Chapitre 5 : Cocon.

Le cri attira l'attention de tout le village, Dumbledore avait fait ressortir sa magie, il se tenait menaçant, près pour une nouvelle attaque. Quand à Ron, lorsqu'il vit la raison de la frayeur d'Hermione, il ne put retenir un fou rire.

De fait, au pied de Hermione se trouvait un serpent, le Venin des Terreurs, il s'était déplacé et l'avait pris par surprise. Elle n'aimait déjà pas les serpents, mais le fait de les voir d'aussi près, ne l'avait en rien rassurée. Quelque peu embarrassée, elle se tourna vers les Bannis, et s'excusa de leur avoir causés une telle frayeur.

Quand tout le monde fût partit, elle ramassa le bassin qu'elle avait laissé tombé en voyant le serpent. L'eau de Licorne s'était répandue partout sur le corps de Harry, sur le sol et sur le serpent. Elle essuya une dernière fois le torse de Harry, espérant que c'était vraiment la dernière. Puis elle se releva, ramassa le bassin et chercha les fioles d'eau de Licorne... Celle-ci n'était plus là.

Fronçant les sourcils, elle se recula pour les chercher, pendant que le serpent s'enroulait autour du corps de Harry.

« Avez-vous fini Miss Granger ? », demanda le professeur Dumbledore, revenant vers elle, un sourire aux lèvres.

« Oui, mais je ne sais pas où sont les fioles d'eau de licorne. », dit elle.

Dumbledore regarda un moment au sol, puis il sourit et lui répondit :

« Ne vous inquiétez pas, elle ne sont pas perdues. Je propose que nous rentrions à Poudlard. »

D'un mouvement de baguette, il fit léviter le corps de Harry dans les airs et l'approcha de lui. Alors qu'ils allaient partir, quelqu'un s'approcha de Harry, il ressemblait aux hommes, c'était sa stature et son maintient qui faisait douté de son appartenance au monde des hommes. Il mit autour du coup de Harry une chaînette, au bout de laquelle pendait un médaillon. Le médaillon avait une forme particulière : une licorne faites d'une pierre blanche, se cabrant sur ses pattes de derrière, un serpent vert s'enroulant autour de son cou, et un être qui pourrait ressembler aux fées des contes moldus se tenaient face à la Licorne et au serpent. Dès que la chaînette fut mis autour du cou de Harry, elle disparut à vue de tous.

Dumbledore remercia l'inconnu, puis se tourna vers Remus, Ron, et Hermione, les invitant à toucher le vieux journal, il rapprocha Harry et toucha lui même le journal. Ils se sentirent soudain attirer par le nombril, comme si un crochet les attirait vers un endroit quelconque, plus particulièrement à Poudlard, dans l'infirmerie. Pomfresh sursauta, elle était occupée avec Dobby, celui ci venait de se réveiller. Voyant Harry, elle se précipita dessus, Dumbledore lui expliqua ce qu'il savait, c'est à dire pas grand chose, hormis le fait que Harry avait voulu donner son sang pour sauver la Licorne, puisqu'il avait eut par le passé des larmes de Phoenix.

Pomfresh hocha la tête, et commença à examiner Harry. Elle étouffa un cri de surprise, puis se précipita directement vers le bureau à côté de l'infirmerie en marmonnant. Elle revint avec un fiole qui à la place d'un bouchon avait un tuyau. D'une formule, elle mit le bout du tuyau aminci sous la peau de Harry, le liquide de la fiole était de couleur brune, et semblait étrangement sale. Le liquide passa du tuyau, pour se retrouver dans le corps de Harry.

« Il a un niveau de magie extrêmement bas, sans parler du fait qu'il ait perdu trop de sang. Je me demande même comment il fait pour continuer à vivre, il a deux litres de sangs en moins. Je n'ose même pas imaginer depuis combien de temps il est dans cet état. J'espère au moins qu'il n'était pas trop tard, je viens de lui mettre de la « Vista » pour que son sang se régénère. Il est dans un état comateux. Reste à voir s'il va se battre pour survivre. Le temps seul nous le dira. », dit Mme Pomfresh. Elle se tourna vers Dobby et lui dit : « Vous pouvez partir, tout est en ordre, je ne sais toujours pas pourquoi vous dormiez, mais vous êtes en pleine forme. »

Dobby se tortilla sur place, et puis osa demander :

« Que s'est il passé ? »

« Je pense que quelqu'un avait besoin de votre aide, alors il est venu vous la demander. Pour cela, a dû vous faire dormir, parce que vous ne deviez sans doute pas savoir le lieu où la personne était. Vous avez dû la laisser faire, sachant que cette personne ne ferrait pas de mal à Harry Potter. N'ayez crainte, je suis sûr que Harry va bientôt se réveiller. »

« Mais qui est cette personne ? », demanda encore Dobby.

« L'âme d'une Licorne. », fut la réponse surprenante que donna Dumbledore.

Hermione, interloquée, releva la tête et dit :

« C'est donc vrai, lorsque les Licornes ont besoin d'aide pour être sauvées contre les ténèbres, elles peuvent aller en quérir. Je pensais que c'était une simple légende. Mais professeur, pourquoi aurait-elle choisit Harry ? »

« C'est à vous de le découvrir, avec Harry. Je vais vous laisser, j'ai encore du travail à faire. Au fait, il est interdit de dire à qui que ce soit que Harry Potter est revenu à Poudlard. Miss Granger et Mr Weasley vous resterez ici, et vous veillerez sur lui le temps qu'il reprenne conscience, de mon côté je continue à faire semblant de le chercher. Harry doit guérir avant que la foule et les journalistes ne viennent le déranger. Compris ? Quand à vous Remus, j'ai une mission pour vous. »

Dumbledore sortit de l'infirmerie sur ces quelques derniers mots.

*****

Les jours qui suivirent furent éprouvant pour Ron et Hermione, voir Harry réduit à un lit d'hôpital lui qui était si dynamique. Il ne pouvait s'empêcher de penser au pire, Hermione et Ron se relayait à tour de rôle pour lui parler. Tous deux se mirent à lui lire des livres sous les conseils de Mme Pomfresh. De fait, quand une personne est dans un coma, il est préférable de lui parler sans cesse. Même si elle ne comprend pas tout, cette personne sent la présences des gens autour d'elle. Cela l'aide à se réveiller.

Ron s'était mis à la lecture après avoir expliquer en long et en large qu'il ne le faisait que parce que Harry était son meilleur ami. Bien sûr, il se bornait à lui lire les nouvelles de la gazette du sorcier, et de Quiditch. Hermione et lui avait décidé que de lui lire les nouvelles pourraient l'aider, puisqu'il ne supportait pas de rester sans nouvelles du monde magique. Les seuls articles qu'ils avaient décidé de ne pas lire étaient les articles qui concernaient sa disparition, peu sûr du fait que Harry aimerait cette publicité.

Hermione, quand à elle, s'était décidée à lire des livres un peu plus spécifique, tel la métamorphose, l'enchantement, la défense contre les forces du mal et certaines légendes qui lui semblaient intéressantes.

Il ne fallait toutefois pas oublier les lettres qu'ils échangeaient avec Remus, qui ne manquait pas de mettre un mot à Harry, les lettres que Mrs Weasley envoyait à Ron et Hermione, et les anecdotes du château. Hermione s'était amusée à lui raconter l'émoi qu'il avait soulevé au ministère lorsqu'il avait disparut.

Cependant, à côté de ces moments relativement joyeux, Hermione et Ron se sentaient seuls, ils avaient perdu un frère auxquels tous deux tenaient. Souvent, au bout d'une journée de veille, Hermione sortait de l'infirmerie les larmes aux yeux, désespérant de le voir s'éveiller à la vie. Elle n'en pouvait plus. Ron, lui essayait de ne rien montrer pour pouvoir soutenir Hermione, ne voulant pas la laisser seule dans cette situation. Parfois il avait envie de hurler toute sa frustration, de secouer Harry comme un prunier, et de lui dire de se réveiller, d'arrêter de jouer. Dans ses moments là, Dumbledore les aidaient beaucoup à garder confiance en Harry. Celui-ci semblait ne pas douter un instant des capacités du jeune homme, un peu comme si il savait que Harry allait s'en sortir.

*****

Cela faisait maintenant deux semaines que Harry était arrivé à l'infirmerie de Poudlard, la gazette du sorcier alarmait tout le monde, en dénigrant le ministère, disant qu'il n'était pas capable de garder en sécurité un enfant. Le ministre, qui avait l'épée de Damoclès au dessus de sa tête, essayait de faire porter le chapeau à Dumbledore, mais il ne put le faire, la population avait finit par douter sérieusement de ce ministre qui les avait manipulés en niant le retour de Voldemort.

Une semaine après la disparition de Harry, le ministre fut démis de ses fonctions, des élections allaient avoir lieu. Le monde sorcier espérait que ce nouveau ministre reprendrait les choses en main, et que quelque chose de concret allait être fait. Plus le temps avançait, plus le monde doutaient de revoir Harry Potter en vie.

*****

L'anniversaire de Harry approchait à grand pas, tous avaient décidé pour une fois de préparer une fête grandiose. Il était convenu de prévenir une partie de l'ordre du Phoenix la veille de son anniversaire même si il n'était pas revenu à lui. Il était devenu quasi impossible de cacher à Molly qu'ils avaient retrouver Harry. De fait celle-ci ne mangeait plus beaucoup, et pleurait souvent. Molly ne s'était pas rendu compte jusqu'à quel point, elle tenait à lui. Arthur lui s'était enfermer dans son travail, les jumeaux eux avaient décidés de continuer à faire leurs farces et attrapes, tout simplement parce qu'ils savaient que Harry voulait qu'ils continuent. Harry leur avait dit, en fin de quatrième, lorsqu'il leurs avait donné les milles gallions, qu'ils auraient besoin de rire dans un futur proche. La meilleur chose qu'ils pouvaient faire était de lui rendre honneur, même si le cœur n'y était pas vraiment.

Pour la fête d'anniversaire, ils avaient prévu de la faire dans l'infirmerie. Hermione et Ron aidaient les elfes à décorer l'infirmerie, sous l'œil désapprobateur de l'infirmière qui marmonnait contre Dumbledore d'avoir osé accepter une telle infamie dans son domaine.

*****

C'était le trou noir, il revoyait certain moment de sa vie, étrangement c'était des moments heureux, comme si les voix qu'ils entendaient lui disaient qu'il devait vivre. Parfois, il pouvait entendre le désespoir dans les voix qui s'adressait à lui. Mais il se sentait tellement mieux là où il était, sans aucune douleur.

Cependant, les voix se rapprochaient, amenant réconfort et paix, il voulait à la fois leur répondre et les ignorer, sachant que le réveille serait douloureux. Tout, à l'intérieur de lui, n'était que frustration et désaccord, comme s'il savait que toute sa vie ne valait rien et qu'il était préférable de rester dans son cocon. C'est alors qu'il fit un rêve :

Une belle femme rousse se tenait au milieu de la pièce, berçant un bébé dans ses bras, chantonnant une veille chanson :

Le front penché sur la terre, j'allais seul et soucieux,

Quand résonna la voix claire, d'un petit oiseaux joyeux,

Il disait : Reprend courage, l'espérance est un trésor

Même le plus noir nuage, à toujours sa frange d'or.

Lorsque le soir se fait sombre, j'entends le petit oiseaux,

Gazouiller là haut dans l'ombre, sur sa branche au bord de l'eau,

Il disait : Reprend courage, l'espérance est un trésor

Même le plus noir nuage, à toujours sa frange d'or.

Mais un jour il partit vers le père, et jamais ne le revit,

Je me penchait sur la terre et la contemplait ravi,

Car il n'est que l'espérance pour ranimer notre cœur,

Qui de nos plus noir souffrance, sait toujours être vainqueur.

Quand la jeune femme eut finit de chanter, le petit bébé lui sourit, il était heureux de l'entendre, c'est alors qu'une voix s'éleva juste derrière eux, la personne semblait s'être approché doucement :

« Tu vois bonhomme, ta maman a toujours raison. N'oublie jamais ceci, c'est important. Même dans les moments les plus durs nous serons avec toi. Quoiqu'il se passe, ait confiance dans la vie, elle est un don, un cadeau, prends en soin. »

« Et bien, je ne te pensais pas aussi philosophique, dit une voix légèrement railleuse derrière les parents. Tous se tournèrent vers l'intrus, ou pour être plus exacte, les intrus, car il y en avait deux. ».

*****

Note de l'auteur :

Voilà, j'ai fini le chapitre, j'espère qu'il vous a plus et que vous me direz ce que vous en pensez.

Juste une petite chose, la chanson que j'ai mise dans le chapitre, est une chanson que j'aime beaucoup. Son air est triste, mais plein d'espoir, je n'en connais pas l'auteur, c'est dommage, car j'aimerai la trouver sur CD. Je l'aime trop.

Je suis désolée pour le retard que j'ai pris, mais j'ai eut quelques ennuies techniques d'écriture. La panne de l'écrivain. Je fais du mieux possible. Je ne voudrais pas que l'histoire soit sans queue ni tête, si c'est le cas autant arrêter tout de suite.

Le prochain chapitre, je ne sais pas, dès que je sais, je dois dire que j'ai un peu dure à écrire cette fic. C'est pas que j'ai pas d'idée, mais je n'arrive pas vraiment à les mettre en phrases et c'est ce qui me prends le plus de temps. Sinon, je vous promets qu'il y aura une suite, mais cela prendra le temps qu'il faudra.

RAR :

Godric 2 : Merci pour la correction du chapitre et les encouragements.

Khisanth : Merci, voici la suite, pas aussi vite que l'aurais souhaiter, enfin, le principale c'est dans avoir une.

Pimousse Fraise : Merci, cela fait plaisir de voir qu'à chaque chapitre tu me laisses un petit mot. Il me donne envie de continuer. (désolée pour le temps qu'il m'a fallut)

Csame : Merci pour le renseignement, même si j'ai décidé de ne pas l'utiliser pour finir. J'ai trouver un autre système. -)

Marie-Jo : te voilà rassurée, j'espère ? Merci.

Jina : Ouch que de question, tu as une réponse dans le chapitre, quand à quel est le rapport entre Dobby et la Licorne ? Cela mérite d'être creusé...

Gwenn : Bien deviné, (c'était pas compliqué mais bon). Merci beaucoup.

Gaia : Merci, tu auras la correction des deux premiers chapitres dès que possible. (pas avant Vendredi, parce que demain j'ai interro et je dois étudier, beurk)

A Bientôt,

Phantme.

Paru le 17 mars 2004.