Disclamer: rien ne m'appartient, à part mon personnage et ceux de ma création. Tout le reste appartient à Tolkien et fils.
La fin d'un monde et le début d'un autre 10ème partie
Et nous étions repartis pour la folle aventure. A notre trio, c'était ajouter un elfe d'Imladris, celui-là même qui m'avait remonter le moral. Il s'appelait Elwë et il avait demander à Elrond s'il pouvait avoir l'honneur de nous accompagner dans notre périple. Elrond accepta avec joie sa présence dans cette petite communauté. C'était le plus joyeux de notre groupe, il riait et chantait des chansons plus farfelues les unes que les autres. Mais elles étaient si drôles que nous ne faisions que rire. Le poids de notre quête était considérablement allégé. Au court du 3ème jour, nous chantions tous les 4 à tue-tête. Les êtres qui nous croisaient n'en revenaient pas. D'habitude les elfes étaient extrêmement discrets et là, nous faisions plus de bruits qu'une troupe d'orques complètement ivre. Nous ne ressentions aucun mal autour de nous, donc nous pouvions nous permettre ce petit écart de conduite qui n'eut aucun impact négatif sur notre mission, mais la réputation de discrétion des elfes en pris un coup. Nous marchions tranquillement sur la route du Sud, quand nous entendîmes un bruit de course loin derrière nous, apporté par le vent. Nous nous retournâmes pour voir une troupe de nombreux cavaliers venir vers nous à une quarantaine de km. D'un commun accord, nous avons caché nos visages sous nos capuches. En regardant ces êtres je demandais aux autres :
- Qui sont ses êtres ?
- Ce sont des númenoréens noirs. Ils ont basculé du côté du Mordor un peu avant l'engloutissement de Númenor.
- Que veulent-ils ? Sauron a été défait et le Mordor est éloigné d'ici.
- C'est vous qu'ils veulent, ils veulent que Morgoth revienne, ils veulent retrouver le pouvoir qu'ils ont perdus autrefois. Répondit Galmir tandis que les autres acquiesçaient d'un air sombre.
- Ils veulent le retour du mal. Et celui-ci passe par vous. Ils ne savent pas qui vous êtes, que vous êtes une femme. Donc nous allons vous métamorphoser. Venez, nous allons vous changer.
- HEIN ???!!!! Criais-je d'un air de stupéfaction la plus complète.
- Elwë, pourriez-vous nous prêter la robe que vous vouliez offrir à votre sœur ?
- Mais bien sûre, elle se trouve dans mon sac de couchage. Ben oui, je ne voulais pas l'abîmer. Dit-il devant le regard étrange des 2 autres elfes.
Il sorti une robe tout simplement magnifique. Elle était confectionnée dans un tissu blanc ressemblant à de la soie, mais légèrement plus épais. Elle possédait des incrustations de dentelles extrêmement fines. Elle était recouverte d'un fin voilage de soie argenté transparente avec de fines broderie en argent, or et ithildïn. Les manches s'ornaient d'entrelacs d'or et de motifs floraux. Des perles ornaient le corsage qui laissait apparaître la naissance des seins et les épaules découvertes. C'était une pure merveille de l'arc elfique. J'étais sidérée par la beauté de cette robe. Mais imaginez ma tête quand j'appris que je devais enfiler cette robe, ce qui n'est pas terrible en soit, mais qu'en plus je devais me déshabiller devant 3 hommes. Moi qui déjà rougis quand je dois me déshabiller devant des filles alors imaginez devants des hommes.
Le blanc virginale de la robe contrastait énormément avec le rouge cramoisi de mon visage. Je crus naïvement qu'être simplement en sous-vêtement suffirait. Mais non, il fallait que je sois dans le plus simple appareil…..totalement nue quoi. ( l'horreur). Quand se fut fait, ils me donnèrent une combinaison en soie, (je précise, je suis caché derrière un buisson et pas devant eux) bleue légèrement transparente qui s'arrêtait à mi-cuisse. Elle était très confortable. Puis, ils me donnèrent un jupon en soie blanche, ( ils adorent la soie, on dirait) et enfin la robe à proprement dite. Elle avait l'air d'être fait pour moi. Elle était pile à ma taille. Il ne restait qu'à lacer le ruban qui fermait le dos de la robe, et j'étais prête. Quand j'apparus devant les 3 elfes, ils furent éblouis. A part ma petite taille, je ressemblais à une elfe. Ce compliment me fit devenir d'une belle couleur rouge tomate. Elwë se porta volontaire pour lacer le dos de la robe. Ce qui me paru suspect, car les autres avaient visiblement envie d'être à la place du jeune elfe. J'appris quelque jours plus tard, que Galmir, Amroth et Elwë avaient failli se battre à qui le fera et pour calmer les choses, ils avaient tiré à courtes pailles et c'est Elwë qui avait gagné. Les autres le regardaient avec une pointe d'envie dans les yeux. La robe mise et lacée, ils me donnèrent les escarpins qui allaient avec. Le seul problème, c'est que je ne sais pas marcher avec des talons hauts, ( c'est vrais, on ne va pas au combats avec des chaussures à 800 balles quand même) et les premiers pas que je fis, finirent dans les bras d'Amroth. Au grand dam de ces derniers, j'abandonna les escarpins, je ne voulais pas me casser les chevilles pour la mode. ( Je ne suis pas une victime de la mode moë) je préférai donc marcher pieds nus. Ils me demandèrent ensuite de m'assoire sur un rondin. Ce fut Galmir qui eut la joie de me coiffer et de me tresser les cheveux à la mode elfique. Et ce ne fut pas du gâteau, car je n'ai pas l'habitude de les coiffer, donc ils étaient pleins de nœuds. Ensuite, ils mirent sur mes épaules une cape qui ressemblait à celle de Galmir, sauf qu'elle était blanche, avec des reflet argenté. Ils l'accrochèrent avec une agrafe qui avait la forme d'une feuille. Je ne ressemblais plus du tout à celle que j'étais quand j'étais entré dans la forêt. Je ressemblais belle et bien à une elfe de le Lothlòrien. Amroth me dit avec admiration :
- Tu as l'air d'une reine elfe dans tous ses beaux atours. Pour la première fois il me tutoyait. J'étais aux ange, je faisais enfin véritablement partie de leur groupe, de leur race.
- Il ne te manque qu'un cheval. Les reines elfes ne voyage qu'à cheval.
- Mais, comme je l'ai dit à Elrond, je ne sais pas monter à cheval.
- Ce n'est pas grave, nous tiendrons ton cheval par la bride ou alors, tu montra en coupe. Et puis se sera plus rapide.
Il me tanna le cuir pendant 5 grosses minutes. De guerre lasse, je fini par accepter l'idée de monter sur un canasson, pardon, un cheval.
- Bon d'accord. mais j'ai un mauvais pressentiment. Elle va mal finir cette histoire. C'est moi qui vous le dit mes amis. Je sens que je vais me couvrir de honte.
En entendant le début de ma phrase, ils crurent, que j'avais le pressentiment de l'échec de notre mission. Mais en entendant la fin, ils rirent de bons cœur, quand ils comprirent que c'étais l'histoire du cheval qui m'effrayais. Galmir poussa un sifflement suraigu qui me perça les tympans, je mis mes mains sur les oreilles pour atténuer le bruit. Soudain, j'entendis un hennissement strident et je vis un splendide étalon blanc galoper vers nous à toute vitesse. Ce cheval était une véritable merveille. Je n'avais jamais vu de cheval plus beau même sur la terre. Le cheval s'arrêta devant Galmir, qui lui parla doucement en elfique. Il nous dit avec un sourire plein de fierté :
- Je vous présente Celebelen, étoile d'argent. Mon plus fidèle compagnon. Il vous portera sans vous laisser tomber. Me dit-il en me posant sur l'étalon.
- J'ai confiance en vous et en lui, mais pas en mes talents de cavalière.
A peine ai-je dis ses mots, qu'aux premiers du cheval, je perdis l'équilibre et me retrouva dans les bras de Galmir qui n'eut que le temps de me rattraper avant que je me retrouve sur les fesses devant tout le monde. J'étais rouge de honte et de confusion. Il me mit à nouveau en selle et cette fois-ci, je m'accrocha fortement à la crinière de l'étalon. Et je n'eus pas la mauvaise surprise de tomber à nouveau sur les fesses. Amroth nous expliqua :
- Maintenant, si nous croisons des númenoréens noirs, ils nous prendront pour des elfes qui quittes la terre du milieu pour se rendre en extrême occident.
- Mais c'est ce que l'on fait. Lui répliqu'ai-je. Nous sommes des elfes qui quittent la terre du milieu pour nous rendre en extrême occident.
- Oui, mais ils nous prendront pour des elfes de la terre du milieu, et nous de phœnix sur terre.
- Ah oui, t'as raison.
- Attention, maintenant, nous ne devons parler quand elfique, et ne pas chanter des chansons que les elfes de la terre du milieu ne connaisse pas. C'est compris. En disant cette dernière phrase, il me lança un regard appuyé, car j'avais l'habitude de fredonner des chanson de chez moi, que pratiquement plus personne ne connaissait par exemple la chanson de Meccano " hijo de la luna ", une chanson que j'adore. c'est vraiment con de ne pas pouvoir chanter ce que l'on veut.
- Je ne peux pas la chanter, même pas en elfique. J'ai fait vachement de progrès en elfique, je cause pratiquement comme une elfe.
- Vachement, cause. Les elfes ne parlent pas de la sorte, jeune fille.
- Jeune fille, jeune fille. Je voudrais te mettre en mémoire que j'ai 10 000 ans passé, et que chez moi, tout le monde parle de la sorte et souvent en pire.
- Oui, mais tu n'es pas chez toi et tu va devoir t'adapter rapidement à se monde. Tu as peut-être 10 000 ans, mais le problème est que tu ne connaît strictement rien aux elfes et à ce monde.
- Ok.
- Plaît-il ?
- Bien, jeune seigneur. Cela vous sied il. Que je m'exprime de cette façon. Mon cher Galmir.
- Parfait.
- Pfuuuuuuuuu, Et cela va-t-il durer longtemps, je ne pense pas pouvoir parler de la sorte longtemps. Car cela ne fait pas naturel.
- Je sais, mais vous devez réussir à tenir jusqu'aux Havres Gris, et ensuite, vous pourrez redevenir celle que vous étiez avant.
- Bien alors allons-y.
A suivre
