Auteur : oliv

Email : olivs@free.fr

Origine : très très vaguement Gundam Wing de loin

Disclaimer : ça coûte cher si on veut les acheter ? Les louer ? Bon ok les personnages du machin qui va suivre, même méchamment occis, ne m'appartiennent pas.

La chanson qui sert de base est Overseas Telegram de Gainsbourg

© Melody Nelson Publishing

Genre : Yaoi - songfics trilogie – ici la deathific (désolé) UA

Couple : 1+2+1

Remarque : je ne sais pas ce qui m'a pris d'avoir une idée pareille un matin au réveil. J'avais plein d'autres idées de scénarios pour nos jeunes amis mais j'ai commencé par écrire ce truc. Comme Kali aimait un peu je lui ai offert et je me suis mis à écrire les deux autres qui vont avec pour mettre avec dans le cadeau. Sauf que je ne sais pas si c'en est un J.

Overseas Telegram

Dommages collatéraux

J'aimerai que ce télégramme

Soit le plus beau télégramme

De tous les télégrammes

Que tu recevras jamais

Et qu'ouvrant mon télégramme

Tu te mettes à pleurer

Lorsque Sally entra dans la grande maison victorienne qu'il occupait depuis peu dans le centre de Londres elle compris que quelque chose était anormalement calme. Elle se dirigea directement dans la bibliothèque et le trouva là, assis dans un chesterfield, ses grands yeux bleu marine révulsés, la tête chavirée en arrière et tenant dans sa main droite un bout de papier bleu de l'Overseas Telegram. À côté de lui un verre de whisky et quelques boîtes de médicament vidées. Sur le secrétaire, un mot écrit de sa main.

Je sais que ce télégramme

Est le dernier télégramme

De tous les télégrammes

Que je t'enverrai jamais

Elle pris son poignet entre ses doigts fins, il était froid et le battement de son cœur ne s'y faisait plus sentir depuis longtemps. Elle lu le mot, serra les dents de colère, mais cela ne servait plus à rien. Elle pris le téléphone et composa le numéro de la police. Quand elle raccrocha le combiné, elle entendit le carillon de la porte d'entrée.

Devant la porte se tenait un jeune garçon portant un uniforme du Post Office, il devait à peine avoir 17 ans, une lueur violette passait dans ses yeux.

- Bonjours m'dame.

- Bonjours

- J'ai porté un télégramme à un monsieur tout à l'heure. Est-ce que je pourrais le voir ?

Machinalement, sans même réfléchir, elle lui tendit le papier.

- Euh, non m'dame ça ça me regarde pas je voulais voir le jeune homme avec les yeux bleus.

-Pourquoi voulez-vous le voir ?

- Euh vous êtes sa copine ?

Elle eu un vague sourire, avant de répondre.

- Non j'étais son médecin.

- Bon, alors je peux vous le dire peut être. Voilà j'ai eu le coup de foudre et je veux me marier avec lui. J'ai senti qu'il y avait quelque chose de fort qui allait se passer entre nous. J'ai son visage dans la tête et il ne pourra plus jamais en partir. Je sais que c'est lui que j'attends.

En prononçant ces mots le jeune garçon avait quelque chose de grave dans la voix.

J'aimerai que ce télégramme

Soit le plus beau télégramme

De tous les télégrammes

Que tu recevras jamais

Et qu'ouvrant mon télégramme

Tu te mettes à pleurer

Elle ne parue même pas étonnée et le fit entrer dans la maison et alors qu'il passait le seuil, elle prononça ces mots :

-Il est mort.

Et continua...

- Venez, vous avez le droit de le voir, il a laissé une lettre cela vous concerne aussi.

Et elle lui tendit le papier blanc.

Sally,

Je viens de recevoir ce télégramme de Réléna. Ceci est un beau jour pour elle, je n'aurai plus de mission, la guerre est finie, c'était son dernier télégramme : mon ordre de démobilisation. Je sais qu'elle a des plans me concernant. Je n'en veux pas, je ne l'ai jamais aimé. Mais elle ne me laissera pas tranquille. Ma vie s'achève donc là je n'ai plus rien qui m'attache ici. Je suis désolé si cela te fait un peu de peine, mais je n'ai pas appris à faire autre chose que me battre. Lorsque j'ai ouvert la porte et que j'ai vu l'employé du post office me tendre le papier, j'ai tout de suite su ce qu'il contenait. Le jeune garçon devant moi était beau comme une aurore, il avait de grands yeux aux reflets violets et une longue natte bizarre qui lui descendait au creux des reins. Je suis tombé immédiatement amoureux, il était beau et ressemblait à la vie. Mais de quel droit aurais-je pu imposer à ce garçon ce que je suis, je suis sûr que je l'aurai rendu malheureux et comment suis-je assez stupide pour penser que quelqu'un puisse m'aimer. J'ai failli lui demander sa main, le pauvre ! Mais au moins grâce à lui j'ai compris ce que c'était que de tomber amoureux. Alors, comme je ne puis être aimé et que je n'ai plus de mission sur cette terre, il vaut mieux que je m'en aille.

Adieu chère et douce Sally et si un jour tu croises un jeune garçon du Post Office avec une natte remercie le pour moi.

Boys don't cry mais pourtant qu'est-ce qu'il en avait envie maintenant. Il s'approcha encore un peu du corps sans vie et lui posa un baisé sur le front. Et lui murmura à l'oreille un truc que Sally ne pu pas entendre :

- Sale con, mais tu ne t'en tireras pas comme ça, pas sans moi.

Il rendit la lettre à la jeune fille et sorti. La police était déjà là en train de faire les relevés d'usage et une ambulance attendait le corps dehors. Elle restait dans ce bureau le regard dans le vide et l'envie indéfectible de faire du punching-ball sur meringue rose. Et ça se dit diplomate !

Je sais que ce télégramme

Est le dernier télégramme

De tous les télégrammes

Que je t'enverrai jamais

Elle fut interrompue dans ses pensées, par l'irruption soudaine du jeune natté qui se jeta sur le fauteuil où le corps se trouvait encore. Il serra le garçon dans son bras gauche alors que sa main droite, tenant un revolver de la police sur sa tempe, appuya su la gâchette. Le coup résonna dans toute la maison et le sang du jeune homme à la natte commença à couler par un petit trou rond de son front sur le cou de l'autre.

J'aimerai que ce télégramme

Soit le plus beau télégramme

De tous les télégrammes

Que tu recevras jamais

Et qu'ouvrant mon télégramme

Tu te mettes à pleurer

Elle s'approcha du couple, constat le décès du second. Lorsque les ambulanciers essayèrent de séparer les deux corps, elle leur demanda de les laisser ainsi. Ils n'étaient pas très gros ni l'un ni l'autre et les mettre en terre dans un même cercueil ressemblait bien à ce qui était leurs dernières volontés. Quand le brancard passa à côté d'elle elle prit le badge de l'employé des postes.

Il y a fond d'un cimetière du Yorkshire une pierre tombale sous un saule qui porte cette inscription :

Heero Yuy

Duo Maxwel

AC 179 – AC 196

Tu auras ce télégramme

Comme mes autres télégrammes

Par Overseas Telegram

Et le Post Office anglais

Fin du premier opus

Heero : c'est qui ce con ?

Duo : sais pas, un nouveau visiblement

Heero : il commence fort

Duo : ben oui il nous a tué tous les deux d'un coup

Heero (cherchant sur son laptop) : j'ai son adresse

Duo : et moi les explosifs...