La fin d'un monde et le début d'un autre 5ème partie
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Des arbres, Il y avait des arbres et des fleurs partout et en plus les oiseaux chantaient. Comme ma mère l'aurait dit ça put la violette et les oiseaux gueulent comme des veaux. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu le chant des oiseaux. Mel pleurait de joie. Je ne lui avais pas menti. Une forêt, c'était vraiment quelque chose. Nous étions tous en train de nous extasier devant les beautés de mère nature. Quand un hurlement de peur résonna dans l'air. Je sautai sur mes pieds et courus vers l'emplacement probable de ce cri pour voir un des guerriers aguerris s'enfuir devant un…… lapin. En voyant cet elfe paniqué par un lapin, je ne pus retenir un éclat de rire et je lui expliquai que les lapins étaient des petites créatures végétariennes, totalement inoffensives et qu'ils ne risquaient rien. Quand soudain mes oreilles exercées entendirent des pas. Des pas très légers et très inconnus. Avec une vitesse stupéfiante, même pour les elfes, je bandai mon arc et le pointai dans la direction du bruit. Tous les autres firent la même chose se demandant ce qui se passait. Lentement, avec précaution je m'approchai des buissons en face de moi.
Et je vis la plus belle créature qui est jamais existée. Un elfe, un vrai. Il me regardait avec une curiosité mêlée de colère, d'interrogation et de peur. Il était très grand ( faut dire que dans mon cas, toutes personnes dépassant 1m65 sont grandes, je ne suis pas une naine mais presque), avec de longs cheveux blonds et de beaux yeux gris argent. Ses vêtements avaient la couleur de la forêt avec de légers reflets argentés. Cela faisait bien 5 mn que l'on se regardait quand Mel a eu la brillante idée de me taper l'épaule de sa grosse main pleine de doigts. Heureusement que j'avais baissé mon arc sinon, on pouvait dire adieu à l'elfe, car je fis un bond digne d'un chat qu'on jette dans de l'eau froide en poussant un cri de surprise. Rarement quelqu'un avait réussi à me surprendre de la sorte. Mel était en train de se rouler par terre tellement il riait, les autres riaient et de moi et de soulagement comprenant qu'il n'y avait rien à craindre. Quant à l'elfe, il se retenait difficilement de ne pas rire.
Elfe
J'étais en train de me promener quand j'ai entendu de nombreuses voix et j'ai vu ces elfes. Ils sont différents de ceux de ma race. Les hommes et certaines femmes ont les cheveux courts et tous sont armés même les femmes enceintes. Un cri a retenti et j'ai vu un homme fuir devant un lapin comme s'il n'en avait jamais vu de sa vie. A ce moment j'ai vu cette femme arriver et le calmer. Elle parlait une langue étrange que je ne connaissais pas. Elle avait du mal à parler tellement elle riait. J'ai voulu repartir sans bruit pour prévenir le roi Thranduil et pourtant elle m'a entendu. Son rire s'est arrêté net et je l'ai vu bander son arc à une vitesse folle. Même le prince Legolas, pourtant le meilleur archer de Mirkwood, ne va pas aussi vite. Tous les autres ont fait la même chose mais avec un temps de retard. Elle devait être leur chef. Elle s'approcha de l'endroit où j'étais et m'a vu. Elle s'arrêta et je lut la surprise dans son regard. Elle a commencé à baisser son arc lentement et l'a pointé vers le sol. Elle avait l'air d'être fasciné par moi car elle n'a pas entendu l'autre elfe s'approcher. Quand il lui a tapoté l'épaule, elle a eu un violent sursaut en criant de surprise et a lâché la flèche qui s'est fiché dans la terre entre mes pieds. L'autre elfe se roulait par terre en riant et tous les autres riaient aussi. Elle se tourna vers moi et je pus voir que ses yeux avaient changé de couleur, ils étaient devenus totalement vert. J'avais du mal à ne pas rire pour ne pas la blesser et quand elle a vu les efforts que je faisais pour rester calme, son regard s'est adouci et elle m'a souri légèrement. Elle était habillée étrangement plusieurs tons de gris différents qui allaient du gris d'orage au doux gris d'un nuage de pluie, avec des touches de marron et de vert comme les couleurs d'un rocher ou d'une montagne.
Physiquement, elle ne ressemblait à aucun des elfes présents. Elle était petite m'arrivant à peine à la poitrine. Elle avait de longs cheveux bruns qui lui tombaient à mi - cuisse. Son visage était peu expressif à part ce sourire, toutes ses émotions passaient dans ses yeux comme si elle ne voulait ou ne pouvait pas les montrer (ses émotions). Son regard était rempli de douleur et de tristesse. Elle avait des gestes gracieux et une démarche féline. A mi-chemin des autres, elle se retourna, me parla et fit un geste pour la suivre. Ce que je fis, je suis trop curieux.
Moë
L'elfe était en train de me regarder comme je l'observais avant que cet abruti de Mel ne me fasse sursauter. Et cette curiosité réciproque me fit sourire et en même temps je lui souriais. Il était tellement mignon, comme un enfant qui essaie de ne pas rire devant ses parents. Je fis demi-tour pour aller voir mon peuple quand une idée m'a traversé l'esprit, pourquoi ne pas présenter l'elfe aux autres ? ( mais c'est une idée qu'elle est bonne.) alors je me tournai vers lui et lui dit:
- Vous venez! En lui faisant un geste de la main.
Il n'a pas eu l'air de comprendre ce que je disais (ça va être chaud là pour se comprendre) mais il a compris le geste. C'est déjà ça. Il est sorti du couvert des bois et tous les autres étaient sidérés de voir un elfe. Certains se sont approchés de lui et ont tenté de communiquer par des gestes et des paroles. Cela me faisait plaisir de les voir tenter de franchir la barrière de la langue pour s'ouvrir à un monde qu'ils ne connaissaient pas. Quand soudain, j'ai entendu un grognement familier.
- LES ORQUES ! hurlais - je. Protégez l'elfe.
On a sorti nos arcs et nos épées, et certains se sont jetés sur le pauvre elfe qui n'a rien compris au film. Jusqu'au moment où les orques ont débarqué et qu'il a compris que les autres le protégeaient de leurs corps. Les flèches ont jailli de toutes part et les orques sont tombés rapidement. 2 mn après le début du combat, le dernier fut tranché par mon sabre "french kiss ", parce que son baiser était inoubliable et surtout mortel. Je demandais aux enfants de protéger l'elfe en montant dans les arbres. Ils étaient ravis de pouvoir grimper aux arbres et de montrer ce dont ils étaient capables à leur nouvel ami.
Quant aux autres, ils iraient avec moi, et nous remonterions la piste pour détruire tous les orques. Car si on a aucun ennemi, c'est qu'on ne laisse aucun survivant. Ainsi on exterminerait les orques, la routine quoi.
Elfe
Elle m'a amené devant les autres et certains ont voulu discuté avec moi mais je ne comprenais pas un mot de ce qu'ils disaient. Du coin de l'œil, je vis leur chef sourire. Et soudain elle a crié un mot et tout c'est passé en un éclair. Tous se mirent en position d'attaque, sans une seule hésitation, ils devaient bien connaître la guerre. Et il y en a 5 qui se sont jetés sur moi. Je n'avais rien vu venir. C'était des traîtres. J'ai voulu me défendre et à ce moment j'ai entendu ce qui les avaient fais réagir. Yrch, des orques. Ils me protégeaient de leur corps, ils étaient prêts à sacrifier leur vie pour un parfait inconnu. Des larmes de honte se mirent à couler sur mes joues. La bataille fut brutale et rapide. Les flèches sifflaient vers les orques et le dernier fut tué 2 mn après le début du combat. Je n'avais jamais vu combat plus rapide. Leur chef leur donna un nouvel ordre et j'eus la surprise de voir les enfants grimper aux arbres avec agilité. Une petite fille qui ne devait pas avoir plus de 5 ans me prit la main et m'entraîna vers un grand chêne. Elle pointa son doigt vers la cime et je crus qu'elle voulais grimper. Donc je la pris par la taille et la posa sur une branche. Mais elle pointa son doigt sur moi et sur l'arbre. En me tournant vers les adultes, je les vis me regarder avec impatience, et je compris que je devais grimper dans l'arbre avec les enfants. Du haut de ma branche, je vis cette armée suivre les traces des orques et 3 heures plus tard, j'entendis les échos d'une bataille et les cris de victoire des elfes. Ils les avaient détruits. Quand ils revinrent, il ne manquait pas un guerrier, il fallait donc mieux les avoir comme alliés que comme ennemis.
A suivre
J'ai voulu séparer les points de vu si vous me comprenez. Mais ça va peut-être pas durer, car c'est quand même dure à faire. Si vous apprécier ou que vous préférer voir cette fic dans le barbecue vous me le dite. A+
