Chapitre 2 : Panique dans le monde sorcier.
Lorsque Harry réapparu, ce qu'il vit le fit reculer : il se trouvait au milieu d'une forêt sombre. Il lui était impossible de voir le ciel étoilé à travers le sombre feuillage. Mais ce qui l'avait effrayer c'était cet esprit malsain qui semblait présent dans cet endroit. L'air était lourd, chargé de douleur, de tristesse, de cris. Un frisson parcouru son échine alors qu'il regardait autour de lui. Il lui semblait qu'il allait se faire attaquer par la plus vil des créatures.
Harry se tourna vers Dobby :
«Est-ce que tu peux me dires où est-ce qu'on va? »
« J'ai promis de ne jamais dire le nom, mais je vous promets monsieur qu'il n'y a plus de danger pour le moment. »
Harry hocha la tête, il savait que l'elfe ne lui ferait jamais de mal. Par mesure de prudence il prit sa baguette. Ensemble ils partirent à travers les chemins sinueux de la forêt. Une forte humidité y régnait, comme s'il venait de pleuvoir et avec la chaleur qu'il y avait, cela donnait l'effet d'un sonna.
Plus Harry avançait, plus il sentait que quelque chose de malsain était, ou avait été à l'oeuvre. Une odeur de sang semblait imprégner la forêt entière. Pendant une heure, Harry avança péniblement, plus il avançait, plus il sentait les différentes odeurs. Il sentait le feu se mêler à l'odeur du sang. Il doutait d'arriver à un endroit qui n'était pas dangereux pour lui. Cela lui semblait impossible, pas avec ce qu'il sentait et ressentait en avançant.
*****
Ce matin là, Remus attendait la relève, il avait veillé toute la nuit. Hier en suivant Harry, il l'avait trouvé pâle, les yeux vides. Depuis la mort de Sirius, Harry avait sembler s'isoler, il ne parlait plus beaucoup, sauf pour répondre brièvement. La veille il avait eu envie de lui parler, en le voyant, les épaules courbés, sous un poids trop grand pour lui. Rien ne l'épargnerait donc ? Il avait déjà vu tant d'horreur. Que devra-t-il encore supporter avant de pouvoir vivre ? Remus soupira à l'intérieur de lui même. La mort de Sirius l'avait laissé seul, il était le dernier des maraudeurs, le dernier qui pouvait considérer Harry comme un fils. Il n'était pas sûr de pouvoir jouer le rôle que Sirius avait jouer, pourtant il aimerait tant. Qui voudrait avoir un loup-garou pour ce qui se rapprochait le plus d'un parrain, d'un frère, d'un père ? Qui oserait prendre un monstre comme cela ? Il espérait, mais n'osait le demander à Harry, il avait tellement peur de se faire rejeter. Harry était tout ce qui restait de James, Lily et Sirius, et il s'était attaché à lui bien plus que ce qu'il le laissait croire. Il fut soulagé lorsqu'il entendit un bruit caractéristique de transplanage, la relève arrivait, le sortant ainsi de ses sombres pensées. Il sourit en voyant Fol oeil arriver.
« Bonjour Fol oeil, tu vas bien ? »
Fol oeil hocha simplement la tête, puis se tourna vers la maison des Dursley.
« Rien à signaler ? », demanda-t-il.
« Non rien, Harry est rentrer tard hier, puis je l'ai vu monter dans sa chambre, allumer la lampe et fermer ses rideaux. Hedwige est partie hier soir, et n'est toujours pas revenue. Sinon je n'ai toujours rien vu bouger dans sa chambre depuis. », expliqua Remus
« Tu es sûr Lupin ? », aboya Fol oeil.
« Oui pourquoi ? », répondit Remus.
« Et bien Potter n'est plus dans sa chambre, et je ne le vois nul part dans la maison. »
« Quoi ? », dit Lupin.
« T'es bouché, il n'est pas là », s'impatienta Fol oeil en regardant partout, dans toutes les directions, avec son oeil magique.
« Mais je ne l'ai pas vu sortir, et personne n'est entré hier hormis les Dursley. », dit Lupin, essayant de garder son calme. « La porte d'entrée n'a pas encore été ouverte ce matin. »
« Bien il n'y a qu'un moyen de savoir si il est vraiment là. », dit Fol œil en s'approchant de la porte et sonnant à celle ci.
Il fallut attendre cinq minutes avant que la porte ne s'ouvre, une femme à l'allure de cheval entrouvrit la porte et sursauta en reconnaissant les oiseaux de mauvaises augures qui les avaient agressé à la gare, quand ils étaient aller chercher le délinquant.
« Bonjour Mrs Dursley, nous aimerions parler à Harry Potter. Est-il là ? », demanda Maugrey.
Pétunia Dursley ouvrit la porte sans souffler mot, puis elle les laissa dans le couloir, avant de monter à l'étage et de réveiller Harry. La veille, l'adolescent était monté sans leurs adresser la parole. Alors qu'elle frappait à la porte, elle n'eut droit à aucune réponse. Fronçant les sourcils, elle entra dans la chambre pour la trouver vide. Elle laissa échapper un cri d'effroi, où pouvait donc bien être ce morveux, toujours à créer les pires ennuis. Si les gens de son espèce ne le trouvaient pas, ils diront que c'est encore de leurs fautes.
Elle se précipita en bas, et commença à chercher dans toute la maison, ayant peur de ce que ferait ces fous, si Harry n'était pas là.
Pendant qu'elle était partie, Fol oeil observait tous les coins de la maison, mais sans résultats. Cependant toutes ses affaires étaient là ainsi que sa cape d'invisibilité. Donc il ne pouvait pas s'être volatilisé comme ça.
« Il n'est pas là, il n'y a aucun signe de lutte. Il faut aller trouver Dumbledore. », dit Fol oeil.
Lorsque Pétunia Dursley eut repassé devant eux trois fois, cherchant son neveux en marmonnant, Remus l'interpella, et lui dit qu'ils allaient bientôt revenir dans peu de temps, et il y avait intérêt à ce que Potter soit là.
Fol oeil décida de rester, il devait savoir quand est-ce que Potter rentrerait, et c'était lui seul qui pouvait voir à travers les murs et la cape d'invisibilité.
*****
Au matin, Ron était assis à table lorsqu'il vit arriver Hedwige. Il prit la lettre qu'elle portait, et lui donna un morceau de bacon. Ron prit la lettre, la tournant entre ses mains. C'était la première fois que Harry lui écrivait de son plein gré depuis le début des vacance. Harry n'avait écrit que pour répondre au courrier, et encore, tout ce qu'il disait était laconique, morne et semblait sans vie. Il s'inquiétait pour Harry, il sentait qu'il sombrait dans une dépression, dont rien ne pourrait le sortir. Il sentait aussi que Harry lui cachait quelque chose à lui ainsi qu'à Hermione. Plusieurs fois il en avait parler avec Hermione, mais il était évident qu'il ne pouvait pas forcer Harry à leur faire des confidences par courrier. Il soupira et se décida à ouvrir la lettre.
Molly vit son fils se figer alors qu'il lisait la lettre, la bouche ouverte. Puis elle aperçu la lueur d'inquiétude passer dans le regard de son plus jeune fils. Elle allait lui demander ce qui se passait, lorsqu'il lui tendit la lettre. A peine eut-elle lu la lettre qu'elle se précipita sur la cheminée, et appella Dumbledore.
« Professeur, nous avons un problème. Qui est-ce qui garde Harry ? », demanda-t-elle.
« C'était Remus, Alastor Maugrey vient de partir le relayer. », répondit Dumbledore.
Mais avant qu'elle ne puisse ajouter quelque chose, Remus Lupin entra dans la pièce, il avait le visage pâle.
« Professeur, entendit-elle, Harry à disparu ! », lança-t-il brutalement.
Dumbledore se redressa :
« Comment ça disparu ? »
« Oui, il est rentré hier soir, et je ne l'ai pas vu sortir de chez lui. Il n'est pas sorti par la porte. Il n'a pas non plus prit la cape d'invisibilité, Maugrey l'a vu ce matin, alors qu'il regardait la maison pour voir si Harry était là. », expliqua Lupin.
Molly Weasley poussa un gémissement, puis se tourna vers Dumbledore, qui avait un regard inquiet :
« Il a envoyé une lettre à Ron hier, il est partit de son plein gré apparemment. Du moins c'est ce qu'il dit. Il a parlé d'un certain Dobby. »
« Dobby l'elfe de maison ? Que vient-il faire dans cette histoire ? Pouvez vous me montrer la lettre, s'il vous plait. », demanda Dumbledore.
Molly hocha la tête, et disparut de la cheminée, pour réapparaître avec la missive. Dumbledore la prit et la lut en fronçant les sourcils. La lettre n'était pas très explicite, mais semblait plus vivante que ce qu'il n'avait envoyer depuis le début de l'été. Il avait une écriture un peu plus ferme. Mais tout cela n'expliquait pas si c'était vraiment Dobby qui était venu la veille, ni où il était partit.
« Il faut en premier vérifier si c'est bien Dobby qui était chez lui hier, avant de paniquer. Molly pourriez vous venir avec Ron s'il vous plait. »
Molly hocha la tête, retourna chez elle et revint ensuite accompagnée de Ron à Poudlard dans le bureau de Dumbledore. Quand tous furent rassemblés dans le bureau, Dumbledore se tourna vers Ron :
« Dites moi, Mr Weasley, dans ses dernières lettres, Harry parlait- il de quitter la maison des Dursley ? »
« Non Monsieur, bien qu'il ne parlait pas beaucoup et semblait déprimé, il n'a rien dit de tel. J'ai été surpris en lisant la lettre. »
Dumbledore hocha la tête, puis se tourna vers Molly :
« Je crois que nous aurons besoin de retourner au quartier général pour régler cette affaire, serait-il possible que vous y alliez avec votre famille. Je vais aller au ministère pour demander une inspection des auras et vérifier que c'est bien Dobby qui est passé chez Harry.», expliqua Dumbledore. « Remus si vous pouviez venir avec moi, cela m'aiderai beaucoup. »
*****
Cela faisait maintenant deux jours que Harry avait disparut, personne n'avait été mis au courant de sa disparition excepté l'ordre. L'enquête avait bien montrer qu'un elfe du nom de Dobby était bien passé deux jours avant dans la maison des Dursley. La panique avait commencé à gagner le ministère, le Survivant avait disparut, si la population l'apprenait ce serait une catastrophe. Le bon côté serait que peut être Fudge perdrait définitivement sa place de ministre, déjà que sa cote avait diminué depuis que la vérité sur Voldemort avait éclatée, il ne pouvait plus perdre la face. Mais le pire était arrivé, le Survivant avait disparut. Il ne savait pas ce qui c'était passé, il n'avait aucune nouvelle. C'était le vide total.
*****
Hermione était arrivé au terrier depuis maintenant deux jours, dès qu'elle avait appris la disparition de Harry, elle avait accouru. Elle aussi maudissait Dobby pour son inconscience à amener Harry vers le danger. Cela avait fait rire Ron, pour une fois qu'ils étaient d'accord sur les termes à employer avec un elfe de maison.
Pourtant, ce matin là, l'inquiétude monta d'un cran, lorsque Hermione ouvrit la gazette du Sorcier, en palissant. Avant de se tourner vers Molly Weasley :
« Ils sont au courant, ils ont appris que Harry avait disparut. »
« Qui ils ? », demanda Ron.
« Les mangemorts et Voldemort »
Molly Weasley sursauta à l'évocation du nom tant redouté
« La Gazette en parle, les mangemorts vont commencer à le chercher. Harry est vraiment en danger maintenant. »
Tous ceux qui étaient présent dans la pièce se turent, comprenant ce que cela impliquaient. Harry était de nouveau en danger de mort. Rien ni personne ne le laisserait en paix.
*****
Hors du Square Grimmaurd, le quartier général de l'Ordre du Phoenix, ignorant tout de cette organisation, le monde sorcier fut ébranlé. Le Survivant, celui qu'ils avaient calomniés pendant un an, venait de disparaître, et personne ne savait ce qui c'était passé. La communauté magique venait de perdre leurs symbole d'espérance, leur espoir. Si Harry Potter avait disparut, qui les délivrerait alors ?
*****
Note de l'auteur :
Et bien voici un nouveau chapitre de fini. Je sais qu'il est court, mais je pense que je vais les faire tous de cette longueur. C'est plus simple. Je suis désolée pour ceux qui aiment les longs chapitres.
J'ai quelque petites choses à vous demander :
Comment mettez-vous en italique, en gras,. ? Je n'y arrive pas, et ça m'embête, j'en ai besoin pour la présentation. ( Un auteur désespéré, snif une larme.)
Autre chose, qui aimerait se dévouer pour corriger mes chapitres, je préviens, il aura plus de travail que pour mon autre histoire. Il y aura plus de problème de forme. (Certaines phrases n'ont aucun sens, il faut les réécrire, et la personne qui le fait avec moi pour mon autre histoire, ne sait pas le faire pour celle-ci). Un auteur présentant un air de chien malheureux sur le visage. Mdr.
Merci d'avance pour le ou la volontair(e).
RAR :......merci !!
Izzie : Voici une suite, tu ne sais toujours pas ce que Harry va rencontrer, mais bon. Quand à la réaction de Dumbledore, je crois qu'elle va être intéressante, mais c'est pour la suite. Alors chut, top secret. ;-)
S-Jennifer-S : Je ne voulais pas obligatoirement une review, mais c'était pour voir si cela valait la peine que je continue, mais merci ça fait toujours plaisir.
Godric 2 : Oui, tu es le troisième, je continue donc. Merci pour le compliment, je deviens rouge pivoine derrière l'écran en le lisant.
Jina : Je suis heureuse de voir que ton pc est réparer. Mais ce n'est pas gentil de faire du chantage, non pas gentil du tout. Snif. Heureuse que la suite te plaise. PS : une petite précision sur la personne qui me relit après pour l'autre fic, elle est aveugle, c'est pour ça que j'ai besoin d'une correctrice merci en tout cas. PSS : Je peux ravoir mon chapitre alors ? (rien ne presse bien sur). ;-) :D
A bientôt,
Phantme.
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton en bas à gauche.
Paru le 27 janvier 2004.
Correction : 04 février 2004.
Lorsque Harry réapparu, ce qu'il vit le fit reculer : il se trouvait au milieu d'une forêt sombre. Il lui était impossible de voir le ciel étoilé à travers le sombre feuillage. Mais ce qui l'avait effrayer c'était cet esprit malsain qui semblait présent dans cet endroit. L'air était lourd, chargé de douleur, de tristesse, de cris. Un frisson parcouru son échine alors qu'il regardait autour de lui. Il lui semblait qu'il allait se faire attaquer par la plus vil des créatures.
Harry se tourna vers Dobby :
«Est-ce que tu peux me dires où est-ce qu'on va? »
« J'ai promis de ne jamais dire le nom, mais je vous promets monsieur qu'il n'y a plus de danger pour le moment. »
Harry hocha la tête, il savait que l'elfe ne lui ferait jamais de mal. Par mesure de prudence il prit sa baguette. Ensemble ils partirent à travers les chemins sinueux de la forêt. Une forte humidité y régnait, comme s'il venait de pleuvoir et avec la chaleur qu'il y avait, cela donnait l'effet d'un sonna.
Plus Harry avançait, plus il sentait que quelque chose de malsain était, ou avait été à l'oeuvre. Une odeur de sang semblait imprégner la forêt entière. Pendant une heure, Harry avança péniblement, plus il avançait, plus il sentait les différentes odeurs. Il sentait le feu se mêler à l'odeur du sang. Il doutait d'arriver à un endroit qui n'était pas dangereux pour lui. Cela lui semblait impossible, pas avec ce qu'il sentait et ressentait en avançant.
*****
Ce matin là, Remus attendait la relève, il avait veillé toute la nuit. Hier en suivant Harry, il l'avait trouvé pâle, les yeux vides. Depuis la mort de Sirius, Harry avait sembler s'isoler, il ne parlait plus beaucoup, sauf pour répondre brièvement. La veille il avait eu envie de lui parler, en le voyant, les épaules courbés, sous un poids trop grand pour lui. Rien ne l'épargnerait donc ? Il avait déjà vu tant d'horreur. Que devra-t-il encore supporter avant de pouvoir vivre ? Remus soupira à l'intérieur de lui même. La mort de Sirius l'avait laissé seul, il était le dernier des maraudeurs, le dernier qui pouvait considérer Harry comme un fils. Il n'était pas sûr de pouvoir jouer le rôle que Sirius avait jouer, pourtant il aimerait tant. Qui voudrait avoir un loup-garou pour ce qui se rapprochait le plus d'un parrain, d'un frère, d'un père ? Qui oserait prendre un monstre comme cela ? Il espérait, mais n'osait le demander à Harry, il avait tellement peur de se faire rejeter. Harry était tout ce qui restait de James, Lily et Sirius, et il s'était attaché à lui bien plus que ce qu'il le laissait croire. Il fut soulagé lorsqu'il entendit un bruit caractéristique de transplanage, la relève arrivait, le sortant ainsi de ses sombres pensées. Il sourit en voyant Fol oeil arriver.
« Bonjour Fol oeil, tu vas bien ? »
Fol oeil hocha simplement la tête, puis se tourna vers la maison des Dursley.
« Rien à signaler ? », demanda-t-il.
« Non rien, Harry est rentrer tard hier, puis je l'ai vu monter dans sa chambre, allumer la lampe et fermer ses rideaux. Hedwige est partie hier soir, et n'est toujours pas revenue. Sinon je n'ai toujours rien vu bouger dans sa chambre depuis. », expliqua Remus
« Tu es sûr Lupin ? », aboya Fol oeil.
« Oui pourquoi ? », répondit Remus.
« Et bien Potter n'est plus dans sa chambre, et je ne le vois nul part dans la maison. »
« Quoi ? », dit Lupin.
« T'es bouché, il n'est pas là », s'impatienta Fol oeil en regardant partout, dans toutes les directions, avec son oeil magique.
« Mais je ne l'ai pas vu sortir, et personne n'est entré hier hormis les Dursley. », dit Lupin, essayant de garder son calme. « La porte d'entrée n'a pas encore été ouverte ce matin. »
« Bien il n'y a qu'un moyen de savoir si il est vraiment là. », dit Fol œil en s'approchant de la porte et sonnant à celle ci.
Il fallut attendre cinq minutes avant que la porte ne s'ouvre, une femme à l'allure de cheval entrouvrit la porte et sursauta en reconnaissant les oiseaux de mauvaises augures qui les avaient agressé à la gare, quand ils étaient aller chercher le délinquant.
« Bonjour Mrs Dursley, nous aimerions parler à Harry Potter. Est-il là ? », demanda Maugrey.
Pétunia Dursley ouvrit la porte sans souffler mot, puis elle les laissa dans le couloir, avant de monter à l'étage et de réveiller Harry. La veille, l'adolescent était monté sans leurs adresser la parole. Alors qu'elle frappait à la porte, elle n'eut droit à aucune réponse. Fronçant les sourcils, elle entra dans la chambre pour la trouver vide. Elle laissa échapper un cri d'effroi, où pouvait donc bien être ce morveux, toujours à créer les pires ennuis. Si les gens de son espèce ne le trouvaient pas, ils diront que c'est encore de leurs fautes.
Elle se précipita en bas, et commença à chercher dans toute la maison, ayant peur de ce que ferait ces fous, si Harry n'était pas là.
Pendant qu'elle était partie, Fol oeil observait tous les coins de la maison, mais sans résultats. Cependant toutes ses affaires étaient là ainsi que sa cape d'invisibilité. Donc il ne pouvait pas s'être volatilisé comme ça.
« Il n'est pas là, il n'y a aucun signe de lutte. Il faut aller trouver Dumbledore. », dit Fol oeil.
Lorsque Pétunia Dursley eut repassé devant eux trois fois, cherchant son neveux en marmonnant, Remus l'interpella, et lui dit qu'ils allaient bientôt revenir dans peu de temps, et il y avait intérêt à ce que Potter soit là.
Fol oeil décida de rester, il devait savoir quand est-ce que Potter rentrerait, et c'était lui seul qui pouvait voir à travers les murs et la cape d'invisibilité.
*****
Au matin, Ron était assis à table lorsqu'il vit arriver Hedwige. Il prit la lettre qu'elle portait, et lui donna un morceau de bacon. Ron prit la lettre, la tournant entre ses mains. C'était la première fois que Harry lui écrivait de son plein gré depuis le début des vacance. Harry n'avait écrit que pour répondre au courrier, et encore, tout ce qu'il disait était laconique, morne et semblait sans vie. Il s'inquiétait pour Harry, il sentait qu'il sombrait dans une dépression, dont rien ne pourrait le sortir. Il sentait aussi que Harry lui cachait quelque chose à lui ainsi qu'à Hermione. Plusieurs fois il en avait parler avec Hermione, mais il était évident qu'il ne pouvait pas forcer Harry à leur faire des confidences par courrier. Il soupira et se décida à ouvrir la lettre.
Molly vit son fils se figer alors qu'il lisait la lettre, la bouche ouverte. Puis elle aperçu la lueur d'inquiétude passer dans le regard de son plus jeune fils. Elle allait lui demander ce qui se passait, lorsqu'il lui tendit la lettre. A peine eut-elle lu la lettre qu'elle se précipita sur la cheminée, et appella Dumbledore.
« Professeur, nous avons un problème. Qui est-ce qui garde Harry ? », demanda-t-elle.
« C'était Remus, Alastor Maugrey vient de partir le relayer. », répondit Dumbledore.
Mais avant qu'elle ne puisse ajouter quelque chose, Remus Lupin entra dans la pièce, il avait le visage pâle.
« Professeur, entendit-elle, Harry à disparu ! », lança-t-il brutalement.
Dumbledore se redressa :
« Comment ça disparu ? »
« Oui, il est rentré hier soir, et je ne l'ai pas vu sortir de chez lui. Il n'est pas sorti par la porte. Il n'a pas non plus prit la cape d'invisibilité, Maugrey l'a vu ce matin, alors qu'il regardait la maison pour voir si Harry était là. », expliqua Lupin.
Molly Weasley poussa un gémissement, puis se tourna vers Dumbledore, qui avait un regard inquiet :
« Il a envoyé une lettre à Ron hier, il est partit de son plein gré apparemment. Du moins c'est ce qu'il dit. Il a parlé d'un certain Dobby. »
« Dobby l'elfe de maison ? Que vient-il faire dans cette histoire ? Pouvez vous me montrer la lettre, s'il vous plait. », demanda Dumbledore.
Molly hocha la tête, et disparut de la cheminée, pour réapparaître avec la missive. Dumbledore la prit et la lut en fronçant les sourcils. La lettre n'était pas très explicite, mais semblait plus vivante que ce qu'il n'avait envoyer depuis le début de l'été. Il avait une écriture un peu plus ferme. Mais tout cela n'expliquait pas si c'était vraiment Dobby qui était venu la veille, ni où il était partit.
« Il faut en premier vérifier si c'est bien Dobby qui était chez lui hier, avant de paniquer. Molly pourriez vous venir avec Ron s'il vous plait. »
Molly hocha la tête, retourna chez elle et revint ensuite accompagnée de Ron à Poudlard dans le bureau de Dumbledore. Quand tous furent rassemblés dans le bureau, Dumbledore se tourna vers Ron :
« Dites moi, Mr Weasley, dans ses dernières lettres, Harry parlait- il de quitter la maison des Dursley ? »
« Non Monsieur, bien qu'il ne parlait pas beaucoup et semblait déprimé, il n'a rien dit de tel. J'ai été surpris en lisant la lettre. »
Dumbledore hocha la tête, puis se tourna vers Molly :
« Je crois que nous aurons besoin de retourner au quartier général pour régler cette affaire, serait-il possible que vous y alliez avec votre famille. Je vais aller au ministère pour demander une inspection des auras et vérifier que c'est bien Dobby qui est passé chez Harry.», expliqua Dumbledore. « Remus si vous pouviez venir avec moi, cela m'aiderai beaucoup. »
*****
Cela faisait maintenant deux jours que Harry avait disparut, personne n'avait été mis au courant de sa disparition excepté l'ordre. L'enquête avait bien montrer qu'un elfe du nom de Dobby était bien passé deux jours avant dans la maison des Dursley. La panique avait commencé à gagner le ministère, le Survivant avait disparut, si la population l'apprenait ce serait une catastrophe. Le bon côté serait que peut être Fudge perdrait définitivement sa place de ministre, déjà que sa cote avait diminué depuis que la vérité sur Voldemort avait éclatée, il ne pouvait plus perdre la face. Mais le pire était arrivé, le Survivant avait disparut. Il ne savait pas ce qui c'était passé, il n'avait aucune nouvelle. C'était le vide total.
*****
Hermione était arrivé au terrier depuis maintenant deux jours, dès qu'elle avait appris la disparition de Harry, elle avait accouru. Elle aussi maudissait Dobby pour son inconscience à amener Harry vers le danger. Cela avait fait rire Ron, pour une fois qu'ils étaient d'accord sur les termes à employer avec un elfe de maison.
Pourtant, ce matin là, l'inquiétude monta d'un cran, lorsque Hermione ouvrit la gazette du Sorcier, en palissant. Avant de se tourner vers Molly Weasley :
« Ils sont au courant, ils ont appris que Harry avait disparut. »
« Qui ils ? », demanda Ron.
« Les mangemorts et Voldemort »
Molly Weasley sursauta à l'évocation du nom tant redouté
« La Gazette en parle, les mangemorts vont commencer à le chercher. Harry est vraiment en danger maintenant. »
Tous ceux qui étaient présent dans la pièce se turent, comprenant ce que cela impliquaient. Harry était de nouveau en danger de mort. Rien ni personne ne le laisserait en paix.
*****
Hors du Square Grimmaurd, le quartier général de l'Ordre du Phoenix, ignorant tout de cette organisation, le monde sorcier fut ébranlé. Le Survivant, celui qu'ils avaient calomniés pendant un an, venait de disparaître, et personne ne savait ce qui c'était passé. La communauté magique venait de perdre leurs symbole d'espérance, leur espoir. Si Harry Potter avait disparut, qui les délivrerait alors ?
*****
Note de l'auteur :
Et bien voici un nouveau chapitre de fini. Je sais qu'il est court, mais je pense que je vais les faire tous de cette longueur. C'est plus simple. Je suis désolée pour ceux qui aiment les longs chapitres.
J'ai quelque petites choses à vous demander :
Comment mettez-vous en italique, en gras,. ? Je n'y arrive pas, et ça m'embête, j'en ai besoin pour la présentation. ( Un auteur désespéré, snif une larme.)
Autre chose, qui aimerait se dévouer pour corriger mes chapitres, je préviens, il aura plus de travail que pour mon autre histoire. Il y aura plus de problème de forme. (Certaines phrases n'ont aucun sens, il faut les réécrire, et la personne qui le fait avec moi pour mon autre histoire, ne sait pas le faire pour celle-ci). Un auteur présentant un air de chien malheureux sur le visage. Mdr.
Merci d'avance pour le ou la volontair(e).
RAR :......merci !!
Izzie : Voici une suite, tu ne sais toujours pas ce que Harry va rencontrer, mais bon. Quand à la réaction de Dumbledore, je crois qu'elle va être intéressante, mais c'est pour la suite. Alors chut, top secret. ;-)
S-Jennifer-S : Je ne voulais pas obligatoirement une review, mais c'était pour voir si cela valait la peine que je continue, mais merci ça fait toujours plaisir.
Godric 2 : Oui, tu es le troisième, je continue donc. Merci pour le compliment, je deviens rouge pivoine derrière l'écran en le lisant.
Jina : Je suis heureuse de voir que ton pc est réparer. Mais ce n'est pas gentil de faire du chantage, non pas gentil du tout. Snif. Heureuse que la suite te plaise. PS : une petite précision sur la personne qui me relit après pour l'autre fic, elle est aveugle, c'est pour ça que j'ai besoin d'une correctrice merci en tout cas. PSS : Je peux ravoir mon chapitre alors ? (rien ne presse bien sur). ;-) :D
A bientôt,
Phantme.
N'oubliez pas de cliquer sur le bouton en bas à gauche.
Paru le 27 janvier 2004.
Correction : 04 février 2004.