Chapitre 4 : Bienvenue au Costa Rica

John et Ding rejoignirent le reste de l'équipe à bord de l'avion, et celui-ci pu partir.

Grant en Malcolm avaient finalement tous les deux accepté de venir, mais ils n'avaient pas l'air spécialement heureux de la venue de l'autre.

Le calme ne se fit pas plus de vingt minutes car Ian, ne supportant plus ce silence embarrassant essaya de tirer quelques chose des hommes assis en face de lui.

I : Vous n'êtes pas du FBI ?

D : Effectivement non, mais nous travaillons pour le gouvernement.

A : CIA ?

J : Plus maintenant.

I : Alors quoi ?

J : Vous avez des enfants monsieur Malcolm ?

I : Oui.

J : Alors sachez que nous faisons ça pour qu'ils vivent dans un monde meilleur.

Ce doutant qu'il ne tirerait rien de plus, Ian reporta son attention sur les hommes puis sur Alan.

I : Alors il parait que toi aussi tu y es retourn ?

A : J'ai été kidnappé. Et toi, c'est quoi ton excuse ?

I : Je voulais sauver Sarah.

Ding et quelques-uns uns des hommes de Rainbow s'étaient approchés d'eux.

D : Qu'est-ce qu'on ressent quand on est là-bas ?

A : Il n'y a que la peur. Quand tu entends un dinosaure, les gros surtout, crier tu te dis qu'il part en chasse et tu pries pour ne pas être sur leur route.

I : Mais le pire c'est ceux que tu n'entends pas. Eux, ils peuvent être derrière toi, tu ne le sais pas et quand tu les vois, il est trop tard.

A présent seul John n'écoutait plus les deux hommes raccompter avec du mal parfois leur expérience sur ces îles, mais il laissa Grant et Malcolm parler car s'ils devaient aller là-bas, il valait mieux que ses hommes sachent ce qui les attendais.

Au bout d'un moment, ce fut aux deux scientifiques de poser des questions aux hommes de Rainbow, qui ne savait pas trop quoi répondre. Un coup d'œil à John permis à Ding d'avoir l'accord de tout leur dire s'ils acceptaient de ne rien répéter.

John partit quelques minutes dans le cokpite de l'avion, Alan profita de ce moment pour poser une question qui le démangeait.

A : Pourquoi est-ce qu'il est si...détach ?

D : Parce qu'il a connu pire que ses îles… Le Vietnam au temps de la guerre. Il y a été trois fois de manière illégale pour des missions presque suicidaire.  C'est ça manière de se préparer.

I : On est jamais près à aller là-bas, et si vous voulez revoir vos familles je vous conseille de ne pas essayer.

D : On fera notre possible.

John revint leur dire que l'avion allait atterrire.

L'aéroport était tout petit, et il n'y avait qu'eux a y débarquer. Une voiture arriva un peu plus tard, conduit par l'agent de la CIA qui travaillait à l'ambassade du pays. Il leur souhaita le bonjour et fut surpris du matériel qu'ils avaient.

H : Jamais vous ne passeriez la frontière avec tout ça.

J : C'est pour ça qu'on a atterris ici.

L'avion repartit presque aussi tôt. Ding et Oso comprirent quelque chose qui échappa aux autres car ils n'avaient pas été en Colombie : Ils étaient ici sans autorisation, le gouvernement ne savait qu'il était là et les radars avaient vu un avion entrer dans la vallée et en ressortire. Un frisson lui parcouru le dos, la Colombie lui rappelait trop de mauvais souvenirs et il avait un gosse maintenant.

L'agent les conduisit dans une maison en bord de mer où ils trouvèrent des papiers en règle pour tout le monde et quelques habits civils.

Tout le monde se reposa un peu, puis John demanda à voir les hommes de Rainbow.

J : Voilà, ici c'est les entrepôts présumés. Il va falloir qu'on les surveille pendant trois jours au minimum avant de faire quelques choses. Vous vous mettrez par deux, surveillance avec prise de photos pendant dix heures puis changement d'équipe. Des volontaires pour commencer ?

O : C'est d'accord pour moi.

D : Je t'accompagne Oso.

Le deuxième groupe fut former pas Weber et Loiselle, puis John et Connely. Alan et Ian avaient « pour mission » d'aller en ville et d'essayer de reconnaître des visages connus, des hommes du parc ou d'INGEN. Mais ils n'avaient pas le droit d'y aller seuls donc un hommes de Rainbow devait s'assurer de leur sécurité. Le premier fut John qui voulait faire des repérages de la ville.

L'entrepôt était là  où on leur avait dit, et Ding et Oso remarquèrent qu'il leur avait fallu douze minute à pieds pour y aller. Le gars de la CIA avait choisi la bonne baraque, il y avait même un chambre par personne.

O : Tout ceci à un petit goût de Colombie. J'aime pas ça !

D : Moi non plus. Tu sais, après j'ai continué les missions pour la CIA mais aucune ne fut pire que la Colombie.

O : John en a vu des verte et de pas mure, pourquoi il arrête pas.

D : Il aime trop pour décrocher, mais il essaye de se faire une raison.

Les dix heures furent assez longue, car il y avait peu de mouvement, mais ils réussirent à déterminer ce qu'il y avait dans ses entrepôts : de la drogue.

Ding aura bien été en prélever un échantillon mais John avait dit de ne rien faire.