Disclamer : tous les perso à part les miens appartiennent à Tolkien.
La fin d'un monde et le début d'un autre 13ème partie
Ils sursautèrent tous les 4. Tous les 4 ! Qui est cette 4ème personne qui est à côté de mes 3 amis ? Je ne l'ai jamais vu de ma vie, et pourtant il me semble le connaître, c'est une étrange sensation de déjà vu. Mais que diable s'est-il passé. Tous mes souvenirs sont flous. Pourquoi ne puis-je pas me rappeler avec précision des évènements précédents ? Et pourquoi est ce que je suis dans ce bouiboui infâme. Je parie que le lit doit être saturé de puces, de cafards ou pire d'ARAIGNEES. Je hais les araignées, j'ai peur des araignées. Si j'en vois une seule je jure que je hurle. Mais bon sang, c'est qui ce vieillard décrépi à côté de cette chose qui devait être un lit du temps de sa splendeur, s'il a eu un temps de splendeur, ce que je doute grandement. Je ma réveillais en souriant, mais légèrement vaseuse après le combat que j'avais mené contre la nuit qui avait menacé ma vie.
Tout le monde me regardait avec une grande émotion, mêlée de joie, de soulagement et de bonheur. Même des gens que je ne connaissais pas, même un humain, un mortel. C'était qui celui là ? Je ne la connais pas non plus. Bon, on se calme, il vaut mieux que j'arrête d'y penser parce que sinon je crois que ma tête va exploser. Et en plus je suis vachement crevé. Bon je vais me rendormir et tout à l'heure je discuterai avec eux….. le problème c'est que je n'ai pas envie de dormir, je suis trop excité pour ça. Mais ce vieux c'est qui. Bon récapitulons, un grand vieux, avec un bâton en bois noueux, un chapeau bleu, haut et pointu, une grande cape grise, une écharpe de même couleur par-dessus laquelle sa longue barbe blanche descend jusqu'à la taille, et d'immenses bottes noires. S'il était en rouge je pourrais dire que c'est le père noël, mais je ne crois pas que se soit cela. Un vieux, un vieux vieux, un vieux vieux vieillard. Je sais :
- GANDALF !!! hurlais-je toute contente d'avoir enfin trouver ce nom. Gandalf le gris le porteur de Narya l'anneau de feu. Ah ! Ce que j'adore Tolkien. Pensais-je.
Mon cri fit sursauter à nouveau tous les gens présents et quant à l'humain, il s'enfui derrière la porte en hurlant de peur.
- Comment connaissez-vous ce nom ? ma demanda Gandalf, les elfes ne me nomment que Mithrandir et se sont les mortels qui me nomment ainsi.
- Heu !!!! Ben, j'ai du l'entendre quelque part, c'est tout. Mentais-je avec un sourire éclatant à la ultrabrite, et un air innocent qui ne parut pas convaincre Gandalf et me regardait d'un air dubitatif.
Les autres n'en avaient cure et m'embrassaient sur le front et les joues. Ils me serraient contre eux tellement ils étaient heureux de me voir éveillé et vivante. Moi-même j'en pleurais de joie. Les retrouvailles étaient très émouvantes de tous les points de vus. Gandalf nous regardaient parler joyeusement comme si le cauchemar que l'on avait vécu n'avait jamais eut lieu. Tout à nos retrouvailles, nous ne fîmes pas attention à l'aubergiste qui apportait assez de victuailles pour nourrir tous les habitants de Paris sans exception. Il apporta des tourtes de viandes et de légumes, des tartes, des fruits, des pommes de terre, du fromage, de la bière et de l'eau. Comme tous les autres elfes, je ne mangeais pas de viande, habitude que j'avais pris il y a bien longtemps quand il n'y avait plus d'animaux sur terre, de même je ne pris pas de bière car je n'apprécie pas cette boisson, donc je ne bus que de l'eau. Nous mangions sur le lit en riant de blagues plus stupides les unes que les autres mais qui me rappelais que je vivais et que c'était grâce à mes 3 amis qui m'avaient protégée contre les dangers du trajet. Le seul qui ne partageait pas notre joie était Gandalf, il me regardait étrangement. Je me demandais ce qu'il pensait.
En fait il pensait à moi, surtout à ma réponse plus qu'évasive. Il se disait : elle me cache des informations, je le sent. Et elle ne me dira rien. (Bah oui ! comment voulez-vous que je lui annonce qu'il est la création d'un écrivain de génie qui est mort depuis des millénaires ! Il me prendrait soit pour une folle, soit pour une menteuse….folle, de toute façon, il me prendrait pour une dingue. Et puis je ne peut pas changer le futur, car les effets à longs termes pourraient être terribles pour les habitants de la terre du milieu). Comment peut-elle connaître mon nom moi qui ne l'ai jamais vu, et qu'elle ne m'a jamais vu. De plus, elle n'est pas une elfe, mais ce n'est pas une humaine non plus puisque je peux sentir le fluide de l'immortalité couler dans ses veines. Qui peut-elle être, elle qui a rendez-vous avec les Valars. Et cette puissance que je sens en elle vient-elle vraiment de Morgoth et pourtant je ne sens pas le mal en elle. Elle semble connaître beaucoup de chose sur la terre du milieu tout en ne sachant rien sur ses peuples. Etrange, très étrange.
Il continuait à me regarder et il remarqua enfin la fatigue qui pesait sur moi. Il dit à mes amis :
- Laissez-la, elle a besoin de se reposer. Cette expérience a été très éprouvante pour elle.
- Pouuuuuuuuuuuuuuuuuuuurais-je les voir après ? Dis-je dans un long bâillement qui trahissait visiblement ma fatigue.
Tous se mirent à rire. Galmir, Amroth et Elwë m'embrassèrent sur le front les uns après les autres et me laissèrent enfin dormir d'un sommeil réparateur. Personne ne vint me réveiller. Il faut dire que les 3 elfes menaçaient de mort quiconque approchait de trop près ma chambre. Je dormis profondément pendant 3 jours non-stop. Ce fut le hurlement d'un bébé qui me réveilla en sursaut. Je me dressa sur mon lit en criant :
- MEL !!!!
Les 3 elfes entrèrent l'épée à la main pour repousser d'éventuels ennemis mais ne virent personne à part moi assise sur mon lit les regardant avec les yeux pleins de sommeil et les cheveux ébouriffés. Ils me regardaient avec un soulagement mêlé d'amusement de me voir dans cet état. Le problème c'est que je cru qu'ils voulaient m'attaquer et je leur sautai dessus avec violence et rapidité. Je n'avais pas d'armes que cela ne tienne, je les attaquai à mains nues. Devant cette attaque imprévue, ils n'eurent que le temps de refermer la porte pendant que je tentai en vain de la pulvériser. Enfin, après 5 mn, ils entendirent le silence, plus de coups, ni de cris. Ils frappèrent doucement à la porte mais n'entendirent pas de réponses. Alors, ils entrèrent timidement. J'étais à nouveau sur le lit, la tête entre mes mains essayant vainement de me réveiller complètement. En les entendant entrer dans la chambre, j'ouvris péniblement les yeux. Et je les vis aligner devant moi avec une expression de peur et de joie contenue. En les voyant comme ça devant moi, j'eus comme une vision d'enfants alignés devant le professeurs attendant la punition. Auraient-ils peur de moi ? Qu'ai-je fait encore ? Oh non ! je les ai attaqué tout à l'heure. j'ai cru qu'ils voulaient me tuer. S'ils partent, alors je serais perdue, toute seule dans un monde inconnu. Cette pensée me fit frissonner.
- Excusez-moi pour tout à l'heure. mais voir des hommes armés faire irruption dans cette pièce à réveiller mes reflex. Pardon pour tout. Tout ce qui arrive est ma faute. Il aurait mieux valu que Morgoth me tue. Et voilà que je continue à vivre, amenant catastrophe sur catastrophe. J'aurais du mourir dans la montagne au lieu de vivre. Mon monde a été détruit par ma faute. A peine ai-je eu fini ma phrase que je me mit à sangloter.
Les 3 elfes me regardaient étrangement, mais je m'en moquais. j'étais fatigué psychologiquement et j'étais à deux doigts de craquer nerveusement en un mot, je frôlais la dépression. Je vis une ombre au-dessus de moi, et je reçu la plus grosse claque de toute ma "jeune" existence. Mes sanglots stoppèrent nets. Ma peine fut remplacé par de la colère. Comment ce vieux débris pouvait oser me frapper ? Non mais ! il allait voir de quel bois je me chauffais.
Les 4 hommes regardaient la jeune femme assise sur le lit, la main sur la joue qui rougissait rapidement du fait de la gifle. La douleur fut vite remplacer par une colère froide. Gandalf la regarda et lui dit d'une voix douce :
- Ta peine et ta colère sont des armes qui peuvent aider Morgoth à te contrôler. Il a déjà failli y réussir en utilisant simplement l'espoir que tu avais de revoir ton monde. Tu ne dois pas l'aider.
- Mais je suis si fatigué, je n'en peux plus. Je souhaiterais que rien de tout ceci ne se soit passé . Dis-je doucement toute colère s'étant envolé.
- Comme tous…. Commença-t-il mais je le coupa brutalement.
- Oui! Je sais. Comme tous ceux qui vivent des heures si sombres, mais ce n'est pas à eux de décider. Tous ce que nous devons décider c'est que faire du temps qui nous est imparti. C'est bien cela que vous vouliez dire Gandalf.
- Heu ! Oui. Mais comment …..
- Puis-je le savoir. Je le sais c'est tout. Vous saurez tout quand le moment sera venu. J'aimerai tellement être à Imladris. C'est un endroit tellement merveilleux et féerique. Pensais-je tout haut.
En entendant cela Elwë eut une expression de pure ravissement. Alors que Amroth et Galmir faisaient la tête. En voyant leurs mines déconfites, je compris que j'avais parlé et pas seulement pensé et que je venais de faire une grosse gaffe. Je me rattrapais rapidement:
- Mais je souhaiterais tellement visiter la Lothlòrien et Eryn Lasgalen. Le peu que j'ai aperçu m'a transporté de joie face à tant de beauté.
En voyant leur sourire apparaître, je poussa un petit soupire d'aise qui fut entendu pas Gandalf. Il me regardait avec un sourire réconfortant et doux qui me calma un peu plus.
- Je vais vous aider du mieux que je le peux.
- Si vous pouviez me retirer cette lassitude qui me pèse je serai vraiment contente. Car ce poids sapes mes forces et m'amène tout droit vers la dépression. Je n'y arriverai jamais sans votre aide. Je n'y arriverai jamais sans une aide extérieur. Elwë, Amroth et Galmir m'aide énormément, mais cela ne suffis pas. Galadriel avait tort, on doit m'aider dans cette tâche. Je ne suis pas aussi forte que j'en ai l'air. Aidez-moi je vous en supplie.
- Je ferai tout ce qu'il faut pour vous aider. Vous avez ma parole. Reconnaître ainsi votre fragilité est une preuve de courage. Je comprend maintenant comment vous avez pu lui résister si longtemps.
- Allongez-vous sur le lit et fermé les yeux et surtout respirer profondément.
J'obéissais aux moindres de ses ordres, il pourrait m'aider et je vaincrai Morgoth une fois pour toute sachant que j'avais pour lui une petite surprise. Pour la première fois, j'avais hâte de voir Morgoth. J'en étais à ses réflexion quand une odeur délicate de fleurs des champs, de cerisiers en fleurs et de renouveau de la nature envahi la pièce et chatouilla mes narines. Je pris une grande respiration comme un noyé prend une ultime goulée d'air, comme un nouveau - né respire pour la première fois. La lassitude diminuait en moi, je le sentais. Je continuais à respirer le parfum frais de l'athelas remerciant les Valars d'avoir créer ces plantes si bienfaitrices. Le parfum se fit de plus en plus discret à mesure que je m'enfonçais à nouveau dans le sommeil, ou l'ultime bataille aurait lieu.
A suivre.
Si vous avez aimé ou que vous avez détesté, dite le moi vite. A +
