Chapitre 10 : infiltration.

Chacun était d'accord sur le fait qu'il fallait agir, mais pour savoir comment, c'est une autre histoire. Mais il n'eurent pas à chercher longtemps, la situation qu'il rêvait se produisit.

Durant la surveillance du camp ennemi, Weber et Alan notèrent que les soldats attendaient quelqu'un d'important, un colonel et son adjoint envoyer par INGEN, ainsi qu'un biologiste français.

John n'hésita pas longtemps, il parlait espagnol couramment et avait été dans l'armé, ainsi que Ding à qui il demanda d'être l'adjoint bien que Oso aurait parfaitement pu le remplacer. Mais John justifia son choix en disant qu'il avait besoin de lui pour s'occuper des surveillances, et pour récupérer l'eau et la nourriture qu'il ferait passer en douce.

Pour le biologiste, Loiselle était français et avait quelques notions dans la matière et ils croisèrent tous les doigts pour que la couverture tienne un jour ou deux.

Les autres avaient pour mission de contacter la côte et de demander du renfort, grâce au téléphone par satellite de John, dont la batterie avait lâché. Donc Weber, Connelly et Ian durent partir à la recherche d'électricité, à un autre endroit de l'île. Mais pour cela, ils leur faudraient des provisions, et donc la réussite de l'infiltration de John, Ding et Loiselle.

Avançant vers le camp à pied, les trois agents croisèrent les doigts pour que ça marche. Le garde leur demanda qui ils étaient, premier problème pensa John. Mais la chance était probablement avec eux car un des militaire plus gradé vint vers eux :

M : Vous êtes le colonel Rodriguez ?

J : Oui, c'est moi.

M : Lieutenant Tores mon colonel. Suivez-moi.

Il suivirent le lieutenant qui leur fit une visite guidé des lieux. Ils repérèrent tous les trois les cabanes contenant de la nourriture, et les abris anti-cyclone servant de lieux d'habitation, ou de lieux de production de la drogue.

Après ce petit tour du propriétaire, Loiselle se fit conduire vers les abris de production, tendis que John et Ding, qui avait gardé son vrai nom, allèrent manger un peu.

T : Mon colonel, puis-je vous demander pourquoi êtes vous arriver à pied. Nous vous avions envoyer un jeep.

J : Elle n'est jamais arrivée lieutenant.

T : Voyez accepter mes excuses. Commandent Chavez, êtes vous déjà venu sur cette île ?

D : Non.

T : Il m'avait dit qu'il enverrait quelqu'un qui était déjà venu pour la sécurité du colonel.

D : Cette personne est tombé malade, et j'ai du la remplacer.

Demander par un soldat, le lieutenant les laissa.

D : Je me demande qui est « il ».

Il continuèrent de manger en silence, mettant de côté des provisions pour leur amis. Ding les fit passer alors qu'il partait dans la jungle à la recherche de deux soldats patrouillant à l'extérieur et porté disparu.

Il les trouva, en arrivant dans son propre camp.

D : Oso, qu'est-ce qui c'est pass ?

O : Ils nous ont trouvé. Ding, il faut dégagé d'ici, et vite.

D : A moi aussi cet endroit me fout les boules.

Il donna les rations alimentaire qu'il avait. Weber, Connelly et Ian partirent à la recherche du central électrique.

De son côté Loiselle s'accrochait pour essayer de comprendre ce qu'on lui expliquait. Il se résuma tout le discours en termes biologique par : trois doses de la poudre rouge, quatre du mélange blanc et vingt cinq du noir. Après, on passe tout au voisin qui rend le tout blanc.

Savoir d'où venait ses poudres colorées n'était pas très difficile, c'était écris sur les paquets.

La poudre blanche, c'est un hallucinogène, pour rêver un peu pensa t'il ironiquement. Cette pensé ne lui serait jamais venu à l'esprit s'il n'avait pas été en danger de mort. La poudre rouge, c'est un produit qui permet le développement des facultés intellectuelles, produit qui n'existe sûrement pas sur le marché et le dernier sac de poudre, la noire, était un mélange local dont il n'y avait rien sur le contenu.

La tache qu'il avait à accomplir n'était pas très dure, et il espérait qu'il ne lui en demanderait pas plus, sans vraiment y croire car il était censé être biologiste.

Ding revint au camp pour s'apercevoir que John avait la grande vie. Traité comme un roi par tous les soldats, il suffisait qu'il demande quelque chose pour l'avoir. Tant mieux pensa Ding, sa facilitera beaucoup de chose.

En tournant un peu dans le campement ennemi, il aperçu l'homme aux neuf doigts sortir d'une cabane. En jetant un coup d'œil discret à l'intérieur, il vit le gardien de INGEN qui les avaient surpris à espionner l'homme aux neuf doigts.

N'ayant pas le même prestige que le colonel, il sortit et alla voir son ami. Lui aussi avait repéré Lyle, et il évitait de se faire voir de lui.

John passa presque toute sa journée à explorer le camp, cherchant des failles dans le système de défense qu'il pourrait exploiter, en créant d'autre pour en combler de plus grosse. Bref tout le monde lui obéissait au doigt et à l'œil pendant qu'il cherchait un moyen d'anéantir cet endroit.

Il vit Ding sortir d'une cabane, une de celle dont il ne savait rien sur le contenu. Il lui fit un signe : regarde autour de toi traduisit-il. Il chercha, et vie une silhouette désormais familière. Alors se pourris à échapper aux dinosaures pensa t'il. Un autre signe de Ding, regarde à l'intérieur.

Il réussi à entrer alors que personne ne regardait, et fut assez surpris de qui il vit : L'homme de la sécurité d'INGEN.