Disclaimer : la même chose que la dernière fois avec en plus un nouveau venu, vous verrez qui cela peut-être.
Bonne lecture.
La fin d'un monde et le début d'un autre 12ème partie
Quand je me réveillai le lendemain, je n'avais aucun souvenirs de ce qu'il s'était passé la veille. J'eus un terrible choc de voir Amroth, Galmir et Elwë arborant des blessures diverses dont certaines graves continuaient à saigner légèrement. Elwë était allongé par terre sans connaissance avec une blessure sanglante à la tête et une autre à la poitrine. Il avait visiblement des difficultés à respirer. Je me relevai d'un coup et me précipitai vers eux. Je priais pour que leurs blessures ne soient pas mortelles. Je ne supporterai pas de voir à nouveau des amis mourir. Ils s'affaiblissaient à vu d'œil. Je m'écroulai à leur côté, les larmes coulaient sur mes joues. Je me mis à prier.
- Mon dieu, je ne veux pas qu'ils meurent, je ne veux pas perdre encore des amis.
Une voix douce s'insinua dans ma tête. J'avais déjà entendu cette voix. Varda. C'était Varda qui me parlait.
- Morgoth avait raison tu sais. Tu peux faire ce que tu veux, le bon comme le mauvais.
- Mais de quoi parlez-vous ?
- Morgoth et ses fidèles vous ont attaqués, et tes amis étaient prêts à se sacrifier pour que tu ne tombe pas entre les mains du mal.
- Alors, je sais ce que je vais faire, ce que je dois faire.
Je posais délicatement mes mains sur la poitrine d'Elwë avec la volonté ultime de le guérir, de le soigner et de le sauver. Une douce chaleur apparue au fond de mon cœur et s'insinua dans le corps d'Elwë par mes mains. Une douce lumière nous enveloppa tous les deux pendant quelques secondes puis se résorba dans la lueur délicate du soleil levant. Quand je releva la tête, je vis le jeune elfe sans aucune trace de blessure que se soit à la poitrine ou à la tête, ouvrir doucement les yeux, il était guéri. Je recommençai la même chose avec Galmir et Amroth qui étaient blessés moins gravement que l'avait été Elwë. Ils étaient tous en pleine forme sauf moi. J'avais utilisé la moindre parcelle de force que je possédais pour soigner les 3 elfes, et le contrecoup fut assez violent. J'étais totalement épuisé, je n'avais même plus la force de garder les yeux ouverts. Je m'effondrais à nouveau au sol sans connaissance et sans faire mine de respirer.
On aurait pu rester là jusqu'au moment ou je me serai réveillée, mais le problème, c'est qu'on ne pouvait pas rester sur le mont venteux. Les fidèles de Morgoth pourraient, en effet, revenir à l'attaque. Il fut donc décider de partir immédiatement et de rejoindre la ville la plus proche à savoir Bree près de la Comté.
Les 3 elfes levèrent le camps et se mirent en route, me portant à tour de rôle. Souvent Elwë montait à cheval et me tenait dans ses bras, il pensait qu'il était responsable de l'état dans lequel j'étais et il s'en voulait énormément. Le chemin fut long jusqu'à la ville de Bree, pendant une semaine je n'ouvris pas une seule fois les yeux. J'étais comme morte, plongé dans les ténèbres d'un sommeil profond, tellement profond que je n'arrivais pas à revenir dans la réalité. J'avais utilisé pour la première fois les pouvoirs de Melkor et mon corps n'avait pas supporté la puissance, il fallais que je guérisse des atteintes de cette puissance toute nouvelle pour moi. Je respirais tout doucement sans faire de bruits. De temps en temps mes compagnons s'arrêtaient pour écouter ma discrète respiration et soupiraient d'aise en entendant mon pauvre souffle être expiré de mon corps. Ils ne rencontrèrent plus d'autres importuns, mais ils se méfiaient de tous les autres voyageurs qu'ils rencontrèrent pensant qu'ils pouvaient être des alliers de Morgoth. Ils marchaient silencieusement sans rire, sans chanter, regardant droit devant eux les larmes pleines les yeux. Tous ce qu'ils avaient utilisé pour me faire revenir avaient échoué, ils avaient utilisé toutes leurs puissances elfiques sans aucun résultat. Et ils ne pouvaient retourner à Imladris sans compromettre la mission. Ils étaient obligés d'aller de l'avant. Ils n'avaient pas le choix. La survit de la terre du milieu en dépendait. Enfin un soir, ils virent au loin les lumières de la ville humaine de Bree. Ils allient faire halte dans une des auberges de la cité, si on peut nommer ce hameau une cité.
Ils s'arrêtèrent devant les portes de la ville, et frappèrent fortement dessus. Ils entendirent le bougonnement d'un homme derrière.
- Quoi encore ? Je peux jamais me reposer saleté de boulot. Ces allées et venues vont me tuer un jour.
Il ouvrit une petite fenêtre qui lui permit de voir les visiteurs et vous pouvez imaginer sa tête quand il vit 3 "belles gens" devant les portes de la ville. Ouvrit à toute vitesse la porte et l'ouvrit en grand pour laisser passer les 3 elfes. Puis il remarqua enfin qu'un des elfes portait une autre elfe habillé comme une reine avec les pied nus. Elle était évanoui et sa tête reposait sur l'épaule, son visage était serein elle semblait dormir profondément mais il vit de l'inquiétude dans les yeux des elfes. Elle devait être blesser. Il laissa passer les 3 elfes qui entrèrent avec méfiance dans Bree.
Il n'y avait plus de bruit dans les rues. C'est vrai que c'est pas tous les jours que des elfes s'arrêtaient dans cette petite ville. Tout le monde les regardait et cette curiosité était réciproque même si les elfes ne s'arrêtait pas. Ils devaient aller dans une auberge le plus vite possible. Soudain devant eux une auberge, "le poney fringant" l'enseigne représentait un poney dressé sur ses postérieurs, ses antérieurs battant l'air. Ils s'arrêtèrent devant l'auberge se regardèrent tous les 3, puis leurs regards tombèrent sur la jeune elfe qu'un d'entre eux portait. Tous se demandaient ce qu'il s'était passer pour que 4 elfes aillent dans une ville comme Bree et non dans une cité elfique comme Imladris. Cela devait être grave. Ils entrèrent finalement dans l'auberge et toutes les conversations cessèrent brusquement pour voir les elfes devant la porte mal à l'aise dans un décor qui ne leur était pas familier. L'aubergiste s'avança vers eux et leurs parla avec une voix onctueuse.
- Que désirez-vous mes seigneurs, désirez-vous boire ou manger quelque chose.
- Merci, mais nous aimerions uniquement une chambre avec vu sur l'ouest je vous pris. Ordonna Galmir. Une chambre pour 4.
- Vous ne voulez pas 2 chambre, pour votre damoiselle ?
Galmir eut l'air de vouloir tuer l'humain de se remarque malheureuse.
- Ce n'est pas une damoiselle, c'est notre reine, alors veuillez cesser vos insinuations. Rétorqua Amroth avec froideur.
L'humain se tu immédiatement pour ne pas se retrouver embroché par les fines épées des elfes qui promettaient douleurs à leurs ennemis. Avec une voix tremblante, il les conduisit au 2ème étage dans une grande chambre où se trouvaient 4 lits. Enfin lits c'était un grand mot c'était plus des matelas par terre qu'autre chose. Ils m'allongèrent avec délicatesse sur le lit. L'homme nous regardait l'air interdit, ce demandait ce qui se passait, il demanda gentiment à mes compagnons :
- Voulez-vous que je demande à notre médecin de l'examiner et de la soigner ? Sans penser à mal.
Galmir se retourna brutalement et posa sa main sur son épée, le pauvre homme se plaqua sur la porte en poussant un gémissement de peur.
- Je ne voulais pas vous insulter ou insulter votre a.. amie, balbutia-il, je ne pensais pas à mal, je le jure sur les Valars.
Elwë retint le bras de Galmir et lui dit en elfique :
- Il a raison, si la médecine des elfes ne peut rien, pourquoi pas la médecine des hommes. N'oublie pas qu'elle était humaine avant, peut être que cela va marcher.
- Mais laisser un homme la tripoter, je ne pourrais pas le supporter, elle nous à sauver la vie et nous ne sommes même pas capables de le faire pour elle. Nous ne sommes pas dignes d'être son escorte.
- Si c'était le cas, penses-tu qu'elle aurait fait quelque chose pour nous, si nous n'étions pas dignes de rester avec elle. Elle nous aurait abandonné entre les mains des númenoréens et serait partie sans nous. Répondit Amroth. N'oubli pas qu'elle est le plus puissant guerrier de son peuple, ils ne l'auraient pas choisi si ce n'était pas le cas. Faisons confiance aux hommes, au moins une fois.
- D'accord.
Elwë demanda doucement à l'aubergiste :
- Pourriez-vous demander à votre médecin de venir le plus vite possible, je vous….en ….. supplie. Ces derniers mots avaient du mal à sortir de sa bouche.
- Mais bien sur, j'y vais sur-le-champ.
10 mn plus tard, un homme d'aspect âgé vint voir les elfes. Il était grand, il tenait dans la main droite un bâton en bois noueux. Il portait un chapeau bleu, haut et pointu, une grande cape grise, une écharpe de même couleur par-dessus laquelle sa longue barbe blanche descendait jusqu'à la taille, et d'immenses bottes noires. Son expression marquait une grande inquiétude.
- Mithrandir ???? Dirent les 3 elfes en même temps.
- Que c'est-il passé ? Que lui est-il arrivé ?
- Nous avons été attaqués par des númenoréens noirs, ils voulaient l'amener en mordor, aider Morgoth à prendre le contrôle de son corps pendant qu'elle dormait. Elle a créé une onde de choc qui a tué tous les ennemis mais toujours en dormant. Le lendemain elle s'est réveillé et elle nous a soigné. Puis elle s'est effondrée et elle ne se réveille plus. Nous avons peur que ne meurt. Aidez-la mithrandir, sauvez-la. Je vous en supplie. Supplia Amroth.
- " Je vous en supplie" jamais je n'aurais pensé qu'un elfe en soit réduit à supplier une autre race que la sienne. Vous l'aimez tous, n'est ce pas ?
- Oui ! Répondirent-ils en chœur.
- Le problème voyez-vous, c'est qu'elle a utilisé des pouvoirs qu'elle ne contrôlait pas. Son corps est au-delà de l'épuisement. Il faut qu'elle se repose ou elle mourra. Elwë, allez me chercher de l'athelas, son pouvoir lui permettra de nous rejoindre. Elle doit être perdue dans les ténèbres de ce sommeil.
- D'accord, j'y vais de suite. Répondit Elwë qui parti en courant.
Il sauta sur le dos de Celebelen et s'en fut au galop rechercher loin de la ville cette plante si précieuse et pourtant si malmenée par les pseudo jardiniers qui la prenaient pour une mauvaise herbe. A quelques km de la ville, sur une petite colline, il trouva un petit bouquet de petite fleur blanche avec de grandes feuilles vertes. Il coupa quelques brins avec les feuilles et reparti vers la ville au galop. Mithrandir l'attendait avec impatience pour commencer à me ramener dans le monde des vivants.
- Il doit faire vite, plus le temps passe plus il sera difficile de la ramener. La moindre seconde compte dans cette course contre le temps et contre la mort. Dit Mithrandir d'un air lugubre. Elle devient de plus en plus froide, de moins en moins sensible à la magie.
A peine eut-il fini sa phrase, qu'Elwë arriva en coup de vent tenant les plantes avec beaucoup de précaution, comme s'il tenait un morceau de cristal.
- Tenez, je les ai trouvé. Sauvez -la vite. Je ne la sens presque plus, son esprit à presque atteint le point de non - retour
Mithrandir mit les feuilles d'athelas dans de l'eau chaude et une douce senteur de printemps, de rire sous la rosée d'une aube nouvelle envahie la pièce et apaisa les cœurs troublés par la peine et la peur.
- Altesse, revenez à nous. Votre destin funeste n'est pas arrivé. Vous avez encore une quête à accomplir, vous devez rejoindre les Valars, ils vous attendent sur les terres immortelles. Vous leurs avez promis. Revenez vers nous Altesse.
Dans au fin fond des ténèbres de ce sommeil, je vis apparaître une légère lueur, tellement éloigné qu'elle était presque éteinte. Et j'entendais un murmure dans le lointain, une voix douce, une voix masculine. Je ne l'avais jamais entendue de ma vie et pourtant je savais que je pouvais lui faire confiance. Mais que diable disait cette voix. Je me rapprochai de cette voix pour l'entendre à nouveau mais elle s'était tue. Cependant la lueur fantomatique était devenue une lumière douce, blanche ressemblant un peu à la lumière de l'aube naissante. J'aimais cette lumière, je sentais un sentiment de sécurité m'étreindre à mesure que je me rapprochais de cette lumière. Elle devenait de plus en plus éclatante et pourtant cela ne me repoussait pas bien au contraire, elle m'attirait de plus en plus comme le papillon de nuit est attiré par la bougie. J'entendis à nouveau cette voix. Elle m'appelait "Altesse" combien de fois dois-je le répéter, je ne suis pas une reine. Eh ben j'allais leur dire et de vive voix.
- G…Galmir, A…Amroth, E…Elwë combien de fois dois - je vous dire que je ne suis pas une reine. Dis-je doucement en butant sur les noms de mes 3 compagnons.
A suivre
Si vous avez aimer ou que vous préférez m'étouffer avec des orties pour que je ne continue pas, vous me le dites. A +
