htmlKikoo tt le monde ^^ !!! Me revoilà avec le chapter 5 (eh oui déjà )de ma fic ^^ Pr infos, les animaux de "dieux" du zodiaque sont de mon invention. Il y en a à peu près 8 ou 9 : La licorne, Le sphynx, l' aigle de l'Olympe, La biche aux bois d'or etc Je n'ai pas encore trouvé de noms pr les otres u____u

Arf... Bah sinon pour ceux ki ont bien suivi sur le forum, g mis un spoil ^^ J'éspère que ce chapter 5 se révèlera à la hauteur de vos attentes :D ^^

Bizoooooooooos

Strellita-chan xxxxxxxxxxxxx ^^

Disclaimer: Malgré toutes mes menaces, le père Noël n'a pas voulu m'accorder les doits d'auteur sur Fruits Basket (humpf ) :cry1: Alors, je me console sur mes choses niark niark :devil:

Petit plus: Les /blabla/ signifient la voix de quelqu'un dans un téléphone ;)

Les "nomduperso :°Blablabla°" signifient une pensée.

Les * blablabla * signifient un souvenir.

Les blablabla signifient une chanson.

Okaishu est la ville où Lan habite.

On va dire que Kaïbara est la ville où habite Shiguré.

L'histoire se passe un mois après le chapitre précédent. Ce sont les vacances de printemps.

La plupart des remarques entre parenthèses sont de l'auteuse et fanfiqueuse, c'est-à-dire Mouah ^^

Cette histoire est une fiction. Toute ressemblance des personnages avec une personne existante est une pure coïncidence.

CHAPITRE 5 : Épreuves en perspective

-Let the rain fall down, and wake my dreams,

Let it wash away, my sanity 'Cause I wanna fell the thunder I wanna scream,

Let the rain fall down I'm coming clean I'm coming clean

La musique continua de résonner dans les écouteurs du baladeur. Komi marchait dans le centre-ville de Kaïbara. Elle venait d'arriver sur la place. Il faisait une chaleur vraiment atroce. Elle essuya son front en sueur du dos de la main, et décolla ses cheveux blonds plaqués sur son visage.

Komi : °Si ça continue comme ça, je vais mourir liquéfiée !!°

Ces derniers jours, le temps était capricieux. Hier, il avait plu des cordes, et aujourd'hui, on se serait cru en été, tellement il faisait chaud.

Mais la chaleur restait une occupation mineure. Elle avait eu de plus en plus de mal à dormir. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, des images, toujours les mêmes, l'assaillaient sans pitié. De plus, sa dispute avec sa mère l'avait éprouvée et ces images s'étaient montrées plus "féroces".

Malgré tout, elle hâta le pas. Il commençait à se faire tard et si elle ne se pressait pas, toutes les boutiques allaient fermer.

Elle se mit à courir en direction de la pharmacie, ses "Converse" multicolores rebondissant joyeusement sur le dallage géométrique de la place.

Akito soupira d'agacement.. Pourquoi dans un endroit avec une odeur aussi médicamentée ? La pharmacie Il maudit cette maladie. Pourquoi avait-il tellement insisté pour y aller lui-même ? En fait, il le savait très bien. C'était pour échapper à cette atmosphère calme, beaucoup trop calme. À cette ambiance feutrée et hypocrite, où il avait l'impression que tout le monde lui mentait. À ce manoir, où chaque parcelle de chacun des murs lui insufflait un sentiment de colère.

De plus, la chaleur du dehors s'infiltrait sournoisement à travers le moindre interstice, et le climatiseur de la boutique était tombé en panne. Il changea son sachet rempli de médicaments de bras.

Ses vêtements sombres lui collaient à la peau et ses mains étaient poisseuses.

Pourquoi était-il ici, comme un imbécile, à attendre qu'Hatori arrive avec la limousine ?

Il commença à ruminer ses idées noires Mais fut vite interrompu par le tintement de la sonnette d'entrée.

Une jeune fille venait d'entrer, essoufflée. Ses longs cheveux blonds masquaient son visage. Le jeune homme renifla avec mépris. Pourquoi fallait-il toujours que les adolescents se fassent remarquer, que ce soit par leur comportement Ou par leur tenue

La jeune fille portait des couleurs. Le jeune homme avait horreur des couleurs. Surtout quand elles étaient portées de la sorte. Il détourna la tête. Il sentit la fille se déplacer pour attraper un produit posé sur un des nombreux présentoirs. Il renifla de plus belle.

La blondinette attendit derrière lui. Mais au bout de dix minutes, elle lui tapa sur l'épaule, ce qui eut pour effet de le faire sursauter.

-Dites Vous faites la queue ou non ?

Son ton n'avait été ni arrogant, ni insolent, mais cela suffit pour irriter Akito. Il fit volte-face, prêt à répliquer. Mais il se figea. Tétanisé.

Akito : °N Non C'est C'est Pas Elle Pas sa fille °

Komi ne comprenait pas. Elle haussa un sourcil encourageant pour inciter le jeune homme à parler. Pourquoi réagissait-il comme ça ?

Komi: ° Je lui fais peur ou quoi ? J' suis pas si horrible pourtant !!°

Pourtant, le jeune homme continuait de la fixer. Il avait une expression Haineuse ? Vide ? Peut-être pas, mais Komi frissonna.

-Euh Pardon Je Vous allez bien ? (goutte de sueur)

-N Non !!! Éloigne-toi !!! P Pousse-toi !!

Il avait chuchoté et pourtant, ses paroles firent l'effet d'une gifle sur la blondinette.

-Eh !! Mais Attends !!

Akito s'enfuit en courant de la pharmacie. Il courut, mais sa faible constitution lui empêcha de continuer. Un point de côté lui coupait le souffle. Il avait de plus en plus de mal à respirer.

Akito :° Pourquoi ?? Pourquoi maintenant ?? Je ne voulais pas Pas maintenant °

Il ferma les yeux et l'image de la jeune fille y apparut. Son expression étonnée. Ses cheveux blonds poisseux. Ses grands yeux noirs.

Les traits Les mêmes Que Lui Elle

-Nnnn Pourquoi maintenant ?

Il essuya ses tempes palpitantes. Il grimaça en s'apercevant qu'une sueur froide lui dégoulinait dans le cou.

Il donna un coup de pied rageur dans le vide, en s'apercevant que son sachet était resté à la pharmacie.

Komi était restée hébétée quand Akito (même si elle ne sait pas que c'est lui ;) ) était parti en courant. Puis son cerveau s'était remis à fonctionner. Elle avait ramassé le sachet que le jeune homme avait laissé tombé.

-Euh Mademoiselle euh Hélène, dit-elle en s'approchant de la pharmacienne dont le badge indiquait "Hélène".

-Oui ? dit la jeune femme aux cheveux bruns permanentés.

-Euh Le garçon qui était là tout à l'heure a laissé son sachet ici Enfin Il l'a oublié

-Et alors ? dit la femme.

Komi :° Ouuuuh . Miss Permanente commence à m'énerver °

Mais elle garda un sourire forcé sur son visage:

-Je voudrais avoir son adresse pour lui ramener.

-Nous ne donnons jamais ce genre de renseignements, lui annonça la pharmacienne de la voix nasillarde de celle qui passe ses journées à se limer les ongles derrière sa caisse enregistreuse.

Komi: ° Je vais l'étrangler :mad: °

Komi (plastic smile) se força à ne pas lui sauter dessus.

-Merci beaucoup Perma euh Hélène :goutte:

Elle sortit en vitesse de la boutique.

-Je suis sorti de la pharmacie, parce que j'en avais marre !!!!

-/ Désolé, Akito-sama. Je me faisais du souci et/

-Oui, oui Tu me raconteras toutes tes petites excuses minables un autre jour.

-//

-En attendant, viens me chercher tout de suite. J'en ai vraiment marre.

-/Oui./

-Bien.

-/Euh Akito-sama ?/

-Bip bip bip.

Hatori reposa le combiné, songeur. Le ton d'Akito était toujours aussi sec, mais quelque chose de paniqué dans sa voix, lui laissait entendre que quelque chose s'était passé.

Il sortit rapidement du manoir en regardant au loin le soleil qui se couchait.

-Komi !!!

Quand Tohru ouvrit la porte, elle poussa un cri strident. Yuki et Kyô apparurent derrière elle, tels de valeureux soldats, prêts à défendre leur gente dame (XDDD).

Tohru attrapa vivement le bras de la blondinette et la poussa à l'intérieur de la maison.

-On était très inquiets !! Qu'est-ce qui s'est passé ?

-Ben

Un moment, la fillette hésita. Devait-elle leur faire part de sa "rencontre" ? Elle décida de garder ça pour elle.

-J'ai traîné devant les boutiques !!! Je suis désolée Tohru !!! Mais j'ai les médicaments pour Shiguré !!

Il se trouve que Shiguré avait attrapé un rhume, suite à une de ses nombreuses excentricités d'écrivain. Il avait décrété qu'écrire au grand air lui donnait de meilleures idées pour ses romans. Il avait donc passé la journée et la nuit dehors, dans le jardin.

Or, la météo avait annoncé une averse et Shiguré était rentré trempé, entraînant dans son sillage une odeur de chien mouillé. Un bon rhume avait soldé cette piteuse tentative.

-Il va bien au fait ? demanda Komi à Yuki, tandis que Kyô montait dans sa chambre.

-Eh bien, on peut dire qu'il va bien, dit Yuki. Si on écarte le fait qu'il ne fasse que se plaindre et qu'il n'ait pas la tête de quelqu'un de malade !!!

Komi éclata de rire et Yuki sourit discrètement en saisissant les assiettes dans le placard.

-OoooooooOOooh !! Ah !!! Folle jeunesse !!!

-SHIGURÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!!!!!

-Nyoh ? demanda Komi, l'air hébété.

Le chien avait finalement décidé de sortir de son lit.

-Que je vous envie, psalmodia-t-il (ouah le mot XD) en pleurant (fausses larmes)

-TT_TT (ça c'est Yuki et Kyô qui est descendu avec tout le vacarme)

-Ah Komi, tu vois, personne ne m'aime *snif * :cry1:

- oO ????

Le dîner continua dans la joie et la bonne humeur générale.

Komi feuilleta fébrilement l'annuaire. Akito Soma. Sans savoir pourquoi, ce nom lui disait quelque chose.

Komi :° En plus, il a le même nom de famille que Yuki et Kyô°

-Ah !! s'exclama-t-elle.

Elle était assise dans son lit, le gros annuaire posé sur ses genoux.

Elle parcourut l'adresse du doigt et la nota sur un post-it.

-Manoir Soma 45, Avenue Okimitsu.

Elle inspecta l'ordonnance d'Akito.

Komi: ° Il doit être malade souvent ! Tous ces médicaments °

-C'est vrai qu'il n'avait pas l'air très en forme, pensa-t-elle tout haut, en se remémorant le visage maladif du jeune homme. Bon j'irais lui rendre demain.

Elle regarda d'un air angoissé la lune par la fenêtre. Le petit croissant esquissait comme un sourire, pour l'encourager à s'endormir. Comme si cette nuit allait allait être une nuit paisible. Elle sourit et murmura:

-Jamais. Jamais ça ne pourra changer.

Elle jeta un dernier regard à la lune et se prépara à passer une nouvelle nuit blanche.

Elle s'affala dans son lit en fixant le plafond.

-Je ne dois pas dormir. Je vais rester éveillée le plus longtemps possible.

La blondinette resta un long moment à fixer le plafond blanc. Elle tourna la tête et son regard se posa sur le tiroir de la table de nuit.

Comme attirée par une force, elle sortit de son lit et ouvrit le tiroir. Tout au fond. Elle en sortit une longue et fine chaîne en argent, au bout de laquelle était suspendue une pierre scintillante aux gracieuses volutes bleues et argentées.

Dès qu'elle la saisit, l'esprit de Komi sombra dans la torpeur du sommeil

* Une jeune fille aux cheveux longs et noirs. Elle est sous la pluie. Elle a froid. Elle, mais pas moi . Je sens mais je n'éprouve pas. "Nous" sommes dans une cour intérieure. Une porte en papier de riz est grande ouverte.

Une ombre apparaît dans l'encadrement de la porte. Menaçante.

L'ombre se précise pour laisser apparaître un jeune garçon d'à peine 15/16 ans.

-Toi Je ne veux plus jamais te revoir.

-Je

-TAIS-TOI !!!

Un coup. Le corps de la jeune fille se retrouve par terre. Le garçon saisit le poignet de la jeune fille et le serre si fort que ses ongles rentrent dans sa peau de porcelaine. Si j'avais été à la place de cette fille, j'aurais hurlé. Mais je ne fais que sentir la douleur qu'elle ressent au plus profond d'elle-même. Cette douleur qu'elle éprouve depuis longtemps. Trop longtemps. La fille trébuche. S'enfuit.

Moi, j'ai quitté son corps. Je retrouve cette opacité blanche. Oppressante. Elle m'est si familière que c'en est effrayant. J'ai l'impression qu'on serre mon cur dans un étau Je Je vais mourir ? J'aimerais parfois. J'ai si peur. Tiens Cette sensation de flottement. Je sais très bien ce qui va m'arriver. Je vais tomber.

Je

Tombe. *

-AAAAAAAaaaaaaaaahhhhh!!!!!!!!

Komi avait hurlé. Quatre visages étaient penchés au dessus de sa tête. Ses yeux noirs étaient remplis d'eau, comme de l'encre diluée. Les larmes jaillirent de ses yeux.

Elle s'agrippa au bras de Tohru.

-Pardo-on.

-Hein?

-Pardon Je J'ai pas pu l'aider !!! Pardon, pardon !!!! J'suis nulle !!! Pourquoi ça arrive qu'à moi !!!

-Ne pleure pas !! dit Tohru en caressant affectueusement les cheveux blonds de la fillette. Ne pleure pas.

-Je veux plus m'endormir.

-Mais si Allez viens !!

Tandis que Tohru emmenait Komi dans sa chambre, Shiguré abaissa son regard sur les papiers posés sur l'annuaire. Le sachet de la pharmacie. Il se pencha et lut l'ordonnance.

Un sourire amer se dessina sur son visage.

Shiguré : °C'était ça dont Hatori me parlait°

Yuki et Kyô s'approchèrent.

-Akito ? Comment est-ce possible ? interrogea Yuki.

Shiguré plia l'ordonnance. Des plis soucieux barraient son front.

-Elle va les lui apporter ? demanda Kyô à son tour.

Shiguré répondit doucement:

-Elle va y aller demain. Akito voulait la voir. En fait, cet événement tombe bien

-Comment peux-tu dire ça ?? cria presque Yuki. Il va Il risque de

Sa voix se brisa et il détourna les yeux.

Kyô s'approcha de Shiguré, presque jusqu'à coller son visage contre le sien et saisit le col de son kimono. Shiguré écarquilla les yeux.

-En tout cas, si jamais il la touche Je te fais ta fête. Je ne permettrai pas qu'on lui fasse du mal Autant que je ne veux pas qu'on en fasse à Tohru, dit Kyô d'une voix sombre.

Il lâcha le col du vêtement et descendit dans la cuisine boire du lait, en guise d'en-cas nocturne, laissant Yuki et Shiguré seuls.

-Qu'est-ce qu'il lui prend ? demanda Yuki, mi-étonné, mi-agacé.

-Je crois tout simplement qu'il l'aime beaucoup Et toi aussi n'est-ce pas ?

-

-Bon. Je vais me recoucher ! Bonne nuit mon petit Yuki ^____^

Yuki : °Il passe du coq à l'âne !! N'empêche que Elle parlait dans son cauchemar°

-Pardon de vous avoir réveillés, dit Komi, penaude.

-Ce n'est pas grave, enfin !!! lui dit Tohru. Tu as fait un cauchemar, c'est normal !! =^.^=

-Merci

-Bon Alors Bonne Nuit !!! lui dit joyeusement Tohru en tendant le bras vers l'interrupteur.

-NON !!

-Nyoh ?

-Pa Pardon Tohru, mais je je peux pas dormir Pardon

-Nyoh ?

-Ces cauchemars que je fais Tout ça, c'est dû à au pouvoir de mon bijou, de l'opale, murmura-t-elle en sortant délicatement le bijou de sous les couvertures.

-MaisJe ne comprends pas Tu veux dire que

-Cette malédiction dont je te parlais Elle concerne des souvenirs. Leurs souvenirs. Ceux des maudits. Leurs pires souvenirs, je dois les assumer.

-Mais Pourquoi ?

-Je te l'ai déjà raconté, tu sais, la légende

-Mais Tu ne peux pas la jeter, ou la détruire ?

-Non J'ai déjà essayé, qu'est-ce que tu crois !! Un jour, je l'ai mise dans du feu, elle n'a ni brûlé, ni fondue. Je l'ai jeté dans la mer, le lendemain, elle était de nouveau dans mon tiroir. Non Je dois la garder pour moi, ainsi que la malédiction.

-Mais

Tohru ne comprenait pas. Cela lui semblait trop injuste, un trop lourd fardeau à porter, surtout pour une si petite fille.

Dans un geste de compassion, elle lui saisit la main et la pressa fortement.

-Ne t'en fais pas. N'abandonne pas.

-Merci Tohru.

Komi : ° J'aimerais bien savoir ce que je ne dois pas abandonner °

-Tohru

-Mvouiiiii ? dit la jeune fille, déjà presque endormie.

-Tu peux me donner la main ? Peut-être que si tu me la serres fort Je pourrais fermer les yeux.

-Oui

Les deux jeunes filles s'endormirent. Les longues boucles blondes se mêlaient harmonieusement avec les mèches brunes. Komi rêva. Mais ce rêve-là fut différent. Elle était enveloppée d'une sensation de chaleur et de protection. Un léger sourire se dessina sur son visage crispé.

-Et donc, si on multiplie x par 5, on obtient l'opposé de ce nombre-ci et on peut donc les additionner sans soucis !

-

Yuki tentait vainement depuis une demi-heure d'expliquer un fonctionnement arithmétique très compliqué à Komi.

-Euh Tu peux répéter ?

Le jeune homme soupira. Cela faisait la 4ème fois au moins qu'il lui répétait la même phrase.

-Écoute C'est très compliqué alors on va s'arrêter là d'accord ?

Komi soupira à son tour, soulagée. Elle avait toujours détesté les maths.

Le temps était resté au même état stagnant. Une chaleur poisseuse adhérait aux murs de la maison. Le temps semblait suspendu.

Les deux travailleurs se dirigèrent à la cuisine où Tohru était en train de préparer un déjeuner le plus frais possible.

-Ah !! Vous avez fini ? leur demanda la jeune fille qui avait rassemblé ses longs cheveux bruns en deux couettes.

-Euh Pas exactement TT_TT

Tohru rit doucement.

-Quelle heure il est ? demanda brusquement Komi.

-Euh 11 heures il me semble, lui répondit Yuki.

-Quoiiiiii ? 11 heures ? Déjà ?

Elle monta en courant les escaliers, bousculant au passage Shiguré, qui venait tout juste de se réveiller.

La fillette redescendit deux secondes plus tard, un sachet à la main. Elle épousseta sa jupe en jean, recouverte d'inscriptions vertes "peace & love". Un t-shirt vert fluo complétait l'ensemble très Nature ?

Elle enfila des sandales et lança à la cantonade :

-J'y vaiiiiiis !!!!! Je rentre vite !!!

Et elle partit joyeusement, ses sandales emplissant la forêt avoisinante d'un joyeux claquement.

-Mais Elle va où ??? demanda Tohru.

- :goutte: (ça c'est Yuki et Shiguré)

-Waaaaah !!! C'est graaaand !!! dit Komi en arrivant devant le manoir.

Elle allait frapper à la porte, lorsqu'elle remarqua l'interphone.

-Allô ?

-/ Oui ? /

-Je viens voir Akito Soma.

-/ Kom Euh Veuillez entrer./

L'immense portail s'ouvrit en un grincement sinistre. Komi pénétra dans le manoir Et s'arrêta net. Quelque chose n'allait pas. Plus rien ne bougeait. Aucun bruit ne se faisait entendre. Aucun vent ne balayait la cime des grands arbres. Elle frissonna. Pourtant, il faisait vraiment chaud.

Komi : ° Cette atmosphère m'angoisse Je sais pas pourquoi Tout est si feutré ici °

Elle fit quelques pas et s'arrêta de nouveau.

Komi : °Euh Où je dois aller ? T_____T °

Elle regarda autour d'elle. Rien, à part d'immenses allées qui semblaient mener vers Bah justement elle ne savait pas !!

-Comment je fais maintenant ? dit-elle tout haut.

Mais Komi était une fille qui allait toujours de l'avant. Elle continua donc sa route, suivant son instinct.

Le vent se leva brusquement. Komi tendit son visage vers le ciel. De gros nuages noirs s'accumulaient, menaçants. Komi sentit une goutte, puis deux et rapidement, une bruine glaciale commença à se déverser sur la jeune fille.

-Mince !!!!

Elle commença à courir. Les gouttes se firent plus fortes, plus nombreuses. Une véritable averse commença à couler.

Elle courut encore plus vite. Le claquement de ses pas dans les flaques éclaboussait ses jambes dénudées. Le pavé était glissant.

Avisant un immense pin, elle s'y abrita. La pluie continuait de tomber, mais les épaisses aiguilles de l'arbre filtraient quand même la pluie.

-Quel temps !! Dire qu'il faisait chaud il y a deux minutes !!

Ses sandales étaient trempées.

Komi : °Qu'est-ce que je fais maintenant ? J'ai l'impression que c'est pas près de s'arrêter °

Elle s'appuya contre le tronc rugueux. Les effluves forestiers lui montaient aux narines, lui brouillant un peu ses pensées.

Elle sentit progressivement un brouillard engourdissant l'envelopper Elle connaissait trop bien cette sensation. Elle essaya de se débattre, mais en vain. Son esprit était complètement raccroché à ce brouillard. Elle se laissa aller dans le puits des souvenirs (Oh la belle tournure de phrase :D )

* Tiens C'est bizarre Je Je n'ai pas l'impression d'être Coupée de mon enveloppe charnelle. Je sens la rugosité du tronc sous mes mains. Que se passe-t-il ? C'est la première fois que ça m'arrive.

Eh !!! Mais pourquoi je suis aussi petite ? Mes Mes doigts et mes mains... Tout mon corps a rétréci. !! Pourquoi ? C'est bizarre, mais j'ai l'impression de me retrouver dans mon propre corps Des années en arrière !!

-Trouvée !!!

Je sursaute. Un petit garçon tout blond me regarde. Il ne doit pas faire plus d' 1m20 !!

-Viens, Ko-chan !!! Yun et Kyô nous attendent !!!

Il me tire par la main. Je remarque que je n'ai pas les mêmes vêtements. Je porte une robe d'été fleurie de petite taille. J'ai des sandalettes et plusieurs pansements sur les genoux.

Je me retourne et je fixe le pin. C'est bien le même pin où j'étais il y a deux minutes.

Cet endroit m'est familier. Mais je ne suis jamais venue ici !!! C'est quoi ce délire ???

En attendant, le petit garçon me tire toujours par la main. Alors je le suis. Il court vite pour quelqu'un avec d'aussi petites jambes. Il lâche ma main et se retourne, toujours en courant:

-On fait la course ? me crie-t-il hors d'haleine.

Et il continue de courir, ses boucles blondes tressautant au rythme de sa course endiablée. Il manque deux ou trois fois de trébucher.

Il me lance des appels, parfois. Ko-chan !! Dépêche-toi !!! hurle-t-il.

Rapidement, je me prends au jeu. Bien que petites, mes jambes sont plus grandes que celles du garçonnet, que je rattrape facilement. On éclate de rire en chur et je me trouve une voix fluette et cristalline.

On arrive dans un petit jardin. Les grandes feuilles de saule pleureur forment des murs autour de nous deux. Il m'entraîne à travers ce mur de feuillage. J'aperçois une fontaine en marbre blanc et des petits parcs pavés. J'ai l'impression de connaître cet endroit comme ma poche. Je ris encore plus fort.

Tout d'un coup, il s'arrête brusquement. Moi, toujours rigolant, je stoppe auprès de lui. Mais, lui, ne rigole plus. Il tremble.

Un jeune garçon d'environ 10/11 se trouve devant nous. Il fait vraiment tout petit de taille, mais son visage est si grave et austère qu'il fait plus âgé.

Ses mèches noires lui balaient le visage. Ses yeux sont emplis de rage.

Il lève la main.

SCHLAAAAAFFFFF !!!!

Le petit blond se retrouve par terre.

-MIJI-CHAN !!!

C'est moi qui ai hurlé. Le cri m'a échappé. Le brun me fixe hargneusement. Je Je ne sais pourtant pas ce qui m'a pris

-Momiji !!! Pourquoi tu l'as emmenée ici !!!! hurle le grand garçon, en me pointant du doigt.

Momiji ? Alors Ce petit garçon serait Momiji ? Mon Miji-chan ? Je ne me souvenais pas d'avoir été amie avec lui étant petite. Ni avec Kyô, ni avec Yuki Ce n'est qu'après que mes parents soient divorcés que je les ai connus

-Réponds !!!!! continue-t-il de hurler au blondinet qui se recroqueville par terre, en gémissant.

-Arrête, je dis, une nouvelle fois malgré moi. Arr

Le geste a été rapide. Moi aussi je me retrouve par terre, entraînée par le poids de mes jambes. Je me retrouve près de Momiji, par terre.

-Toi !!! Ne me réponds pas !!!!! ARRÊTE DE RÉPONDRE !!!!

Il me donne un violent coup de pied, sur une de mes blessures. Le pansement se déchire et la plaie se remet à saigner.

-ARRÊTE !!! ARRÊTE !!! continue de hurler le jeune garçon, alors que je ne dis rien à part quelques gémissements plaintifs. Cette fois, j'ai vraiment très mal. J'éprouve cette douleur au plus profond de moi.

Attirés par les cris, deux jeunes hommes arrivent en courant, suivis de deux petits garçons, sûrement âgés d'un an de plus que Momiji et moi.

-Calme-toi !!! crie l'une des deux jeunes hommes, qui, malgré ses trois têtes de plus que le gosse, a bien du mal à le retenir.

Celui-ci hurle de plus belle et envoie des coups de pied vengeurs dans l'air. Les deux garçons l'entraînent ailleurs. Le plus loin possible de nous deux.

Les deux jeune hommes appellent quelqu'un dont je n'entends pas le nom. Ce dernier arrive en courant. Il porte un costume de "Maître" d'un dojo.

Il attrape les deux autres enfants, qui sont restés tétanisés, par les épaules.

Il s'approche de Momiji et le confie au petit garçon qui a les cheveux "argentés".

-Yu Yuki ?

J'ai reconnu ses grands yeux ourlés de beaux cils recourbés. Ses grandes mèches argentées lui donnent un regard brillant.

Il me jette un bref regard et s'apprête à me dire quelque chose, mais l'homme l'en empêche en le poussant vers une habitation.

Il part en courant, traînant un Momiji sanglotant derrière lui.

L'homme se penche sur moi. Il me soulève du sol et m'inspecte.

-Tu as mal quelque part ?

Je lui indique ma plaie réouverte.

-Kyô !! lance-t-il au petit gaçon roux, qui est resté en retrait.

Il s'approche, méfiant.

-Prends soin d'elle d'accord ? C'est ta cousine.

Kyô m'attrape maladroitement la main et m'entraîne vers l'habitation. En y entrant, je trouve Momiji, rasséréné, suçotant une sucette ronde. Kyô jette un regard haineux à Yuki. Celui-ci l'ignore superbement.

J'essaie de m 'asseoir sur le plancher.

-Ko-chan

Momiji s'est approché. Il me touche doucement la main et ses grands yeux bruns se posent sur moi.

Je sens un flot de larmes se déverser sur mes joues. Je sanglote vraiment. Ces sanglots me secouent sans ménagement.

Le Maître entre. Il me prend dans ses bras et me berce doucement. Tout tourne autour de moi. Je suis fatiguée. Mes yeux se ferment. Cette sensation est si familière et si chaleureuse.

Mais elle se termine vite. Je m'évanouis.

L'opacité blanche de nouveau. Ces souvenirs défilent à toute allure dans ma tête.

La rugosité du pin sous mes mains. Ma plaie. Mes sanglots.

Ce flottement.

Je vais tomber de nouveau.

Non. *

-Nnn

La jeune fille ouvrit les yeux.

Un soudain mal de tête lui vrilla le crâne.

-Que Que s'est-il passé ?

Il ne pleuvait plus en tout cas.

Un homme se tenait accroupi devant elle. Il était habillé d'une blouse blanche de médecin.

-Tu t'es évanouie. Je t'ai trouvé là, il y a quelques minutes.

Komi essaya de se relever, en vain. Secourable, le médecin lui tendit la main.

-Je m'appelle Hatori Soma.

-Et moi c'est Komi !! Komi Kojitsu !

-Comment ça se fait que tu te sois évanouie comme ça ?

-Euh Une Euh Crise d'hypoglycémie :goutte :

-Ah. Pourquoi es-tu ici ?

-Je suis venue rendre ce sachet de médicaments à quelqu'un Akito Soma !! Vous savez peut-être où il réside ? C'est tellement grand ici !!

-Bien sûr. Suis-moi.

Ils se mirent à marcher, côte à côte, sans parler.

Komi : ° Il est super grand ce mec ! Il est médecin ? C'est peut-être le médecin de cet Akito °

-Euh Vous êtes médecin ? demanda Komi, plus pour meubler le silence que par curiosité.

-Oui.

-Et euh Euh (méga-goutte de sueur sur son front) Euuuuuuuh

Elle n'eut pas à en dire plus. Ils venaient d'arriver devant un petit bungalow abrité par de grands arbres.

Aux allures traditionnelles, l'habitation avait pour porte coulissante une simple feuille de papier de riz. Les murs étaient faits de planches de bois. Au seuil du bungalow, s'étendait une petite allée pavée, qui semblait mener vers l'extérieur. Komi recula à l'approche de la maison. Cela lui rappelait le souvenir qu'elle avait eu la nuit précédente.

La porte en papier de riz. La même.

L'image de la jeune fille prostrée sous la pluie lui revint en mémoire. Elle frissonna.

-Entre.

Komi déglutit péniblement, soudain inquiète. Elle avait l'impression que ce manoir était bourré de souvenirs et sans qu'elle sache dire pourquoi, elle se sentait concernée. Bien sûr, elle était au courant pour la malédiction.

Komi: ° Et Momiji Il connaissait cette demeure Et c'est un maudit Donc si j'en crois mon souvenir de tout à l'heure Cette maison serait celle °

De leur mystérieux chef de clan ? Celui dont Komi n'avait entendu que des bribes au cours de conversations entre Lan et Shiguré ?

Elle remercia Hatori du bout des lèvres et se déchaussa. Le médecin s'éloigna.

Elle déglutit une nouvelle fois et toqua à la porte.

De loin, Hatori observait la scène. Il vit la jeune fille entrer et disparaître.

Il soupira et passa une main nerveuse dans ses cheveux.

Hatori : °Encore un Je me dégoûte C'est comme si je les faisais tous entrer dans la cage aux lions D'abord Lan Toya Et maintenant Komi Pourquoi je ne dis rien ? °

Il fixa le ciel et ressentit une douleur à son il gauche. Douleur infime, mais lui rappelant le pire de ses souvenirs

Hatori : ° Je ne dis rien Car je suis lâche J'ai trop peur Mais pas seulement pour moi Pour eux aussi Kyô et Yuki Je les sens détendus depuis que Tohru est avec eux Mais chacun sait que ça ne durera pas Même Shiguré a peur °

Et il repartit chez lui, tournant le dos aux souvenirs.

Comme je l'ai déjà dit précédemment, Komi était une fillette qui allait toujours de l'avant. C'est en proférant intérieurement sa devise (NEVER GIVE UUUUP !) qu'elle entra dans le bungalow.

La pièce était plongée dans un noir total. Seule la légère porte en papier de riz filtrait les minces rayons du soleil.

Elle distingua une autre porte en papier de riz à l'opposé de celle qu'elle venait de franchir.

Elle s'en approcha, sur la pointe des pieds. Ce lieu avait l'air si feutré qu'elle n'osait pas faire le moindre bruit.

Cette porte était légèrement entrebaîllée. Un jeune homme aux cheveux ébène était assis nonchalamment sur le plancher du balcon. Il semblait fixer un point devant lui Sans vraiment le voir.

Étant situé de 3/4, son visage était parfaitement visible aux yeux de la jeune fille. Ses yeux mi-clos brillaient dans la lueur du soleil dissimulé par les grands pins. Sa peau paraissait plus rosée et il n'avait plus cet air maladif. Ses traits fins soulignaient le noir de ses cheveux. Il portait un kimono couleur "rouge rose", orné de motifs blancs. Le tissu du kimono tombait en pans réguliers.

Il paraissait vraiment Magnifique.

Komi : ° Misato aurait adoré le dessiner °

Alors C'était lui Akito ?

Une brise se leva brusquement, balayant les mèches noires et soyeuses du jeune homme, qui eut une quinte de toux. Les toussotements secouaient les épaules du jeune garçon. Dans un élan spontané, Komi se pencha vers lui.

-Voulez-vous de l'aide ? lui demanda-t-elle doucement.

Surpris il se redressa et se retourna. Une seconde, il garda son visage beau et gracieux, mais à la vue de la jeune fille, celui-ci se ferma, devint froid et méprisant. Quel changement radical !

-Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ? demanda-t-il sèchement.

Désarçonnée par le brusque changement d'attitude d'Akito, elle bafouilla:

-Tu es Ako Euh.. Akito Soma ?

-Ne me tutoies pas !! Personne ne tutoie un dieu !!

-Gomen ne euh Monsieur ?

-Tu n'as pas répondu à ma question ? Qui es-tu ?

Elle baissa les yeux et dit d'une toute petite voix:

-Komi. Komi Kojitsu. Je suis venue te rendre ton

-Ne me tutoie pas !! fulmina-t-il. Que fais-tu là ?

Il s'était dressé et était rentré à l'intérieur du bungalow. Il se tenait dos à la porte d'entrée. Il la dominait de sa demi-tête de plus qu'elle. Il faut dire qu'il faisait assez petit.

Komi : ° Mais Qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi il est agressif comme ça avec moi ? Je lu ai rien fait !! °

Ce genre d'attitude la désarçonnait totalement. En plus, elle n'osait pas lui tenir tête. Quelque chose dans son attitude le rendait intouchable

Il la toisait de son regard glacial. Il n'avait plus ce visage fin et gracieux.

Il avança de quelques pas.

-Alors ? Que fais-tu là ??

Komi recula. Et ne répondit pas.

-RÉPONDS !!!

Il avait hurlé. La jeune fille ne s'en rendit même pas compte. Elle se rappelait Elle fixait un endroit du kimono. Un bout déchiré.

Akito toisa la blondinette de toute sa hauteur et bien qu'il ne fût pas très grand, il sentit que la blondinette était stupéfaite et désarçonnée.

Néanmoins, il ne comprenait pas pourquoi elle fixait avec insistance son kimono.

Il s'avança de nouveau et lui saisit l'épaule. Elle leva ses yeux noirs vers le visage. Quelque chose se souleva dans le cur d'Akito. Ce visage

* -Toya Tu sais que je ne suis pas très favorable au fait que tu continues à vivre avec cette femme Nous ne sommes pas de la même famille, mais tu sais bien qu'elle n'est pas digne Digne de toi et de moi

L'homme fixa le visage machiavélique. Il hésitait. Les pressions d'Akito étaient de plus en plus fréquentes. Mais il ne pouvait pas Sa femme Sa fille

-Akito-sama Je ne peux pas J'ai ma fille Je ne peux pas l'abandonner.

Le regard du jeune homme se durcit *

Akito chassa de son esprit la suite de ce souvenir.

-Eh Mais lâche-moi !!

-Réponds, espèce de de petite saleté !!

-Qu Quoi ?

Komi sentit monter en elle cette fureur qu'elle ne réservait qu'à certains moments de faiblesse.

Elle se dégagea avec brusquerie de la pression qu'Akito exerçait sur son épaule.

-Je t'ai rien fait ! Pourquoi tu m'agresses comme ça ? T'as vraiment un grain en moins toi !!!

-COMMENT M'AS-TU APPELÉ ? ESPÈCE DE PETITE IMPERTINENTE !!!

Akito le va la main et l'abattit sur Sur du vide ?

La fillette avait miraculeusement esquivé le coup vengeur, grâce à un de ses nombreux réflexes.

-Pourquoi t'es comme ça ? Je t'ai rien fait !!!!!! Arrête !!!

-Ne me réponds pas comme ça !!!!

Akito bondit sur elle, prête à l'étrangler.

Ils tombèrent tout les eux sur le plancher. Akito avait les mains crispées sur la gorge de la fillette.

Ses traits étaient déformés par la fureur. Il serra ses doigts blancs encore plus, sur le cou de Komi.

Celle-ci avait de plus en plus de mal à respirer.

-Nee Arrête

Komi: °Pourquoi IL est Comme ça Avec Moi J'ai rien fait En plus je me débat pas Il faut qu'il me lâche, ou il va m'étrangler °

Elle saisit les mains crispées sur sa gorge et les repoussa en se redressant. Akito, surpris, s'était retrouvé par terre, mais sa colère avait repris le dessus, et il s'était relevé péniblement.

Il pointa méchamment la blondinette suffocante du doigt.

-Toi, siffla-t-il, Toi, je t'ai toujours détestée. Il faut que tu reviennes maintenant. Tu n'es qu'une sale petite impertinente sans cervelle qui croit qu'elle peut tout arranger. Tu ne pourras jamais, jamais faire quelque chose d'utile à moins de disparaître. Tes parents, ton oncle Je ne les ai jamais aimés et c'est pour ça que tu n'as rien à faire ici. Tu n'as plus rien à voir avec la famille Soma !!!!!! Et maintenant VA T-EN !!!!

Komi était estomaquée, tandis qu'Akito savourait l'effet produit sur la jeune fille.

Pourtant, Komi se leva, calmement.

-Je m'en vais, murmura-t-elle.

Akito la regarda, de marbre. Elle tourna ses grandes pupilles noires vers le jeune homme.

-Je ne sais pas pourquoi tu me détestes Moi, j'ai absolument rien contre toi. J'étais juste venue te ramener ton sachet de pharmacie.

Elle posa le sachet sur le plancher et sortit du bungalow.

Une fois que Komi fut sortie, Akito resta là, à contempler d'un air absent le sachet. Puis, rapidement, il retrouva les effets de la réalité. Il eut une nouvelle quinte de toux.

Akito retourna dehors sur la terrasse du bungalow. Il s'y allongea et essaya de dissiper son mal de crâne.

Il distingua à travers les arbres l'éclat des cheveux blonds. Elle partait. Pourtant Quelqu'un lui parlait. Un grand jeune homme. Son regard se durcit. Il ferma les yeux pendant 10 minutes.

Un léger frappement à la toile en papier de riz interrompit le flot de ses pensées. Agacé, il lança un sec Qui est là ?

-Moi, Akito-sama, dit une voix veloutée.

-Ah, Kureno. Entre donc susurra le chef de clan.

La porte coulissa, laissant apparaître un éclat éblouissant, éclairant au passage une silhouette masculine.

-Bonjour, Akito-sama.

-Kureno Où étais-tu ? Hier je ne t'ai pas vu, lui dit nonchalamment Akito, en prenant une des mèches brunes du jeune homme.

-J'étais Parti

-Parti où ? continua Akito.

-Faire Vos Courses.

-Tu mens, dit Akito, un sourire mauvais plaqué sur le visage. Où étais-tu ? Je viens de sortir d'une "réunion" qui m'a épuisé et je ne suis pas très patient, tu le sais

-J'étais avec Hatori.

Akito sonda le visage du jeune homme. Il lui saisit fermement le menton et releva sa tête baissée.

-Sache que je n'aime pas qu'on me mente J'espère pour toi que tu dis la vérité Kureno

-Oui Akito-sama.

-Bien Au fait, la sale gamine est enfin partie ?

-La sale Ah euh Oui.

-Elle a parlé avec toi. Qu'est-ce que tu lui as dit ?

-Elle m'a demandé la sortie. C'est tout.

-Mmmh Bien Tu peux disposer.

Kureno hocha silencieusement la tête, et sortit à reculons, en refermant vite la porte, une fois sorti.

Resté seul, Akito replongea dans le cours de ses pensées. Il savait pertinemment que ce n'était pas QUE à cause de ses parents qu'il détestait Komi. Il était le seul à ressentir son "pouvoir" de cette façon.

Ce flot de souvenirs l'avait submergé, dès qu'elle s'était penchée sur lui. Il frissonna. Les souvenirs Non, ses propres souvenirs l'envahissaient et rebondissaient sur les parois de sa tête, telle une raquette de ping-pong lancée à pleine vitesse. Les images défilaient, hachées, dans sa tête. Il essaya de tous les rassembler, comme il le faisait d'habitude, pour ensuite les refouler au plus profond de lui-même. Pourtant, il avait l'impression que quelque chose lui échappait Lui glissait entre les doigts Akito prit soudainement conscience d'une chose. Quelque chose avait été supprimé. Pas par Hatori. Quelqu'un D'autre.

Puis, il eut un flash soudain et bref. Mais celui-ci resta fixé dans son esprit.

Il fixait l'endroit déchiré de son kimono.

Komi marchait en titubant, encore sous le choc de la rencontre Et aussi à cause de la grosse bosse qu'elle s'était faite en tombant sur le plancher. Elle était complètement abasourdie, et par les révélations d'Akito, et aussi par le fait qu'il la haïsse à ce point.

-Je me demande pourquoi

Elle passa devant un homme d'affaires, qui semblait absorbé dans sa conversation.

-Oui !! Mais il est déjà midi passé !! Je n'ai plus temps d'aller à l'entreprise là !! fulminait-il dans son portable.

Komi n'écoutait plus Mais avait retenu un mot : midi passé (mince ça fait deux T_T) !!

-Que mierda !! s'exclama-t-elle. Tohru doit s'inquiéter !!

Elle dégaina son portable de sa poche, tel un cow-boy prêt à descendre son adversaire.

Elle inspira et composa le numéro en 4 secondes.

Komi : ° Pas mal J'améliore mon temps°

-/Biiiiip. Biiiip./

Komi : ° Décroche Décroche °

-/Allô ?/ fit une voix anxieuse et féminine.

-Tohru ! C'est moi !

-/Komiiiiiiii !! ON se faisait un de ces soucis pour toi !! Où es-tu ?/

Sans savoir pourquoi, Komi préféra mentir.

-Euh Chez une amie du lycée. Je devais lui rendre un manga. J'ai un peu traîné, gomen Tohru-chan !!

-/Ce n'est rien Ko-chan !! Nous n'avons pas encore déjeuné On t'attendait./

-C'est gentil, mais pouvez commencer sans moi. Ne vous en faites pas, j'arrive tout de suite.

-/D'accord ! Je te garde un bout !! /

-Merci Tohru-chan.

Et elle raccrocha. Elle fixa l'homme d'affaires toujours en pleine conversation Et se démarra, tel un bolide de course. Les passants s'écartaient sur son passage, eux s'écriant, elle les gratifiant d'un gracieux "gomen nasai" Puis, ce qui devait arriver arriva. Elle percuta une tête minuscule, au virage d'une ruelle moins fréquentée.

-Désolée u____u

-Ah ça !!! Les gens comme ça ne mériteraient pas de se promener dans la rue. Ce sont de vrais dangers publics. En plus, ils se permettent de faire la morale sur les automobilistes, alors qu'ils ne sont encore plus dangereux Je hais ce genre de personne égocentrique et égoïste.

Surprise, Komi leva la tête. Un garçon d'environ 11 ans se tenait devant elle, d'un air ennuyé.

-Euh Chu désolée héhé ^^u

-Tiens Quelle drôle de tête !!! Je n'ai jamais vu une tête aussi bizarre, à part celle d'un gars qui avait les cheveux orange, sourit-il narquoisement.

-Pardon ?

Komi était abasourdie. Comment un petit mioche de 11 ans à peine osait-il lui faire une leçon ? Elle ne pouvait que rester la bouche ouverte.

Le petit garçon la fixa. Komi C'était donc elle ? C'est vrai qu'elle n'était pas très banale. Sa manière de le fixer le mettait mal à l'aise.

-Nyoh ? Qu'est-ce que tu dis ?

-Je pense qu j'ai un vocabulaire trop riche pour une idiote dans ton genre Bref, sur ce, je m'en vais

-Attends Tu ne serais pas un Soma par hasard ? demanda-t-elle, suspicieuse.

-Quelle perspicacité Franchement j'ai déjà vu des limaces réfléchir plus rapidement que toi, soupira-t-il avec agacement. Pour éclairer ta faible lanterne, je m'appelle Hiro Soma, et j'allais justement me rendre chez Shiguré. Le problème c'est que tu me barres la route Mais je pense pouvoir quand même faire un détour comme ça je

-SBAAAAAAAAAAF !!!!!!

La claque résonna dans la rue vide. Komi regarda Hiro, puis sa main et rougit. Quant au giflé, il était sous le choc de la répartie. Les larmes lui montèrent aux yeux en même temps que la colère.

-Pardon Hiro, chuchota Komi, penaude. J'ai pas un très bn self-control Et Tu peux crier sur moi. Je suis désolée. Pardon, vraiment, ajouta-t-elle en levant ses grands yeux sur lui.

Hiro sursauta.

-Tu veux bien me pardonner ?

Il eut un haussement d'épaule.

-Pourquoi pas ?

La route se fit en silence. Pour la première de sa vie, Hiro ne savait pas quoi dire, face à cette blondinette. Il se sentit intimidé, mais pas comme un premier jour à l'école. En fait, il avait envie de lui prendre la main.

Hiro: °Pourquoi ce cette envie de me sentir proche d'elle ? Je ne la connais pas. Elle est comme Tohru. Mais en différente. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi complexe. Tellement, que ça se lit dans ses yeux.°

Hiro était sans aucun doute un petit garçon bien intelligent pour avoir pu saisir le nombre de pensées complexes qui se tissaient dans le cerveau de Komi.

-Tu Tu es différente.

-Ny Nyoh ?

Il fronça les sourcils.

-Ne fais pas la gourde. Tu sais très bien de quoi je veux parler. Ce "truc" que tu caches, c'est quoi ?

Komi: ° Quoiiiiiiii ? Comment un petit mioche de 11 ans a pu a pu deviner ?? C'est pas vrai !!! Il faut pas qu'il sache !! Personne ne doit savoir !!!! °

-Hiro C'est un secret.

-Quel genre de secret ?

-Tu poses trop de questions !! Allez en avant !!! ^_^;;;;

Il la regarda s'éloigner devant.

-Quelle fille idiote Elle s'imagine que

-Hi hi hi ^^

Deux gamines accouraient en riant dans sa direction. Un des petites filles trébucha malencontreusement sur un canette de thé glacé et

-SPROOF !!!!!!!!!!!!!!!

Une épaisse fumée enveloppa les buissons des trottoirs, dans lesquels Hiro était tombé.

Komi accourut et lorsqu'elle aperçut les deux gamines courir en riant, elle comprit.

-Hiro !!!

-Mêêêêêêê.

-Hiro !! T'es là !!! s'écria-t-elle en apercevant le petit agneau au milieu des buissons. Je vais rassembler tes affaires.

-C'est pas la pêêêêêêêne !!! Je peux le fêêêêêêêre !!!

-Qu'est-ce que t'es mignon en mouton ^^ !!

-.. (rouge, le mouton, rouge T_T)

-Il va bien falloir que je te porte !! Allez viens !!

Hiro monta à contrecoeur dans les bras de la jeune blondinette et ils s'en allèrent.

La silhouette regarda l'étrange couple s'éloigner et soupira.

-On dirait Que c'est pour bientôt Il faut vite que je la voie, avant qu'il ne réapparaisse.

Il se retourna et s'éloigna dans la direction opposée.

*FIN DU CHAPITRE 5*

Nyaaaaaaaaaaahh ^^ !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le chapitre 5 est bouclé, enfin !!!! Il a été, long et laborieux si vous saviez. * essuie une larme * Mais maintenant IL EST FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! YESS !!! Je suis très contente !!!!!!

Vos encouragements, je les attends avec impatience et j'espère qu'ils seront nombreux !!! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, j'en ai besoin pour m'améliorer !!!

Sur le forum, j'ai posté mes dessins, mes roughs, mes délires écrivatifs, les mystères pas encore démêlés etc Pour ceux que ça intéresse. = Mailez-moi !! (estrellita_hitomi@hotmail.com)

Merci à tous les fidèles du forum: Li-chan, Ellie, Noké-chan (si vous voulez savoir c'est que forum, laissez une riviou ^^

Je vous zadore ^^

Strellita-chan

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