Chapitre 8 : peurs.
Ils avaient repris la marche depuis plus de quatre heures maintenant. La voiture accidentée dans laquelle reposaient trois personnes mortes, probablement attaquées par les vélociraptores était à plusieurs kilomètre derrière eux mais certain en tremblaient encore. Les autres savaient un peu mieux à quoi ils avaient à faire et s'ils n'avaient pas été des pros, certains auraient déjà craqué.
John et Ding, conscient de leur rôle de meneur, essayaient de ne pas laisser paraître leur peur, alors que Ian et Alan essayaient de convaincre tout le monde de faire demi-tour, pour leur propre bien. Mais ils ne s'éloignèrent pas des hommes de rainbow, car c'est eux qui avaient les armes.
En approchant d'une clairière, John leur fit signe de s'arrêter. Devant eux, le tyrannosaure était en train de manger. Il venait sans doute de tuer sa victime car le sang coulait encore. Le brachiosaure n'avait pas eu la moindre chance et il n'avait probablement pas soufère, mais il n'en restait pas moins qu'à moins de dix mètres d'eux, le carnivore était en plein festin.
Sans bruit ils s'éloignèrent du cadavre, et avancèrent dix minutes en silence. Après quoi John leur fit faire une halte. Il alla voir personnellement chaque personne qui se trouvait ici, leur demandant comment elle allait, et cherchant à savoir si elle pouvait continuer, émotionnellement. Il s'adressa presque à tout le monde dans sa langue natal, sauf pour Weber qui était allemand. Apparemment tout le monde était en état de continuer.
Ding fut le dernier.
J : Tu tiens le coup ?
D : Ca va aller. De toute façon il le faut bien.
J : Tu penses à J.C. ?
D : bien sur, je ne veux pas qu'il grandisse sans père. C'est dur, crois-moi.
John allait partir quand Ding repris.
D : Et toi mano (mec), ça va ?
J : J'ai connu pire.
D : Pas moi.
J : Tu entends ?
Ding tendis l'oreille, le bruit d'une voiture se rapprochait se plus en plus. John fit signe à Loiselle et à Connolly de le suivre, et à Ding de veiller sur les autres.
Les trois hommes avancèrent sur un chemin, puis lorsque le bruit fut vraiment très près, ils se cachèrent dans les sous-bois. Une voiture tout-terrain passa. Elle était de couleur verte, sans vitre ni toi, bref le genre de voiture qu'on s'attend à trouver dans ce genre d'endroit. A l'intérieur, deux hommes parlaient.
H1 : Pourquoi il t'on proposé ce boulot alors que l'autre les avantageait plus ?
H2 : Sais pas, sans doute parce que je suis le meilleur chasseur, surtout à un prix si bas.
H1 : Quand je suis arrivé, j'ai dis que j'était ok pour le job, à condition de gagner deux fois ce qu'il me paye sur le continent.
H2 : Ses gars là roule sur l'or, mais leurs actions chute de façon pas croyable.
Le reste de la conversation se perdit dans les bruits environnent. Loiselle revint chercher le reste de l'équipe en vitesse, pour suivre la piste pendant qu'elle était encore fraîche.
Ils durent marcher un trente de minutes avant d'apercevoir le camp. La marche fut longue et pénible car ils avaient faim et soif, et l'aire humide et chaude de les aidaient pas à tenir le coup.
Le camp, en faite une série de cabane en bois et d'abris anti-cyclone était entourée par des barbelés, sans courant électrique à l'intérieur. Il y avait des gardes armer qui patrouillait autour de la clôture, et dans le camp. D'autre donnait des ordres en espagnol aux personnes qui déchargeaient les voitures et transportaient leur contenu dans une des cabane de bois.
Vingt minute après leur arrivé, une corne sauna le repas, rappelant leur propre faim au hommes de rainbow. Ian et Alan étaient devenu silencieux depuis qu'ils avaient vu le T-Rex.
J : Connelly, tu t'occupes d'eux, Ding et moi on va essayer d'aller chercher à manger.
Le camp ne comptait plus que un tiers des effectif de gardes en faction, ce qui faisait encore beaucoup de monde mais c'était là leur seul chance.
Pour ne pas se faire repérer, il ne fallait pas qu'il laisse de corps derrière eux, ce qui compliquait encore un peu leur mission.
Ce baissant, il entrèrent par un trou qu'ils venaient d'agrandir dans un barbelé. Ils coururent jusqu'à la cabane la plus proche. A l'intérieur, ils trouvèrent dans munition, et dans bombe lacrymogène.
D : Faudra qu'on repasse par ici.
Il montra à son partenaire un fusil à fléchette endormante.
J : C'est sur que c'est plus adapter que nos mitraillettes.
Ils foncèrent vers la seconde cabane dès que le garde eux le dos tourné et y trouvèrent ce qu'ils étaient venus chercher. Il y avait à boire, surtout de la bière mais aussi des bouteilles d'eux minéral. Ils choisirent comme nourriture des aliments plutôt consistant et ne nécessitant aucune préparation : des barres céréalières et chocolatières, des bananes. Ils prirent aussi un peu de pain.
De retour dans la première cabane, ils trouvèrent un sac à dos pour mettre leur provision, et prirent quelques bombes, pour éloigner les dinosaures, et trois fusils à fléchette tranquillisante avec une réserve de fléchettes.
Les quelques éléments de repas furent bien accueillit par tous. Ils prirent ensuite un peu de repos, en faisant des équipes de surveillance, une pour leur camp, et une pour le campement général.
Ding pris quelques heures de repos en même temps que Ian et Weber. Ce fut le premier qui le réveilla, lui indiquant le vélociraptore qui les guettait d'un air affamer. Sachant que ce n'était pas de lui que viendrait l'attaque, il réveilla à son tour Weber, et lui tendis le deuxième fusil en lui faisant signe d'être attentif. Ding tira vers le premier et le toucha sous l'œil, puis le deuxième passa à l'attaque. Il était cacher du côté de Ian. Ce dernier roula pour éviter le chasseur, laissant le champ libre au tireur d'élite. Il toucha l'animal en plein cœur.
Alerter par les quelques bruits du campement, John revint voir ce qui se passait.
Il vit un dinosaure à l'endroit au Ding avait dormi, et un autre dans les buissons d'en face. Tous deux étaient endormis.
J : Il est temps qu'on fasse quelques chose. Moins on restera sur cette île, mieux ça ira pour tous.
D : C'est vrai mano.
John remarqua que la voie de son beau-fils tremblait, ce qui n'était jamais arriver depuis qu'il le connaissait.
