Disclamer: tous les personnages appartiennent à Tolkien

Une chose, ça n'est pas très évident mais l'action se passe 1 ans avant la découverte de l'anneau unique par Sméagol ( gollum ).

La fin d'un monde et le début d'un autre 7ème partie

Moë

On marchait dans l'herbe verte et moelleuse. Ah ! L'herbe cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti cette impression de calme et de sérénité. J'étais aux anges. Mais une sensation de malaise m'envahi. On était surveillé. On arriva devant une immense porte en bois sculptée d'arabesques et motifs floraux. Les bruits dans les arbres, les pas légers sur la mousse. C'en était trop pour moi. Je préférais protéger mes hommes en me dissimulant. Pour tout le monde, je disparu, mais du haut de mon arbre, je pu observer la scène qui se joua devant moi sans me faire remarquer et avec un superbe angle de vision et d'attaque.

Des dizaine d'elfes surgirent de toutes parts et encerclèrent mes hommes. Leur chef s'approcha d'eux et je le mis en joue discrètement. A ce moment, j'entendis une voix féminine me parler dans mon esprit :

- Que crains-tu de nous ?

- Que vous abattiez mon peuple et que vous le rejetiez !

- Pourquoi rejetterions-nous ton peuple ?

- Parce que nous sommes différents, nous avons été créées par le mal, en un sens nous sommes les créations de l'ennemi.

- De quel ennemi parlez - vous ?

- Mais vous savez de qui je parle. Le maître de votre seigneur ténébreux. Le noir ennemi.

- Morgoth.

- Oui. Ce monstre nous a imposé l'immortalité dans le seul but de nous faire souffrir. Et se fut sa plus grosse erreur. Car nous l'avons détruit, nous sommes enfin libres. Et j'espère que ce que je vous ai révélé ne va pas signer notre exclusion de votre peuple et de tous ceux de la terre du milieu.

- Non, vous n'avez rien à craindre. Vous êtes honnête et votre cœur est pur malgré les pouvoir maléfique que vous a transmis Morgoth en mourrant. Oui, le sang qui a été répandu sur vous vous a transmis les pouvoir de Melkor, tous ses pouvoirs et malheureusement pour vous, il va tenter de reprendre forme humaine a travers vous et de vous contrôler pour détruire la terre du milieu. Son sang et le vôtre ne font qu'un.

- Alors je dois quitter mon peuple, je suis une menace pour eux. Quand tout cela aura une fin ? Je préfère mourir que devenir un autre Morgoth. Protéger les et dites leur que je reviendrais quand j'aurai terminé ce que je dois faire, enfin je l'espère. Mel les guidera, il a l'étoffe d'un grand chef et surtout il est plus diplomate que moi.

- Oui, mais votre exile ne sera que temporaire. Vous devez vous rendre vers l'Ouest, et voguer vers le royaume bienheureux. Là les Valars pourront sûrement vous aider si votre demande est pure et si votre cœur n'a pas été corrompu par Melkor.

- Valinor, je vais aller sur Valinor. Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pensé que j'irais la bas. Je vais partir maintenant.

- Attendez, pour aller sur Valinor, vous ne devrez pas apporter d'armes.

- Si c'est à cette seule condition, et bien soit, je vais m'y plier.

Je laissa tomber mon arc et mon carquois qui m'avaient servi si fidèlement durant la bataille contre Morgoth. Cela me faisait de la peine de m'en séparer mais je n'avais pas le choix. Quand ils heurtèrent le sol, tout le monde sursauta et leva la tête. Mel compris ce que j'avais l'intention de faire, car jamais je n'aurais abandonné mes armes. Il tomba à genoux, se pris la tête entre les mains et se mit à sangloter. Les autres ne comprenaient pas jusqu'au moment où Lindo lui demanda doucement :

- Que t arrive t il ? Pourquoi pleurs tu ?

- C'est May, elle part, elle nous quitte, elle va nous abandonner, nous laisser tout seul. Sanglota t il.

Une voix douce résonna dans la clairière. Et une elfe d'une grande beauté apparu auréolée d'une aura étincelante. Elle marchait avec grâce, elle avait le maintient du reine.

- Elle doit vous quitter, car son destin l'appelle sur les terres immortelles.

Elle se tu quand la lame de French Kiss se ficha devant ses pieds suivi de 2 dagues à lames longues, 3 poignard à lames crantés style commando et enfin un petit couteau avec une lame très tranchante. Elle sourit devant le nombre d'arme porté par une frêle jeune femme telle que moi.

- Elle a battu Morgoth, mais celui ci est en passe de la posséder entièrement. Elle doit donc se purifier devant les Valars. Et personne ne peut l'aider dans cette tâche.

- Mais, on ne connaît pas la terre du milieu, on ne sait pas où passer. Il lui faut une escorte ou au moins un guide pour qu'elle arrive à bon port. Vous ne pensez pas ? demanda Mel.

- Elle a raison quand elle dit que tu a l'étoffe d'un grand chef.

Mel rougi violemment jusqu'à ses oreilles pointues.

- Elle aura comme escorte, un elfe de la Lothlòrien et un elfe sylvain qui la guideront jusqu'au havre gris.

- Je pense que cela suffira amplement. Même sans armes, elle est un guerrier redoutable.

- D'accord, ça me va ! répondis-je du haut de mon arbre. Et comme l'a dit Mel, je n'ai pas besoin d'armes pour me défendre. mEs mains, mon corps et mon cerveau sont des armes redoutables et terriblement efficace.

Je pris une grande respiration et me lança. D'un saut digne des jeux olympique, je sauta de la branche sur laquelle j'étais fis un saut périlleux arrière, devant les elfes médusés et me retrouva face à la nouvelle venue.

- Vous devez être Galadriel, la dame de la Lothlòrien, Non ?

- Oui, c'est moi.

- C'est pour moi un honneur que de vous rencontrer, mais je dois partir. Plus je reste ici, plus je suis un danger pour toutes les races de la terre du milieu.

- Mais avant de partir, vous devriez vous restaurer et vous reposer.

- Cela fais déjà bien longtemps que je ne dors plus et quant à la nourriture, cela ne manque pas, car j'ai été nourri pendant trop longtemps par la vengeance et je n'arrive pas à prendre d'autres aliments. Et j'espère que cela va changer.

- J'ai demandé à mes gens de vous apporter des lembas et de l'eau, car je pense que votre esprit de vengeance vous a quitté et que vous allez bientôt réclamer autre chose que de l'air pour vivre.

- Si telle est votre volonté alors je m'incline.

3 heures plus tard, je partis en compagnie de deux elfes, un de la Lòrien et l'autre du royaume sylvestre. L'elfe de la Lòrien avait de grands yeux bleus et des cheveux blonds platine presque blanc, ça me faisait bizarre, je le regardais tout le temps en me demandant s'il n'était pas albinos ou un truc dans le genre. Il se nommait Galmir, il était assez…… chiant, il ne riait pratiquement jamais et me regardait comme si j'étais une erreur de la nature. Heureusement que j'avais juré à Galadriel que je me tiendrais bien, car je n'avais qu'une seule envie, l'étriper. L'elfe de la forêt noir ne parlait pas non plus, c'est peut-être génétique. Lui, il avait des cheveux noirs et des yeux bleu glacier. Il s'appelait Amroth. Je me suis dit que plus le voyage allait avancer plus on pourrait apprendre à se connaître et que la première impression n'est pas toujours la bonne et qu'il faut laisser aux autres une chance de montrer leur véritable fond.

Les elfes décidèrent de passer par la montagne, mon terrain de prédilection. Quelle idée, ils n'avaient pas eu, en 2 heurs je les avais mis dans le vent, et ils furent obliger de courir pour essayer de me rattraper. J'avançais comme un chamois, par bonds successifs de rocher en rocher mais sans faire l'idiote, parce que la montagne ne pardonne pas aux insouciants. Je restais concentrer à ce que je faisais. Quand j'entendis des bruits, et vis des pierres tomber. Je me demandais ce que c'était jusqu'au moment où j'entendis un familier "groaff" d'orque. Je regardais en arrière et vis les deux pauvres elfes qui commençaient à avoir du mal à me suivre. Si je les attendais, les orques pourront mettre en place leur embuscade, et les elfes seraient trop crever pour réagir et ils se feront massacrer et je m'en voudrais. Ou alors, j'attaquais les orques, les prenant par surprise. Au corps à corps je me défends bien. Alors je décida de leur tomber dessus de toute ma rapidité et de toute ma force. Le premier orque, je lui brisa la nuque en faisant à sa tête une petit 360. Le deuxième, je lui envoya un coup avec la paume de ma main dans le nez dans un mouvement de bas en haut qui lui brisa le pif et par la même de lui enfoncer le cartilage nasal dans le cerveau. Le troisième se retrouva la tête entre mes cuisses (c'est chaud hein !), et d'un mouvement de rotation de mon corps, je lui brisa la nuque. Le quatrième m'attaqua, il abattis son épée dans un mouvement de bas en haut. Il me rata de quelques millimètres, mais malheureusement pour lui, moi je ne l'ai pas raté. Lui prenant l'avant bras, je le fit basculer dans le vide. Il passa comme une fusée hurlante devant les deux elfes ébahis qui accélérèrent pour me porter secoure. Quant au cinquième et dernier, je lui écrasa la tête avec violence contre les parois de la montagne et retrouva son petit camarade tout en bas de la montagne. Quand Galmir et Amroth arrivèrent enfin sur le champ de bataille, ils furent stupéfaits de voir tous ces orques morts à mes pieds. Je leur souris avec gentillesse en leur disant :

- Chez moi, il ne reste que des montagnes, et les orques sont plus rusés et plus puissants. Nous avons du nous entraîner à tous les sports de combats qui existaient. Voilà pourquoi je suis si à l'aise dans les montagne. Mes vêtement reprennent les couleurs de nos montagnes et nous sommes totalement invisibles, comme vous pour la Lothlòrien et pour la Forêt Noire. Je ne sui pas quelqu'un d'inoffensif, et je ne serais en aucun cas un poids mort pour vous. J'espère que pendant ce voyage on pourra mieux se connaître et peut-être s'apprécier. Pour l'instant vous ne devez pas me faire confiance, car le mal m'habite et je pourrais sans le vouloir vous faire de mal. Mais au retour de Valinor, je pris pour devenir quelqu'un d'autre. peut-être avoir la sagesse des elfes, et être une véritable elfe, comme vous.

Galmir et Amroth répondirent en même temps.

- Pour la sagesse des elfes, vous l'avez déjà acquise, et quant aux restes, nous vous attendrons aux havres gris pour retourner tous les 3 devant votre peuple.

En les regardant tous les eux me parler avec tant de douceur, des larmes se mirent à couler. Cela faisait tellement longtemps que l'on ne m'avais pas parlé de la sorte. J'étais heureuse d'avoir ses deux jeunes gens comme compagnie. Et en moi-même, je fis le serment de les protéger pour qu'ils puissent rentrer chacun dans son royaume respectifs.

A suivre

Si vous aimez ou que vous n'aimez pas d'ailleurs de chapitre vous me le dite. J'adore ça. A+