Et voila, le chap 3 de ma fic! Je ne vais pas répondre aux review ce soir car j'ai aps bcp de tps et il é déjà bientôt 18h, et j'ai pas fini de préparer mes affaires ! koike je pourrais y répondre vu que je n'ai eu que quelques courageuses qui m'ont donné leur avis pour cette fic ! C'est bizarre, parskel é pas très diffrente des autres, et en plus c l'épilogue (un peu trop long) de "je ne veux pas oublier", qui vous avez plu... mais bon, c'est vous qui voyez... j'espère que ce chap vous plaira quand même, en tout cas moi je me suis bien amusé a l'écrire, même si a la fin j'ne voyais pas le bout et ke je commencais a en avoir mare, j'espère que vous aurez la patiende de lire jusko bout ! bonne lecture...

Chapitre 3 :

                           « L'heure approche… »

« Emma non ! » s'écria Hermione en voyant la fillette tirer sur les pans de la nappe qu'elle venait d'installer, menaçant de faire tomber la vaisselle qui y été déposée.

Elle s'approcha d'elle et la tira en arrière, lui donnant une légère tape sur le dos de la main qu'Emma s'empressa de retirer, la levant au niveau de sa tête comme pour riposter.

« Ah non mademoiselle ! Pas de ça avec moi ! File, je veux plus te voir ici ! » déclara t-elle d'un ton autoritaire en la poussant légèrement dans le dos vers la partie de la salle où étaient disposés ses jouets.

Harry Potter ! » scanda t-elle ensuite.

Et toi ! reprit-elle aussitôt en s'adressant cette fois à Drago qui s'amusait de la scène, lui jetant un regard plein de reproches, je te conseille d'arrêter de sourire bêtement et d'ôter cet air triomphale de ton visage car c'est de ta faute si ma fille est devenue une vraie chipie qui sait déjà se rebeller contre l'autorité avant même de savoir tenir debout ! Je suppose que je te dois ces prouesses, non ? Alors arrête de rire et remets toi au travail avant que je ne t'envoie dans ta chambre ! »

« Dis, t'es au courant que ce n'est pas à Emma à qui tu parles ? Et encore, elle est trop jeune pour que tu lui donnes ce genre d'ordre. Je suis peut être l'inconscient qui t'es demandé de l'épouser, mais je suis assez grand, assez fort et assez intelligent pour ne pas me laisser faire par un p'tit bout de bonne femme qui n'a aucune autorité sur une gamine de 15 mois ! » répliqua t-il, arborant de nouveau son sourire triomphale.

« Ne crois pas que tu t'en tireras comme ça Malefoy… » siffla t-elle un sourire mesquin sur les lèvres, avant d'être interrompit par Harry qui venait d'arriver, apparemment essoufflé.

« Quoi ? qu'est ce qu'il ce passe ? » demanda t-il innocemment.

« Qu'est ce qu'il se passe ? tu te fous de moi ou quoi ? Tu étais sensé surveiller Emma pour que, justement, elle ne s'approche pas des tables. Ce n'est pas la peine d'avoir si durement gagné le titre de héros et d'être surnommé le « survivant » si le survivant est incapable de se débrouiller avec une gamine d'un an sans pouvoir magique.

« Ne te fis pas aux apparences… assura t-il. Ce n'est pas l'âge ni les connaissances qui font de quelqu'un un grand et puissant sorcier ! Les enfants développent très tôt leurs capacités »

« Je me contre fou de ta psychologie de bas étage que l'on t'enseigne au ministère Harry ! Tu as peut être raison, mais n'empêche que si tu veux être capable de le vérifier par toi même un jour, je te conseille d'arrêter de parler et d'aller plutôt courir après Emma qui, si je ne m'abuse, doit déjà être arrivée au deuxième étage de l'aile ouest, vu qu'elle a filé depuis bientôt deux minutes… »

« Quoi ? » s'écria Harry en vérifiant autours de lui, mais il découvrit avec stupeur qu'elle avait raison.

« Et c'est moi la mère indigne ? » plaisanta Hermione en retrouvant son calme.

« Eh ben dites-moi, avec une mère indigne, un père absent, et un parrain lamentable, elle en a de la chance cette gamine ! lança une voix près de la porte. Heureusement que je suis l »

« Ron ! Quel plaisir, j'ai cru que tu ne viendrais jamais ! » Sursauta Hermione en se précipitant vers lui pour le prendre dans ses bras, puis elle se recula légèrement et le laissa continuer.

« Qu'est ce que tu crois, pour rien au monde je n'aurais manqué l'une de tes crises parce qu'il n'y a pas assez de fleurs, ou que tel objet n'est pas placé là où tu l'avais imaginé, les guirlandes de la mauvaises teintes, les chapeaux trop petits où je ne sais encore quel détail inutile à qui tu as l'art et la manière d'accorder une importance démesurée… »

« Weasley… Tu sais que c'est flippant de voir que tu connais ma copine mieux que moi ? » souria Drago en descendant de l'échelle où l'avait fait grimper Hermione alors qu'il aurait été si simple de lancer un sort.

« Exactement mon cher Malefoy ! répondit il sur le même ton et le même sourire aux lèvres. Avoir vécu sept années avec elle, ça aide pour apprendre à connaître une personne. ET crois moi, si tu l'avais fait, tu ne serais pas là à accrocher une stupide guirlande à la manière moldue ! Si tu l'avais fait, tu serais sans doute à des centaines de miles d'ici, et tu n'auras jamais eu l'idée saugrenue de lui proposer de t'épouser ! »

« Donc si je comprends, bien, tu es juste venu pour critiquer mon travail et effrayer mon mari, n'est ce pas ? » s'offensa Hermione en croisant ses bras, avec une expression sur le visage que ni Ron ni Drago ne pouvais juger vexée ou amusée. Finalement, elle était amusée, puisque dans un sourire, elle ajouta :

Toujours fidèle à toi même à ce que je vois… »

« Et toi, toujours aussi susceptible et prévisible à ce que je vois…

Quand à toi, ajouta t-il en se tournant vers Harry, je te suggère de presser le pas car moi au moins j'aurais compris qu'ayant chapardé une paire de ciseaux en partant, Emma ne pouvait être que dans le hall d'entrée en train de massacrer les belles guirlandes qu'Hermione viens de poser ! »

« Et tu n'as rien fait en la voyant massacrer mes décorations ? » s'époumona Hermione.

« Ne t'inquiètes pas, vu de la manière qu'elle s'y prend, elle ne craint rien abîmer… au  pire, elle peut assommer Harry avec, au mieux, elle l'a déjà abandonnée et elle est déjà grimpée au deuxième étage de l'aile ouest ! ajouta t-il en reprenant les paroles d'Hermione.

Je te l'avais dit 'Mione, tu aurais dû me mettre parrain d'Emma, j'aurais été un parrain bien moins lamentable qu'Harry ! »

« La dessus, je t'approuves complètement Weasley ! » déclara Drago à la surprise générale. Personnellement, je n'ai jamais compris pourquoi tu l'as choisi Potter plutôt que Weasley. Même si sont aussi nuls l'un que l'autre, Weasley au moins à l'expérience des enfants ! »

« Très bien, je m'incline… Potter ! cria Hermione en s'approchant de la porte d'entrée.

Tu es vir ! Tu es un parrain lamentable ! Et c'est pas moi que le dit, c'est ton meilleur ami, celui de qui tu espères soutien, compassion, et loyauté en toute épreuve ! »

Son speech terminé, elle se fit demi tour et s'approcha de nouveau de la table où étaient posées les décorations, sans prendre la peine de jeter un regard à Ron et Drago, qui riaient aux éclats sans parvenir à se reprendre.

« Voil ! déclara Drago en réprimant un nouvel éclat de rire. C'est pour ça que je lui ai demandé de m'épouser ! Ca, la jolie chipie aux boucles blondes après qui Harry est en train de courir dans le parc, et pour beaucoup d'autres choses qu'elle est et qu'elle sait faire mais dont je ne te parlerai pas car je veux voir le deuxième anniversaire de ma fille ! »

« En parlant de boucles d'or, renchérit Ginny qui venait d'entrer dans la grande salle, Hermione tu devrais aller vérifier que l'un comme l'autre est toujours vivant. Je viens de les croiser dans le parc, et si elle lui a encore échappé, ce qui ne m'étonnerait pas, sois Harry va commettre un meurtre soit tu vas la retrouver bâillonnée à un arbre ! »

« Ginny par pitié tu veux pas t'en occuper s'il te plait… » la supplia Hermione.

« Laisses, je vais m'en occuper ! Les petites pestes qui court partout c'est mon domaine, j'ai déjà donn ! » lança Ron en ignorant la grimace qui lui fit sa sœur. Et estimes toi heureuse qu'elle n'ait pas encore découvert l'utilité de ses ptites dents ni le pouvoir que peut avoir les hurlements d'une petite fille à qui on refuse un bonbon ! Ah ! souffla t-il, avec une nostalgie feinte, le meilleur est à venir… »

Sur ce, il sortit de la salle, un sourire de satisfaction sur les lèvres, tandis qu'Hermione arborait une expression semi inquiète sur le visage, et Drago une panique totale.

« Il plaisantait ! » le rassura Hermione, essayant également de s'en convaincre.

« Bon, et si on continuait ? proposa Ginny. Parce que vous je sais pas mais moi j'ai vraiment hâte de finir la décoration de cette salle ! Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je trouve la mariée un peu trop directive et un peu trop fantaisiste… Quoi ? demanda t-elle en voyant le regard désapprobateur d'Hermione, qui signifiait clairement attention à ce que tu vas dire je ne suis pas d'humeur. Quoi ? J'ai le droit de trouver stupide et surtout inutile de passer des heures à décorer une salle alors qu'en deux minutes tout pourrait être parfait, selon tes désirs… »

« Tu veux que je te dise pourquoi je refuse de faire ça à la manière 'baguette magique et sortilèges' ? » lui demanda calmement Hermione.

« Oui, parce que j'ai beau réfléchir, mais… »

« Vas-y… »

« Vas-y quoi ? » demanda t-elle.

« Vas-y, décores la salle. Tu connais mes goûts, la manière dont je veux que tout sois agencé, alors vas-y, tu as le champs libre… »

« Tu es sûre ? Je veux dire, tu tenais tellement à ce que tout soit fait de manière… »

« Vas-y je te dis ! Ne t'inquiètes pas, on décorera bien cette fichue salle à la manière moldue ! » répliqua t-elle, ôtant le sourire d'espoir que sa requête avait fait naître sur les lèvres de Drago.

« Très bien… » lâcha Ginny en se saisissant de sa baguette. Elle murmura plusieurs sorts d'embellissement, les guirlandes s'accrochèrent d'elles-mêmes, une odeur de fruits rouges s'éleva dans les airs, une mélodie enivrante se fit entendre, des ballons blancs et roses se gonflèrent et emplirent la salle, d'énormes bouquets de fleurs se formèrent sur les tables, des pétales de roses s'éparpillèrent sur une table du fond où Ginny avait au préalable disposées diverses photos, images et souvenirs relatant au couple. Elle disposa les tables comme l'avait prévu Hermione, fit léviter les assiettes, verres, couverts et plats et les posa sur les tables. Elle continua ainsi pendant quelques minutes.

« J'ai fini ! Qu'en dis-tu ? » annonça Ginny, fière d'elle.

« C'est parfait. La musique, le décors, le parfum, les tables, tout est parfait Ginny ».

« C'est vrai ? Alors ça veut dire qu'on est tranquille, que tout est prêt, et que… »

Flop !

« Mais pourquoi t'as fait ça ?!? » s'indigna Ginny, alors que d'un geste rapide du poignet, la baguette pointée vers l'ensemble de la salle, Hermione avait fait tout disparaître à l'aide d'un finite incantatem.

« Tu voulais savoir pourquoi je refusais la décoration à la façon sorcier non ? »

« Oui, mais je vois pas en quoi avoir fait disparaître tout mon travail t'était utile pour me l'expliquer » répliqua Ginny, un peu déçu de voir ses efforts s'envoler.

Mais Drago, lui semblait comprendre, et c'est pour cela qu'il lança tout simplement :

« Ce n'est que du vent… »

Hermione qui avait ouvert la bouche pour répondre à Ginny la referma aussitôt, sans avoir émit le moindre son, attendant la suite avec curiosité et avidité.

Voyant les deux jeunes filles tournées vers lui, accrochées à ses paroles, il poursuivit…

« La magie, les sortilèges, la lévitation, tout ça c'est à portée de tous, du commun des sorciers. Mais tout ça n'est pas réel, ce n'est qu'une illusion, instable et incertaine, une invention de notre esprit pour nous faire croire que tout est simple, tout est parfait. Mais ce n'est pas le cas. Qui peut se vanter d'être heureux et de n'avoir jamais souffert ? Personne. Tous les cinq, nous le sommes, mais aucun de nous ne me dira le contraire. Toi et ton frère, combien de fois avez vous encaissé les insultes, les moqueries de tous à cause de la pauvreté de votre famille et de la passion de votre père pour les moldus, les miennes en premier, sans répliquer, sans montrer à quel point cela vous blessait ?  Harry a vu ses parents mourir sous ses yeux, son parrain, il a vécu  tant d'années entouré de personnes qui le détestaient et haïssaient ce qu'il était. Sa vie n'est que souffrance, rejet, désillusion, il a vécu plus de souffrance en 17 ans que bien d'autres durant toute leur vie… Hermione, tu as toujours souffert de ne pas être une sang pure… Combien de fois t'a t-on insultée de sang-de-bourbe, de moins que rien , méprisée, combien de moqueries as tu essuyées parce que tu aimais les études, les devoirs et les bouquins ? Et moi… »

Mais sa gorge sembla se noua au souvenir de ces années passées dans la souffrance, les coups, de déshonneur. Hermione sentant son désarroi, son angoisse, s'approcha de lui et glissa sa main dans la sienne, le soutenant d'un regard, lui insufflant une force dont il avait cruellement besoin. Elle déposa un baiser au creux du cou et il poursuivit :

« Vous ne pouvez pas dire le contraire, c'est à travers le malheur, la douleur qu'on se sent vivre, c'est grâce au passé que l'on vit le présent, et construit l'avenir. On ne se fabrique pas des souvenirs à l'aide de formules magiques, on ne puise pas notre force à l'aide d'une potion, mais de notre vécu, notre passé qui forge notre caractère, fait de nous les êtres humains que nous sommes aujourd'hui. Il ne faut pas oublier que nous sommes mortels, rien n'est éternel, rien n'est acquis, on a besoin d'avoir des souvenirs, du vécu, de la joie comme de la peine. Les sortilèges peuvent tout faire, les mots que nous prononçons nous permettent d'accéder aux connaissances, au pouvoir, et rendent notre vie beaucoup plus simple. Mais qui a dit que tout devait être facile, que rien ne méritait qu'on fasse l'effort de le faire de nous même ?

Je ne comprenais pas ton entêtement à décorer cette pièce par nous même, mais je viens de comprendre, poursuivit-il en s'adressant à Hermione. C'est symbolique…Tout peut s'écrouler d'un simple coup de vent, disparaître d'une simple formule… Nous, on est pas comme ça… Notre union ce n'est pas une illusion que l'on peut créer et effacer aussi facilement, balayer d'un revers de la main. Tout ce qui est magique est illusion. Ce qu'on est, ce qu'on représente l'un pour l'autre est basé sur quelque chose de vrai, de sincère, de vécu, et c'est pas toi qui me dira le contraire Hermione, mais c'est dans le malheur et la souffrance qu'on a survécu, l'un avec l'autre, l'un pour l'autre. Notre couple, on l'a battit de nos mains, nourrit de nos efforts, abreuvé de nos larmes, et on est ressortis de chaque épreuve traversée plus forts, plus soudés. Certes, aujourd'hui, il ne s'agit que de décorer une fichue salle. Concrètement, ça ne signifie rien, ce n'est que symbolique, traditionnelle, mais tout ce qu'on aura fait, on l'aura fait de nous même, et la magie ne pourra pas l'effacer. On aura au moins la satisfaction de savoir que c'est nous qui l'avons fait, de nos mains, on aura vécu une expérience agréable. Peut être que tout ne sera pas parfait, mais c'est ce qui fera tout son charme le fait que des détails iront de travers, que tout ne sera pas comme on l'imaginait... Tout ne sera pas parfait et c'est ce qui le rendra parfait à nos yeux… Alors on y passera peut être la journée, le week-end s'il le faut, mais tout sera fait par nous même, comme tu le souhaites. Je t'aime, et si tel est ton désir, alors tel sera le mien… » ajouta t-il en  soulevant le visage d'Hermione qu'elle maintenait baissé, fixé au sol.

Il prit son menton entre ses doigts et la força à le regarder, l'obligeant à plonger ses yeux baignés de larmes dans les siens. Ce qu'il lui avait dit reflétait exactement ce qu'elle ressentait. Elle en était troublée de voir qu'il la comprenait si bien alors qu'elle était persuadée qu'il trouvait l'idée aussi absurde et invraisemblable que Ginny. Il essuya ses larmes du bout des pouces, encadrant son visage de ses mains. Ils échangèrent un regard complice, amoureux, plein de tendresse et de compréhension, puis Hermione accrocha soudainement  ses bras autours de son cou, nichant sa tête au creux de son cou et le serrant aussi fort qu'elle put. Puis, au bout de quelques minutes, elle sembla se calmer, se recula légèrement, et chassant ses nouvelles larmes d'un revers de sa manche, elle se tourna vers Ginny qui les contemplait avec tendresse, et un sourire satisfait aux lèvres, elle déclara :

« Voilà, c'est pour ça que je l'aime ! », insistant sur le ça, alors que Drago d'un mouvement rapide l'attira de nouveau contre lui, pour une sorte d'accolade complice. Tout trois éclatèrent de rire.

Plusieurs heures plus tard, tout était enfin terminé. Hermione, Ginny et Drago étaient assis sur une table du fond, admirant leur travail, et Ginny devait bien l'avouer, ils avaient fait un travail étonnant, proche de la perfection, et Drago avait eu raison sur un point, le fait de tout faire soi-même leur apportait une certaine fierté, une satisfaction de ne pas avoir eu recourt à la magie, même si cela signifie passer plus de 5 heures à décorer une salle. Ils étaient épuisés, et ils leurs restaient encore quelques détails à poffiner, mais dans l'ensemble, tout était bien fait, dans les moindres détails, proche de l'imaginaire d'Hermione. Au fond de la salle, dans son parc aux barreaux bien plus haut qu'elle, Emma regardait ses parents faire, passant de l'un à l'autre, jouant avec ses jouets et autres peluches, se hissant comme elle pouvait en s'aidant des barreaux. Elle semblait en pleine forme, ce qui n'était visiblement pas le cas de tout le monde, puisque Harry était assis au bord de la table, sa tête posée entre ses bras, complètement épuisé. Ron était partit quelques heures plus tôt mais avait promis de revenir dès le lendemain matin.

***

Les jours passèrent ainsi, entre décoration, préparation des tables, du déroulement de la cérémonie, élaboration du menu, choix de la musique, des jeux… Deux semaines avaient passé ainsi, dans le tumulte, l'empressement, les fous rires, les disputes et autres crises, les larmes, tout était normale…

Harry évitait le plus possible de devoir surveiller Emma, bien qu'étant son parrain, il ne s'était toujours pas remis de l'après midi horrible qu'elle lui avait fait vivre deux semaines pus tôt. Lui qui avait toujours adoré les enfants et qui voulait en avoir le plus tôt possible puisque la menace de Voldemort ne planait plus au dessus de leur tête, passer cette après midi avec Emma lui avait fait réviser son jugement, et après un long moment de réflexion, il prit Hermione à part et lui fit part de sa conclusion les enfants étaient adorables tant qu'ils restaient en images, ou encadrés de leurs parents, mais dès qu'il fallait en avoir un sous sa responsabilité, la donne changeait, et c'est pour sa qu'il laissait le soin à la marraine de s'occuper d'Emma si besoin jusqu'à ce qu'elle grandisse un peu, et lui prendrait la relève un peu plus tard, quand son apprentissage de l'autorité serait acquis, et quand son éducation ne lui incomberait plus, ce qui signifiait en gros pas avant qu'elle soit capable de monter sur un balai e qu'elle ait l'autorisation légale de transplaner.

Hermione l'avait écouter attentivement, sans pour autant parvenir à dissimuler un sourire naissant, se contentant d'acquiescer ses dires comme on le ferait d'une personne à qui l'on n'accorde qu'une crédibilité illusoire. Mais elle ne put s'empêcher d' éclater de rire devant le sérieux de son ami, devant le manque de courage et l'angoisse de celui que l'on nommait à juste titre ,le survivant pour avoir enduré, supporté et survécu à Voldemort. Elle plaignit alors la pauvre Ginny, et lui conseilla de s'habituer au rôle de papa car il se pourrait qu'il le soit bien plus tôt qu'il ne le pense. Harry devint soudainement livide, ce qui redoubla le fou rire d'Hermione, et elle secoua la tête en signe d'abandon lorsqu'elle le vit se précipiter sur Ginny lui demandant si elle n'avait pas quelque chose de très important à lui dire. L'expression de son visage montrant clairement qu'elle ne comprenait absolument pas de quoi il lui parlait, elle jeta un rapide coup d'œil à Hermione, mais elle se contenta de lui faire un signe de tête compatissant et un sourire amusé alors qu'elle s'éloignait, un carton à la main.

***

Trois jours…. Il ne restait plus que trois jours avant la cérémonie, et Poudlard était recouvert d'un épais manteau blanc qui cette fois ci, resterait un long moment. Le froid s'était installé, et avec lui la neige était tombée, s'insinuant partout, se tassant, et à présent, l'on marchait dans plus de trente centimètres de neige d'un blanc immaculé. Les quelques élèves restés, et toute cette petite « famille » avait sorti ses patins à glace et s'amusait, mêlant rire, et larmes, tantôt de joie tantôt de douleurs quand l'un tombait et se blessait, déclenchant l'hilarité des uns, l'inquiétude des autres, et le mécontentement de celui à terre.

Les batailles de boules de neige allaient bon train aussi, détendant l'atmosphère, les replongeant des années plus tôt, à l'époque où ils étaient encore des gamins insouciants, plein d'entrain, innocents, naïfs de ce qui se déroulait à l'extérieur. Hermione apprenait patiemment à Emma à faire des boules de neige, mais après des dizaines d'essais infructueux, elle déclara forfait, et laissa Emma s'éclater à piétiner tout les boules et bonhommes de neige qu'elle avait voulu faire. Un sourire satisfait et heureux naissait cependant sur ses lèvres en voyant sa fille trottiner partout dans la neige, se rouler dedans, la mettant dans sa bouche puis faire une grimace de mécontentement, la bouche grande ouverte au contact de la substance gelée dans sa bouche.

Puis, comme à chaque fois, Hermione était obligée de prendre part au jeu car elle finissait toujours par recevoir une boule de neige dans le cou et à chaque fois, elle lançait un regard furieux à Drago qui arborait un sourire angélique sur les lèvres, et d'un ton innocent lui demandait ce qui n'allait pas. Mais sans se l'avouer, Hermione adorait ses jeux, ils leur permettaient de se détendre, de ne plus penser à rien, et de redevenir les enfants qu'ils étaient, de retrouver leur enfance qu'ils avaient trop tôt abandonnée au profit de la lutte contre Voldemort, la douleur, la souffrance et les larmes qu'ils avaient troqués aux éclats de rire, aux sourires, au bonheur. Puis la nuit tombait, et tous rentraient se réchauffer au coin du feu, se remémorant des souvenirs passés, des anecdotes plus récentes, leurs projets d'avenir etc.… Et après un bon dîner, ils allaient se coucher, les filles profitant de la soirée pour se reposer et passer un peu d'intimité avec leur copains.

La veille, ils vérifièrent une dernière fois qu'il ne manquait personne, que les musiciens arriveraient bien à l'heure prévue, que la nourriture était bien aux cuisines, et autres petits détails vérifiés des dizaines de fois par Hermione mais qui préférait - on ne sait jamais ce qui peut arriver -, vérifier de nouveau que tout était parfait et les tenues prêtes.

Puis le grand jour arriva. Hermione s'était réveillée de très bonne heure, anxieuse, impatiente, vivant son dernier réveil en tant que Miss Granger, son dernier petit déjeuner, sa dernière balade dans le parc et tout un tas d'autres choses qu'elle vivait pour la dernière fois…

« Ne t'inquiètes pas… » la souffla dans le cou la voix sensuelle de Drago, encerclant sa taille de ses bras nus, pressant son torse chaud et nu contre son dos légèrement refroidi pour être sortie du lit depuis si longtemps, et posant sa tête de son cou, l'observant à travers le miroir devant lequel elle était postée depuis presque une demie heure.

« Tout va bien se passer… Tout sera parfait, la musique, le repas, la cérémonie, tout, ne t'inquiètes pas… Et puis je serais là, si tu as le moindre problème, la moindre crainte, le moindre doute, dis le moi… Je ne serai ton mari que d'ici quelques heures, mais ça ne m'empêches pas d'être à n'import quel heure à l'écoute des tes problèmes, de tes besoins, de tes envies… tout ira bien, ne t'en fait pas… »

« Je ne sais pas si… » commença Hermione avant de s'arrêter

« Tu ne sais pas si quoi ? demanda doucement dans un murmura, son souffle glissant sur ses épaules nues, lui provocant d'électrisantes caresses qui la firent frémir, contrastant avec sa eau froide et ses doutes entêtants.

Quelque chose ne va pas, tu as des doutes… Si jamais tu veux changer d'avis, je ne t'en voudrais pas tu sais, on est enc… »

« Non… c'est pas ça, rassure toi. Je t'aime… mais c'est bien ça qui m'effraie … » ajouta t-elle dans un murmure pour elle seule, mais qu'il parvint à entendre. Sa gorge commençait à lui brûler, mais elle ravala ses sanglots, ne voulant pas pleurer le jour de son mariage.

« Eh… » lança t-il en voyant ses yeux briller….

 Sans se reculer, il la retourna vers lui, lui faisant face. Le manque de place la collant contre lui, il pris son visage entre ses mains et appuya son front contre le sien.

« De quoi tu as peur ? » murmura t-il sans la quitter des yeux.

« Je t'aime… tellement, malgré tout ce qui s'est passé entre nous, tout ce qui aurait du nous éloigner l'un de l'autre mais qui n'a fait que nous rapprocher considérablement…ET si tout ce qu'on vient de traverser était comme un avertissement, une mise en garde vis-à-vis de notre mariage, de notre relation… Peut être qu'on ne devrait pas être ensemble, on est si différents, notre sang, notre éducation, notre famille… »

« Tu es ma seule famille avec Emma… Vous représentez ce que j'ai de plus cher au monde, les seuls personne que j'aime autant et les seules pour qui je sacrifierais tout… »

« Justement, c'est bien ça qui m'effraie ! Tu crois que c'est normale d'aimer autant alors qu'on a que 19 ans ? Je t'aime plus que jamais je ne m'en serai cru capable, je pourrais mourir ça me serait égale car je sais que j'ai vécu ce que tout le monde rêve de vivre au moins une fois dans sa vie je serai prête à tout les sacrifices pour toi, il suffirait que tu me les demandes… ET ça m'effraie, ça m'effraie de ressentir de tels choses, d'être capable de tout, rien que pour toi, pour un de tes baisers, une de tes caresses, un de tes sourires, ça m'effraie de tenir autant à toi, d'être à ce point dépendante de toi, de tes gestes, de tes baisers. Je n'imagine pas vivre sans toi, et j'en ai peur... Je n'ai que 19 ans, et j'agis déjà comme une adulte... Mais on ne devrait pas réfléchir autant, ce poser de tels questions, ressentir aussi fort ce qu'on ressent, on n'est pas assez mûrs pour tout ça, on est encore si jeune... C'est de ça dont je doute, pas de toi, pas de nous, pas de notre amour... j'ai peur de ce que je ressens, comme tu en as si souvent eu peur toi même.. Je t'aime déjà si fort, comment pourrais je t'aimer d'avantage, t'apporter plus que je ne le fais déjà, te rendre plus heureux? »

« Ne t'en fais pas, tu y arriveras, et même si notre mariage ne nous apporte rien de plus, ça m'est égale car je t'aime déjà si fort que jamais ça ne pourra changer. Je n'ai aucune crainte de ce côté là, tu me rends déjà plus heureux que je n'aurais cru l'être un jour… Tu m'aimes, tu m'as pardonné le mal que je t'avais fait, et tu m'as fait le plus beau cadeau que tu aurais pu, une magnifique petite boucle d'or dont je suis totalement accro, et qui me montres alors que j'y croyais plus que je suis capable de faire de belles choses, que je ne suis pas destiné à faire le mal, mais aussi le bien… Peut être qu'on est jeune, mais je ne vois pas en quoi l'âge est important alors que tout ce qui compte c'est que je t'aime, tu m'aimes, on est heureux, et c mariage, on en a tout les deux envie. Alors où est le problème? On a un enfant, je suis une formation pour être auror, tu enseignes à poudlard, peut être qu'on a grandi trop vite finalement, mais je ne vois pas en quoi cela peut nous nuire. Au contraire, on est plus apte à affronter les épreuves à venir, et on restera ensemble, quoiqu'il arrive, alors si tu dois t'inquiéter pour quelque chose, je veux que ce ne soit que pour la couleur de ta robe, ta coiffure, où la façon dont tu vas habiller Emma pour le mariage. Ce qui m'amène où je voulais en venir... »

« Très bien, je suis d'accord... »

« Vraiment? » s'exclama Drago.

« Oui. Comme tu l'as dit, ce qui compte, c'est que l'on soit heureux, et ensemble. Et si tu tiens vraiment à ce qu'elle porte une tenue de quidditch aux couleurs des serpentards , un vif d'or ensorcelé dessiné dessus, et Emma Malefoy brodé derrière, ça m'est égale. je veux que vous soyez tout les deux là, peut m'importe comment vous serez habillés, dès l'instant que vous êtes avec moi, je m'en fiche... »

« Tu sais quoi? J'en ai plus envie... annonça Drago. Ca me plaisait de te prendre la tête avec ça car pour toi il était hors de question qu'elle le porte, et je voyais plus ça comme un défi à relever, de te faire plier à ma volonté, continua t-il un sourire malicieux aux lèvres, et jouant avec une mèche de ses cheveux châtain qu'il tournait et retournait sans cesse. Mais à présent que c'est fait, et que tu as cédé, je ne tiens pas particulièrement à ce que ma fille soit vêtue d'un t-shirt et d'un short… D'ailleurs, et si tu me le permets je me chargerai personnellement de lui trouver une tenue. Tu dois juste me faire confiance… »

« Mais c'est aujourd'hui qu'on se marie ! Tu ne vas pas partir comme ça ! »

« Si, mais ne t'inquiètes pas ! N'oublies pas que je sais transplaner. Je prend Emma dans mes bras, on pars dans une heure, et dans deux heure maxi on est rentrés, je te le promet ! Alors c'est d'accord ? »

« Très bien, mais je veux qu'à 11h maxi vous soyez rentrés, c'est compris ? Le mariage est à 15h, et je tiens à ce que tout soit prêt avant. »

« On le sera, ne t'inquiètes pas… » répondit t-il en souriant. Il déposa un baiser sur ses lèvres et sans l'avertir, il la prit dans ses bras, lui arrachant u cri de surprise qu'il étouffa d'un baiser. Il sorti de la salle de bain et s'approcha du lit, où il l'allongea doucement, sans cesser de l'embrasser.

« Je t'aime… Tu es si belle, si compréhensive, si attentionnée, si.. tu es parfaite, et je regrette tellement de ne pas m'en être aperçu dès le début… Tout aurait été si différent… »

« Tu parles vraiment beaucoup trop ! » l'interrompit Hermione en souriant largement. Elle l'embrassa de nouveau, puis le faisant rouler sous elle, elle se dégagea et se releva. Une fois debout, elle lui tendit la main.

« Qu'est ce que tu fais ? » s'exclama t-il, surprit.

« Tu viens de m'affirmer que tu seras à 11h30  de retour de pré-au-lard », lui répondit-elle simplement, comme si la réponse lui paraissant évidente.

« Et alors ? »

« Et alors ? alors il est bientôt 8h30, ta fille dort toujours, elle doit se réveiller, prendre son bain, déjeuner, s'habiller, et 1h ne te sera qu'à peine suffisant pour faire tout ça. Je te conseille de te dépêcher si tu veux vraiment être de retour avant midi ».

« Pourquoi à moi ? tu ne peux pas t'en occuper, tu as l'habitude, ça ira plus vite avec toi ! Et pis moi je suis là pour l'amuser, lui apprendre des bêtises et des grimaces, c'est toi la maman, c'est toi la responsable, celle qui s'occupe des choses sérieuses ! »

« Et c'est pas toi hier qui venait pleurer que tu passais pas assez de temps avec ta fille ? Eh ben qu'est ce que tu attends ? Elever un enfant ne se limite pas à lui donner un biberon, lui rapporter des cadeaux de tes missions, et s'amuser de la voir se rebeller contre moi. Alors tu veux passer plus de temps avec ta fille. Commences par aller la réveiller et lui faire prendre son bain ! » déclara Hermione en lui tendant son peignoir et des affaires propres.

« Très bien, je m'en occupe. Retourne au lit, et moi je m'occupe d'Emma, et avant midi on est de retour avec sa tenue… » se résolut –il en prenant les affaires qu'elle lui tendait et sortant de la chambre.

Hermione attendit quelques secondes debout, face à la porte, puis elle vit la porte s'ouvrir à la volée et Drago entrer.

« Dans la chambre d'Harry et Ginny… lui répondit-elle avant même qu'il ne lui pose la question. Comment veux tu être un bon père si tu ne sais même pas où est ta fille ! » plaisanta t-elle en le voyant esquiver un sourire honteux et sortir de nouveau.

Elle referma la porte, et se recouche.

Lorsqu'elle se réveilla, le radio réveil affichait 10h53, et elle devait se dépêchait si elle ne voulait pas que ce soit Drago qu'il l'attende après le sermon qu'elle lui avait fait.

Elle se leva, prit une douche rapide, s'habilla tout aussi rapidement, se maquillant à peine, et elle sortit.

A midi, lorsqu'elle entra dans la grande salle pour déjeuner, elle la trouva vide, vide de Drago et Emme en tout cas. Un sourire vint naître sur ses lèvres, elle avait raison.

« Ne te réjouis pas trop vite ! » fit une voix derrière elle qu'elle reconnut sans hésitation, et lorsqu'elle se retourna, elle trouva le tableau très attendrissant, Drago emmitouflé dans sa cape d'Hiver, son écharpe enroulée autours de son cou, et Emma dans les bras, dont seul le bout du nez était à l'air libre.

« On est partit à 9h15 et à 10h45 on était rentrés. On voulait aller faire voir la belle tenue à maman, mais cette grosse dormeuse était encore en train de dormir, donc on est allés faire une ballade dans le parc, et on a joué dans la neige… Et maintenant, nous voil ! » termina t-il en arrivant à sa hauteur, et en déposant un baiser glacé sur ses lèvres.

Elle prit Emma dans ses bras et ensemble, ils allèrent déjeuner. Dans moins de trois heure, leurs vie à tout les trois changerait, pour le meilleur, et pour le pire..

A suivre…

Voilà, c fini pr ce chap 3, encore plus long que les précédents ! Le prochain chapitre pas avt la semaine de la rentrée car je aprs demain passer la dernière session de mon bafa, et vous pouvez pas savoir à quel point j'en ai pas envie ! mais bon,  vous vous en foutez un peu, mai c'était stt pr vous prévenir ke la suite et fin, le mariage en lui même, ne sera pas là avt une grosse semaine ! voil !

Alors j'attends vos avis avec impatience, bon ou mauvais…

A bientôt et bonne fin de vacances a ceux ki le sont tjs, et bon courage aux autres