Chapitre 4 : La confiance.

« Les Flammes Ssssssssombre ? », demanda Harry.

Le serpent pointa les monstres d'un signe de la tête.

« Je veux bien, mais comment sssssssuis-je sssssssenssssé faire ? Je n'ai jamais vu des bestioles pareilles, et aillant été conçues par Voldemort, je ne sssssssuis pas sssssssssûr de pouvoir les obliger à partir. », dit alors Harry.

Le serpent sembla lever les yeux au ciel, exaspéré devant le peu de réflexion de son nouveau maître.

« Ssssssi ccccces créatures ont été faites par Voldemort, elles ne peuvent être que maléfique. Qu'est-cccccce qui a ton avis pourrait les éloigner ? »

Harry resta silencieux un moment, cherchant du regard ce qui pourrait l'aider. Puis ses yeux s'arrêtèrent sur la licorne, il fronça les sourcils, celle-ci semblait s'éteindre. Alors qu'elle s'éteignait les Flammes Sombres semblaient s'animer.

« Comment peut-on guérir la licorne ? », demanda-t-il au Venin de Terreur.

« Tu as compris. Ssssssseule une larme de phoenix peu contrer mon venin. », répondit alors le serpent.

Une larme de phoenix.... il ne connaissait que Fumseck, celui de Dumbledore. Il était dommage que celui-ci ne soit pas là. La situation lui semblait désespérée, jusqu'à ce qu'il se rappelle d'un détail. Il ne savait pas si ça marcherait, mais il devait tenté le tout pour le tout. Il devait sauver la licorne afin de faire fuir les Flammes Sombres et ainsi sauver les Bannis, même au détriment de sa propre vie.

Les Bannis avaient vu entrer l'humain, ils avaient espéré être sauvé, mais s'étaient résignés en le voyant parler Fourchelang. Ils prirent réellement peur, lorsque l'humain s'approcha de la seule chose qui les maintenaient encore en vie, la licorne. Mais à la surprise de tous, il prit un long couteau et s'entailla les veines.

Harry répandit son sang sur une des plaies de la licorne en espérant profondément qu'il y avait encore des larme de phoenix en lui.

Deux heures s'écoulèrent avant que tous puissent entendre le chant d'un phoenix, Harry avait laissé coulé son sang sur la plaie de la licorne durant tous ce temps, et si celle-ci n'avait toujours pas bougé, en tout cas, le poison qui était en elle ne l'avait pas tué. Un dernier soupir s'échappa des lèvres du jeune homme avant qu'il ne tombe inconscient.

*****

Cela faisait maintenant trois jours que Harry avait disparut, le professeur Dumbledore était inquiet. Fumseck était partit lorsqu'il était revenu du ministère, le jour de la disparition du Survivant, depuis, il n'était plus revenu. Toute cette histoire commençait sérieusement à l'inquiéter.

Ils avaient retrouvé Dobby le matin même, plongé dans un sommeil profond dans Poudlard. Après avoir réussit à le réveiller, Dumbledore l'interrogea. Le plus étrange dans toute cette histoire, c'est que l'elfe de maison n'avait pas quitté Poudlard depuis trois jours maintenant, et il dormait sous la surveillance des autres elfes de maison en permanence. Ceux- ci l'avait trouvé le jour de la disparition de Harry, endormit, et l'avait caché, honteux que cette elfe ne travaille pas. Le pire dans tout ça, c'était que une fois l'interrogatoire finit, même s'il avait sût que Harry était en danger, il avait replongé dans un sommeil qui n'avait rien de naturel. Que se passait-il donc ? Pourquoi Harry avait-il disparut et avec qui était-il ? Qui avait pu répandre l'emprunte magique de l'elfe dans la maison des Dursley ? Soupirant, il songea à l'elfe qui était allongé dans l'infirmerie, totalement inconscient de ce qui se passait autour de lui.

La porte du bureau s'ouvrit avec fracas sur une madame Pomfresh totalement affolée qui entra dans la pièce sans même y avoir été invité :

« Professeur, pouvez-vous venir à l'infirmerie ? Je ne comprends pas ce qui ce passe, s'il vous plait dépêchez vous. », dit-elle avant de se précipiter à nouveau dans le couloir, suivit de près par un Dumbledore plus qu'inquiet.

Ce qu'il vit à l'infirmerie le laissa perplexe : là au milieu de la pièce, se tenait un Dobby très anxieux, alors qu'un autre Dobby était allongé dans un lit.

« Et bien, lequel d'entre vous est le vrai Dobby? », demanda le vieux directeur.

Celui qui était debout pointa le Dobby endormit, avant de dire :

« Il reviendra à la vie lorsque tout rentrera dans l'ordre. Mais professeur, je crois que vous devriez me suivre sans poser de question, si vous voulez revoir Harry. », dit le faux elfe.

« Pourquoi devrions-nous vous suivre sans poser de question ? », demanda alors le professeur Dumbledore.

L'elfe le regarda longuement avant de répondre :

« Je suis sûr que vous voulez savoir où est Harry Potter, il faut qu'il revienne, vous en avez besoin. Je pense aussi que le Loup-Garou aimerait le revoir ainsi que ses meilleurs amis, alors ne poser pas de question, appelez les et venez. »

Dumbledore partit chercher Hermione Granger, Ronald Weasley et Remus Lupin. Il sentait au fond de lui qu'il pouvait suivre sans crainte la personne qui demandait à ce qu'ils viennent, même s'il savait que ce n'était pas un elfe.

*****

Lorsque Fumseck se posa, des larmes perlèrent et s'écoulèrent sur les plaies de la licorne. Le silence régnait autour d'eux, chargé d'une attente insupportable. Si la licorne mourrait, s'en était fini de leurs vies.

La licorne n'étaient pas totalement guérie quand le phoenix ce tourna vers Harry pour le soigner à son tour comme s'il sentaient que les blessure que Harry s'était infligé dans l'espoir de sauver la licorne pourrait le tuer si elles n'étaient pas soignées à temps.

Alors que le phoenix allait pleurer sur le deuxième bras de Harry, la corne de la licorne vint se poser sur la plaie, et le phoenix pleura dessus. Les larmes du phoenix et la pluie de paillette sur la corne de la licorne se mélangèrent ensemble, formant ainsi une larme d'argent encore plus éclatante.

Une fois que les plaies de Harry furent cicatriser, le phoenix se tourna vers la licorne pour achever de la soigner.

Cela prit un bon moment avant que les plaies ne se soient toutes refermées. La licorne se redressa, chancelante au début, puis de plus en plus sûr d'elle, elle s'avança vers les Flammes Sombres. Les monstres la voyant reprendre ses force reculèrent, ils ne pouvaient plus rien faire contre elle. Alors que la pureté chargeait, le chant du Phoenix se joignit à la bataille, faisant définitivement reculer les envahisseurs.

Quand tous les Bannis furent libérés, ils voulurent approcher de celui qui les avait sauvés mais ils ne purent rien faire car le Venin de Terreur se dressa devant eux, menaçant les villageois. Il ne laisserait personne s'approcher de son jeune maître tant que celui-ci ne serait pas réveillé. En voyant la protection autour du jeune homme, ils reculèrent pour aller s'occuper du village.

Les blessés furent conduit dans la seule bâtisse qui tenait encore debout. Là on essaya de les soigner, beaucoup étaient brûlés ou souffraient de sévères hémorragies. Ceux qui étaient en bon état, s'affairèrent à reconstruire le village.

Deux jours s'écoulèrent ainsi, la licorne avait disparut dès que les Flammes Sombres étaient partis, Fumseck était toujours aux côtés de Harry qui était au centre du village. Les Bannis avait installé au-dessus de lui un toit improvisé, ainsi il n'avait pas à craindre le mauvais temps. À tour de rôle, chacun veillait pour voir le moindre signe de vie, mais personne ne voyait rien, ils ne savaient pas qui était ce jeune garçon et ne savaient pas non plus qui pourrait venir le sauver. Ce n'est qu'au milieu du troisième jour, après la bataille, qu'un centaure arriva au village. Il fut vite mit au courant de ce qui s'était passé, quand il fut assez près du garçon il le reconnu. Il demanda à ce qu'un messager aille chercher Albus Dumbledore, alors qu'il finissait ses mots, Fumseck partit.

Le soir arriva, sans que rien n'ait changé le centaure qui était venu dans l'après midi était toujours là, et veillait sur le jeune homme. Pourtant, alors que tous allaient se retirer pour une nuit de sommeil, l'alerte fut donnée, quatre personnes tentaient d'entrer dans le village.

*****

Quand Hermione Granger, Ron Weasley, Remus Lupin et Albus Dumbledore partirent, ils furent amenés par le faux Dobby au même endroit que Harry quelques jours plutôt. Une odeur de sang et de feu était toujours présente. Personne ne dit rien, mais au fond d'eux-même, ce qu'ils sentaient ne les rassuraient guère. Albus se tourna vers Dobby pour lui demander où ils allaient, mais ne reçu aucune réponse. Ensemble ils se mirent en chemin vers la clairière.

Une fois arrivé, Dobby disparut aussi de leur vue. Ils étaient seuls, mais où donc cela allait-il les mener ?

Alors qu'ils observaient autour d'eux, ils purent voir une licorne sortir de la forêt et, disparaître sous leurs yeux, alors qu'elle avançait. Albus Dumbledore mit sa main sur son cœur pour dire :

« Je promet de protégé et de ne point attaquer le village du peuple des Bannis, tant que j'y serais. », alors qu'il finissait sa phrase, il disparut à la vue des trois autres. Hermione sursauta, elle regardait l'endroit où était, quelques minutes avant, le professeur. Reprenant ses esprits, elle se tourna vers Ron et lui dit :

« Je croyais que c'était une légende, mais on dirait que Harry a trouvé le peuple des Bannis. », dit-elle.

« En effet Hermione, mais si nous voulons trouver Harry, il faut à notre tour promettre de protéger ce peuple. », intervint Remus.

D'une seule et même voix, les trois amis reprirent la phrase qu'avait dit le professeur Dumbledore, ainsi que Harry.

« Je promet de protégé et de ne point attaquer le village du peuple des Bannis tant que j'y serais. », et à leur tour ils entrèrent dans le village.

*****

A peine l'alerte fut elle donnée, que la licorne qui avait été blessée trois jours avant, s'avança. Sur son corps, on pouvait encore voir la morsure infligé par le serpent. Elle se dirigea directement vers le centre du village et se plaça au devant de Harry comme pour le protéger.

Quand le premier des quatre humains entra, ils purent voir un vieux sorcier avec une longue barbe blanche et des lunettes en demie lune. On pouvait discerné dans ces yeux une grande puissance ainsi qu'une lueur de bonté. Tous sentaient qu'il suffirait de peu de chose pour qu'il entre dans une colère noire et ne décide de détruire et décimé totalement le reste du village.

Les villageois s'étaient rassemblés autour de Harry Potter, leur stature était une menace. Même s'ils savaient que le sorcier pourrait les détruire, ils n'étaient pas moins déterminé à se défendre. Quand le vieil homme arriva au centre du village, la lueur de puissance diminua, il avait vu la licorne. Un elfe de maison apparu à ses côtés. Le temps sembla suspendu pendant quelques seconde, jusqu'à ce que ce qu'Hermione, Ron et Remus apparurent.

Tous purent sentirent que ce groupe n'avait rien de normal, le plus âgé des sorcier était puissant, les deux plus jeunes, s'aimaient, mais ne le montraient pas et refusaient de l'admettre au fond d'eux-même. Mais celui qui était le plus étrange, était sans aucun doute le loup-garou. Ce groupe était décidément hétéroclite. Non, franchement, rien de tous cela n'était normal.

Alors qu'ils sentaient les sentiments qui émanaient des quatre sorciers, ils se mirent d'accord. La barrière avait bien fait de les laisser passer, ils étaient bons, comme l'était le jeune homme qui les avaient sauvés.

Sentant que l'atmosphère s'allégeait et que les villageois baissaient leurs gardes, Albus Dumbledore fit de même. Il se concentra sur la forme qui était couché derrière la licorne, et poussa une exclamation en reconnaissant Harry, ce qui l'effraya encore plus, fut le Venin des Terreurs qui était derrière son protégé.

Alors qu'il fixait Harry et le serpent, Dobby qui était resté en arrière durant tout ce temps, s'avança, s'approcha de la licorne, et se fondit en elle. Un sourire apparut sur les lèvres de Dumbleodre alors qu'il saluait la licorne.

« Miss Granger ? », demanda le professeur Dumbledore.

« Oui, Professeur. », répondit-elle.

« Pouvez vous aller vous occuper de Harry, il a besoin d'être soigné, mais tant que la licorne sera là, aucun de nous ne pourra l'approcher, hormis une jeune fille. », expliqua le professeur.

Hermione hocha la tête, et chercha autour d'elle un récipient pour y mettre de l'eau, c'est ce moment que choisit Firenze pour s'avancer et lui donner un tissus blanc propre et un récipient rempli d'eau.

Hermione le remercia, prit l'eau et le tissus, et s'avança à son tour vers Harry, saluant la licorne alors qu'elle passait tout près. Elle s'agenouilla, et commença à rincer le haut du torse de Harry après qu'elle lui eut retirer son t-shirt. Elle se redressa, prit le récipient, et redemanda de l'eau à Firenze. Celui-ci lui redonna quatre récipients remplis d'eau qu'elle amena près de Harry. Alors qu'elle posait le quatrième récipient, la licorne s'avança. N'osant plus faire un geste, elle la laissa faire. Hermione put ainsi voir l'animal courber l'échine et mettre sa corne dans les quatre récipients remplis d'eau. Tous étaient stupéfaits. La licorne se recula à son tour, pour poser ainsi sa corne sur la cicatrice de Harry et s'enfuire vers la forêt.

Dumbledore fit apparaître trois fioles et les tendit à Hermione en lui disant :

« Mettez trois des récipient dans ses fioles, et conservez les pour Harry. Avec le quatrième nettoyer le corps de Harry. »

Hermione fit ce qu'on lui demandait, elle remplit les fioles d'eau de licorne et les posa doucement près d'elle. Elle entreprit ensuite de nettoyer une dernière fois le torse de Harry avec l'eau de licorne. Une fois qu'elle eut finit, elle se redressa, le récipient remplit d'eau de licorne dans les mains. C'est alors qu'elle le vit, lâchant tout ce qu'elle tenait en main et poussant un cris à glacer les oreilles.

*****

Note de l'auteur :

Voici le nouveau chapitre de l'Alliance des Peuples, désolée pour le temps, mais j'ai un horaire plutôt chargé, donc je ne sais pas faire autrement. Je vous promets d'aller jusqu'aux bout de l'histoire, ça c'est sur, je prendrais le temps qu'il faudra et j'irai jusqu'au bout. Je ne vous donne pas de date pour le prochain chapitre, parce que je n'ai encore rien écrit, dès que je l'ai fini il sera là. Sinon, et bien je suis entrain de peaufiner le plan de l'histoire pour que ça ressemble à quelque chose de cohérent. Nous verrons bien ce que cela donne.

RAR :

Marie-Jo : Et bien, voilà la suite, j'espère que cela va te plaire.

Kaorou : Merci beaucoup, la voici la suite...

Potter-68 : Merci. La voici.

Nous pouvons dire un grand merci à LeDjiNn (Je ne me suis pas trompée cette fois ?) et à Godric pour la correction du chapitre.

A bientôt,

Phantme.