arriver à la porte Noire avant que tout ne s'effondre ? Soudain, le magicien s'arrêta net. Il regarda dans les airs et vit avec soulagement les aigles qui l'avaient si souvent aidé. Il les appela dans un langage inconnu aux autres membres de la communauté. Mais, lorsqu'ils vinrent pour se poser par terre pour faire monter la communauté les nazguls leur rentrèrent dedans. Les oiseaux s'envolèrent de nouveau pour faire face aux spectres noirs. Une bataille aérienne s'en suivit. Des plumes et du sang volaient de partout. Ils ne pouvaient que regarder cet affreux spectacle. Un autre problème s'ajouta à tout sa. Les orques arrêtèrent de s'affoler et finirent par réaliser que les personnes qui avaient détruit leur maître, étaient encore là. Ils s'avancèrent vers eux, grognant comme des chiens enragés. Alithwen, Legolas, Gimli, Aragorn, Gandalf et les quatre hobbits sortirent leur épée. Les orques n'étaient plus que trois cents. Les autres s'étaient enfuis de peur que tout s'écroule. Des explosions se firent entendre dans leur dos. C'était le volcan qui faisait irruption. Alithwen se retourna vers Legolas avec des yeux terrifiés. Legolas ne pu que soutenir son regard vert émeraude quelques instants avant que les orques s'élancent vers eux en brandissant leurs armes. Mais ils furent interceptés par les oiseaux qui se posaient de nouveau par terre. Ils avaient réussi à éloigner les nazguls. Tout le monde embarqua sur le dos des oiseaux. Aragorn, Legolas et Alithwen ensemble, Gandalf, Merry et Pipin ensemble et Gimli avec Sam et Frodon sur un troisième oiseaux. Les deux autres survolaient les terres noires en guettant un deuxième assaut des nazguls. Et celui-ci ne se fit pas attendre. Dès qu'ils furent décollés, les spectres revinrent à la charge. Les deux oiseaux à eux seul ne pouvaient pas les empêcher de passer et un des nazguls entra de plein fouet sur l'oiseau d'Aragorn, Legolas et Alithwen. Cette dernière ne pue se retenir et bascula dans le vide.
-NON, cria Legolas.
Aragorn essaya de le retenir mais en fut incapable. Legolas sauta à la suite d'Alithwen. Il tomba, mais heureusement qu'ils ne volaient pas très haut, et il finit par atterrir en roulant sur lui-même(N.D.A. : Je sais c'est presque irréaliste mais bon... c'est un elfe...). Il chercha Alithwen des yeux et finit par la voir, inconsciente, entourée d'orques crasseux. Legolas se précipita vers elle et sortit son épée. Il tua les quelques orques autour avec une rage tel qu'il n'en avait jamais eu. Lorsqu'il eut fini, il se pencha vers Alithwen. Elle s'était réveillé. Il l'embrassa sur le front et remercie les dieux qu'elle ne soit pas morte en s'écrasant par terre. Elle essaya de se lever sans l'aide de Legolas mais elle faillie retomber sur le sol. Il la rattrapa et l'aida à se relever. Mais d'autres orques se rapprochaient d'eux. Alithwen ne savait plus quoi faire. Elle était blessée et ils ne pouvaient pas se défendre(N.D.A. : Alithwen est blessée et Legolas la soutient ). Ils reculaient de plus en plus mais d'autres orques arrivèrent par derrière. Ils étaient entourés. Au dernier instant ils virent une corde passer sous leur nez et Legolas la saisi à la dernière minute entraînant Alithwen à sa suite. Ils furent hissés sur le dos de l'aigle où Aragorn les attendaient le regard inquiet. Legolas déposa Alithwen sur les plumes et s'accrocha du mieux qu'il le put. La jeune femme venait de s'évanouir à nouveau lorsqu'ils franchirent les terres noires pour atteindre le Gondor...
À suivre...
Encore une fois merci à Neld qui ma beaucoup aidé, MERCI ! ! Un neuvième chapitre suivra bientôt ! (Enfin j'espère !).
Bisous, c moi alias Caroline-xxx-
Note de l'auteur : Voici un autre chapitre tout frais pour vous ! Je sais que ça m'a prit beaucoup de temps, mais le syndrome de la page blanche m'avait frappé. Et je me posais toutes sortes de questions sur la suite de ce chapitre. Enfin... merci à Neld qui m'a beaucoup aidé. Maintenant j'espère que vous allez apprécier ce nouveau chapitre rempli d'action et de romance. Pour l'instant : Bonne lecture !
Chapitre 8 : Sauvetage et destruction
Legolas, Aragorn, Gimli, Gandalf et Sam chevauchaient vers la porte Noire. Lorsqu'ils arrivèrent en face, ils se demandaient comment faire pour entrer.
-Comment allons nous faire pour entrer, demanda Gimli à Gandalf.
-Nous pourrions... ,mais il fût arrêter par un groupe d'une trentaine d'orques qui arrivaient vers la porte Noire.
Gandalf prit les bocaux qui contenaient les éléments et fit partir les chevaux qui étaient guidés par Gris poil. Ils commencèrent à se battre. Gimli, fidèle à son rituel, commença à compter le nombre d'orques qu'il tuait.
-1,... 2,... 3,... 4,... 5,...
Mais Legolas n'avait pas le moral de faire de même. Voyant que son ami ne le faisait pas Gimli arrêta après quelque temps. Après une quinzaine de minutes les orques furent tous tués et tout le monde se retournèrent vers Gandalf pour entendre sa réponse.
-Nous pourrions se déguiser en orques pour passer inaperçue dans le Mordor.
-Mais il y a tellement d'orques qu'ils vont découvrir notre identité, dit Gimli.
-Non, le Mordor s'est vidé lors de la guerre au Gondor, lui dit Legolas.
-Pourquoi ce sont toujours les oreilles pointues qui ont le dernier mot, lança Gimli.
Legolas le regarda avec un grand sourire puis commença à fouiller parmi les corps morts des orques pour trouver des vêtements qui était à peu prêt propre.
-Avec tout ça je vais sentir l'orque mort pendant deux semaines, dit Gimli.
-Vous n'aurez qu'à vous élancer dans un lac et y nager, dit Legolas avec un sourire en coin(N.D.A. : Pour ceux qui ne le savent pas, les nains ne savent pas nager tandis que les elfes, eux, n'en aucune difficulté).
Gimli regarda Legolas avec mépris et continua à fouiller parmi les créatures. Lorsqu'ils furent tous "habiller", Sam proposa de passer par Cirith Ungol comme la dernière fois avec Monsieur Frodon. Gandalf sembla réfléchir pendant quelques minutes puis, il dit :
-D'accords... nous irons par Cirith Ungol puisque c'est le seul chemin.
Tout le monde le suivit vers un des endroits le plus craint de toute la Terre du Milieu. Cirith Ungol étaient un endroit redouté de toutes personnes. Petits et grands en parlaient très rarement, et lorsqu'ils le faisaient un frisson de peur leur parcouraient le dos. C'était là que les spectres de l'anneau avaient élu résidence. Puis suivait un long escalier sombre et étroit qui montait dans les montagnes. Finalement, il y avait une caverne rempli de toile d'araignées et Arachne avec qui Gollum s'était lier d'amitié. Sam n'avait pas réussi à la tuer mais elle devait être morte à présent. Après deux heures de marche ils virent l'escalier sinueux et sombre qui montait et montait.
-Et bien ça ne peut pas être plus dur que de traverser la forêt de Fangorn, souffla Gimli assez fort pour que Legolas l'entende.
Mais il se tut parce qu'ils arrivèrent devant la "maison" des nazguls. Elle était haute et comportait plusieurs tour sombres. La demeure semblait vide mais ils entendaient d'étranges bruits provenant de l'intérieur. Il ne fallait surtout pas les alerter de leur passage.
-Nous devrons passer inaperçue leurs souffla Gandalf. Cela nous prendra une journée pour arriver finalement dans le Mordor.
-Les hobbits et Alithwen auront le temps de mourir des millions de fois avant ça, souffla Sam.
-Si Alithwen était... enfin vous savez... je l'aurais ressentit à cause des anneaux, lui dit Legolas.
-Là l'elfe marque un point..., dit Gimli. Attends un peu je suis en train de prendre pour le parti des oreilles pointues!
-Pourquoi m'appelez-vous toujours les oreilles pointues, lui demanda Legolas.
-Hé ! Sa ne vous dérangerais pas de régler ça ailleurs qu'ici....comme après qu'on aille détruit les anneaux, leur dit Aragorn.
-Oui...si on ne meurt pas avant, dit Gimli.
-Toujours aussi optimiste, lui dit Legolas.
-J'ai dit ça suffit, leur répéta Aragorn.
Legolas et Gimli se renfrognèrent un peu. Ils avaient l'air de deux gamins qui se disputent et qui se font ramener à l'ordre par leur petit papa. Gandalf commença à avancer vers les marches et a les grimper. Toute la communauté le suivit. Après avoir monter pendant une demi-heure, Legolas sentait l'anneau de plus en plus pesant. Chaque marche était de plus en plus difficile à monter. Bientôt il se retrouva derrière la file. Gimli voulu le taquiner un peu mais en voyant qu'il avançait avec un peu de difficulté il demanda aux autres de s'arrêter. Gandalf le rejoignit et lui demanda ce qu'il y avait.
-C'est l'anneau... il devient de plus en plus lourd, répondit Legolas à bout de souffle.
Gandalf lui demanda s'il était capable de continuer une heure pour arriver en haut et Legolas lui répondit que oui alors ils continuèrent encore et encore jusqu'à enfin arriver en haut. Legolas s'assoit sur un rocher pour se reposer. Gandalf était déjà en train d'établir un plan :
-Nous n'avons qu'à nous rendre à la tour pour délivrer les hobbits et Alithwen puis revenir sur nos pas pour détruire les anneaux elfiques, dit- il. Les habits des orques pourront nous camoufler mais Sauron saura un jour ou l'autre que nous sommes arrivés en Mordor.
-Alors il aurait prit une apparence humaine, demanda Sam au magicien.
-Je ne crois pas Sam. Le seigneur des ténèbres n'a qu'un seul anneau et ça, c'est seulement s'il a réussi à prendre l'anneau à Alithwen.
-Mais comment peut-il faire si il n'a pas de corps, continua Sam.
-Il utilise l'esprit, répondit Gandalf après un court silence.
En entendant le mot esprit, Legolas eut une idée.
-Je peux peut-être essayer de communiquer avec elle par la pensée, dit-il.
Gandalf accepta et il alla un peu plus loin pour être plus tranquille. Il se concentra. Ne pensant qu'à Alithwen. Après une quinzaine de minutes, il entendit de cris dans sa tête, puis ce fut comme si des milliers de couteaux tranchants lui transperçaient le corps. Il cria jusqu'à ce qu'enfin la douleur s'éteigne. Il s'était recroquevillé par terre sous le choque. Gandalf, Aragorn, Gimli et Sam étaient accourus le plus vite possible en entendant les cris.
-Que s'est-il passé, lui demanda Aragorn.
-Il... l'a.... torture, haleta-t-il. Depuis des jours il la torture.
Tout le monde resta silencieux. Gimli aida son ami "aux oreilles pointues" à se relever. Ils retournèrent au campement et Legolas leur expliqua ce qu'il avait entendu et ressentit.
-Ainsi donc Sauron la torturait depuis des jours pour lui prendre l'anneau. Mais s'il l'a torture encore c'est qu'elle ne lui a pas encore donné.
-C'est pourquoi nous devons partir immédiatement, lui dit Legolas impatient.
-Legolas a raison, dit Aragorn qui maintenant s'inquiétait encore plus pour sa fille.
Ils partirent donc en accélérant le pas. Legolas avait retrouvé de l'espoir en ayant cette vision d'Alithwen torturée. Cela prouvait qu'elle était encore vivante. Ils arrivèrent à la grotte où Sam et Frodon étaient passés quelques années auparavant. Cependant Arachne, une araignée avec qui Gollum ou Sméagol s'était lié d'amitié, n'était peut-être pas morte.
-Nous devrons passer inaperçue le plus possible, les avertit Gandalf(N.D.A. : c'est moi ou Gandalf répète tout le temps la même chose ! ).
Aragorn sortit de son sac la lumière que Galadriel lui avait donné lors de leur passage. Celle-ci devenait rouge lorsque les orques approchaient ce qui s'avérait fors utile en cas de danger(N.D.A : Je sais que je n'en pas beau coup parler mais c'est parce que je n'en voyais pas l'utilité). En plus, Gandalf alluma la lumière de son bâton qui était blanche. Ils voyaient comme s'ils étaient en plein jour. Les parois de la grotte étaient lisses et les couloirs s'entrecroisaient tous entrent eux. Ils marchèrent et marchèrent en faisant le moins de bruit possible ce qui était très difficile vu l'écho dans le tunnel et la tas de toiles d'araignée. Selon Aragorn, Gimli respirait beaucoup trop fort. Après une heure ils firent une petite pause.
-Il nous reste plus qu'environ une demi-heure avant d'arriver dans le Mordor, leur dit Gandalf.
-Mais où est Sam, demanda Aragorn.
En effet Sam avait disparu de leur vue et lorsqu'ils le retrouvèrent, il était figé de peur devant une grande bestiole monstrueuse, noire et poilu. C'était Arachne. L'araignée qui autrefois avait failli enlever la vie à Frodon. Elle avait de grands yeux jaunes qui faisaient froid dans le dos et comme toutes les araignées, elle avait huit pattes géantes. Legolas banda aussitôt son arc et envoya une flèche en plein milieu du front de la bête. Elle tomba sur le côté, raide morte. Sam était encore paralysé par la peur fixant le corps mort. Aragorn alla le chercher et le fit asseoir pour qu'il se remette du choc. Après une quinzaine de minutes, ils repartirent. Mais après deux minutes de marche ils virent pleins de petites araignées comme Arachne mais en miniatures ! Elles étaient droit devant eux et elles leurs barraient le chemin.
-Maintenant où allons-nous, demanda Gimli.
Personne ne répondit mais Aragorn approcha sa lumière des bestioles et elles reculèrent légèrement. Alors Gandalf se plaça en avant du groupe et écarta les araignées sur son passage tandis qu'Aragorn les repoussaient derrière. Ils avancèrent ainsi pendant près de dix minutes lorsque enfin ils virent la sortie. Ils se jetèrent hors de la grotte et ils virent le Mordor s'étendre à leurs pieds. La montagne du Destin était avant la tour de Sauron. Ils devraient donc rebrousser chemin pour venir détruire les anneaux. Tout d'abords ils devaient aller délivrer les hobbits ainsi qu'Alithwen. Ils avancèrent donc dans ce désert de cendres et de poussières. Le Mordor était une terre stérile. Il n'y avait ni plantes ni d'animaux, ni d'eau. La terre était noire et sèche. Seulement une plaine d'orques. Aragorn estima qu'il y en avait environ quatre cents. Ce qui était très peu comparativement à la superficie du Mordor. Ils avancèrent parmi la foule et personne ne les remarqua. Ils devaient aller directement à la tour et passer tout droit la montagne. Après deux heures de marche ils passèrent devant le volcan puis une demi-heure plus tard ils arrivèrent devant la tour. Elle était extrêmement haute et tout en haut, il y avait l'œil. Legolas remarqua qu'il n'était pas aussi puissant qu'autrefois. La lumière jaune qui émanait de lui était moins intense. À l'entrée se tenaient trois orques armés d'arbalètes et d'épée. Gandalf s'avança vers eux et commença à leur parler dans une langue étrange. Sa voie était devenue rauque et incompréhensible. Legolas et Aragorn devinèrent quelques mots qui ressemblaient à de l'elfique mais ils n'en étaient pas persuadés. Lorsqu'il eut fini les orques les laissèrent passer et Aragorn referma les portes d'acier derrière lui.
-Mais que leur avez vous dit, dit demanda Sam avec un peu d'admiration mais en parlant tout bas.
-Tout simplement que nous venions nourrir les prisonniers, répondit-il en ne lui accordant pas le moindre regards et en cherchant quelques choses des yeux.
-Ils sont fous ces orques... ou ils sont aveugles, dit Gimli après avoir réfléchi. Non seulement ils ne nous remarque pas dans ces habits mais en plus ils nous laissent entrés dans la tour de leur seigneur des ténèbres. Il faut vraiment être stupide.
Personne ne fit attention à son commentaire et Gandalf leur dit que les prisonniers devaient être dans les étages.
-Mais habituellement les prisonniers sont enfermés dans des cachots et non au chaud dans la tour, rétorqua Gimli.
-Je sais mais Sauron n'est pas assez puissant pour pouvoir torturer Alithwen ci bas, lui dit Gandalf. Il doit les avoir tout près de lui.
Ils se précipitèrent donc dans l'escalier et deux cents marches et trois paliers plus loin ils arrivèrent dans une pièce circulaire qui comportait plusieurs objets bizarres à moitié brisés. Ils continuèrent et une autre centaine de marches plus tard ils arrivèrent à une autre pièce. Cette fois- ci elle semblait vide excepté le fond qui était délimité par une lumière rouge et encerclait quatre corps. Legolas s'avança vers la lumière mais Gimli se mit à travers son chemin.
-Ne faîtes rien de stupide, l'avertit-il.
Legolas afficha un petit sourire mais celui-ci s'effaça immédiatement lorsqu'il se retourna vers la lumière . Il distingua le visage d'Alithwen à travers le mur rougeâtre. Puis soudainement elle se mit à crier et à se torde de douleur sur le sol crasseux. Legolas la regarda pendant quelques secondes sentant les larmes lui monter à ses yeux et il se précipita vers elle. Mais il avait complètement oublié la lumière. Aussitôt il ressentit une vive douleur. La même qu'il avait ressentit avant d'entrée dans le tunnel. Mais cette fois-ci il sentait sa peau se faire des plaies sur ses bras. Tout ce qu'il voulait c'est que tout s'arrête. Et même que sa vie s'arrête. Il ouvrit les yeux et vit la main d'Alithwen tout près de la sienne. Il s'avança d'avantage et réussi à la lui prendre. Aussitôt la douleur s'arrêta et il vit que le mur de lumière s'était dissipé.
-Mais comment, demanda Gimli avec une petite voix.
-Il semble que l'amour soit plus fort que le Mal, répondit Gandalf étonné lui-même.
Legolas roula sur le sol vers Alithwen. Elle aussi avait arrêter de crier. Il réussit à se mettre à genoux en haletant toujours. Il lui releva la tête en espérant qu'elle ne soit pas morte. Il prit son pouls et elle ouvrit les yeux.
-Legolas... c'est vous ?
-Oui c'est moi, répondit-il en souriant heureux de la voir en vie.
-Mais vous étiez mort... je vous ai vu... ça semblait si réel... ,haleta-t- elle.
-Chhuut, chuchota-t-il. Je suis là maintenant.
Elle tremblait encore à cause de la douleur et des gouttes de sueur perlait son front. Ses vêtements étaient tous en lambeaux et elle avait une grosse tâche de sang dans les cheveux. Elle avait été assommée par un nazguls lorsqu'ils l'avaient capturée. Elle semblait apeurée et toute fragile. En ce moment il aurait fait n'importe quoi pour lui ôter toutes ces images affreuses de la tête et les douleurs de son corps. Il l'embrasa sur le front et Aragorn s'approcha à son tour pendant que les autres regardaient si les hobbits allaient bien. Il fut heureux de savoir qu'elle était toujours en vie. Legolas l'aida à se relever. Alithwen pensait que sa tête allait exploser si la douleur se représentait. Elle s'appuya sur les épaules de Legolas. Ils regardèrent les hobbits qui eux étaient en meilleur état qu'Alithwen. Pipin, Merry et Frodon étaient conscient. Aucun n'avait l'air d'être blesser. Elle avait fait la connaissance des hobbits un peu brusquement. Sauron avait commencé par lui montré des images de tous ceux qu'elles aimaient, morts, à l'intérieur de sa tête. Puis après une journée, il avait commencé à utiliser la torture pour qu'elle lui donne l'anneau mais jamais elle n'avait céder. Elle avait reçu un coup sur la tête et celle-ci lui faisait terriblement mal mais elle n'avait qu'à penser à une seule personne pour ne pas abandonner. À Legolas. Elle savait qu'il ne la laisserait pas se faire torturer pendant bien longtemps. Ni son père d'ailleurs.
-Maintenant, nous n'avons plus qu'à retourner sur nos pas et aller à la Montagne du Destin et tous ceci sera fini, leur dit Gandalf.
Ils le suivirent donc dans les marches à nouveau. Legolas aidait Alithwen, Sam, Gimli et Aragorn aidaient les semi-hommes et Gandalf était leur guide. Lorsqu'ils arrivèrent en bas, Gandalf s'arrêta et leur donna d'autres instructions :
-Puisque Alithwen, Merry, Pipin et Frodon n'ont pas de "déguisements" nous allons passer par l'arrière et s'il y a des orques nous les tuerons et prendrons leurs habits.
Alors ils sortirent par l'arrière et comme Gandalf l'avait dit, il y avait quatre orques à l'extérieure. Ils les tuèrent et chacun aida un autre à enfiler les habits. Ils cachèrent les corps et continuèrent. Ils contournèrent la tour et se faufilèrent une fois de plus parmi les orques du Mordor qui ne remarquèrent pas leur présence ou à peine mais ne s'en soucièrent guère. C'était surtout les hobbits qui attirait l'attention parce qu'ils étaient très petit comparativement aux autres(sauf peut-être Gimli). Legolas traînait un peu à l'arrière. Le poids DES anneaux étaient revenus. Il voyait dans les yeux de Gandalf de l'inquiétude. Même si les orques ne semblaient pas remarquer leur présence, chacun était inquiet. Est- ce que Sauron verrait un jour que ses prisonniers étaient partis ? Lorsque Legolas pensa à cette question le sol se mit à trembler sous leurs pieds. Les orques commencèrent à s'affoler, puis revinrent calme après quelques instants. Ce qui était exactement le contraire de la compagnie. Ils entendirent une voix grave et rauque qui parlait une langue étrange. Les orques se mirent à genoux en direction de la tour au son de celle-ci. Legolas regarda dans la direction d'Alithwen. Elle s'était figé sur place. Les yeux grands ouverts.
-C'est lui... il sait que nous nous sommes sauvés, lui murmura-t-elle.
Legolas regarda en direction de Gandalf qui leur fit signe de continuer d'avancer. Le volcan n'était plus qu'à un demi-kilomètre. Ils marchèrent et marchèrent. Les orques commençaient à tourner la tête sur leur passage. Ils se consultaient du regards pour savoir s'ils devaient les poursuivre ou bien s'ils n'étaient seulement des orques ordinaires. Bientôt, ils entendirent le ton de la voix augmenter. Comme si elle donnait des ordres. Ils commencèrent à monter la pente et les orques eux commençaient à attaquer. Legolas, Alithwen et Gandalf essayaient de s'approcher le plus possible du haut de la montagne. Mais un groupe d'orques répugnants se dirigeaient vers eux. Gandalf s'arrêta, se tourna vers Legolas et Alithwen en prenant leurs mains et récita des paroles bizarres. Lorsque les orques furent sur le point de les atteindre, une bulle violette se forma autour d'eux. Les orques hébétés par ce changement ne réagirent pas tout de suite, mais après quelques instants l'un d'eux frappa sur la paroi de la bulle mais celle-ci absorba le coup et l'orque fut projeté plus loin. Gandalf entraîna les deux amoureux plus haut. Alithwen voulu se retourner mais Legolas qui la soutenait toujours l'en empêcha.
-Mais les autres..., lui dit-elle.
Aucune des deux hommes n'y fit attention et ils continuèrent leur route. Plusieurs autres groupes d'orques essayèrent de s'approcher d'eux mais rien ne pouvait les atteindre. Les autres membres de la communauté eux essayaient tant bien que mal de distancer les bêtes ou bien de sauver leur peau en essayant de suivre le trio qui montait déjà très haut dans la montagne. Alithwen avait du mal à suivre même si Legolas la soutenait, elle le sentait perdre des forces à chaque pas. Elle sentait aussi son anneau peser de plus en plus. Ils arrivèrent enfin à la crevasse mais un cri perçant leur déchira les tympans. Ils se retournèrent et virent avec horreur les spectres de l'anneau. Encore une fois Gandalf n'y fit pas attention et continua sa route. Ils arrivèrent sur le pont et sentirent une grande chaleur leur peser dessus. Le gouffre était profond et rempli de liquide brûlant. Gandalf s'arrêta au bout et se tourna vers Legolas et Alithwen.
-Que fait-on, demanda Legolas.
-Je crois bien qu'il nous reste plus qu'à jeter les anneaux dans le feu, lui répondit Gandalf.
Gandalf fixait l'ouverture du passage. Heureusement pour eux, aucun orques ne les avaient suivit. Ni les zaguls d'ailleurs.
-À mon signal vous jetterez les anneaux dans la boule, leur dit Gandalf.
Alithwen voulu demander de quelle boule il parlait mais n'eut pas le temps. Gandalf sortit les trois bocaux qui contenaient les trois éléments : l'eau, la terre et le vent.
-UN...
Il lança en l'air les trois composantes...
-DEUX...
Il en levèrent leurs anneaux et les éléments formèrent une boule noire au- dessus de leur tête.
-TROIS...
Ils lancèrent les anneaux à l'intérieur de la sphère. Celle-ci s'élargit puis finit par exploser. Les débris tombèrent dans le volcan et pendant un instant rien ne se passa. Alithwen allait demander si ça l'avait marché mais le trou rempli de lave brûlante implosa. Il y eut un léger tremblement de terre mais Gandalf les entraînaient déjà vers l'extérieur. Une autre secousse se fit sentir alors qu'ils étaient à moitié du passage et un éboulement de rochers failli les fracasser mais Legolas lui bascula sur le côté et eu peine à se retenir au bord du précipice. Alithwen et Gandalf avaient continué et se n'est qu'arrivé à l'extérieur qu'il remarquèrent que Legolas n'était plus là. Alithwen se précipita à l'intérieur. Gandalf tenta de la retenir mais il ne réussit pas. Elle s'arrêta sur le bord de l'entrée pour voir où était Legolas. Elle le vit à peu près à la moitié du rempart. Lorsqu'il la vit il lui cria :
-Non... sauvez-vous... partez !
Mais Alithwen ne l'écouta pas et fonça vers lui. Des rochers tombaient de plus en plus sur eux, mais elle les évita. Malheureusement, lorsqu'elle arriva à la hauteur de Legolas qui était à bout de force elle ne vit pas une grosse pierre tomber sur elle. Elle eut tout juste le temps de se jeter sur le côté, mais elle bascula dans le trou en roulant sur elle-même. Legolas rattrapa sa main juste à temps (N.D.A. : Que de suspens !). Ils étaient maintenant tous les deux accrochés au rempart et des rochers plus gros que leurs têtes leur tombaient dessus.
-Alithwen vous devez remonter, vite, lui cria Legolas pour couvrir le bruit.
Alithwen s'agrippa au poignet de Legolas puis remonta peu à peu vers le haut. Lorsqu'elle arriva en haut elle se retourna vers lui et l'aida à monter sur le rempart. Puisque Sauron était détruis, son royaume aussi se détruisait. Legolas entraîna Alithwen vers la sortie où il trouvèrent toute la communauté encore vivante. Le seul problème était de retourner au Gondor. Mais comment ? Ils suivirent Gandalf parmi les orques affolés. Était-ce ainsi que finirait la communauté de libération. Ils auraient détruit les anneaux et anéantis les chances de Sauron de refaire surface, mais ils n'auraient pas su sortir du royaume du seigneur des ténèbres ?
-Vous n'auriez pas une idée pour nous faire sortir d'ici, cria Gimli vers l'avant du groupe.
Gandalf n'y fit pas attention et continua sa route. Espérait-il arriver à la porte Noire avant que tout ne s'effondre ? Soudain, le magicien s'arrêta net. Il regarda dans les airs et vit avec soulagement les aigles qui l'avaient si souvent aidé. Il les appela dans un langage inconnu aux autres membres de la communauté. Mais, lorsqu'ils vinrent pour se poser par terre pour faire monter la communauté les nazguls leur rentrèrent dedans. Les oiseaux s'envolèrent de nouveau pour faire face aux spectres noirs. Une bataille aérienne s'en suivit. Des plumes et du sang volaient de partout. Ils ne pouvaient que regarder cet affreux spectacle. Un autre problème s'ajouta à tout sa. Les orques arrêtèrent de s'affoler et finirent par réaliser que les personnes qui avaient détruit leur maître, étaient encore là. Ils s'avancèrent vers eux, grognant comme des chiens enragés. Alithwen, Legolas, Gimli, Aragorn, Gandalf et les quatre hobbits sortirent leur épée. Les orques n'étaient plus que trois cents. Les autres s'étaient enfuis de peur que tout s'écroule. Des explosions se firent entendre dans leur dos. C'était le volcan qui faisait irruption. Alithwen se retourna vers Legolas avec des yeux terrifiés. Legolas ne pu que soutenir son regard vert émeraude quelques instants avant que les orques s'élancent vers eux en brandissant leurs armes. Mais ils furent interceptés par les oiseaux qui se posaient de nouveau par terre. Ils avaient réussi à éloigner les nazguls. Tout le monde embarqua sur le dos des oiseaux. Aragorn, Legolas et Alithwen ensemble, Gandalf, Merry et Pipin ensemble et Gimli avec Sam et Frodon sur un troisième oiseaux. Les deux autres survolaient les terres noires en guettant un deuxième assaut des nazguls. Et celui-ci ne se fit pas attendre. Dès qu'ils furent décollés, les spectres revinrent à la charge. Les deux oiseaux à eux seul ne pouvaient pas les empêcher de passer et un des nazguls entra de plein fouet sur l'oiseau d'Aragorn, Legolas et Alithwen. Cette dernière ne pue se retenir et bascula dans le vide.
-NON, cria Legolas.
Aragorn essaya de le retenir mais en fut incapable. Legolas sauta à la suite d'Alithwen. Il tomba, mais heureusement qu'ils ne volaient pas très haut, et il finit par atterrir en roulant sur lui-même(N.D.A. : Je sais c'est presque irréaliste mais bon... c'est un elfe...). Il chercha Alithwen des yeux et finit par la voir, inconsciente, entourée d'orques crasseux. Legolas se précipita vers elle et sortit son épée. Il tua les quelques orques autour avec une rage tel qu'il n'en avait jamais eu. Lorsqu'il eut fini, il se pencha vers Alithwen. Elle s'était réveillé. Il l'embrassa sur le front et remercie les dieux qu'elle ne soit pas morte en s'écrasant par terre. Elle essaya de se lever sans l'aide de Legolas mais elle faillie retomber sur le sol. Il la rattrapa et l'aida à se relever. Mais d'autres orques se rapprochaient d'eux. Alithwen ne savait plus quoi faire. Elle était blessée et ils ne pouvaient pas se défendre(N.D.A. : Alithwen est blessée et Legolas la soutient ). Ils reculaient de plus en plus mais d'autres orques arrivèrent par derrière. Ils étaient entourés. Au dernier instant ils virent une corde passer sous leur nez et Legolas la saisi à la dernière minute entraînant Alithwen à sa suite. Ils furent hissés sur le dos de l'aigle où Aragorn les attendaient le regard inquiet. Legolas déposa Alithwen sur les plumes et s'accrocha du mieux qu'il le put. La jeune femme venait de s'évanouir à nouveau lorsqu'ils franchirent les terres noires pour atteindre le Gondor...
À suivre...
Encore une fois merci à Neld qui ma beaucoup aidé, MERCI ! ! Un neuvième chapitre suivra bientôt ! (Enfin j'espère !).
Bisous, c moi alias Caroline-xxx-
