Disclamer: idem que la dernière fois.
Je souhaiterai remercier tous ceux qui m'ont envoyé des rewiews. Merci, ça m'a fait très plaisir, et m'a poussé à continuer.
La fin d'un monde et le début d'un autre 8ème partie
Les protéger, c'est ce que je ferai. Galmir et Amroth commençaient vraiment à fatiguer même si c'était des elfes. Il faut dire que j'avais grimper la montagne à toute vitesse sans prendre une minute de repos. Ils étaient peut-être des elfes, mais ils avaient besoins de se reposer et de se restaurer. Nous fîmes donc une pause à l'endroit où j'avais eu mon différent avec les orques. Je pris le premier tour de garde. C'était étrange de voir le sommeil des elfes. Ils dormaient les yeux ouverts et d'un sommeil très profond. 5 heures plus tard, ils se réveillèrent avec une fringale de tous les diables. Ils sortirent donc 2 galettes dorées, entourées de feuilles étranges. Je n'en avais jamais vu de la sorte. Je les regardais et leur demanda :
- Qu'est ce que c'est ? En montrant les galettes.
- Ce sont des lembas. Répondit Galmir.
- Et c'est bon ?
- C'est délicieux. Vous voulez goûter ? Me proposa Amroth en souriant.
- Pourquoi pas ? Ça ne risque pas de me tuer.
Il me donna un lembas, ça ressemblait à un biscuit en pâte sablé mais en version feuilletée. C'était succulent, sucré, avec un goût incomparable et il ne donnait pas soif.
- C'est bon ! Je n'ai j…..
Je ne pu finir ma phrase car je m'endormis profondément. Je ne sais pas ce qui se passa dans la réalité, mais dans mon rêve c'est une autre paire de manches. Je me retrouvai à nouveau face à Morgoth. Il me disait :
- Viens, viens de mon côté, et tu aura tous mes pouvoirs.
- Je te laisse tes pouvoirs. Je ne veux pas de cette malédiction. Lui rétorquais-je
- Mais, il est trop tard. Ils sont à toi maintenant et bientôt c'est toi que je possèderai.
- Je préfère embrasser un troll plutôt que de t'appartenir.
J'entendis un éclat de rire, mais il ne venait pas de Morgoth. J'eu soudain une idée très sadique.
- Je suis dans un rêve, n'est ce pas ? Demandais- je un sourire sadique sur mes lèvres.
- Oui. Répondit-il interloqué.
- Parfait. Dans un rêve, ce qui compte, c'est l'imagination du rêveur. En manque de bol, pour toi, j'ai de l'imagination à revendre. Alors, je vais m'amuser un peu. J'ai toujours voulu te voir sans ton armure. Nu comme un ver avec pour seul vêtement un….. caleçon rose avec des…. petits cœurs rouges.
Morgoth ouvris des yeux affolé et regardant son corps, il se vit affubler d'un caleçon à cœurs. Je me tordais par terre en hurlant de rire. Ce cauchemar devenais assez intéressant et même je commençais à l'apprécier grandement. Ma fatigue et tous mes sentiments agressifs disparurent en même temps que Morgoth devenait un Beach Boy. J'entendis à nouveau ces rires mais ils étaient derrière moi. Je me retourna brusquement pour voir un homme d'aspect bienveillant, souriant et bourré de sagesse. Et en plus pour pas gâter les choses, il était plutôt mignon. La femme qui était avec lui, devait être son épouse car un lien très fort les unissait. Ils forment un couple parfait pensais-je. A peine ai-je eu ses pensées que le sourire de l'homme s'élargi.
- Alors nous sommes un couple parfait. Je vous remercie de ce compliment Melle May. Votre courage est immense, mais le chemin est long et Morgoth utilisera tous les moyens à sa disposition pour vous posséder. Continuez comme cela, et vous le vaincrez définitivement, jeune reine.
- Mais je ne suis pas reine.
- Peut-être pas aujourd'hui, mais si votre chemin se poursuit sans que Morgoth ne gagne, alors c'est ce que vous deviendrez. Une reine plus puissante que Galadriel.
Il se tu avec un sourie encouragent pendant que Morgoth courait dans tous les sens pour trouver un endroit où se cacher mais en vain. En voyant ses pitoyables efforts, les larmes recommencèrent à couler pendant que mes épaules étaient secouées par le fou rire.
Son épouse me parla avec une voix très douce :
- Tu as vaincu ton esprit de vengeance. Tu pourra recommencer à boire, à manger et à dormir. Quand tu te sera bien reposer, car ton corps est épuisé, ton sommeil se modifiera pour devenir un sommeil elfique. Maintenant, tu va dormir sans qu'un seul rêve ne te dérange.
Ils étaient en train de devenir transparent pour disparaître quand je m'exclama :
- Merci, Manwë, et merci aussi Varda. Merci pour tout.
- Nous t'attendons à Valinor. Viens vite fille d'Ilúvatar.
Toutes sensations disparurent et tout devint noir. Je m'endormis à nouveau, profondément et sans rêve. Puis le chant d'un oiseau me réveilla. Lentement, j'ouvris les yeux. Nous étions toujours dans la montagne. J'étais totalement reposer et pour la première fois depuis des millénaires, j'avais suprêmement faim. Je m'étirai comme un chat sur un radiateur en poussant un gémissement de satisfaction. Galmir et Amroth me regardèrent avec inquiétude :
- Vous allez bien ? Quand vous avez croqué dans le lembas, vous vous êtes évanoui et nous n'avons pas réussi à vous réveiller.
- Combien de temps ai-je dormi ? Demandais-je.
- 3 jours.
- Quoi ? 3 jours. C'est pour cela que je suis si bien reposé. En tout cas, j'ai fais un rêve très étrange et très amusant.
- Oui, ça devait l'être car vous n'avez pas arrêté de sourire et de rire. Racontez-nous votre rêve.
- D'accord. J'ai rêvé que je faisais à nouveau face à Morgoth. En entendant ce nom les deux elfes sursautèrent et se regardèrent voir Morgoth n'était pas très amusant loin de là. Il essayait de me corrompre, jusqu'au moment où j'ai compris que j'étais dans un rêve et je lui en fait voir de toutes les couleurs. Je l'ai fait apparaître en caleçon rose avec des petits cœurs rouges. Il était ridicule. J'ai bien ris. Mais je n'étais pas la seule à rire. Il y avait un homme et une femme. Ils lisaient dans mon esprit.
- C'était Manwë et Varda soufflèrent-ils surpris.
- Oui, je sais. Ils m'ont dit qu'ils m'attendaient sur Valinor et que mon courage était exemplaire et que je ne devais pas baisser les bras. Que je devais continuer et que le combat ne faisait que commencer.
- Alors, nous vous aiderons dans cette tâche.
- Merci, à tous les deux. J'espère ne pas trop m'avancer si je vous nomme mes…. Amis.
- Ce serai pour nous un honneur. Mais nous ne devons pas rester ici. Le chemin est encore long jusqu'à Imladris.
- Nous allons voir Elrond.
- Oui, pour nous reposer un peu et expliquer au seigneur Elrond votre tâche.
- D'accord, continuons. Mais avant, vous n'auriez pas encore de ces délicieux lembas. Parce que ça fait quand même plus de 5000 ans que je n'ai pas mangé et je commence vraiment à avoir faim.
Les deux elfes éclatèrent de rire, en me voyant me jeter sur le lembas et le dévorer comme si je n'avais rien manger depuis 6 mois ( heu! Vous comprenez ce que je veux dire). Après 30 mn et 5 lembas ( sachant qu'une bouchés rempli l'estomac d'un adulte, vous pouvez imaginer le gouffre qui me servait d'estomac) nous repartîmes sur le chemin d'Imladris à travers la pire des montagne, le Caradhras. Pour passer par la porte du Rubicorne. Même pour moi se fut une escalade éprouvante, la montagne ne voulait pas de nous et elle nous le faisait clairement savoir. Avalanche, éboulement, froid polaire, tempête de neige, avalanche…je ne l'ai pas déjà dit ça0. Bon c'est pas grave. Nous nous sommes accrochés, mais il nous fallu 1 semaine pour passer de l'autre côté. Avec en plus de la fureur de la montagne des sales teignes faisant parties de la famille des orques et aussi des gobelins. Le dernier jours de nos vacances à la montagne, nous eûmes une nouvelle soirée gore avec attaque d'orques. Galmir et Amroth s'en donnaient à cœurs joie, les orques tombaient les uns après les autres. Mais le dernier tira une flèche sur Amroth. Je n'eu que le temps de le pousser sur le côté et la flèche, ai-je dit flèche, je devrais plutôt parler de javelot se ficha en plein milieu de ma poitrine. L'orque fut mis en pièce. Galmir et Amroth se précipitèrent vers moi pour me voir agoniser dans les pires souffrances, pissant le sang qui jaillissait comme du pétrole d'un derrick. Fin de l'histoire….. je déconne en fait j'étais debout une flèche me traversant de part en part avec en plus un large sourire. Ils étaient horrifiés, ça se comprend non? Normalement, je devrais être morte et tout ce que faisais, s'étais m'amuser avec le bout de la flèche. Vous vous rappelez, mon immortalité n'a pas la faiblesse des elfes. Seul une toxine peut me tuer et il n'y en a pas en terre du milieu. Donc j'étais toujours empalé avec 2 elfes qui me regardaient avec des yeux comme des soucoupes quand j'ai commencé à avoir une folle envie d'aller aux toil….. bon passons. Et y aller avec une flèche de la taille de la tour Effel, c'est pas évident. Donc, je dus réveiller mes 2 guides:
- Galmir, Amroth, pourriez vous avoir l'obligeance et l'amabilité de bien vouloir me retirer ce truc. En effet, c'est assez gênant pour pouvoir se mouvoir normalement.
- Aga ???!!!
- Magnifique conversation, mais cela ne m'aide pas, au contraire. Alors pourriez vous retirer cette p***** de flèche de m**** ( je sais, je m'énerve. Mais c'est vrai quoi, vous imaginez avec une flèche de 3 mètres dans le bide vous n'aimeriez pas ça. Avec en plus 2 elfes qui vous regardent avec des yeux de merlans frit. Ma patience à quand même des limites). Bon je vois ce qu'il faut que je fasse.
Je me mis bien face à eux, et avec un geste ample et gracieux, je leur balança à chacun deux magnifiques baffes, qui claquèrent dans l'air froid et silencieux de la montagne. Ça pour les réveiller, ça les réveillèrent. Ils se mirent à tirer sur la hampe de la flèche, mais sans résultats. Alors ils cassèrent flèche près de ma poitrine et pendant que l'un tirait, l'autre poussait. Enfin, ils m'avaient débarrassée de cette chose. Mais les elfes avaient toujours une drôle de tête, surtout quand j'enleva ma tunique pour voir les dégâts. Il n'y avait plus aucune traces de l'impacte comme si je n'avais jamais été blessée. Mais il y avais des marques de combats antérieur, flèche, épée. Donc, je pouvais être blesser. Et donc peut-être tuer mais pas avec des armes conventionnelles.
- Comment ce fait-il que cette flèche ne vous fais rien ?
- En fait, seules les armes de mon peuple peut me blesser, seule une certaine sorte de toxine pouvait nous tuer, mais en fait quand on a découvert que les orques avaient la même toxine que nous, nous nous sommes immunisés contre celle-ci, elle nous blessait, mais elle ne nous tuait qu'à forte dose.
- Toxine ?
- Poison.
- Ah ! d'accord.
- Les armes des elfes et des orques n'ont aucun effet sur moi. Bon, ce n'est pas tout ça, mais on doit continuer la route.
- Oui, allons-y.
Nous recommençâmes à marcher. Le paysage était grandiose dans le soleil couchant. Celui-ci se reflétait sur la montagne et lui donnait un effet doré. Nous avions derrière nous une montagne d'or. Quant au paysage devant nous, il était tout simplement époustouflant. Tout était vert et or, c'était comme une image de conte de fée. Il ne manquait que le château pour se croire dans une histoire de cendrillon. Tout était magnifique et les difficulté pour atteindre l'Eregion ne le rendait que plus beau. Mais nous ne pouvions rester plus longtemps au même endroit. Nous étions peut-être dans l'ouest mais le danger était présent dans les ombres qui nous entouraient. Nous devions arriver le plus vite possible à Imladris. Il nous fallu une autre semaine avant d'arriver en vue du domaine de seigneur Elrond, le semi-elfe. C'était un endroit où régnait la paix et la joie. Car on entendait les elfes chanter des chansons plus joyeuses les unes que les autres. On dit que les informations arrivent aux elfes à la vitesse du vent mais là ça devait être le calme plat, car c'est nous qui apportions des nouvelles. Nouvelles importantes et terribles pour la terre du milieu. Elrond devait sentir l'urgence de la situation car il vint nous voir directement sans laisser aux autres le temps de chanter une de leur chanson sur nous. Elrond était un elfe de grande taille, avec la beauté et la prestance de son peuple. Il avait les cheveux noir, ce qui est assez rare, et les yeux gris. Son regard était un puits insondable de sagesse et dedans se mêlait joie et tristesse. Tout comme son peuple, il n'était ni jeune, ni vieux.
- Bonjours, bienvenu à Imladris. Je suis Elrond le seigneur de ses lieux.
- Bonjours ! nous avions répondu en même temps à son accueil.
- Je me nomme Galmir de la Lothlòrien, et voici mes compagnons de route, Amroth de Mirkwood et May de phénix.
- Vous n'êtes pas une elfe, n'est ce pas ?
- Si, mais pas de la terre du milieu. Je viens de la ville de Phénix sur terre.
- Terre ? est ce une région inconnu de la terre du milieu ?
- Non, Seigneur Elrond. C'est une époque. On peut dire que la terre est un des futures possible de la terre du milieu.
- C'est fascinant. J'aimerai grandement écouter votre histoire, elle a l'air passionnante.
- Non, je ne pense pas que vous apprécieriez, car notre histoire est ponctuée de bataille plus meurtrière les unes que les autres. Et mon monde n'est plus qu'un champ de ruine. Mon peuple a été décimé, nous ne sommes plus qu'une infime fraction de ce que nous avons été dans le passé.
- Qui a décimé votre peuple ? Sauron !
- Non, pas ce misérable traîne savate.
- Sauron, un misérable traîne savate !
- Je parle du plus grand seigneur des ténèbres qui est jamais existé. Vous savez le Noir ennemi.
- MORGOTH !!!
- Le seul et l'unique.
En entendant ce nom, tous les chant s'étaient tus. Il n'y avait plus un bruit, comme si le simple fait de prononcer ce nom allait le faire réapparaître.
- Et de plus, c'est à cause de lui que nous sommes là.
- Comment cela ?
- Car mon sang et le sien ne font qu'un. J'ai hérité de sa puissance et de ses pouvoirs. Mais pas de sa malveillance, ni de sa cruauté. Je dois me rendre en extrême occident afin de me purifier et d'empêcher ce malade de me contrôler. Si j'échouais, la terre du milieu sera détruite au même titre que Valinor. Je n'ai pas le droit à l'erreur. donc, on ne restera que peu de temps, afin de se restaurer, de prendre des vivres et de se reposer. Ensuite, nous partirons vers les havres gris.
- Je vous aiderai comme je le pourrai.
- Je vous remercie de votre aide, de votre gentillesse. Votre prévenance me donne du baume au cœur et me pousse à lutter contre lui. Que puis je faire pour vous remercier ?
- Résistez et battez Morgoth. Et quand vous reviendrez, alors nous pourrons discuter de votre histoire.
- Je vous le promet, seigneur Elrond.
- Elden, veux tu accompagner nos invités jusqu'à leurs chambres.
Tous les elfes me regardaient bizarrement. Je leur fait horreur, ça ne pouvait être que cela. Je marchais tête basse, regardant le sol pour ne pas voir leur expression de dégoût. Quand je vis devant mes pieds, une paire de bottes elfiques. Un doigt se mit sous mon menton et me força à relever ma tête. Je le fit à contre cœur, ma peur d'être rejeter par se peuple étant très forte. Quand ma tête fut en arrière, mes yeux croisèrent le regard plein de sagesse, de dignité et de compassion d'un elfe que je n'avais jamais vu de ma vie. A ma grande surprise, il m'embrassa le front, me sera fort contre lui et me murmura:
- N'aie crainte, jeune elfe. Nous t'aiderons du mieux que nous pourrons. Et si seul les chants peuvent t'aider dans ta quête, alors tu recevra tous les chants d'espoir que peuvent composer les elfes.
En regardant autour de moi, je vis que tous les elfes me regardaient avec cette même expression. J'étais soulagée, un énorme poids venait d'être retirer de mes épaules.
- Merci, mais vous venez de réaliser mon plus beau rêve avec ces douces paroles.
- Comment cela ?
- Vous ne m'avez pas rejeté sachant ce que je suis, vous m'avez accepté comme une des votre. Et c'est ce que je voulais réellement. Merci. Vous m'avez soulagé d'un grand poids.
- Oui, cela est vrai. Vous êtes des notre. Et si ce n'est pas le cas, quand vous reviendrez de Valinor, c'est ce que vous serez devenu. Mais reposez vous, car la route est encore longue jusqu'aux havres gris.
- Merci pour tout. Je vais suivre votre conseil et aller me reposer.
Une jeune elfe me montra ma chambre. C'était une chambre spacieuse et décoré avec beaucoup de goût. Il y avait un grand lit à baldaquin sculpter de fleurs, de feuilles de lierres, de fruits etc... le sol était en chêne d'une couleur chaude de miel. Tout dans cette pièce invitait au repos. Je n'eu que le temps de poser la tête sur l'oreiller avant de m'endormir d'un sommeille profond et bigrement agiter.
A suivre
Si vous aimez ou que vous n'aimez pas, vous me le dites. A+
