Chapitre 3 : Les Bannis.

Harry avançait péniblement vers la forêt, suivant Dobby qui semblait n'avoir aucune difficulté à avancer. Il soupira en lui même, se demandant s'il avait bien fait de suivre l'elfe. Il haussa les épaules, se disant que ca n'avait pas vraiment d'importance, après tout, Sirius était mort pas sa faute, qu'est ce qui est important maintenant qu'il n'avait plus rien n'y personne ?

Mentalement, Harry se secoua, ce n'était pas le moment d'avoir de telles pensées. Ce tournant vers Dobby il lui demanda :

« Es-tu sur de savoir où tu vas ? Et puis, si tu me disais le nom de l'endroit ou nous nous rendons ? »

« Je ne peux pas vous dire où nous allons, je l'ai promis, mais je promet que ce n'est pas dangereux. Rien ne vous arrivera, je ne le permettrais pas. », assura l'elfe, ses grands yeux bleus suppliant Harry de le comprendre.

Harry secoua sa tête et continua à avancer, Dobby et lui n'avait définitivement pas la même définition du mot danger, si il se fiait à son odorat, ils entraient bel et bien dans un lieu qui pourrait être qualifié de dangereux. Une forte odeur de sang s'était mélangée à l'odeur de feu, et plus ils s'enfonçaient dans la forêt, plus l'odeur devenait insupportable. Il continuait par contre à suivre aveuglement son ami, lui faisant confiance. Il savait que si un danger le menaçait, Dobby se sacrifierait pour lui, ce qui bien sur ne l'enchantait guère.

Le temps passa lentement, le chemin était long et l'odeur semblait s'intensifier au fur et à mesure qu'ils avançaient dans les profondeurs de la forêt. Harry cru qu'il ne pourrait pas aller plus loin, quand finalement ils arrivèrent dans une clairière. Harry leva la tête comme pour vérifier que Sirius était toujours au sein de la constellation d'Orion, mais il ne pu rien voir, quelque chose semblait obscurcir le ciel, comme si le un voile s'était étendu au dessus de lui pour l'empêcher de le contempler.

Il reporta son attention sur l'elfe en songeant que Sirius ne serait pas avec lui cette nuit. Mais à sa grande surprise, Dobby non plus n'était plus avec lui. Il le chercha du regard et ne le trouva nul par. Perplexe, il sortit sa baguette, même si il ne pouvait pas faire de magie, c'était toujours utile pour se défendre en cas de danger. Il parcouru la plaine du regard, et du constater qu'il ne trouverait pas son ami. Il avait au fond de lui la certitude que Dobby n'était pas loin. Un peu comme si il le sentait à côté, mais qu'un mur les séparait.

Alors qu'il observait toujours autour de lui, il constata que des formes irrégulières et disparates semblaient ce dresser au milieu de la clairière. Il s'approcha prudemment d'elles, il voulait voir ce que c'était. Cependant il ne put les toucher car elles semblaient vouloir fuir loin devant lui.

Frustré Harry s'impatienta :

« Dobby, si tu crois que ça m'amuse de jouer à cache cache, tu te trompes, alors s'il te plait, montre toi ! »

Pour toute réponse il n'eut droit qu'au silence.

La panique commençait à le gagner, lorsqu'une conversation avec Hermione lui revint en tête.

***

La salle commune des Griffondors était vide depuis un bout de temps, Hermione lisait un livre à côté de Ron et Harry qui finissaient leurs devoirs. Harry leva la tête :

« Herm', il parle de quoi cette fois-ci ton grimoire ? »

« Oh, c'est la légende des peuples Bannis. »

« Ha ? Et quels sont ces peuples si je puis me permettre ? », demanda Harry à moitié ironique, à moitié intriguer.

« Ce sont des centaures, des elfes de maison et des bois, des géants, des nains et autres espèce magique, ainsi quelques hommes parfois qui vivent dans la forêt des Bannis, ils se sont chassés par leurs peuples pour différentes raisons, en général c'est pour divergence d'opinion. Ils se sont tous alliés et vivent en communautés. Beaucoup de personnes ont déjà essayé de trouver leur village dans la forêt des Bannis, mais très peu de personne ont réussit, et tous ceux qui ont put le découvrir un jour n'ont jamais révélé les secrets permettant de le trouver ou bien encore de pénétrer à l'intérieur de l'enceinte du village . C'est de là qu'est venu la légende, car cela fait à peu près deux cents ans que l'ont a plus entendu parler de ce village. Il est même dit qu'il n'existe plus, en fait personne ne sait vraiment si le village a existé ou non un jour. »

*****

Ainsi c'est là qu'était le village des Bannis ce dit Harry, il l'avait trouvé, même si il ne savait toujours pas comment y pénétrer.

Harry s'assit pour réfléchir a un moyen d'entrer, il devait se dépêcher car il sentait et était persuadé qu'un appel à l'aide venait du village, comme si la vie de tous les habitants dépendait de lui à cet instant. Comment puis-je faire pour pénétrer dans le village se répétait-il sans cesse, comment les autres ont-ils fait pour entrer ? Plus il réfléchissait, moins la solution, lui paraissait évidente.

Son esprit fini par dérivé, il était fatigué, et la marche n'avait pas arrangé les choses. Harry essayait de lutter, mais il n'y parvenait pas, à bout de souffle, il finit par s'endormir sur ce qui lui semblait être le bord du village.

*****

« Harry Potter, monsieur, des amis de Dobby ont besoin d'aide monsieur, pouvez vous venir ? »

Inlassablement, dans son sommeil il revoyait le moment où Dobby était venu le chercher. Un peu comme si un détail lui échappait. Il avait suivit aveuglement Dobby en lui faisant confiance, mais celui-ci avait disparut. Même dans son sommeil, il le sentait proche, il le sentait mais ne pouvait le rejoindre.

Harry se réveilla en sursaut, il venait de trouver comment entré dans le village. Il se leva et parla :

« Je promet de protégé et de ne point attaqué le village du peuple des Bannis tant que j'y serais. »

Ce fut brusquement comme si un épais rideau se levait, il put enfin voir le village, un village dévasté par quelque force maléfique. Il lui apparut alors clairement que les barrières n'avaient été pas assez solide. Plus il avançait dan le village, plus il se sentait oppressé pas l'atmosphère lourde qui y régnait. Le Danger avait l'air de pouvoir surgir de partout a la fois.

Harry s'avança au centre du village où il découvrit tous les habitants gardés par des monstres munis de grandes tentacules. Ces créatures étaient entièrements faites d'un feu rouge et jaune bordé d'un noir profond, les ténèbres semblaient les entourés. Leurs yeux bleus semblaient paradoxalement aussi froid qu'un bloc de glace. Leurs tentacules de feux ce balançaient lentement donnant l'impression de bras gigantesques comparer à leusr petit corps. On ne pouvait voir leurs gueules, mais il était certain que c'était elles qui étaient responsable de tous les dégâts occasionnés au village, même si pour le moment elles ne jouaient qu'un rôle de gardien.

Harry détourna les yeux des créatures pour observer les villageois, et il put voir que tous étaient regrouper au centre et gardés par les monstres.

Un autre point l'intrigua, un peu à l'écart, seul se trouvait un cheval blanc. Harry fronça les sourcils, ce n'était pas un centaure, ça il en était sur. Il pouvait aussi sentir que ce n'était pas un simple cheval. C'est alors qu'il se rendit compte que l'appel à l'aide venait de l'animal, il se décida à avancer pour voir si il ne pouvait pas faire quelque chose pour l'aider. Il trouvait étrange que les monstres ne l'aient pas encore intercepté ou même remarquer. Cela faisait un bon bout de temps qu'il était entré sans que personne ne réagisse.

Quand il fut arrivé assez proche du cheval blanc, il put voir que c'était une licorne. Celle-ci ne semblait plus bouger, même s'il sentait qu'elle était en vie. Un peu comme si c'était elle qui l'avait guidé jusqu'ici et non Dobby. Harry chercha autour de lui et ne vit pas l'elfe de maison, il finit par hausser les épaules, il fallait d'abord s'occuper de la licorne qui avait autour d'elle des traces de sang argenté, il supposa qu'elle était blessée.

Alors qu'il approchait du corps, il put enfin voir ce qui l'avait empêché d'identifier la race de l'animal. Un serpent noir s'était enroulé à côté d'elle, et dès que Harry fut assez près, le serpent se redressa. Il espérait peut-être effrayer Harry, mais celui ci ne bougea pas d'un poil. Il avait reconnu l'espèce, c'était un Venin des Terreurs. L'un des serpents les plus dangereux, ils avaient plusieurs sorte de venin : un pour endormir la personne, un autre pour paralyser et un autre pour tuer. Harry avait étudié les serpents dernièrement pour savoir à quelle sorte de serpent il aurait à faire. Voldemort n'était-il pas après tout l'héritier de Serpentard ? Il n'avait malheureusement trouvé aucun moyen pour faire face à la morsure de ce genre de serpent.

Le Venin des Terreurs voyant que Harry n'avait pas réagit, commença à siffler, en lui même il se riait des hommes qui fuyaient devant lui dès qu'il sifflait.

« Alorsss sssstupide Humain, on reste là, on a pas peur de moi... », Dit-il.

« De quoi sssssuis-je ssssensé avoir peur Venin des Terreurs ? Je sssais très bien que ssssssssi tu as déssssssssidé de me mordre je ne ssssssssurvivrai pas. Je connais ton poison, la rapidité avec lequel il agit. Mais ccccce n'est pas pour sssssssa que je vais reculer. Je n'ai jamais plié devant ton Maître, cccccce n'est pas maintenant que je vais commenssssser. Car sssssssssi je ne me trompe pas, Voldemort doit y être pour quelque chosssse ? », répliqua Harry en fourchelangue.

Le serpent fut quelque peu surprit d'entendre l'homme parler, il le fut encore plus lorsque celui ci lui parla de son maître.

« Tu en sssssssais plusss que je ne le pensssssais, Humain. Dommage qu'il faille te tuer. »

« Je vois que même chez toi, tuer est un plaisir, tu te délectes à l'avanssse. Tu tues pour un homme qui jamais ne te récompenssssssssssssera alors pourquoi le faire ? »

Le Venin des Terreurs étaient légèrement décontenancé par cet humain qui lui parlait. Il ne sentait aucune peur venir de celui ci. Comme si il était sur de pouvoir le vaincre. Il se demanda ce qui allait bien pouvoir se passer. Un sentiment de peur commença à venir du serpent. Il venait de sentir une force qui protégeait le garçon contre laquelle il ne pourrait rien faire.

Harry vit que le serpent qui était resté silencieux commençait à reculer. Il fut intrigué par ce qui avait bien pu obliger le serpent à reculer. Ce qu'il l'entendit dire ensuite l'intrigua encore plus.

« Vous avez gagné, je suppose que vous allez me tuer. », dit le serpent en s'inclinant.

« Pourquoi te tuerais-je, je n'aime pas tuer ce qui n'est pas une menaccccce. La sssssssseule chosssse que je te demande ssssssss'est de ne pas tuer les perssssonnes qui vivent dans le village, ainsi que toutes autres perssssssonne si sssssssse n'est que pour te défendre ou pour manger. Ssssssssssi tu tues pour d'autres raisons, alors il est normale que tu meurs. », dit Harry.

Le serpent s'inclina, il avait une dette envers le sorcier, celui ci venait de prouver sa valeur et sa grandeur d'âme.

« Ssssi vous ne me tuez pas, il me tuera »,continua le serpent dans un sifflement. « Je préfère être tué par vous que par lui ».

Harry resta figé un bon moment. Devait-il devenir un assassin à son tour. Dans un soupir il répliqua au serpent :

« Pourquoi retourner vers lui ? Ne peux tu pas ressster ssssseul ? »

« Mais où pourrais je aller ? », demanda le serpent.

« Bien puissssssque sssss'est comme ssssssssa, que dirais-tu de ressster avec moi ? »

Le serpent inclina la tête.

« Je sssssssssuis d'accord, mais ssssssssi tu veux ssssauver le vilage, il va falloir faire fuir les Flammes Sombres, et elles, elles ont été faites par Voldemort, elles ne sont donc que maléfique. »

*****

Note de l'auteur :

Voici un nouveau chapitre, il est un peu plus court que ce que je l'avais prévu, mais c'est mieux ainsi. La suite et bien sur le prochain chapitre. Mais je ne sais pas quand est-ce qu'il va arriver.

Sinon et bien j'espère que cela vous a plus.

RAR :

Sérena 24 : Merci beaucoup. Sinon et bien voilà la suite.

Godric 2 : Je ne sais pas si tu as reçu mon mail, mais vu les quelques problèmes que j'ai eut, je voulais te demander si tu acceptait toujours de corriger l'orthographe. Merci d'avance.

Un gros merci à LeDijNn qui est passé après moi pour corriger ma tournure de phrase. Je remercie aussi Godric pour la correction de l'orthographe. Il vient de corriger les trois chapitres.

A bientôt,

Phantme.

PS n'oublié pas un petit mot fait toujours plaisir.

Paru le 01 février 2004.

Correction : 04 février 2004.