Coucou tlm! Déjà un autre chapitre, mais je vous l'ai dit, j'en ai 6 en banque. Merci à Mystina et CC Jonhson!!! BONNE LECTURE!!

Disclaimer : devinez!!! Tout à JK Rowling, évidemment!

Chapitre 3 : Les maraudeurs

-DEBOUT, MARMOTTES COSMIQUES!!!!!!!!!!!!!

Ces mots furent suivit de plusieurs grognements de protestation et de quelques oreillers lancés au hasard. Sirius Black se tenait debout sur son lit, un grand sourire aux lèvres et déjà tout habillé. Peu à peu, trois têtes échevelées émergèrent des trois autres lits disposés à même le plancher.

-La ferme Sirius, grogna James, en voyant son ami se tordre de rire.

-Ouais, sinon je pourrais ne pas être gentil, continua une tête blonde.

-Allons Rémus, tu sais très bien que vous êtes tous charmants en ce moment, dit Sirius, s'adressant à la tête blonde échevelée.

-Moi, j'ai faim! On descend? Demanda un gars petit et grassouillet du nom de Peter Pettigrow, coupant les menaces de James et Rémus.

Les trois autres garçons le regardèrent et immédiatement se mirent à rire. Peter commençait toujours ses journées avec le mot faim ou nourriture. Il était incapable de se retenir d'en parler. Si ce n'était lui, c'était son ventre qui le faisait, entraînant l'hilarité générale. Les quatre garçons avaient toujours aimé rigolés et ils faisaient en sortes que ça n'arrête pas. Si quelque chose était ennuyant, ils s'arrangeaient toujours pour que ça devienne amusant, et ce, même pour les cours. Ils avaient une bonne complicité et d'excellentes notes, sauf Peter, ce qui leurs permettaient de regagner les points perdus. Leur charme et leur humour ont séduit d'abord tous les Griffondors (avec quelques trois exceptions) et leur succès s'est propagé dans toute l'école ou presque. Avec les années, ils ont gagnés en popularité, en respect et .... en ennemis. En effet, pratiquement tous les Serpentards sont « anti-maraudeurs ».Ils restent froids et indifférents à leurs pitreries. Cela ne dérange en rien les maraudeurs, puisqu'ils sont leur principale source d'inspiration et de cobayes. Ils sont donc pardonnés. Les homologues Serpentards des maraudeurs sont les plus touchés, surtout une petite bande. Celle de leur ennemi de toujours, Severus Rogue. Toute cette animosité entre les deux groupes a commencé, mis à part la répartition, par un accrochage entre James et Rogue. C'était pendant leur premier cour de vol et Rogue avait mit au défi toute la classe de le battre à la course sur balai. Il volait depuis longtemps, était tout de même bon et croyait gagner à coup sûr. Personne n'osa le confronter, sauf, évidemment, James Potter. Lui aussi, depuis son jeune âge, volait sur les balais. Il se savait douer et rêvait de faire parti de l'équipe de Quidditch de sa maison. Il y avait aussi l'honneur des Griffondor et Sirius qui ne cessait de le pousser, mais ce n'est qu'un détail. Donc, à l'insu du professeur qui essayait d'aider Peter avec son balai, les deux rivaux se mirent côte à côte et Sirius sonna le départ. Les deux garçons devaient faire le tour du terrain de Quidditch et revenir. Ils décollèrent et la course commença. Ils avaient tous deux la même sorte de balais, des Tiomphes 200. La lutte était très serré. Ils volaient côte à côte, mais on pouvait voir James commencer à se démarquer. Rogue, ayant très peur de perdre la course et son honneur du même coup, poussa James, qui fit une énorme embardée. Satisfait de son coup, Severus continua son chemin, sans se soucier de James, qui n'était pas tomber et qui le suivait de très près. Donnant toute l'accélération à son balai, James doubla Rogue par en dessous, le coupa si soudainement que Rogue faillit tomber en voulant éviter le choc. James gagna du même coup la course, l'admiration des Griffondors et la haine des Serpentards. Sa réputation était bien lancée.

Les Maraudeurs entrèrent dans la cuisine de Sirius. Elle était grande et luxueuse, comme tout le reste de la maison d'ailleurs. Les parents de Sirius avaient une vie très aisée. Le père de Sirius, Nicolas Black, était un grand chercheur du centre de recherche Porlife. Ce centre était reconnu pour étudier les différents objets et phénomènes magiques inusités. Sa mère, Elsa Lamarre, une française, travaillait pour le centre botanique de Fleurio. Elle en était la directrice en chef. Sirius était donc la plupart du temps seul à la maison et en profitais pour inviter ses meilleurs amis à préparer de nouveaux coups.

-C'est bien aujourd'hui que nous allons sur le chemin de traverse? Demanda James.

-Ouais, on prendra la poudre de cheminette puisque mes parents sont encore au travail, répondit Sirius amèrement.

Sirius avait toujours souffert de l'abandon de ses parents. Heureusement qu'il avait eu James avec lui. Depuis qu'ils étaient petits qu'ils se connaissaient. Ils étaient comme deux frères. Les parents de James et le père de Sirius étaient des amis depuis Poudlard, tous à Griffondor. Ils étaient de puissant sorcier et ils avaient légué leurs talents à leurs fils uniques. En effet, les deux garçons étaient extrêmement doués. Sirius étaient bon en botanique (grâce à sa mère), mais sa force était l'enchantement. Il en était très fière, mais une fille le dépassait tout de même. Pour James, la métamorphose était sa meilleure matière. Il avait une grand facilité et égalait presque Lily, la virtuose de cette classe et de l'enchantement.

Les garçons terminèrent leur déjeuner et se préparèrent pour le chemin de traverse. Sirius préparait la poudre de cheminette pendant que James apportait les listes nécessaires pour les achats. Rémus ramassait la maison, en bon garçon responsable, et Peter cherchait sa baguette, qu'il avait encore égaré. Rémus se moquait de lui à chaque fois, ce qui le frustrait encore plus. Quand ils furent tous prêt, ils passèrent l'un après l'autre par la cheminée et arrivèrent sans encombre à destination.

Ils sortaient de chez Ollivander, le premier arrêt de la journée, quand ils firent une rencontre très désagréable.

-Il fallait bien que la journée soit gâché si tôt, dit Rémus en regardant arriver quatre garçons de leur âge avec un air arrogant sur le visage.

-Pousse-toi, le gros, tu vois pas que t'es dans le passage? Dit nul autre que Severus Rogue à Peter.

Peter se ratatina sous le regard de son ennemi, mais se reprit en main, étant devant ses amis. Avant qu'il n'ait pu tenter de répliquer, Sirius le fit à sa place.

-Et toi, tu vois pas que t'es indésiré sur cette Terre?

Et les Maraudeurs quittèrent la place sans attendre de réponse. Ils savaient que ce petit jeu pouvait durer longtemps, et eux, ils n'en avaient pas. Ils devaient être rentrés tôt car les parents des trois maraudeurs venaient les chercher. Ils devaient acheter toutes leurs fournitures scolaires plus quelques ingrédients pour préparer les potions de leurs futurs tours. Ils étaient chanceux car Rémus était très bon en potion, sans être exceptionnel, mais il réussissait mieux que la moyenne. Là encore, quelqu'un le dépassait, Corinne, membre du trio imbattable.

Ils décidèrent de se dépêcher à aller acheter leurs nouvelles robes, ce qu'ils détestaient le plus. Ils entrèrent dans le petit magasin de madame Guipure. Trois maraudeurs riaient encore de l'air déconfit du quatrième, Peter, quand madame Guipure avait pris ses mesures et lui avait dit de revenir plus tard. Elle devait lui confectionner une robe, n'en ayant pas à sa grandeur. Ils se dirigeaient vers la sortie, James devant, riant tellement qu'il en avait les yeux pleins d'eau et de la difficulté à voir devant lui. Il s'apprêtait à ouvrir la porte quand il se cogna contre quelqu'un. Réalisant que c'était une magnifique chevelure rousse, il s'excusa prestement et parti, embarrassé. Rendu dehors, il entendit ses trois amis rirent bruyamment de lui. Sirius était le pire des trois et s'exclama :

-Voyons James, on ne t'a pas appris les bonnes manières? Tu me fais presque honte!

-Oh, la ferme. C'est pas toi qui s'est fait attaqué.

-Au fait, vous avez remarqué comme elles ont changées? Demanda Peter. Je ne sais pas... Elles sont plus...

-Plus belles... plus femmes, compléta Sirius, les yeux rêveurs.

-Ouais, mais on dirait que tu en as repéré une plus que les autres... n'est- ce pas? Demanda Rémus, moqueur.

-Oh, tu sais, Élie n'est pas manquable.

-Pourquoi vous dites tous ça? Vous n'avez jamais parlé d'elles avant! Elles nous ont toujours ignorés, et pareille pour nous, pourquoi ça changerait?

- Pourquoi ça changerait? Demanda Sirius, dubitatif. C'est toi qui en vois une de plus proche et tu es le seul qui n'est pas remarqué. C'est bien le James que je connais. Jamais capable de profiter de la vue splendide offerte à lui, dit-il, philosophiquement.

-Quoi? Lily, splendide? Tu trouves pas que tu en mets un peu trop, dit James, rougissant.

-Ça paraît que tu ne l'as pas vraiment vue, bredouilla Peter.

-Oh arrêtez de vous pâmer, on a des courses à faire.

Et, mimant des soldats, les trois maraudeurs répondirent par un salut militaire à James, et se dirigèrent vers de magasin de potions. Ils achetèrent tous les ingrédients dont ils avaient besoin et se fiait sur Peter pour aller chercher les plantes dont ils avaient besoin pour compléter leurs expériences. Peter était excellent en botanique. Les maraudeurs le taquinaient en disant que c'était parce qu'il n'avait pas besoin de baguette dans cette matière. Mais là encore, pas moyen d'avoir un Maraudeur en tête. Une fille les supplantait encore, Élie. Les maraudeurs en prenaient ombrages et cela était loin de leur plaire. Ils étaient très fières de leurs forces et avaient de la difficulté à admettre qu'ils n'étaient pas les meilleurs dans ce domaine.

Ils décidèrent d'aller acheter leurs manuels scolaires tout de suite, pour s'en débarrasser. Ils décidèrent de se séparer pour chercher leurs livres, tous les vendeurs étant occupés. James avait écopé des livres de divination et se dépêchait pour finir sa tâche au plus vite. Il tourna le coin d'une étagère et se cogna encore sur quelqu'un. Quand il entendit la voix de Lily, il se dit que ce n'était décidément pas sa journée. Il n'avait pas vraiment le temps de lui parler, il devait se dépêcher à trouver les livres, pour avoir assez de temps pour finir les autres commissions. Il se dit qu'en lui expliquant, elle comprendrait, mais non, elle le coupa et en plus elle lui lança une ânerie. Non, mais vraiment, j'aurai tout vu, pour qui elle se prend, elle? pensa-t-il, même pas moyen de s'expliquer. Et il partit rouge de rage et de gêne.

Pendant ce temps, Sirius s'occupait des livres de défenses contre les forces du mal. En déplaçant un livre, il aperçut Élie dans l'autre rangée. Il la regarda un instant, se rappelant la première fois qu'ils s'étaient parlés. C'était l'été de sa première année et il regardait les livres, dans ce même rayon. Il avait senti une présence près de lui et s'apprêtait à envoyer une farce à James, qu'il soupçonnait de vouloir lui faire le saut. Il se retourna brusquement et s'apprêtait à parler quand il vit la petite fille blonde qui le regardait, surprise par son mouvement brusque. Ils se regardèrent et Sirius, n'étant pas de nature timide, lui tendit la main.

-Sirius Black, chevalier servant, pour vous servir.

-Élie Madison, répondit-elle, d'une petite voix intimidée.

-Tu es en première année à Poudlard?

Et sans lui laisser répondre, il dit :

-Moi aussi. J'espère qu'on deviendra copain, toi et moi.

Et il partit, se sentant stupide. Il n'avait pu s'empêcher de dire une bêtise pour cacher sa gêne. Il l'avait revu chez Mme Guipure, mais il n'avait osé lui parler, étant avec James. Leur amitié n'avait jamais pu se développer, et Sirius en était très attristé. À Poudlard, voyant la situation se dégrader entre les deux groupes, il en était venu à désespérer et à cesser de lui lancer des regards discrets, auxquelles elle répondait de moins en moins souvent, à mesure que le temps passait. Ils avaient fini par s'ignorer totalement, imitant leurs amis.

Il secoua la tête. Il n'allait pas s'enticher d'une fille, spécialement elle, membre du groupe rival du siens. Il avait toujours été célibataire, et il le resterait tant et aussi longtemps qu'il serait bien ainsi. Cela ne l'empêchait cependant pas de faire des conquêtes d'un soir, sa spécialité. Certes, il était futile sans ses relations, mais cela ne le dérangeait en rien, et si une fille se plaignait, elle n'avait qu'à ne pas succomber à son charme, voilà tout.

Il déplaça quelques livres à la recherche du bon, qu'il trouva finalement, et partit, sans avoir adressé une parole à la jeune fille blonde.

Les maraudeurs se rejoignirent à la sorti, payèrent leurs livres et sortir. Ce fut James qui prit la parole le premier, brisant le silence prolongé.

-Devinez sur qui je suis tombé, dans le magasin? Et je dis tombé dans le sens de « tombé », dit-il, plaçant ses doigts en guillemets, mimant la ponctuation, déclarant du même coup quelques rires chez ses copains.

-Non, dit Sirius, mais je crois que tu vas nous le « dire », imitant James avec les guillemets.

-Nan... Devinez... Un indice, hum, voyons, elle est la pire calamité de Poudlard.

-Tu parles d'une fille? Sinon j'aurais dit Rogue automatiquement. Dommage, dit Rémus en soupirant.

-T'en fais pas, lui aussi, c'est une calamité, dit Peter.

-Ouais, bon, j'me suis mal exprimé. Disons qu'elle est aussi animée et aimable qu'une photo de moldu...

-Tu veux parler de Evans? Demanda Peter.

-Tout juste! Dit James. Je lui ai dit que je n'avais pas beaucoup de temps et j'allais m'expliquer mais elle m'a coupé et envoyer chier.

Il répéta ce qu'elle lui avait dit et Sirius et Remus échangèrent un regard entendu, un sourire en coin. Il savait que James était populaire auprès des filles de Poudlard, un peu comme Sirius, mais en moins tapageur. Il avait fait quelques conquêtes, mais il était bien moins doué que son ami. Ses amis connaissaient sa maladresse envers les filles, surtout dans ses débuts. Il s'était grandement amélioré, après les judicieux conseils de Sirius, les baragouinages de Peter et les prévenances de Rémus. Ces trois amis avaient été des plus surpris quand, en quatrième année, Rémus les avaient mis en garde. Ils avaient alors 14 ans et commençaient à prendre goût au regard des filles, et même à les côtoyer plus intimement pour ce qui est de Sirius, et quelques fois James, mais plus rarement pour ce dernier. Sirius avait été surpris par ses amis dans une salle de classe vide dans une position plutôt embarrassante. Il était avec une fille de Pouffsoufle du même niveau qu'eux, en train de l'embrasser à pleine bouche, la main baladeuse. En se faisant surprendre, il avait été partagé entre la gêne, la colère et le rire. Pour ce qui est de la fille, elle ne s'était pas posé de question et était partie en courant, rouge, sous les rires des trois maraudeurs non concernés. Après avoir calmé sa colère, Sirius se mit à rire lui aussi. James plaisanta que s'ils étaient arrivés un peu plus tard, ils les auraient surpris dans un moment bien pire. Sirius rougit fortement, sous les regards moqueurs de James, envieux de Peter et sérieux de Rémus. C'est à ce moment qu'il les mit en garde.

-Assoyez-vous les gars, ça risque d'être long. Vous le savez autant que moi, c'est bien plaisant, les filles, mais faites très attention de ne pas aller trop loin contre son gré.

-Hé, woh Rémus, pour qui tu nous prends? S'objecta alors Sirius, les yeux furieux. Elle n'avait pas l'air consentant, la demoiselle?

-Si, mais vous n'étiez pas rendu bien loin. Je suis sûr que tu pourras confirmer mes dires, mais quand sa commence à y aller, c'est dur d'arrêter, n'est-ce pas?

Sirius ne répondit que par un grognement.

-Bon, alors j'voulais juste vous dire de faire attention, vous êtes mes amis, et c'est important que sa soit clair. Mais c'est pas tout, j'espère que vous êtes au courant que quand le moment est venu, faut être protégé.

James ouvrit des yeux ronds. C'était bien la première fois qu'il en entendait parler. Et il n'était pas le seul, il vit Sirius faire une mine ébahit.

-Se protéger contre quoi? La fille peut nous lancer des sorts pendant....eee...ben vous savez?, demanda stupidement Peter.

Rémus soupira avant d'enchaîner :

-S'il y a bien un avantage d'être aller à l'école moldu tout en étant sorcier, c'est bien les cours de FPS.

Rémus enchaîna rapidement avant d'avoir à tout expliquer.

-Quand tu fais l'amour, faut que tu mettes un condom, sinon, la fille se retrouvera enceinte.

Les garçons se regardèrent, gêné par l'information dit si crûment. Sirius fut le premier à prendre la parole.

-Et les condoms, on prend sa où? Je ne crois pas en avoir déjà vu à Pré-au- Lard.

-J'veux bien vous en ramener une provision après Noël, s'esclaffa Rémus, entraînant les autres avec lui.

Depuis ce temps là, Sirius et James se confiaient constamment à lui pour leurs histoires de cœur. Les deux garçons s'étaient toujours demandé comment il pouvait en savoir autant, malgré ses cours de moldu, tout en restant discret et célibataire. Ils avaient renoncé à essayer de deviner son secret, Rémus évitait habilement tout sujet qui l'embarrassait ou lui déplaisait.

Donc, Sirius et Rémus échangeaient un regard entendu que James surpris. Vexé, il dit :

-Qu'est-ce que j'ai fais encore! Ne me dite pas que je manque de galanterie envers les dames, c'est elle qui manque de bonnes manières.

-C'est tout ce que tu dis d'Evans? Demanda Rémus, les yeux moqueurs.

-Que voudrais-tu que j'ajoute? Demanda-t-il, soudain méfiant.

-Mon vieux, soit tu deviens vraiment aveugle, soit tu es vraiment plus stupide que je le croyais, dit Sirius, secouant la tête.

-Attends là, insinues-tu que je suis stupide?

-Oui, exactement. Si tu n'as pas remarqué la beauté que tu as regardée de proche deux fois dans la même journée, tu es vraiment stupide.

-Si tu vois le fait qu'on s'est presque aplatis mutuellement ainsi...

-Oh, et puis laisse tomber, Sirius, il l'a remarquera bien assez vite, lança Rémus, malicieusement. On a des courses à faire et il faut rentrer avant 3h00 n'est-ce pas Sirius?

-Ouais, si vous voulez qu'on arrive à tant pour que vous retourniez chez vous assez rapidement, dit Sirius, en regardant sa montre moldu.

-Alors faudrait peut-être se dépêcher, il ne nous reste qu'une heure, répondit James, content de changer de sujet.

Et les garçons firent de leur mieux pour arriver à l'heure à la maison. Ils se quittèrent en se promettant de passer une année inoubliable et la plus drôle possible.

En arrivant chez lui, James prit une douche rapide, soupa, fit ses devoirs et se coucha. Il n'arrivait pas à s'endormir, ne cessant de se retourner dans son lit. Il repensait à ce que ses amis avaient dit à propos de Lily. Il avait évidemment remarqué son changement, mais il ne voulait pas l'avouer à ses amis. Il ne comprenait pas trop pourquoi, ne s'étant jamais gêné d'en parler avec ses amis d'habitude. Il s'endormit finalement en pensant à la nouvelle année qui allait commencer.