Chapitre 13 : Fuite.

Ding retrouva ses collègues à bord de l'un des bateau des marines, le colonel était encore avec eux pour une demi-heure, car après c'était le moment de donner l'assaut.

Ding avait déjà expliqué au colonel ce qu'il savait des installations du camp, de ses gardes et aussi des hommes de Rainbow se trouvant sur place.

Cela faisait une heure qu'un des soldats américain été partit à la recherche de Oso et des autres, les prévenant ainsi de l'arriver des marines, mais aussi pour leur laisser le temps d'évacuer leurs hommes.

Ding avait déjà essayé de convaincre le colonel de l'emmener avec lui, mais il avait refusé à trois reprises. Les deux hommes étaient monté sur le pont du bateau pour se rafraîchir les idées, quand il entendirent au loin un cri de chasseur, de raptores plus exactement mais aucun des deux n'en était sur.

D : Et là, on prie pour ne pas être le dessert.

Ding avait murmuré ses paroles tirées d'un film dont il ne se rappelait plus du nom, mais qui voulait tout dire selon lui.

C : Vous voulez vraiment retourner dans cette enfer.

D : Oui mon colonel, car plus vite on ira là-bas, plus vite on pourra rentrer.

C : Exact, on part dans vingt minutes, vous serez près ?

D : Pourquoi vous avez changé d'avis ?

C : Je crois que vous aviez raison en disant que de toute façon, personne n'est vraiment près à aller là-bas, et si vous êtes là, ça ne peut qu'être bon pour mes hommes. Mais vos collègues restent, pas question d'insister.

D : Ils valent autant que moi, mais je crois moi aussi qu'ils sont trop fatiguer.

Il était lui aussi fatiguer mais ne le dit pas, en redescendant, il vit Ian et Connelly qui dormait, Weber à côté commençait à faire de même mais l'arriver de Ding le réveilla.

W : Tu as réussi à le convaincre ?

D : On l'a fait pour moi.

W : Ramène les tous en vie s'il te plait, car je n'aimerais pas devoir annoncer ça à leur  femme.

D : Moi non plus.

Loiselle avait un peu dormi durant la nuit, et avait droit à une second sieste après le repas. Alors qu'il suivait les autres hommes pour aller dormir un peu, il vit John lui faire un signe.

J : Les marines arrivent dans une heures environ, tu arriveras à partir avant ?

L : Pas de problème chef, il y a des explosif en bas pour ne pas que quelqu'un puisse s'emparer de la poudre si un truc comme ça arrivait.

J : Ok, tu peux en détourner si tu veux, mais tu survies reste prioritaire.

L : Ok chef.

Comme tous les hommes de Rainbow, Loiselle savait que jouer les héros revenait souvent à être un héros mort, donc mieux valait ne pas faire l'imbécile.

Officiellement il avait encore vingt minutes avant de retourner bosse, mais la sieste des gars durait en général plus d'une heures. En s'y prenant bien, il pensait pouvoir avoir le temps de descendre, prétextant avoir oublier un truc en bas, comme ses clopes, puis remonter et sortir les fumer en dehors du camps, comme tous les autres gars. Ce plan tenait le route, il décida de le suivre.

John lui préféra tourner en rond, s'assurant ainsi que personne ne passe entre les mailles du filet. L'heures fut assez longue, et la tension monte vite dans ce genre de cas. Il devait rester encore une vingtaine de minutes quand il vit Loiselle sortir du camp, et s'éloigner discrètement.

Lyle arpentait l'endroit où Jarod se tenait quelques heures auparavant. Mais il lui avait échappé une fois de plus, et ça il ne pouvait pas l'accepter. La rage se lisait dans ses yeux et elle augmentait au fur et à mesure que le temps passait. Monsieur Parker, son père, avait passé beaucoup de temps pour mettre ce plan en application, et il ne supporterait pas que Jarod viennent tout mettre en l'aire une nouvelle fois.

Il devait être midi passer quand il entendit du bruit dehors, le commandant Chavez était de retour, seul. Lyle se maudit intérieurement.

C : Nous l'avons retrouvé, vers la côte alors qu'il essayait de partir mais il s'est enfuit. Il est encore dans la jungle, j'ai laissé les autres là-bas, ils vont le retrouver mais il faut plus de monde.

Le colonel envoya encore une vingtaine d'homme à la recherche du fugitif, une vingtaine d'homme qui désormais ne pouvait plus protéger le camp. Bien jouer pensa John.

Les marines arrêtèrent ses hommes avant qu'ils n'aient fait un kilomètre.

Ding était repartit avec les hommes envoyer à la recherche de Jarod, et John se retrouvait seul dans le camp ennemi. Il réussit à sortir sans attirer l'attention des gardes armés, mais Lyle l'avait vu et il le suivit.

John rejoint le colonel, Ding et Jarod qui surveillait le camp.

J : C'est bon, personne n'est sortit avant votre arrivé, et tous mes hommes sont en sécurité.

C : Monsieur Clark, c'est du beau boulot que vous avez fait là.

J : Alors fait la même chose.

C : Pas de problème.

Il déclancha l'assaut. On entendit bien sur des mitraillettes puis une explosion, le labo pensa John. Mais il y avait autre chose qui faisait du bruit, juste à côté d'eux. Ding tourna la tête en même temps que lui, et ils virent Lyle cacher sous un arbre, tremblant de partout mais pas pour autant terrifier par la peur car dès qu'il vit le regard des deux hommes se placer sur lui, il s'enfuit vers la forêt.

John et Ding le suivirent sans même hésitez, prenant au passage des armes confisquées par les marines aux soldats locaux. Jarod qui était à côté d'eux tourna la tête pour voir ce qui se passait et emboîta leur pas au moment même où il aperçu le meurtrier de son frère.

Lyle était rester à proximité des hommes pour être en sécurité, du moins le pensait t-il. Dès qu'il vit Chavez et le colonel Rodriguez regarder dans sa direction, sécurité ou pas, il préféra s'enfuir pour rester libre. Mais rester libre dans cet endroit ne voulait pas forcement dire rester en vie.

Dans le camp, le bruit des mitraillettes et l'odeur du sang avait attiré les carnivores, mais les marines avaient réussi à éloigner les plus petits en les tuant, les gros avaient décidé d'aller voir ailleurs pour un moment en tout cas. Quoi qu'il en soit, Lyle courrait à travers la jungle, poursuivit par John, Ding et Jarod. Il n'avait pas la moindre chance contre eux trois, mais il ne le savait pas. Il entendit du bruit, venant de devant lui, d'instinct il se cacha dans les fourrés.

L'animal qu'il vit arriver n'était pas très haut, pas plus de deux mètre, et il avançait bizarrement. Le dilophosaure, mais Lyle ne le savait pas est un carnivore, qui injecte du poison sur sa victime avant de la manger.

Ding arriva en premier à la clairière, et vit l'animal en question, il fit signe à John et à Jarod de faire le tour. Lyle sortit encore tout tremblant de sa cachette, et s'approcha de l'animal.

D'un seul coup, un espèce de crête se déroula autour de lui, et il envoya sont poison sur Lyle, qui cria de douleur, et tomba à terre. Le dilophosaure n'attendit pas plus longtemps et se précipita sur lui pour comme pour le manger, mais le dinosaure s'écroula raide mort, après qu'en mitraillette est fait feu sur lui.

Jarod, le visage montrant bien sa haine pour l'homme en question s'approcha et lui dit :

J : Dis moi pourquoi est-ce que je t'ai sauvé la vie ?

La douleur empêcha Lyle de répondre, mais Jarod continua : C'est parce que tu n'as pas assez souffert.

S'il avait pensé une seule seconde sortir vivant de cet enfer, Lyle savait que c'était maintenant impossible. On lui attacha les mains dans le dos, puis il sentit un couteau lui faire une entaille sur le bras. Il s'étonna de voir le jeune soldat latinos agir comme ça.

D : Ca c'est pour les petites asiatiques, et pour le frère de Jarod.

Les trois hommes partirent vers le bateau sans regarder de nouveau le prisonnier. Si l'un des trois devait avoir des remords, c'est Jarod car pour les deux autres, bien qu'ils ne le connaissent pas, cet homme ne valait rien.

Ce qu'il ne sur jamais, c'est que Lyle réussi à se relever, et à se rapprocher du camp dans l'espoir d'appeler de l'aide. A peine arriver au camp, un vélociraptore qui n'avait pas pu avoir sa part de viande se précipita sur lui, et lui fit vivre douloureusement les dernières minutes de sa vie.

Dans les bateaux américains, les hommes de Rainbow prenaient un peu de repos en compagnie de Ian et Alan. Chacun remercia en silence sa bonne étoile, et regarda les autres par la suite. Désormais un lien indescriptible unissait ses hommes.