Disclamer: tous les personnages appartiennent à Tolkien et les autres, ils m'appartiennent.
Résumé: un démon d'un autre monde vient d'arriver sur terre. Les ennui ne font que commencer. Que le spectacle continue.
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La fin d'un monde et le début d'un autre. (2)
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Nous nous regardions avec horreur, la peur se lisait sur notre visage, cela ne pouvait être qu'une blague de mauvais goût. Cela ne devait être qu'une blague. Cette idée ne quittait pas mon esprit et me faisait miroiter un faible espoir. Mais ce petit espoir disparu quand en rentrant chez moi, j'entendis à la T V qu'une voix horrible avait été entendue dans le monde entier de Paris à Buenos Aires en passant par New – York. Cependant nombreux étaient ceux qui ne croyaient pas à la fin du monde, car ça ne pouvait être que cela puisque Morgoth détruirait toutes les civilisations et tout ce qui a été créée par la nature et par l'homme. Rare seront ceux qui survivront à son règne de terreur.
A mon réveil, le lendemain, les nouvelles étaient toutes sauf joyeuses. En effet, tous les volcans du monde s'étaient brutalement réveillés. Naples n'était plus qu'un champ de ruines, et toutes vies dans un rayon de mille deux cent kilomètres de Yellowstone avaient été rayées de la carte quand le volcan avait craché sa fureur. Le pays du soleil levant ne verrait plus jamais le soleil se lever, car il fut détruit pas une série de séismes plus dévastateurs les uns que les autres dont les trois derniers avait une magnitude de douze sur l'échelle de Richter. De plus, il fut englouti par la vague de trois cent mètres ainsi créée qui détruisit par la même occasion Hawaï et toutes les îles du pacifique.
Il ne se passa pas un jour sans qu'il n'y ait de nouvelles destructions et les victimes se comptaient par milliers voir par millions. Les gens étaient terrifiés et se calfeutraient chez eux, suppliant les dieux d'arrêter ce carnage, puisque déjà plus de quarante pour cent de la population mondiale avait péri dans ces diverses catastrophes.
Soudain, tout s'arrêta. Certaines personnes pensèrent que les prières avaient été entendues et réalisées. Mais d'autres pensèrent que ce n'était que le calme qui précède la tempête et ce que nous avions subi n'était qu'un petit aperçu des horreurs futures. Pour Meredith, Sabrina et moi c'est ce que nous pensions. Et c'est dingue comme nous avions raison.
Trois mois après avoir entendu la terrible voix, son propriétaire apparu dans toute son horreur. Il apparut devant toutes les télévisions du monde, enfin ce qu'il en restait. Il était sous la forme d'un immense cavalier noir, et il était terriblement….. MOCHE. Mais il avait quand même quelque chose de séduisant, peut-être l'attraction de son pouvoir sans limite. Cela ne pouvait être que ça parce que physiquement il était laid comme un pou et là j'insulte ces pôvres bêtes. C'est peut être aussi pour cela qu'on a été pris d'un énorme… fou rire.
- Meredith, t'imagine le matin d'vant sa glace. (Sabrina)
- Pôvre glace, elle a pas demandé ce calvaire. (moa)
- Déjà pour être devant sa glace, y faut qui s'lave et avec la tronche qui s'paye et sa couche de crasse, il doit pas l'faire tous les jours. (Meredith )
On étaient en train de bien rire quant une voix, " la " voix a surgi du poste de TV.
- Cessez de ricaner bêtement toutes les trois.
Notre rire stoppa instantanément et agonisa au fond de notre gorge quant on compris avec horreur qu'il s'adressait à nous. C'est à ce moment qu'il éclata de rire, un rire tout ce qu'il y a de plus horrible et terrifiant. Les larmes de peur commençaient à rouler le long de nos joues, devenue soudain très pâles. Meredith tenta de retenir un sanglot, mais rien n'y fit. Elle se mit à sangloter toutes les larmes de son corps, suivit par Sabrina et par moi. J'aimerai affirmer que je n'ai pas lâché une seule larme, mais la vérité c'est que j'ai pleuré comme une madeleine.
Quant à lui, il avait l'air de se réjouir de notre terreur, heureusement qu'on était allé aux toilettes avant car sinon comme disent les enfants, on aurait fait pipi dans notre culotte. A 18 ans, vous imaginez la honte. Il était toujours là riant de plus belle et moi j'avais de plus en plus envie de lui enfoncer mon poing dans la figure et de lui faire avaler son rire dans la gorge. Cette colère me calma et je lui envoya un superbe :
-Va te faire f..., pouilleux, tapette, enf... de mes d...
Quand on dit que la colère est mauvaise conseillère, c'est pas du pipeau. Alors là j'avais réussi. Il riait plus, mais plus du tout. Il était même furax. D'une voix à congeler un ours polaire, il nous dit :
- Je vais vous faire payer ces insultes à tous, qui que vous soyez. Et avec un sourire malveillant il ajouta : Et je vais même commencer maintenant.
Il leva le bras et tous ceux qui étaient présent se mirent à se tordre de douleur. Et moururent dans d'atroces souffrances. Il faut bien dire que c'est un sacré sadique le Morgoth. Mais il découvrit qu'il était plus amusant de torturer les gens plutôt que de les tuer. Alors il se mit à torturer et à mutiler à tour de bras. Mais ce qui n'était pas amusant de son point de vu c'est que ses victimes mouraient dans l'heure ou ne survivaient pas à la nuit. Il commença à faire des expériences à droite et à gauche puis, il découvrit avec bonheur ( toujours de son point de vu parce que du notre, c'était pas le bonheur) qu'il pouvait donner l'immortalité aux hommes. Pas une immortalité comme celle des elfes qui peuvent être tuer aux combats ou le cœur brisé par un chagrin d'amour, mais bien une immortalité sans limite. La seule chose qui nous rapprochait des elfes c'était une toute nouvelle paire d'oreilles pointues à la place des anciennes rondes. Imaginez notre tête quand on s'est réveillé toutes les trois avec des oreilles pointues.
Ce que Morgoth ignorait, c'est qu'il avait peut – être de nouveaux pouvoirs certes, mais son immortalité avait dorénavant une limite pas le chagrin d'amour car pour en avoir un il faut déjà avoir un cœur, mais il pouvait être tuer au combat. En un mot il avait signé son propre arrêt de mort. ( cooooool )
Le nombre d'habitant au km² était exceptionnellement… bas. Environ trois au km², en un mot trois pèlerins qui se battent en duel dans les terres rescapées des catastrophes. En fait, il y avait plus de morts que de vivants. Je sais c'est pas réjouissant ( -Bah ! Que voulez vous c'est comme ça) je me dis que j'aurai p'têtre pas dû le traiter de tapette, ça la un p'tit peu énerver ( doux euphémisme).
Toutes les trois on arrivait péniblement à survivre dans ce monde en pleine décrépitude quand soudain les premiers orques ont fait leur apparition pas les orques de " sauvez willy " mais ceux du " seigneur des anneaux ". Victimes de ce sagouin de Morgoth, torturées, mutilées et réduites en esclavage, obéissant aveuglement à leur maître. C'est enfin à ce moment, trois ans après le début de cette histoire que la résistance s'est réveillée et s'est réellement mise en place. Ce qui était bien, c'est qu'on pouvait plus mourir, mais qu'on pouvait souffrir et cette souffrance ne s'arrêterait jamais. Il y avait une chose de bien, c'est qu'avec tous les sévices qu'ils avaient endurés, les orques étaient plus fragils que nous et donc plus facile à tuer ( et c'est là que vous criez YOUPPI ). Le problème c'est que nos armes n'avaient aucun effet sur eux que ce soit les armes dites conventionnelles armes à feu et compagnies, les armes biologiques, bactériologiques ou nucléaires ça leur faisaient que dalle, l'horreur totale quoi.
6 ans après le tout début qui représente l'année 0 de notre nouveau calendrier ce qui correspond à l'année 2009, on fit une découverte sensationnelle, une toxine sécrétée par une grenouille d'Amazonie leur était fatale. ( Vous allez me dire mais c'est super ). Et ben ! Pas tant que cela, car cette même toxine était mortelle pour nous. De plus, cette espèce de grenouille, comme toutes les espèces animales ou végétales étaient en voie d'extermination. Et quant à l'Amazonie ce n'était plus qu'un désert. Il n'y avait plus rien ni plus personne. Heureusement que Sabrina adorait les batraciens, elle avait une superbe collection, avec 2 spécimens de la grenouille tant recherchée. Que demande le peuple !
L'espoir d'une victoire contre le mal pointait son nez. Les balles ne fonctionnaient pas qu'à cela ne tienne, on utilisa des armes dites primitives, arc et flèches, ainsi que des épées et des dagues, on sait jamais s'il y avait un combat au corps à corps. J'étais excellente au tir à l'arc mais au maniement d'une épée, j'étais une brèle, tout le contraire de Meredith et de Sabrina qui était quant même meilleur avec des dagues entre les mains. Pour avoir toutes les chances de survivre de notre côté, on avait un arc avec le carquois et les flèches, une épée ( pour moi c'était un sabre style samouraï, Sabrina c'était une épée et quant à Meredith, c'était un cimeterre hérité d'un lointain ancêtre.) et deux dagues assez longues accrochées dans le dos. Chacune d'entre nous apprenait aux autres à se battre avec les autres armes. A force d'entraînement on était devenu de terribles guerrières. On ne faisait pas de cadeaux à nos ennemis. On était devenu des légendes vivantes, véritablement les " trois mousquetaires ". Mais de plus en plus souvent, on dût faire face à des ennemis, plus nombreux et impitoyables. Le chef de la résistance John Connors nous força à abandonner temporairement les combats pour apprendre à commander une armée, à mettre en place des tactiques plus vicieuses les unes que les autres en somme l'art de la guerre. Grâce à ses conseils on devint de fines tacticiennes. On n'attaquait jamais de front les armées de Morgoth, nous on préférait mettre en place des embuscades meurtrières. S'il y avait des victoires, il y avait aussi des défaites, et de nombreux combattants périrent pendant les batailles.
La plus terrible des batailles eut lieu le 31 décembre 2003 du nouveau calendrier. Ce jour vit la victoire de Morgoth et la mort de……. Sabrina. Elle fut littéralement déchiquetée par les orques. Pour nous saper le moral qu'on avait déjà bien bas, ils jetèrent son pauvre corps martyrisé et mutilé devant nos positions, sous nos yeux et repartirent en ricanant. Ils l'avaient défigurée et égorgé, et d'après les dizaines de trous dans son corps, elle avait été percée de nombreux traits. Quant à son épée " mort subite " appelé comme ça parce que pour les orques la mort était subite, elle était cassée à 30 cm de la garde, ce qui prouvait qu'elle n'était pas morte sans avoir occis le plus d'ennemis possibles.
J'étais en train de regarder mon amie, quand j'ai senti un chatouillement au fond de ma gorge et quand j'ai ouvert la bouche un son rauque est sorti du fond de ma gorge. Je me suis mise à hurler de plus en plus fort. Ce cri était rempli de douleur d'avoir perdu l'une de mes meilleures amies et la haine que je portais envers Morgoth et ses sbires. C'était un cri bestial ressemblant plus au hurlement d'un loup qu'à un cri d'humain. Ce cri résonnait dans la plaine et atteignit les positions des orques. Nombres d'entre eux furent terrifiés par ce son inhumain et surnaturel, même Morgoth fut mal à l'aise.
Je m'effondrais sur le sol en sanglotant. Meredith, quant à elle, était trop choquée pour parler ou même pour pleurer. Elle restait là, sans bouger, sans rien faire. Tous les autres nous regardaient horrifiés et terrifiés par mon cri. Soudain je me relevai d'un bond, je pris une de mes dagues et tenant la lame à pleine lame, je tirai brutalement sur le manche, m'ouvrant la paume. Les yeux pleins de fureur, j'embrassai mon sang qui dégoulinait de ma main pour tomber sur Sabrina et je hurla en jurant solennellement :
- Tant qu'il me restera un souffle de vie, je te traquerai, j'exterminerai ton armée, je te ferai souffrir et je te tuerai Morgoth. Je le jure sur mon sang
A suivre
Je sais c'est un peu glauque, et un peu gore. Mais si vous appréciez ou que vous n'appréciez pas dites le moi. J'attends avec hâte vos critiques. A +
