Auteur : oliv

Email : olivs@free.fr

Origine : Gundam Wing

Disclaimer : Ils ont toujours la propriété de Sunrise et compagnie

Genre : Yaoi – One shot – pas mal de Shonen-ai, et une touche de lemon.

Couple : Bon vous vous doutez qu'il y aura un truc entre 1 et 2 mais comme c'est tout le but de l'histoire j'en dirai pas plus. Sinon il y a forcement 3+4+3 et ça se termine par du (1,2,3,4,5,6,9,V...)-(R,O,J,M...).

Remarque : au départ cette fics était un coup de gueule contre un truc qui me choque pas mal dans GW. Donc voilà c'est une histoire moralisatrice autant qu'un Yaoi qui met en scène des ados de 15 ans puisse l'être !!! C'est un OS en 5 parties. Pour une fois je suis assez content du titre, je trouve qu'il colle assez bien à l'histoire.

Ne pas oublier : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

Quand la branche casse 2e mouvement : Nouvelle mission

Quand Duo rentra à l'appartement qui leur servait de planque, il était près de cinq heures du matin. Il entra dans le salon afin de se rejoindre la cuisine espérant soutirer un reste de pizza au frigo. Assis dans le canapé, lui tournant le dos, Heero était là pianotant sur son portable.

D : - Je suis rentré

H : - hum.

Au moment où il passait derrière lui, Heero déposa son portable sur la table du salon et commença à se lever. Duo lui posa une main sur l'épaule l'invitant à rester assis, fit le tour du canapé et vint s'asseoir à côté du japonais.

D : - Ça te dérange pas si on parle un peu avant d'aller se coucher ?

H : - hum.

D : - Tu m'en veux d'être rentré si tard ?

Heero ne répondit pas, mais passa son bras autour des épaules de son ami et le fit basculé sur le côté laissant la tête du natté se reposer sur ses genoux. Duo quoique surpris se retourna sans quitter sa position allongée de manière à pouvoir voir Heero faiblement éclairé par l'écran de son ordinateur.

D : - Tu t'es inquiété ?

H : - hum.

D : - Je suis sorti prendre un verre dans un bar et j'ai rencontré un garçon super sympa. On est allé chez lui et on a pas mal discuté. Il s'appelle Vincent.

Duo sentit très distinctement le corps du japonais se crisper sous lui.

H : - Vous avez couché ensemble ?

Il y avait de la jalousie dans la question de Heero, il était jaloux. Duo n'en croyait pas ses oreilles. Même s'il avait encore du mal à y croire, Vincent disait vrais Heero avait des sentiments.

D : - Non on a parlé de toi.

H : - Pas très intéressant !

D : - Si au contraire. Dis Hee-Chan, je peux la voir la photo ?

H : - Il t'a tout raconté ?

D : - Non ! Il m'a dit que tu souriais en regardant cette photo c'est tout.

Heero sorti son palm de sa poche et ouvrit la pochette pour en extraire religieusement le morceau de papier brillant. Il caressa l'image avant de la tendre au natté.

H : - Tu veux la garder ? Demanda-t-il avec un tremblement dans la voix.

D : - Non ! Ça me fait plaisir que ce soit toi qui la garde.

H : - Merci.

Heero remis la photo à sa place et recommença à effleurer délicatement, du bout de ses doigts, les mèches de cheveux qui tombaient devant les yeux de Duo. Duo leva alors son doigt vers le cou de son ami et caressa le fin fil de cheveux qu'il ceignait.

D : - Tu as pas peur de le perdre pendant tes missions ?

H : - Non, au pire j'en ai d'autres.

D : - Ça me rassure.

H : - Baka !

D : - Moi aussi !

H : - Quoi ?

D : - Non rien ! je pensais à autre chose.

H : - Duo on a une nouvelle mission.

D : - Quoi ?

Duo se releva brusquement, mais Heero le rattrapa le forçant à ne pas bouger.

H : - Baby sitting !

D : - C'est quoi cette connerie ?

H : - La femme d'un ambassadeur a été assassinée alors que celui-ci était dans les colonies. Comme ils pensent que les assassins peuvent vouloir s'en prendre à l'enfant, ils ont pensé qu'il serait plus en sécurité avec nous en attendant le retour de son père. Et que celui-ci puisse les mettre tous les deux à l'abri.

D : - Et tu sais ça depuis quand ?

H : - Un peu après ton départ Réléna nous a amené le... enfin tu vois, avec toutes ses affaires.

D : - Et l'on va devoir supporter ça combien de temps ?

H : - 24 heures.

D : - Et c'est quoi le plan d'action ?

H : - Quatre gagatise et s'occupe dû...

D : - Il a quel âge ?

H : - Dix mois.

D : - Mais c'est un...

H : - Oui c'est une horreur, ça pue et ça fait un boucan d'enfer !

D : - Mais on va pas être obligé de... En fin toi et moi c'est quoi notre rôle ?

H : - Rassures toi. Donc Trowa et Quatre s'en occupent et Chang qui est aussi gâteux que Quatre s'occupe de l'intendance. Toi tu continues tes repérages dans les bâtiments administratifs de la ville et moi... je m'occupe de la sécurité.

Heero se voyait quand même mal avouer qu'il s'était proposé pour s'occuper de Duo de manière à ce que ce dernier ne se sente pas rejeter après l'arrivée du bébé qui occuperait toute l'attention des trois autres pilotes.

D : - Merci Hee-Chan tu es un ange ! Je n'aurais pas supporté de devoir m'en occuper.

H : - Moi non plus !

D : - Et il est où là le truc ?

H : - Dans ma chambre.

D : - Quoi ! tu t'occupes des veilles de nuit ?

H : - Non. La chambre de Trowa et Quatre est trop petite pour accueillir le petit lit en plus de leur grand lit. Il fait – 5 °C dehors et Wufei dort avec sa fenêtre ouverte donc il en était hors de question. Je ne pense pas que tu aurais apprécié de dormir avec le choriste de dix mois. Donc on l'a mis dans ma chambre et l'on dormira tous les deux dans la tienne.

D : - Quoi ? Pas question !

H : - Duo fais pas l'enfant !

D : - Mais le lit fait un mètre de large c'est trop petit pour dormir à deux !

H : - On s'arrangera.

D : - Et si je te touche, je n'ai pas envie de me retrouver avec le canon ton flingue sur le front.

H : - Baka ! Je le laisserai dans le bureau. Rassuré ?

D : - Mais Heero, c'est vachement gênant !

H : - C'est pas la première fois que l'on dort dans le même lit !

D : - Sauf que l'autre fois le lit était deux fois plus grand que celui-là !

H : - Allé, vas te coucher, je te rejoins.

Quand Heero pénétra dans la chambre Duo était déjà sous la couette. Il était allongé de tout son long, sur le côté, à la limite du matelas prêt à se casser la gueule. Heero retira ses vêtements sans en oublier aucun. Voyant le japonais nu comme un ver, Duo écarquilla les yeux se demandant s'il n'allait pas mourir tout de suite. Puis Heero vint se mettre du côté du lit où était déjà le natté, souleva la couette et s'assit au niveau du caleçon de son ami le repoussant plus loin dans le lit. Puis il s'allongea dans le lit contre le corps de Duo se calant contre lui collant son dos à son torse et son bassin à ses hanches. Il passa une jambe au-dessus de celles de l'américain pour attraper celle du dessus et venir recouvrir les siennes avec. Puis il saisit la main du châtain et la plaça sur sa poitrine. Duo était pétrifié. Heero était contre lui ils n'auraient pas pu avoir une étreinte plus proche.

H : - Bonne nuit Duo.

Duo eut du mal à articuler sa réponse. Il sentait déjà la respiration du garçon qu'il tenait dans ses bras se calmer et devenir régulière et il ne put que constater au bout de quelques secondes que Heero s'était endormi. Il lui fallut de longues secondes avant de réussir à calmer son cœur qui battait à tout rompre, puis bercé par le souffle régulier de celui qu'il aimait, il s'endormit à son tour.

Quand Duo se réveilla le lendemain matin, il constata qu'il était seul dans le lit. Se redressant dans les cousins, il vit devant lui l'écran LCD géant du salon dans sa chambre. Heero lui avait installé la console de jeux et la télé dans sa chambre pour ne pas qu'il ait besoin d'affronter leur phobie commune : un bébé. C'était adorable de la part de Heero d'avoir pensé à rapatrier la console et l'écran, mais il n'y avait qu'un seul jeu et Duo le connaissait par cœur. Assis par terre à côté du lit, quelqu'un l'observait

H : - Bien dormis ?

D : - Oups je t'avais pas vu !

H : - Je t'ai installé ta console de jeux !

D : - Vi j'ai vu merci Hee-Chan

H : - Je suis sorti t'acheter de nouveaux jeux, j'espère qu'ils te plairont.

D : - Mais il est quelle heure ?

H : - Bientôt 10 h.

D : - Mais tu t'es levé à quelle heure pour avoir le temps de sortir et de ramener tout ça ?

H : - huit heures.

D : - Mais tu es fou tu as à peine dormi deux heures ! Rassure- moi je t'ai pas jeté du lit en dormant ?

H : - Non je te rassure, j'ai très bien dormi. Je voulais juste que tu aies ça quand tu te réveillerais. Je vais chercher le petit-déjeuner.

Sur ce Heero se leva et parti en direction de la cuisine pendant que Duo émerveillé découvrait les nouveaux jeux que le japonais venait de lui offrir.

Heero commença par faire chauffer la poêle pour faire cuire les œufs au bacon. Surveillant d'un œil la cuisson, il tartinait des tranches de pain de mie de Nutella qu'il garnissait ensuite de morceaux de fruits frais, les superposant les unes sur les autres il constitua ainsi quatre énormes sandwichs. Il prépara également quelques tartines de pain beurré avec de la confiture, le pot de beurre de cacahouète, des toasts beurrés recouverts de jambon blanc découpés en bâtonnet pour tremper dans le jaune d'œuf et deux grands verres de jus d'orange frais pressé. Il disposa le tout sur un plateau sous l'œil médusé de Quatre qui n'en revenait pas !

Il arriva dans la chambre arborant une certaine fierté. Duo était toujours assis sur le lit regardant avec passion les boîtiers de ses nouveaux jeux. Quand il leva la tête, il n'en revint pas de voir un petit-déjeuner aussi pantagruélique. De plus la présence, de deux verres, de jus de fruit et deux assiettes d'oeufs au bacon indiquaient qu'ils allaient prendre ce repas en tête-à-tête. Heero déposa le plateau sur le lit, puis enleva son tee-shirt et son jean et rejoignit Duo dans le lit. Le japonais prit l'ensemble des coussins qu'il plaça dans le dos du natté, l'invitant à s'asseoir adossé à la tête du lit. Puis sans mot dire il se glissa entre les jambes de Duo s'adossant au torse de l'américain. Enfin il attrapa la natte châtaigne et la fit passer devant lui, la laissant lui chatouiller son torse nu. Duo ne savait plus où se mettre malgré son caleçon Heero ne pouvait ignorer son membre dur contre ses fesses. La nuit dernière il avait bien réussi à se dégager un petit peu pour éviter le contact, mais là Heero s'était vraiment calé contre lui.

H : - Tu peux pas l'enlever ?

D : - Je suis désolé Heero, mais je peux vraiment pas contrôler ce genre de réaction. Surtout avec toi. Si tu t'avançais un peu ?

H : - Je parlais du caleçon !

Heero faisait déjà glisser le sien en bas de ses chevilles. Duo, toujours plus gêné, rapprocha ses jambes sous les fesses de son ami et commença à se défaire de son boxer, deux mains lui vinrent en aide sur la fin. Heero se réinstalla tout contre Duo emprisonnant l'excitation de l'américain entre ses fesses. Le natté avait beaucoup de mal à avaler sa salive ! Heero remonta la couette sur eux et plaça le plateau sur ses genoux.

D : - Tu es bien là ?

H : - Hum ! Ça pourrait être mieux, mais ce ne serait pas pratique pour manger. Et toi ?

D : - J'ai du mal à imaginer comment ça pourrait être mieux !

Et, sur ces mots, il plongea ses lèvres dans le cou de son ami pour y déposer un baisé. Celui-ci lui répondit en caressant de la joue la natte qui passait sur son épaule. Puis il tendit à Duo un des sandwich au Nutella.

H : - Tiens c'est pour toi.

D : - pas tous quand même.

H : - Si.

D : - Il m'a gâté Quatre !

Quand il eu prononcé ces mots, il sentit les épaules de son ami s'effondrer devant lui.

D : - Me dit pas que c'est toi qui a préparé tout ça ?

H : - Si.

D : - Je n'osais pas imaginer que c'était possible que tu ferais ça pour moi ! T'es un amour.

Duo lui refit un bisou dans le cou et le serrant dans ses bras. Heero se redressa un peu plus renforçant son appui sur le natté.

H : - C'est normal. Pour le reste Duo je ne veux pas que tu te fasses de faux espoir. C'est uniquement sexuel, je ne reviens pas sur ce que j'ai dit hier soir. Si cela te dérange, je le comprendrai et j'arrêterai. Le sexe n'a rien à voir avec les sentiments. Je me suis dit que si l'on en avait tous les deux envie on pourrait partager ça.

Duo était partagé entre l'envie de pleurer et de lui taper dessus. Ni l'un ni l'autre n'étaient une solution. Il fallait qu'il se fasse une raison, Heero n'était pas prêt à admettre ses sentiments. Et par contre avait parfaitement intégré un des arguments de Vincent.

D : - Et que te dicte ton cœur ?

H : - Je ne sais pas.

D : - C'est lui qui te dit d'agir comme ça avec moi ?

H : - Oui.

D : - Alors je pense que tu as des sentiments pour moi.

H : - Duo je ne peux pas !

D : - Ce n'est rien Hee-Chan. J'accepte que l'on fasse comme tu le désires.

H : - Merci.

D : - Mais promet moi d'y réfléchir de nouveau.

H : - Promis.

Ils ne dirent plus un mot jusqu'à ce que le petit-déjeuner fût entièrement fini. Heero les débarrassa du plateau pour se tourner contre Duo posant sa tête sur sa poitrine et lui caressant son ventre plat. Où pouvait-il bien mettre tout ce qu'il était capable d'engouffrer ?

D : - C'était ça la position que tu voulais prendre tout à l'heure.

H : - Non.

D : - Ah !

H : - Je peux ?

D : - Tu sais bien que je suis d'un naturel curieux !

H : - Merci.

Heero se pencha pour attraper son jean et sorti de l'une des poches un tube de lubrifiant neuf qu'il tendit à Duo.

H : - Tu peux me... J'ai envie de dormir encore un peu dans tes bras.

Duo marqua un temps d'arrêt, il ne s'attendait vraiment pas à ce genre de demande de la part de son japonais. Surtout qu'il ne voyait pas le rapport entre les deux parties de sa demande ! il ne voulait quand même pas ? Cependant Duo accéda à la requête du brun. Enduisant les deux parties qui allaient être amenées à se rejoindre. Duo était toujours assis, adossé à l'épais matelas de coussins, Heero se tourna alors fasse à lui et glissant ses jambes derrières les fesses de son baka il se fit descendre sur l'excroissance de ce dernier. Duo était en lui. Il récupéra alors la natte de son amant. Il la fit passer dans son dos. Ainsi il pouvait ressentir lui-même de la même façon que son propriétaire la présence de cet appendice de cheveux qui n'appartenait qu'à lui. Enfin il passa ses bras autour du torse de l'américain et posa sa tête sur son épaule. À peine quelques secondes passèrent avant qu'il ne s'endormît. Duo remonta alors la couette sur le dos de sa marmotte et s'endormit à son tour.

Quand il se réveilla, il était étrangement bien. Un sentiment de plénitude totale rayonnait dans tout son corps. Heero n'avait pas bougé pendant son sommeil, il dormait encore. Duo passa de longues minutes à le contempler. Jusqu'à ce que petit à petit les yeux s'ouvrissent pour laisser apparaître deux prunelles cobalt encore ensommeillées.

D : - Bien dormi Hee-Chan ?

H : - Merci Duo.

Il s'écarta de l'américain pour le regarder dans son entier quand il se rendit compte que pendant son sommeil, il avait répandu un liquide blanc sur le ventre de son amant. Il rougit de gène à l'idée de s'être laissé allé sur lui. Duo s'en rendant compte le repris dans ses bras pour le serrer fort contre lui.

D : - Hee-Chan ne t'inquiètes pas ! Moi aussi j'ai quelque chose du même genre à t'avouer.

H : - Merci Duo. Ça aussi j'en avais envie.

D : - On pourra le refaire éveiller ? Et en inversant les rôles ?

H : - Tout ce que tu veux. Mais pour l'instant reste encore en moi.

D : - Heero, je suis le seul ?

H : - Baka.

D : - Je veux dire, est-ce que je suis le seul avec qui tu as ce genre de besoins ?

H : - Oui !

D : - Mais un jour ça te passera.

H : - Non, pourquoi tu dis ça ?

D : - Alors j'ai le droit de t'aimer ?

H : - Non. Je ne pourrais rien te donner en échange.

Duo soupira et se défit de l'étreinte du brun, l'œil las. Les quelques heures qu'ils venaient de passer s'étaient suspendues à un rêve qui venait de se briser. Il se dirigea vers la salle de bain et en ressortit quelques minutes plus tard prêt à partir pour continuer son travail d'observation dans les centres administratifs de la ville. Heero n'avait pas bougé, il était resté sur le lit assis face au tas de coussins où reposait le corps de Duo quelques moments au paravent.

H : - Couvres toi bien il gèle dehors.

D : - Promis Hee-Chan.

Sur ces mots, il sortit. Heero resta un moment encore assis sur le lit, immobile. Puis il se leva, attrapa son caleçon, son jean, ses chaussettes et il hésita un moment. Il regardait la chemise de Duo gisant sur le sol. C'était une de ses chemises préférées, ample et d'une très belle couleur framboise. Heero la ramassa, enfila une manche puis l'autre et la boutonna. Il sera alors ses bras contre lui pour augmenter le contact du tissu avec sa peau. Enfin il enfila sa veste et quitta la chambre à son tour. Et alors qu'il se dirigeait ver la porte de l'appartement, il entendit hurler derrière lui.

Q : - Heero Yuy, j'ai deux mots à te dire !

H : - Pas maintenant Quatre

Q : - Si maintenant ! Tu joues à quoi au juste ? Tu devais t'occuper de Duo soi-disant pour qu'il ne se sente pas seul. Je viens de le voir sortir. Il ne m'a pas dit un mot et tirait une tête de six pieds de long. Alors je voudrais bien que tu m'expliques ce que tu lui as encore dit pour le mettre dans un état pareil !

H : - Quatre je n'ai pas envie d'en parler. Pas avec toi.

Q : - Tu pourrais au moins me regarder quand je te parle !

Heero alors se retourna. Quatre se tétanisa : depuis la veille au soir et la sortie de Heero il avait complètement remonté ses barrières mentales pour ne plus ressentir ce qui se passait dans la tête du japonais. Ses pensées trop violentes l'auraient tué. Mais là, il n'aurait jamais imaginé assister à un tel spectacle. Heero avait le visage fermé comme si toute vie l'avait quitté et ses paupières étaient de la couleur de la chemise qu'il portait. Il avait pleuré. Quatre repris la parole mais cette fois-ci essayant d'y mettre toute la gentillesse qu'il pouvait avoir.

Q : - Viens Heero. Tu vas tout me raconter.

H : - Non Quatre pas à toi et tu es... Tu es trop proche de Duo.

Q : - Oui tu as raison, je vais appeler Trowa ou Chang ! Tu seras plus à l'aise avec eux.

H : - Merci Quatre, mais ce ne sera pas la peine. Je sors.

Q : - Non Heero, je ne peux pas te laisser sortir dans cet état.

H : - Ne t'inquiète pas je sais très bien où je vais et je ne ferai pas de bêtise.

Q : - Dis moi où tu vas alors !

H : - Je vais voir Vincent.

Q : - Vincent ?

H : - C'est un ami. Duo t'expliquera.

Q : - Ah !

H : - Ne t'inquiète pas c'est un garçon bien !

Heero ouvrit la penderie à la recherche de son imper. Quand il s'en prit violement à Quatre.

H : - Putain c'est pas possible ! Tu vois Duo partir et tu ne lui dit même pas de mettre son écharpe ! Tu veux qu'il attrape la crève ?

Il tendait devant lui l'étole en laine noire du natté.

Q : - Hey ! Calme toi ! Duo est assez grand pour savoir ce qu'il fait !

H : - Non ! Quand il ne va pas bien il ne prend pas soin de lui et il fait des conneries !

Q : - Ça te ressemble pas de jouer les mères poules ! Tu t'inquiètes à ce point pour lui ?

H : - Oui ! Il est...

Q : - Il est ?

H : - Non rien !

Q : - Il a pris ton écharpe.

Le ton des deux protagoniste redescendit d'un coup.

H : - Ah ! Elle est pas assez chaude pour lui !

Q : - Je pense qu'elle contenait la chaleur dont il avait le plus besoin.

H : - Hum !

Heero fini de s'habiller et au moment où il empoignait la porte, il rappela Quatre.

H : - Quatre, merci d'avoir tenu les autres à l'écart de cette conversation.

Q : - De rien ! Prends soin de toi Heero.

TBC