Chapitre 12 : le caméléon.
J : Qui êtes-vous ?
C'était John qui venait de parler. Jarod nota à sa voix qu'il était surpris de le voir.
Ja : Je m'appelle Jarod. Aidez-moi, s'il vous plait.
J : Qui me dit que je peux vous faire confiance.
Ja : Je cherche à les arrêtez, comme vous monsieur Clark.
J : Vous savez qui je suis. Ca ne m'étonne pas. Vous n'êtes pas agent de sécurit ?
Ja : Je suis ce que je veux être. Il faut que vous m'aidiez à sortir.
J : Dans trois heures, il fera nuit.
Ja : Merci.
J : Je n'ai pas dit que je vous aiderais.
Ja : Mais vous le ferez ?
J : Je pense.
En temps normal, il l'aurait laissé là, pour ne pas perdre sa couverture mais cet homme l'intriguait.
Il ressortit discrètement, et alla voir un soldat.
J : Qui est l'homme qu'il y a dans cet endroit ?
S : Je n'en sais rien, mais le gars d'INGEN nous a interdit d'entrer.
J : Merci soldat.
Le gars d'INGEN, mais ce gars ne travaille pas pour INGEN. Encore un imposteur pensa t'il pour lui. Le repas fut servi, et John pu aller voir Ding en douce pour lui annoncer ses plans.
J : C'est ok monsieur C. Et en même temps amener à manger à nos copains car si je sors encore une fois sans raison, je vais me faire remarquer.
J : Ok, ça marche. Neuf doigts ne t'as pas vraiment vu, essais de l'interroger en restant discret.
D : Ca marche mano.
A peine les tours de garde de nuit instauré, John retourna voir Jarod et le détacha. Il lui donna à boire et un peu de manger, puis lui expliqua comment sortir sans se faire voir.
Ce fut Oso qui accueilla Jarod, rejoint par John après. Le caméléon remarqua les deux soldats évanoui et attaché dans un coin.
J : Je vous écoute.
Ja : Vous connaissez le Centre ?
J : Déjà entendu parler.
Jarod se mis à expliquer toute sa vie, sachant qu'avec ses gars là, il ne valait mieux pas mentir.
Il leur expliqua comment il avait été enlever, et comment le Centre s'était servi de lui. Il leur parla de monsieur Parker, de Rains, de Lyle et des tortures qu'il lui avait fait subir.
Il leur parla aussi de son évasion, de sa lutte pour le bien dans tout le pays, de Melle Paker qui le traquait pour le ramener. Les seuls détails qu'il passa sous silence furent le rôle de Sydney, les autres caméléons qu'il ne nomma pas, et son frère. Mais il leur parla de son clone, de ses parents avec lesquels il n'avait pas vraiment de relation.
John et Oso écoutèrent sans rien dire, essayant de comprendre ce que cela impliquait et ce par quoi Jarod était passé.
Jarod leur parla aussi de ses découvertes sur le sublime, qu'elle avait pour rôle de rendre les gens plus intelligent. John leur parla à ce moment de ce que Loiselle avait découvert sur la réalisation de cette drogue.
John laissa Jarod a la garde d'Oso, et repartit vers le camp.
Ding vint le voir et lui relata la conversation qu'il avait eu avec Lyle.
En approchant de l'homme, Ding remarqua que les hommes autour de neuf doigts avait peur de lui.
L : Vous êtes un des hommes du colonel ?
D : Oui, ….
L : Monsieur Lyle.
D : Commandant Chavez. Heureux de faire votre connaissance. Puis-je vous demander ce qui vous amène ici ?
L : Bien sur. Mission de routine pour INGEN. Je devais repartir avec le prochain bateau mais le gars qui s'en occupait était un espion américain.
D : Des fuites ?
L : Non, mais ce serait sous-estimer ce gars que de croire qu'il ne se douterait de rien.
D : Vous avez l'aire de bien le connaître.
L : On a eu quelques différends. Et vous, qu'est-ce qui vous amène ici ?
D : Je suis l'assistant du colonel, pas vraiment le choix.
D : Après ça, je suis partit. Il m'a l'aire louche ce gars, je l'aime pas. Et pour Jarod ?
J : Il est ok, et a vraiment eu des problèmes avec Lyle. Il parait que ce gars à un faible pour les jeunes asiatiques, mais peux survive à sa compagnie.
D : Un salaud.
J : Exact.
Ils allèrent se reposer, mais furent réveiller dans la nuit par un remue-ménage dans le camp. La disparition de Jarod ne passa pas inaperçu, et des soldats partirent dans la jungle à la recherche du fugitif. Ding se porta volontaire pour les accompagner et curieusement Lyle accepta.
Dans son abri de production, Loiselle commençait à avoir des petits problèmes. On lui en demandait de plus en plus, et il ne savait pas vraiment si ses gars savait ou non qu'ils leur raccomptait que des bobares depuis deux heures. Profitant d'un temps de pose, il alla voir John pour lui dire que ça commençait à chauffer pour lui.
J : Essais de tenir le coup encore jusqu'à la fin de la journée. Tant que Ding n'est pas revenu, on ne peut rien faire.
L : Ca va pas être facile, je te promets rien. En plus, j'ai du mal avec les termes techniques en espagnol.
J : J'ai compris, je vais faire ce que je peux pour faire revenir Ding, en espérant que les autres ont déjà appelé le continent.
Dans la jungle, Ding et une dizaine de soldats cherchaient Jarod. Ding les avaient conduit dans la direction de la côte, les éloignant ainsi de l'endroit où il se cachait vraiment. Les soldats n'avaient qu'une envie, dégager au plus vite de cette île maudite où beaucoup trop d'entre eux avait frôlé la mort. Les recherches durèrent toute la matinée, et midi ne devait être loin quand il aperçurent la mer.
A peine arriver sur le côté, ils virent des bateaux, mais qui n'avaient rien à voir avec ceux d'INGEN. Les marines pensa Ding pour lui-même.
