Disclamer: idem que la dernière fois.

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La fin d'un monde et le début d'un autre 3ème partie

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Ma peine et ma douleur faisait peine à voir. Les larmes recommençaient à couler sur mes joues et je ne faisais rien pour les retenir. Je pensais que ma douleur serait moins vive si je pleurais de tout mon saoul, commençant à faire mon deuil pour que mes sentiments n'interfèrent pas dans mes combats et dans l'accomplissement de ma vengeance. Je devais devenir plus dure que le roc et plus froide que la glace pour pouvoir mener à bien ma vengeance et la destruction de Morgoth. Meredith se mit à pleurer d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Elle s'effondra évanoui sur le sol. Terrassée par la douleur qu'elle ressentait à la mort brutale de Sabrina, qui à nos yeux, aurait du vivre encore longtemps auprès de nous. Les jours qui suivirent cette tragédie, furent difficile et épuisant. Car toutes les deux nous faisions le maximum pour éviter de penser à Sabrina sans beaucoup de succès. Mais au moins, elle nous laissait un peu d'elle dans l'enfant qu'elle avait mise au monde an an auparavant. Cela était une épreuve pour nous de voir ce petit bout chou seul sans mère ni père, elle ne nous avait jamais dit le nom du père. Sabrina l'avait nommé Namele ce qui veut dire en elfique être aimé. Pour ne pas oublié l'amour qui l'avait lié au père de Mel comme on le surnommait. Il faisait le bonheur de sa mère. C'était un enfant calme mais aussi joueur. Il avait les même yeux que sa mère, lumineux et pénétrant où on pouvait lire tout l'amour qu'il portait à sa mère. Il avait hérité de son grand-père des cheveux noirs corbeau qui, à la lumière pâle de notre soleil ou de la lune, avaient des reflets bleutés voir même argenté. C'était un très bel enfant très gentil et faisant la fierté de sa mère, avec un cœur aussi pur et lumineux que les silmarils de Fëanor.

Ce qui me rendait si triste c'est que normalement ce combat était le dernier pour Sabrina car on avait réussi à la persuader d'arrêter de se battre pour s'occuper de son bambin et au lieu de ça, le petit devenait orphelin de père et de mère. Je pris donc la décision de l'élever comme mon fils et quand il sera en âge de l'apprendre, lui parler de ses origines, de son père et de sa mère. Meredith était contre, elle pensait qui faudrait plutôt laisser le petit entre les mains d'une famille d'accueil comme de nombreux autres orphelins. Je refusai avec force et disant que si c'était arrivé à l'une d'entre nous Sab n'aurai pas hésité, elle aurait adopté l'enfant et l'aurait élevé comme son fils. Je devins donc la mère adoptive de Namele. Quand Mel eut 4 ans, Meredith nous apprit une bonne nouvelle, elle allait se marier et de plus avoir un heureux événement 9 mois plus tard. J'étais vraiment ravie pour elle. Au terme de sa grossesse, elle mit au monde une petite fille qu'elle dénomma Lilith. Cette enfant et tous les autres représentaient notre futur, et nous devions les protéger à tout prix.

Mais la guerre continuait inlassablement. Cependant, elle prit un tour passablement désagréable pour Morgoth quand nous apprîmes son petit secret, qu'il n'était pas invincible. Cette information nous remonta le moral qui passa du 36ème dessous au 7ème ciel. Notre volonté de battre Morgoth et de nous libérer de son joug n'avait jamais été aussi puissant. Une seule pensée nous liait tous. Nous allions bientôt être libres. Et nous rendîmes hommage à tous ceux qui c'étaient sacrifiés pour nous fournir cette information, L'ambiance était sobre et pathétique. Nombreux étaient ceux qui avaient perdu un membre de sa famille contre Morgoth. Un mois après l'annonce de la faiblesse de Morgoth, il fut décidé de changer le nom du peuple des humains. Car à présent nous n'étions plus des hommes mais des elfes. Les elfes du renouveau, tel serait à présent notre nom et cela à jamais.

Plus les siècles passaient, plus les combats devenaient acharner. Nous qui pensions pouvoir vite régler le compte de Morgoth et ben on s'était gouré et dans les grandes largeurs.

Chacun des deux camps vivait à présent dans une forteresse. Morgoth dans le nord du pays, là où se trouvait avant l'Allemagne dans l'ancienne Forêt Noire, s'était construit une cité souterraine du nom de ….. Utumno quand je vous disait que Morgoth était con et en plus il a autant d'imagination qu'une poêle à frire… non la j'insulte les pauvres poêles. Quant à nous, notre cité elle aussi souterraine, elle se nommait Phœnix car comme l'oiseau légendaire, nos cultures et notre peuple renaîtraient de leurs cendres, c'était à tous notre souhait le plus cher. La cité se trouvait dans les Alpes françaises. Nos habits tissés mains étaient de la couleur des rochers pour pouvoir surprendre l'ennemi et le détruire.

La guerre était plus meurtrière que jamais entre les deux camps. La mort et la désolation régnaient en maîtresses absolues sur le monde. Et puis enfin le moment tant attendu arriva. Morgoth fit une grosse bourdes qui causa sa perte. Ses armées au grand complet attaquèrent notre ville. Le problème, pour eux, c'est que Phœnix était une véritable fourmilière avec une seule entée imprenable et des centaines voire des milliers de sorties bien camouflées au cas où. Morgoth voulait frapper un grand coup et envoya toutes ses troupes sans laisser de troupes de réserves. Il ne pensa pas qu'on pourrait l'attaquer par derrière et c'est pourtant ce que nous avons fait. Son armée était prise entre deux feux et dans le creux d'une vallée. La boulette. Il croyait nous surprendre, ça a été le contraire. D'un côté, il y avait les habitants de Phœnix qui se défendaient comme des acharnés et de l'autre les attaquants qui shootaient les orques avec une facilité déconcertante, de leur point de vu. Nous connaissions le terrain par cœur, on avait l'avantage. On les tirait comme des lapins et ils tombaient comme des mouches ( j'adore les animaux). Le combat faisait rage depuis 3 jours non-stop, les orques commençaient à fatiguer alors que nous pouvions dormir, manger et se reposer sans problèmes. J'étais en train de tirer les orques comme on tire sur des pipes en argile dans les fêtes foraines, quand j'entendis un cri de douleur. Notre chef John Connors fut mortellement blessé par une flèche d'orque. Il y eut comme un moment de flottement quand les elfes virent leur chef tombé. En voyant cela, les orques furent pris d'une joie morbide qui ne dura pas, et intensifièrent leurs attaques. Je pris donc les choses en mains :

-Soldats, ne baissez pas les bras, alors que nous sommes proches de la victoire. John ne l'aurait pas accepté, il s'est battu en sachant les dangers qu'il encourait. Il est mort pour notre cause pour que notre monde et notre peuple retrouvent leurs libertés. Nous devons vaincre les armées de Morgoth, nous devons le ramener d'où il vient, du NEANT.

J'avais hurlé ce dernier mot, tout le champ de bataille avait entendu mon petit speech et tous les elfes se mirent à tirer avec plus d'acharnement que jamais. Ben oui, on est pas con, on se bat pas au corps à corps avec des ennemis plus nombreux et mieux armés que nous. Le nombre d'orques encore debout allait en s'amenuisant comme une peau de chagrin. Et au bout d'un an de combat intensif, Morgoth se retrouva en plein milieu de la vallée, debout, avec 10 pitoyables orques qui se blottissaient les uns contre les autres.

Je me levai posant avec délicatesse mon fidèle arc, sortit lentement mon sabre et levai le bras haut vers le ciel, jusqu'à ce que le sabre pointe vers le ciel. Tous les combattants regardaient ce sabre levé et comprirent ce que je voulais. 10 elfes se relevèrent et visèrent chacun un orque. Et là dans le silence irréel qui planait sur le champ de bataille, j'abaissai mon sabre si rapidement qui tous crurent entendre la lame siffler de joie à l'approche de la victoire. Les flèches partirent au même instant abattant les derniers orques survivants. Il ne restait que Morgoth, il était à moi et j'allais en faire mon affaire. Depuis le temps que je rêvais de ce combat, le combat final entre le bien et le mal.

Je descendis la colline comme un fauve s'approche de sa proie. IL ne me lâchait pas des yeux. Après 5 minutes d'une marche prudente, je me retrouvais enfin face à lui. L'ennemi du monde, le monstre qui m'avait arraché ma famille, mes amis et tout mon univers se tenait devant moi. Il riait, mais je voyait bien que c'était un rire jaune, il avait peur. Et sa peur s'accentua quand il vit se dessiner sur mes lèvres un léger sourire de victoire. J'avais gagné et il le savait le bougre. Un rictus de haine pure déforma un peu plus son hideux visage. Et tirant sa grande épée, il m'attaqua. Les coups pleuvaient des 2 côtés, c'était un véritable combat de titans. Morgoth était puissant, très puissant mais il avait un point faible. En effet, il était peut-être fort mais il était aussi lourd et plus lent que moi. Mais moi aussi j'avais un point faible, qui était aussi un point fort, ma taille. J'étais petite, en fait la plus petite de tout mon peuple. Il avais du mal à me frapper mais j'avais aussi du mal à le toucher. Mais j'étais plus rapide et plus légère que lui ce qui fit toute la différence. En effet je le pris par surprise en utilisant une tactique que Sab et moi avions mis en place il y a bien longtemps. Il frappa de bas en haut et quand la pointe de son épée toucha le sol, d'un coup violent je la fit tomber et d'un bond je me retrouva en face de son cœur que je transperçai avec " mort subite " que j'avais gardé pour cette occasion et dans le même mouvement je lui trancha la tête avec mon sabre. Son sang jaillit sur moi et j'en fus inondée de la tête au pied. De cette manière inhabituelle, je pris possession des pouvoirs non de Morgoth l'ennemi du monde mais de Melkor le plus puissant des valar avant qu'il ne bascule du côté du mal. Je me retrouvais donc avec des pouvoirs défiant l'imagination.

Je retombai à terre avec une souplesse féline. Quand la tête de Morgoth roula au sol, il y eut un profond silence puis tous les elfes se mirent à hurler de bonheur et de joie, ils se précipitèrent vers moi et me firent sauter en l'air en criant victoire. Morgoth l'ennemi du monde fut vaincu. Mais à quel prix. Sur une population de 7 milliard, nous n'étions plus que 10 000 survivants. Nous avions perdu de grands guerriers et de bons amis. De plus le nombres d'espèces animales et végétales étaient proches du zéro absolu. Je n'avais que peu d'espoir quant à la survie du monde.

La vie devait reprendre son cours et donc nous devions remettre en place des institutions politiques permanentes. Meredith fut nommée présidente de la première République elfique. Chaque jour, je regardais dehors et je voyais un monde noir, mort. 9982 ans après avoir fêter mes 18 ans, je fêtai mes 10 000 ans avec comme seul compagnie Mel qui ne voulait pas me laisser seule. Meredith ne voulant pas se rappeler ce qu'il s'était passé à mes 18 ans et donc elle m'évitait et on dirait même qu'elle commençait à me détester.

Cela fait donc 10 000 ans que je survis dans un monde moribond. C'est décidé je pars.

A suivre.

Si ça vous a plu ou non vous me le dite hein. Namarië.