Salut|!| Hé oui, un autre chapitre! Par contre, après le chap.6, ce sera p-
t un peu plus long parce que je travaille sur une autre fic en lien avec
celle-ci *l'été de mes 15 ans*.
Bonne Lecture :)
Réponse aux reviews
Mystina : Merci bien!! Et pour les reviews anonyme, merci pour le tuyau, je suis aller le changer illico!! Cc jonhson : merci et voici la suite!! Petites sorcières : je t'ai répondu sur twwo, mais si tu ne l'as pas reçu, fait moi le savoir!
Chapitre 4 : La rentré
Il était très excité ce matin. Aujourd'hui, c'était la rentré. Il l'attendait depuis si longtemps. Heureusement qu'il avait pu quitter sa maison d'origine plus rapidement que normal. Il se leva, prit une longue douche chaude et descendit dans la salle commune. Il était 10h00 et le déjeuner devait déjà être ramassé. Harry décida de descendre aux cuisines chercher un bon petit déjeuner. Il descendit une volé de marches et s'arrêta devant l'habituel plat de fruit. Il chatouilla la poire et la porte s'ouvrit. En voyant Dobby se précipiter vers lui, il repensa à la lettre que Dumbledore lui avait montrée. En un instant, il s'assombrit. Il repensa à cette journée. Après avoir lu la lettre, il était resté assis quelques minutes et il s'était levé sans un mot, regardant son directeur avec un regard dénudé d'expression. Dumbledore, au contraire, le regardait avec insistance, attendant probablement une réaction de sa part. Comme il restait de marbre, le directeur baissa le regard et il partit. Il avait longtemps erré dans les couloirs, essayant de déchiffrer la lettre. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Il n'avait pas peur pour lui, il était trop habitué à ses menaces. Non, il avait peur pour son directeur. Il le savait extrêmement puissant, mais il le savait aussi de plus en plus vieux. Serait-il encore capable de vaincre un autre mage noir, en l'occurrence Voldemort? Il s'inquiétait aussi pour ses deux meilleurs amis. Il savait qu'ils le suivraient n'importe où, l'aiderait et le supporterait, mais il ne pouvait se résoudre à les mettre en danger. Il devra avoir une petite conversation à ce sujet avec eux. Après avoir marché pendant 2h30, il rentra dans son dortoir et s'effondra dans son lit, ayant pris la décision d'attendre d'en savoir plus pour mieux comprendre et cesser d'émettre des hypothèses plus sordides les unes que les autres.
Dobby le sortit de ses pensées en tirant le bas de sa robe.
-Bon matin Monsieur Harry Potter. Vous avez faim? Monsieur Potter n'est pas aller manger ce matin. Ce n'est pas bon pour lui.
Harry baissa les yeux et allait s'expliquer quand il constata quelque chose.
-Comment sais-tu ça que je ne suis pas allé manger? Demanda-t-il, soupçonneux.
Pris en faute, Dobby baissa les yeux et bredouilla quelque chose. N'ayant pas compris et étant de plus en plus furieux, Harry lui demanda de répété d'une voix forte. Dobby rentra la tête et répéta, de façon audible, cette fois.
-Dobby ne voulait pas blesser Harry Potter. Dobby voulait juste protéger Monsieur Potter. Dobby s'inquiète de Monsieur Harry Potter, dit-il, levant timidement les yeux vers lui.
-Ce n'est pas une raison pour surveiller mes allées et venues. Il ne m'arrivera rien tant que je resterai à Poudlard, dit Harry, un peu radoucit.
-Mais c'est que Dobby sait des choses que Monsieur Potter ne savent pas. Il va se passer des choses spéciales, très inhabituelles.
Harry regarda le petit elfe, étonné. Il allait se passer des choses spéciales et inhabituel à Poudlard. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, rien n'était normal et habituel ici. Il haussa les épaules.
-Je vois, dit-il, distraitement. Je pourrais avoir quelque chose à manger, j'ai une faim de loup.
Dobby se reprit et parti en courant, suivit des autres elfes. Après deux minutes seulement, Harry se retrouva avec un panier remplis à ras bord de victuailles. Il n'était pas étonné de la grosseur de son panier, mais ce qui le surprenait le plus, c'est qu'il sentait qu'il allait probablement être capable de tout engloutir. Il remercia chaleureusement les elfes et partit en direction du parc, près du lac. Il s'assit sur l'herbe, et commença à dépacter son bagage. Il y avait absolument de tout. Du bacon aux petites patates, en passant par les carottes et les céleris jusqu'aux beignets et chocolats. Il étala consciencieusement tout son énorme déjeuner-dîner, il ne pensait pas avoir encore faim après tout ça, et commença à manger. Effectivement, il n'avait aucune difficulté à dévorer tous ces petits plats. Il mit ça sur le compte de ses nombreuses heures de balais et de renforcement physique. Il s'entraînait beaucoup au Quidditch depuis qu'il était au collège. Il avait comprit qu'il gagnerait à être plus résistant physiquement, car il pourrait mieux résister au vent et aux cognards. Il c'était donc fait un horaire d'entraînement qui incluait la course, les redressements assis, les push-up et plusieurs autres mouvements. Il le faisait à chaque matin et un peu le soir. Cela améliorait non-seulement son vol, mais l'aidait également à évacuer le stress et ses soucis. Il dormait mieux le soir et faisait de moins en moins de cauchemar, trop épuisé pour y penser. Bref, l'entraînement n'avait fait que l'aider et, en plus, lui donnait un physique plus imposant et très avantageux.
Il avait presque terminé son déjeuner quand il vit une diligence sans chevaux arriver. Elle s'arrêta près des portes de Poudlard et son occupant descendit. Harry n'eut aucun mal à identifier le nouvel arrivant. Il était tout vêtu de noir avec des cheveux aussi noir et terriblement gras. Il réussit à distinguer un énorme nez crochu et il n'y eut plus de doute. C'était bel et bien son professeur de potion qui arrivait de ses vacances. Enfin, si on pouvait dire ça, Rogue avait une mission précise et probablement difficile à accomplir. Harry se dit que c'était dommage, il allait être encore plus cassant, n'ayant pas eu l'occasion de se reposer. N'ayant pas envie de croiser son professeur, Harry décida de faire son fameux entraînement, histoire de digérer ce repas gigantesque et de relaxer avant la rentré.
Il entra dans la douche une heure avant l'arrivé des élèves. Il prit soin de se savonner correctement, ne voulant pas empester. En sortant de la douche, il se mit un peu de parfum qu'il avait dégoté à Pré-au-lard, en même temps qu'il achetait son matériel scolaire. Il pouvait trouver tous ce dont il avait besoin, comme sur le chemin de traverse. Il décida de lire un magasine de Quidditch avant le grand banquet.
***
-J'espère qu'il en a profité pour explorer l'école entière, s'il a trouvé de nouveaux endroits secrets, on va pouvoir sortir la nuit sans se faire repérer.
-Ron, qu'est-ce que tu racontes. Harry a bien assez de problèmes comme cela, n'en rajoute pas.
-Tu commences déjà à prendre ton rôle de préfète au sérieux. Tu sais très bien que Harry ne pourra pas rester tranquille, malgré ta nomination, répliqua Ron.
-Oui, je sais, soupira Hermione, mais tu n'es pas obligé de l'encourager dans cette voie.
-Hermione, tu sais très bien que je ne peux pas l'en empêcher, alors pourquoi pas l'aider?
Hermione avait reçu l'excellente nouvelle trois semaines avant le début des classes. Elle s'était empressée de le dire à ses deux meilleurs amis. Heureusement, les deux, même Ron, avaient étés contents pour Hermione. Ils savaient que c'était quelque chose d'important pour elle et ils n'allaient pas la laisser tomber pour une chose si insignifiante à côté de leur amitié. Quand Hermione et Ron c'étaient retrouvé seul dans le même compartiment, il y avait d'abord eu un léger silence inconfortable. Ils n'étaient pas très habitués à se retrouver sans Harry pour le chemin vers Poudlard. De plus les deux adolescents avaient très changé mentalement et physiquement. Ron avait été surpris par le look moldu de Hermione. En fait, il avait ouvert la bouche et les yeux si grands que Hermione avait éclaté de rire. Elle portait un short à la mode, donc court, avec une belle petite camisole qui la mettait en valeur. Hermione avait de belles formes et, mentalement, elle était plus tolérante, ce qui était une bonne nouvelle pour Ron. Évidemment, ce n'était rien de bien spéciale, mais pour Hermione, c'était très différent. Par contre, lui non plus n'était pas en reste. Il était un peu plus bâti, ce qui effaçait son air de carottes des années précédentes. Hermione avait évidemment constaté le changement, et souria furtivement. Cependant, ce n'était pas le seul changement que Ron avait eu. Elle constata qu'il était plus mature et compréhensif. Malgré la gêne du début, ils avaient réussi à briser la glace et la conversation était lancée.
Leur conversation fut interrompue par l'ouverture de leur compartiment. Ils étaient partis de la gare depuis peu et ils se faisaient déjà déranger. Ils s'attendaient à voir Draco et sa petite bande, mais ils furent contents de constater que c'était leurs amis Seamus, Dean et Neville.
-Alors, passé de bonnes vacances? Demanda Seamus.
-Ouais, c'était bien, marmonna Ron.
-D'après moi, c'était moins extraordinaire que tu le dis, répliqua Dean, septique.
-C'est à cause de ses parents, répondit Hermione à la place de Ron, ils sont surprotecteurs depuis le retour de Vous-Savez-Qui.
-Tu peux le dire. Ma mère nous a fait le même discours tout l'été sur la sécurité et Percy nous vrillait les tympans à propos de sa nouvelle patronne qui est soi-disant ultra-intelligente et organisée, bref le genre de personne comme lui et à éviter.
-Hey, s'indigna Hermione. Ce n'est pas parce que quelqu'un à un peu le sens de la responsabilité qu'il est immédiatement infréquentable.
-J'parlais pas pour toi, Herm', répondit précipitamment Ron.
Hermionne leva les yeux au ciel et se tourna vers leurs visiteurs.
-Et vous, les gars, passé un bel été?
Et la conversation se poursuivit durant presque la totalité du voyage interrompu par quelques visiteurs, mais jamais Malefoy. Vers la fin du voyage, quand Hermione et Ron furent de nouveau seul, ce fût Ron qui posa la question.
-Je n'y comprends rien, Malefoy n'est pas venu nous embêter du voyage. Tu crois que ça cache quelque chose?
-J'en sais rien, mais peut-être qui vient pas nous embêter parce que Harry n'est pas là. T'en fais pas avec ça, je serai pas la première à me plaindre de cette absence.
-Mouais, t'as raison. Et toi, tu ne m'as pas dit ce que tu as fait de ton été. Es-tu allé chez Krum? Demanda-t-il, soudain timide.
Hermione rougit et baissa les yeux.
-Non...
Ron ne cacha pas sa surprise et demanda précipitemment :
-Pourquoi? Vous aviez l'air de bien vous entendre...
-Je sais, coupa-t-elle, gênée. Mais j'y suis pas allé, c'est tout.
Son ton aurait désespéré même les plus déterminés. Ron décida donc de ne pas continuer dans cette direction, voyant que son amie ne voulait pas s'expliquer. Ils discutèrent le reste du voyage. Ils saluèrent Hagrid et montèrent dans une diligence avec Neville et Seamus.
Harry était déjà assis à la table de Griffondor quand les élèves arrivèrent. Il n'eut aucun mal à voir ses amis qui se dirigèrent vers lui dès qu'ils le virent.
-Salut Harry, ça va? Demanda Hermione, tout sourire.
-Sûr! Répondit-il en la détailla. Malgré l'uniforme, il avait pu remarquer le changement physionomique de son amie. Et vous? Demanda-t-il, arrêtant son observation.
-Super, répondit Ron.
-Idem pour moi.
Ils s'assirent et Ron se pencha vers Harry :
-Alors, tu as visité le château? Tu as découvert des passages secrets, des pièces?
Hermione poussa un soupir. Harry sourit et répondit :
-Ça va te faire plaisir, Hermione. Non, j'ai pas eu le temps de découvrir le château..
Hermione fit un grand sourire, regardant Ron qui affichait une mine consternée.
-...parce que je me suis dit qu'il fallait bien vous attendre pour ça.
Ce fût au tour de Ron de faire un sourire triomphale tandis que Hermione rétorquait :
-Ne compte pas sur moi, je suis très mal placée pour me promener à découvert dans les couloirs la nuit.
-Qui a dit de se promener à découvert? Je te ferai remarquer que j'ai un atout, répondit Harry, pensant à sa cape d'invisibilité.
-Ouais, grâce à sa tu vas pouvoir venir avec nous sans crainte, encouragea Ron.
-Vous oubliez que c'est interdit et que je suis supposé vous dénoncer...
-Mais tu ne le feras pas puisque tu seras avec nous, dit Harry, faisant les yeux doux.
Hermione poussa un léger soupir et sourit.
-On verra...
Ron ne la laissa pas terminer qu'il lança un cri de victoire. Il fut cependant interrompu par McGonagall qui entrait avec les premières années. Elle apporta le petit tabouret et plaça l'habituel chapeau dessus et la cérémonie de répartition commença après la chanson du Choixpeau magique. Pendant ce temps, Harry remarqua que la maison des Serpentards se faisait très discrète, plus qu'à l'habitude. Ils parlaient à voix basse et semblaient tous très sérieux. Ils affichaient l'air supérieur de ceux qui savent. Ils accueillaient les nouveaux sobrement, les jaugeant du regard, et quand le nouveau avait finit l'inspection, il s'asseyait et prenait part aux conversations. Quelques-uns se risquèrent à jeter un coup d'œil à la table de Griffondor, plus précisément à celui qui avait survécu. Harry était habitué à de tels regards, mais ceux des nouveaux serpentards étaient différents. Il n'aurait su dire pourquoi, mais il le sentait. Ce n'était pas de l'admiration, ni même de la crainte, dans leur regard. On aurait dit que ce n'était qu'une simple constatation de leur part. Quand la répartition se termina, Dumbledore se leva et prit la parole :
-Bienvenue à tous et à toutes pour cette nouvelle, ou première année à Poudlard. Je suis très heureux de vous retrouver tous ici ce soir. Comme la plupart le savent déjà, Voldemort (frisson collectif) est de retour. Je vous demande donc à tous une vigilance plus grande. Maintenant, reprit-il sur une note plus joyeuse, laissons place au festin, je vous reparlerai après. Bonne apétit.
Les tables se remplirent de victuailles, comme par enchantement (ce qui n'était pas tout à fait faux). Harry s'en donna à cœur joie, malgré son énorme déjeuner. Il remarqua que Ron n'avait pas changer, toujours aussi affamé. Ils commencèrent le repas en silence, ce qui permit à Harry de regarder les nouveaux petits Griffondor. Voyant qu'il ne connaissait personne (ou qui ne ressemblait à personne qu'il connaissait), il décida de se concentrer sur sa nourriture. Hermione fut la première à briser ce petit silence.
-Vous avez remarqué comment les élèves ont réagit au petit discours de Dumbledore?
-Hein? Dit, ou plutôt grogna Ron, la bouche pleine.
Harry non plus ne comprit pas pourquoi elle demandait cela. Il n'avait pas tellement porté attention et se demandait bien quelle était cette étrange réaction, aussi le demanda-t-il.
-Ils avaient l'air de s'en foutre. Ils avaient l'air de trouver ça complètement sordide et stupide, répondit-elle.
Harry faillit s'étrangler avec son pain. Pardon? Sordide, stupide? L'idée que Voldemort était de retour leur faisait que cet effet? Ils étaient, soit malades, soit sourds. Voyant son expression, Ron, qui comprenait la situation, lui expliqua :
-Le ministre Fudge ne le croit pas encore. C'est un peu normal puisque Vous-Savez-Qui ne s'est pas pointé depuis la dernière fois.
-Normal, s'écria Harry. Tu trouves ça normal qu'il ne le croit pas, après ce que je lui ai dis?
-Non, c'est pas ce que j'ai voulu dire, balbutia Ron. C'est juste qu'il n'y a pas eu de meurtre, ni de marque, ni rien qui puisse confirmer tes dires.
-C'est vrai, continua Hermione, il n'y a rien de ce genre dans la gazette. C'est pour ça que les élèves ne le croient plus ou moins. Leurs parents ne doivent pas aider non plus. Mais avez-vous remarquez que ceux qui semblent le plus le croire sont les Griffondors et les Serpentards. Enfin, pas la totalité de Griffondor, mais ils sont plus conscients.
-Ouais, j'ai remarqué, dit Harry.
Il leur fit part de ses observations et ses deux amis approuvèrent. Soudain, Harry se souvint de quelque chose.
-Écoutez, ce soir, quand tout le monde sera couché, j'ai à vous parler de quelque chose d'important.
Les deux concernés se regardèrent, inquiets.
-Tu es en danger? Demanda Ron. Enfin, j'veux dire tu as eu des menaces?
-Ça a rapport avec Tu-Sais-Qui? Continua Hermione en chuchotant.
Ne voulant pas les inquiéter plus qu'il ne fallait, il minimisa la lettre et leur dit que ce n'était pas si dangereux mais qu'ils en reparleraient ce soir. Ils cessèrent d'en parler et partir sur un autre sujet de conversation, leurs vacances. Ron parlait de son frère Percy, qu'il qualifiait de M. EGAMTE(j'Emmerde les Gens Avec Mon Travail Emmerdant) sous les regards réprobateurs de Hermione quand Harry se rappela de l'ancien patron de Percy, Barty Croupton.
-Au fait, puisque son ancien patron n'est... euh... enfin... plus là, qui est le nouveau?
-Rectification, la nouvelle, eh bien disons que Percy ne cesse ne nous en parler encore et encore. D'après Percy, elle est intelligente, organisée, suis les règles, exigeante... enfin, tout ce dont peu rêver Percy. En fait, les jumeaux le soupçonnent d'avoir le béguin pour elle.
-Il n'a pas une copine? Demanda Hermione.
-Si, mais tu connais les jumeaux, toujours à inventer des choses.
-Avoir le béguin pour elle? Elle n'est pas un peu veille pour lui? Demanda Harry.
-Tu as raison, elle doit avoir 35 ans, je crois que c'est ce que Percy a dit, dit Ron.
-L'amour n'a pas d'âge, intervint Hermione.
-Tu sais son nom?
-Euh... je crois que c'est Catherine ou non... c'est Corinne. Oui, c'est ça, Corinne Celnic. Elle vient d'arriver au pays. Elle était en Italie avant, il me semble.
Sur ce, les plats et les desserts disparurent et Dumbledore se leva, taisant du même coup tous les étudiants.
-Bien, maintenant que tout le monde est repu, je vais vous rappeler quelques règles de sécurité élémentaire. Ne pas aller dans la forêt interdite, ne pas faire de magie dans les couloirs et pour ce qui est des objets de farces et attrapes, aller voir sur la liste de Rusard pour savoir en détail ce que vous ne pouvez utiliser. Comme vous avez pu le remarquer, nous avons un nouveau professeur des défenses contre les forces du mal. Si vous voulez bien vous levez, M. Philippe Randall.
Un homme d'une trentaine d'année se leva et salua les élèves d'un signe de tête, arborant un sourire impeccable. Plusieurs demoiselles se mirent à glousser en voyant leur nouveau professeur, assez séduisant. Il était grand avec un corps de sportif. Il avait les cheveux châtains et les yeux bleu foncé. On pouvait aisément comprendre les regards amourachés des jeunes filles et envieux des garçons.
-En passant, le nombre de cour de DCFM (défense contre les forces du mal) sera augmenté. Vous aurez davantage de pratique.
Cette nouvelle fut accueillit avec joie de la part des élèves. La pratique est bien plus amusante que la théorie, même si c'est la base de tout. Dumbledore finit son discours par un bonne nuit et les élèves purent rejoindre leur dortoir. Hermione accompagna les premières années tandis que les deux autres se rendaient dans leur dortoir pour laisser Ron défaire ses bagages. Ils redescendirent dans la salle commune pour s'apercevoir qu'elle était vide, mis à part une personne. Les élèves étant épuisés par le voyage en train et l'accumulation de nourriture c'étaient couchés très tôt. Hermione les attendait déjà, assise sur un fauteuil près du feu. Elle ne les avait pas entendus descendre et contemplait le feu, perdu dans ses pensées. Ron jeta un regard complice à Harry qui comprit ce qu'il avait en tête. Sans faire de bruit, Ron se plaça derrière Hermione et dans un cri il lui secoua les épaules. La réaction fut immédiate. Elle poussa un cri et sursauta en donnant un coup dans la figure à Ron en même temps.
-Espèce de crétin, de con, d'imbécile, d'épais, de stupide, d'immature...
-D...du... ca...cal..me Hermione, dit Harry, voyant que son ami avait quelques difficultés à se sortir des nombreux coups qu'il recevait tellement il riait. Harry n'était pas tellement mieux : il se tenait sur le dossier du divan pour ne pas s'effondrer de rire. Hermione cessa de lui crier des noms, mais n'abandonna pas la partie pour ce qui est de le battre. Ils avaient roulé par terre et Hermione était à cheval sur lui, lui martelant la poitrine. Ron, se remettant peu à peu de son hilarité, commença à prendre le dessus. Il faut dire qu'il était bien plus grand et bâti que Hermione. En un rien de temps, il avait bloqué les mains de Hermione et se tenait au-dessus d'elle. Quand il l'eut immobilisé, il dit, tout sourire :
-J'ai gagné!
Contrairement à ce que Harry s'attendait, elle se mit à rire. Bientôt, Ron la suivit et Harry, ne saisissant pas la raison de cette rigolade s'installa confortablement dans un fauteuil et attendit que ses amis se calment. Quand ce fut fait, Ron aida Hermione à se relever et ils s'installèrent côte à côte dans le seul divan de la salle. Harry les regarda perplexe, mais préféra ne rien dire, commençant à comprendre. Ils avaient enfin comprit qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre. Ils en avaient mis du temps, mais c'était enfin arrivé. Bien sûr, rien n'était encore finalisé, mais cela n'était qu'une question de jour. Il sourit.
-Bon, alors que voulais-tu nous dire, demanda Ron sérieusement.
-Voilà, Dumbledore à reçu une lettre il n'y a pas longtemps. Il me l'a fait lire et il m'a dit qu'il était pratiquement sur qu'elle provenait de Voldemort.
Hermione réprima un cri de surprise et se colla sur Ron qui, lui, avait pris un air renfrogné.
-C'était inévitable, dit-il sombrement. Il fallait bien qu'il donne un signe de vie un jour ou l'autre.
-Le problème n'est pas là, mais c'est qu'il a dit, pas directement, que Dumbledore allait mourir, qu'il allait le tuer.
Il leur parla du reste de la lettre, laissant ses amis perplexes devant ce charabia poétique. Ils méditaient ces paroles, essayant d'en comprendre le sens. Ils débâtèrent un moment à propos de cela, et n'arrivant nul part, ils décidèrent d'aller se coucher. Hermione avait commencé à s'endormir sur l'épaule de Ron. Il la secoua doucement.
-Réveilles-toi, on va se coucher maintenant.
Elle ouvrit à peine les yeux et quand elle arriva pour se lever, elle bascula sur le côté. Heureusement, Harry eut tout juste le temps de la retenir avant qu'elle ne tombe. Ron proposa d'aller la reconduire dans sa chambre. Il passa le bras de Hermione autour de son coup et passa le sien sous sa taille. Ils commencèrent à monter les escaliers pendant que Harry se dirigeaient vers son propre dortoir, heureux de les voir enfin ensemble et sans se quereller. Il se mit en pyjama et se coucha. Il décida d'attendre le retour de Ron pour s'endormir, mais cela prenant de temps, il s'endormit avant d'entendre son ami entrer, un vague sourire aux lèvres.
Après que Ron ait atteint la porte du dortoir, il s'assura son amie tenait sur ses pieds et lui souhaita bonne nuit. Il s'apprêtait à partir quand il la vit tanguer dangereusement. Il la rattrapa et décida que c'était préférable d'aller la porter directement dans son lit. Il ouvrit silencieusement la porte et il la déposa sur le seul lit libre de la chambre. Il entreprit de lui enlever ses chaussures et ses bas et il la glissa sous les draps. Elle poussa un léger soupir en s'endormit pour de bon. Ron la regardait dormir avec ravissement. Il la trouvait tellement belle, avec ses cheveux échevelés, ses lèvres invitantes et son joli visage. Quand il partit du dortoir, il regarda l'heure et cela faisait bientôt 20 minutes qu'il la contemplait. En se couchant, il se rendit compte qu'il souriait bêtement, sans raison apparente, enfin pour lui.
Réponse aux reviews
Mystina : Merci bien!! Et pour les reviews anonyme, merci pour le tuyau, je suis aller le changer illico!! Cc jonhson : merci et voici la suite!! Petites sorcières : je t'ai répondu sur twwo, mais si tu ne l'as pas reçu, fait moi le savoir!
Chapitre 4 : La rentré
Il était très excité ce matin. Aujourd'hui, c'était la rentré. Il l'attendait depuis si longtemps. Heureusement qu'il avait pu quitter sa maison d'origine plus rapidement que normal. Il se leva, prit une longue douche chaude et descendit dans la salle commune. Il était 10h00 et le déjeuner devait déjà être ramassé. Harry décida de descendre aux cuisines chercher un bon petit déjeuner. Il descendit une volé de marches et s'arrêta devant l'habituel plat de fruit. Il chatouilla la poire et la porte s'ouvrit. En voyant Dobby se précipiter vers lui, il repensa à la lettre que Dumbledore lui avait montrée. En un instant, il s'assombrit. Il repensa à cette journée. Après avoir lu la lettre, il était resté assis quelques minutes et il s'était levé sans un mot, regardant son directeur avec un regard dénudé d'expression. Dumbledore, au contraire, le regardait avec insistance, attendant probablement une réaction de sa part. Comme il restait de marbre, le directeur baissa le regard et il partit. Il avait longtemps erré dans les couloirs, essayant de déchiffrer la lettre. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. Il n'avait pas peur pour lui, il était trop habitué à ses menaces. Non, il avait peur pour son directeur. Il le savait extrêmement puissant, mais il le savait aussi de plus en plus vieux. Serait-il encore capable de vaincre un autre mage noir, en l'occurrence Voldemort? Il s'inquiétait aussi pour ses deux meilleurs amis. Il savait qu'ils le suivraient n'importe où, l'aiderait et le supporterait, mais il ne pouvait se résoudre à les mettre en danger. Il devra avoir une petite conversation à ce sujet avec eux. Après avoir marché pendant 2h30, il rentra dans son dortoir et s'effondra dans son lit, ayant pris la décision d'attendre d'en savoir plus pour mieux comprendre et cesser d'émettre des hypothèses plus sordides les unes que les autres.
Dobby le sortit de ses pensées en tirant le bas de sa robe.
-Bon matin Monsieur Harry Potter. Vous avez faim? Monsieur Potter n'est pas aller manger ce matin. Ce n'est pas bon pour lui.
Harry baissa les yeux et allait s'expliquer quand il constata quelque chose.
-Comment sais-tu ça que je ne suis pas allé manger? Demanda-t-il, soupçonneux.
Pris en faute, Dobby baissa les yeux et bredouilla quelque chose. N'ayant pas compris et étant de plus en plus furieux, Harry lui demanda de répété d'une voix forte. Dobby rentra la tête et répéta, de façon audible, cette fois.
-Dobby ne voulait pas blesser Harry Potter. Dobby voulait juste protéger Monsieur Potter. Dobby s'inquiète de Monsieur Harry Potter, dit-il, levant timidement les yeux vers lui.
-Ce n'est pas une raison pour surveiller mes allées et venues. Il ne m'arrivera rien tant que je resterai à Poudlard, dit Harry, un peu radoucit.
-Mais c'est que Dobby sait des choses que Monsieur Potter ne savent pas. Il va se passer des choses spéciales, très inhabituelles.
Harry regarda le petit elfe, étonné. Il allait se passer des choses spéciales et inhabituel à Poudlard. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, rien n'était normal et habituel ici. Il haussa les épaules.
-Je vois, dit-il, distraitement. Je pourrais avoir quelque chose à manger, j'ai une faim de loup.
Dobby se reprit et parti en courant, suivit des autres elfes. Après deux minutes seulement, Harry se retrouva avec un panier remplis à ras bord de victuailles. Il n'était pas étonné de la grosseur de son panier, mais ce qui le surprenait le plus, c'est qu'il sentait qu'il allait probablement être capable de tout engloutir. Il remercia chaleureusement les elfes et partit en direction du parc, près du lac. Il s'assit sur l'herbe, et commença à dépacter son bagage. Il y avait absolument de tout. Du bacon aux petites patates, en passant par les carottes et les céleris jusqu'aux beignets et chocolats. Il étala consciencieusement tout son énorme déjeuner-dîner, il ne pensait pas avoir encore faim après tout ça, et commença à manger. Effectivement, il n'avait aucune difficulté à dévorer tous ces petits plats. Il mit ça sur le compte de ses nombreuses heures de balais et de renforcement physique. Il s'entraînait beaucoup au Quidditch depuis qu'il était au collège. Il avait comprit qu'il gagnerait à être plus résistant physiquement, car il pourrait mieux résister au vent et aux cognards. Il c'était donc fait un horaire d'entraînement qui incluait la course, les redressements assis, les push-up et plusieurs autres mouvements. Il le faisait à chaque matin et un peu le soir. Cela améliorait non-seulement son vol, mais l'aidait également à évacuer le stress et ses soucis. Il dormait mieux le soir et faisait de moins en moins de cauchemar, trop épuisé pour y penser. Bref, l'entraînement n'avait fait que l'aider et, en plus, lui donnait un physique plus imposant et très avantageux.
Il avait presque terminé son déjeuner quand il vit une diligence sans chevaux arriver. Elle s'arrêta près des portes de Poudlard et son occupant descendit. Harry n'eut aucun mal à identifier le nouvel arrivant. Il était tout vêtu de noir avec des cheveux aussi noir et terriblement gras. Il réussit à distinguer un énorme nez crochu et il n'y eut plus de doute. C'était bel et bien son professeur de potion qui arrivait de ses vacances. Enfin, si on pouvait dire ça, Rogue avait une mission précise et probablement difficile à accomplir. Harry se dit que c'était dommage, il allait être encore plus cassant, n'ayant pas eu l'occasion de se reposer. N'ayant pas envie de croiser son professeur, Harry décida de faire son fameux entraînement, histoire de digérer ce repas gigantesque et de relaxer avant la rentré.
Il entra dans la douche une heure avant l'arrivé des élèves. Il prit soin de se savonner correctement, ne voulant pas empester. En sortant de la douche, il se mit un peu de parfum qu'il avait dégoté à Pré-au-lard, en même temps qu'il achetait son matériel scolaire. Il pouvait trouver tous ce dont il avait besoin, comme sur le chemin de traverse. Il décida de lire un magasine de Quidditch avant le grand banquet.
***
-J'espère qu'il en a profité pour explorer l'école entière, s'il a trouvé de nouveaux endroits secrets, on va pouvoir sortir la nuit sans se faire repérer.
-Ron, qu'est-ce que tu racontes. Harry a bien assez de problèmes comme cela, n'en rajoute pas.
-Tu commences déjà à prendre ton rôle de préfète au sérieux. Tu sais très bien que Harry ne pourra pas rester tranquille, malgré ta nomination, répliqua Ron.
-Oui, je sais, soupira Hermione, mais tu n'es pas obligé de l'encourager dans cette voie.
-Hermione, tu sais très bien que je ne peux pas l'en empêcher, alors pourquoi pas l'aider?
Hermione avait reçu l'excellente nouvelle trois semaines avant le début des classes. Elle s'était empressée de le dire à ses deux meilleurs amis. Heureusement, les deux, même Ron, avaient étés contents pour Hermione. Ils savaient que c'était quelque chose d'important pour elle et ils n'allaient pas la laisser tomber pour une chose si insignifiante à côté de leur amitié. Quand Hermione et Ron c'étaient retrouvé seul dans le même compartiment, il y avait d'abord eu un léger silence inconfortable. Ils n'étaient pas très habitués à se retrouver sans Harry pour le chemin vers Poudlard. De plus les deux adolescents avaient très changé mentalement et physiquement. Ron avait été surpris par le look moldu de Hermione. En fait, il avait ouvert la bouche et les yeux si grands que Hermione avait éclaté de rire. Elle portait un short à la mode, donc court, avec une belle petite camisole qui la mettait en valeur. Hermione avait de belles formes et, mentalement, elle était plus tolérante, ce qui était une bonne nouvelle pour Ron. Évidemment, ce n'était rien de bien spéciale, mais pour Hermione, c'était très différent. Par contre, lui non plus n'était pas en reste. Il était un peu plus bâti, ce qui effaçait son air de carottes des années précédentes. Hermione avait évidemment constaté le changement, et souria furtivement. Cependant, ce n'était pas le seul changement que Ron avait eu. Elle constata qu'il était plus mature et compréhensif. Malgré la gêne du début, ils avaient réussi à briser la glace et la conversation était lancée.
Leur conversation fut interrompue par l'ouverture de leur compartiment. Ils étaient partis de la gare depuis peu et ils se faisaient déjà déranger. Ils s'attendaient à voir Draco et sa petite bande, mais ils furent contents de constater que c'était leurs amis Seamus, Dean et Neville.
-Alors, passé de bonnes vacances? Demanda Seamus.
-Ouais, c'était bien, marmonna Ron.
-D'après moi, c'était moins extraordinaire que tu le dis, répliqua Dean, septique.
-C'est à cause de ses parents, répondit Hermione à la place de Ron, ils sont surprotecteurs depuis le retour de Vous-Savez-Qui.
-Tu peux le dire. Ma mère nous a fait le même discours tout l'été sur la sécurité et Percy nous vrillait les tympans à propos de sa nouvelle patronne qui est soi-disant ultra-intelligente et organisée, bref le genre de personne comme lui et à éviter.
-Hey, s'indigna Hermione. Ce n'est pas parce que quelqu'un à un peu le sens de la responsabilité qu'il est immédiatement infréquentable.
-J'parlais pas pour toi, Herm', répondit précipitamment Ron.
Hermionne leva les yeux au ciel et se tourna vers leurs visiteurs.
-Et vous, les gars, passé un bel été?
Et la conversation se poursuivit durant presque la totalité du voyage interrompu par quelques visiteurs, mais jamais Malefoy. Vers la fin du voyage, quand Hermione et Ron furent de nouveau seul, ce fût Ron qui posa la question.
-Je n'y comprends rien, Malefoy n'est pas venu nous embêter du voyage. Tu crois que ça cache quelque chose?
-J'en sais rien, mais peut-être qui vient pas nous embêter parce que Harry n'est pas là. T'en fais pas avec ça, je serai pas la première à me plaindre de cette absence.
-Mouais, t'as raison. Et toi, tu ne m'as pas dit ce que tu as fait de ton été. Es-tu allé chez Krum? Demanda-t-il, soudain timide.
Hermione rougit et baissa les yeux.
-Non...
Ron ne cacha pas sa surprise et demanda précipitemment :
-Pourquoi? Vous aviez l'air de bien vous entendre...
-Je sais, coupa-t-elle, gênée. Mais j'y suis pas allé, c'est tout.
Son ton aurait désespéré même les plus déterminés. Ron décida donc de ne pas continuer dans cette direction, voyant que son amie ne voulait pas s'expliquer. Ils discutèrent le reste du voyage. Ils saluèrent Hagrid et montèrent dans une diligence avec Neville et Seamus.
Harry était déjà assis à la table de Griffondor quand les élèves arrivèrent. Il n'eut aucun mal à voir ses amis qui se dirigèrent vers lui dès qu'ils le virent.
-Salut Harry, ça va? Demanda Hermione, tout sourire.
-Sûr! Répondit-il en la détailla. Malgré l'uniforme, il avait pu remarquer le changement physionomique de son amie. Et vous? Demanda-t-il, arrêtant son observation.
-Super, répondit Ron.
-Idem pour moi.
Ils s'assirent et Ron se pencha vers Harry :
-Alors, tu as visité le château? Tu as découvert des passages secrets, des pièces?
Hermione poussa un soupir. Harry sourit et répondit :
-Ça va te faire plaisir, Hermione. Non, j'ai pas eu le temps de découvrir le château..
Hermione fit un grand sourire, regardant Ron qui affichait une mine consternée.
-...parce que je me suis dit qu'il fallait bien vous attendre pour ça.
Ce fût au tour de Ron de faire un sourire triomphale tandis que Hermione rétorquait :
-Ne compte pas sur moi, je suis très mal placée pour me promener à découvert dans les couloirs la nuit.
-Qui a dit de se promener à découvert? Je te ferai remarquer que j'ai un atout, répondit Harry, pensant à sa cape d'invisibilité.
-Ouais, grâce à sa tu vas pouvoir venir avec nous sans crainte, encouragea Ron.
-Vous oubliez que c'est interdit et que je suis supposé vous dénoncer...
-Mais tu ne le feras pas puisque tu seras avec nous, dit Harry, faisant les yeux doux.
Hermione poussa un léger soupir et sourit.
-On verra...
Ron ne la laissa pas terminer qu'il lança un cri de victoire. Il fut cependant interrompu par McGonagall qui entrait avec les premières années. Elle apporta le petit tabouret et plaça l'habituel chapeau dessus et la cérémonie de répartition commença après la chanson du Choixpeau magique. Pendant ce temps, Harry remarqua que la maison des Serpentards se faisait très discrète, plus qu'à l'habitude. Ils parlaient à voix basse et semblaient tous très sérieux. Ils affichaient l'air supérieur de ceux qui savent. Ils accueillaient les nouveaux sobrement, les jaugeant du regard, et quand le nouveau avait finit l'inspection, il s'asseyait et prenait part aux conversations. Quelques-uns se risquèrent à jeter un coup d'œil à la table de Griffondor, plus précisément à celui qui avait survécu. Harry était habitué à de tels regards, mais ceux des nouveaux serpentards étaient différents. Il n'aurait su dire pourquoi, mais il le sentait. Ce n'était pas de l'admiration, ni même de la crainte, dans leur regard. On aurait dit que ce n'était qu'une simple constatation de leur part. Quand la répartition se termina, Dumbledore se leva et prit la parole :
-Bienvenue à tous et à toutes pour cette nouvelle, ou première année à Poudlard. Je suis très heureux de vous retrouver tous ici ce soir. Comme la plupart le savent déjà, Voldemort (frisson collectif) est de retour. Je vous demande donc à tous une vigilance plus grande. Maintenant, reprit-il sur une note plus joyeuse, laissons place au festin, je vous reparlerai après. Bonne apétit.
Les tables se remplirent de victuailles, comme par enchantement (ce qui n'était pas tout à fait faux). Harry s'en donna à cœur joie, malgré son énorme déjeuner. Il remarqua que Ron n'avait pas changer, toujours aussi affamé. Ils commencèrent le repas en silence, ce qui permit à Harry de regarder les nouveaux petits Griffondor. Voyant qu'il ne connaissait personne (ou qui ne ressemblait à personne qu'il connaissait), il décida de se concentrer sur sa nourriture. Hermione fut la première à briser ce petit silence.
-Vous avez remarqué comment les élèves ont réagit au petit discours de Dumbledore?
-Hein? Dit, ou plutôt grogna Ron, la bouche pleine.
Harry non plus ne comprit pas pourquoi elle demandait cela. Il n'avait pas tellement porté attention et se demandait bien quelle était cette étrange réaction, aussi le demanda-t-il.
-Ils avaient l'air de s'en foutre. Ils avaient l'air de trouver ça complètement sordide et stupide, répondit-elle.
Harry faillit s'étrangler avec son pain. Pardon? Sordide, stupide? L'idée que Voldemort était de retour leur faisait que cet effet? Ils étaient, soit malades, soit sourds. Voyant son expression, Ron, qui comprenait la situation, lui expliqua :
-Le ministre Fudge ne le croit pas encore. C'est un peu normal puisque Vous-Savez-Qui ne s'est pas pointé depuis la dernière fois.
-Normal, s'écria Harry. Tu trouves ça normal qu'il ne le croit pas, après ce que je lui ai dis?
-Non, c'est pas ce que j'ai voulu dire, balbutia Ron. C'est juste qu'il n'y a pas eu de meurtre, ni de marque, ni rien qui puisse confirmer tes dires.
-C'est vrai, continua Hermione, il n'y a rien de ce genre dans la gazette. C'est pour ça que les élèves ne le croient plus ou moins. Leurs parents ne doivent pas aider non plus. Mais avez-vous remarquez que ceux qui semblent le plus le croire sont les Griffondors et les Serpentards. Enfin, pas la totalité de Griffondor, mais ils sont plus conscients.
-Ouais, j'ai remarqué, dit Harry.
Il leur fit part de ses observations et ses deux amis approuvèrent. Soudain, Harry se souvint de quelque chose.
-Écoutez, ce soir, quand tout le monde sera couché, j'ai à vous parler de quelque chose d'important.
Les deux concernés se regardèrent, inquiets.
-Tu es en danger? Demanda Ron. Enfin, j'veux dire tu as eu des menaces?
-Ça a rapport avec Tu-Sais-Qui? Continua Hermione en chuchotant.
Ne voulant pas les inquiéter plus qu'il ne fallait, il minimisa la lettre et leur dit que ce n'était pas si dangereux mais qu'ils en reparleraient ce soir. Ils cessèrent d'en parler et partir sur un autre sujet de conversation, leurs vacances. Ron parlait de son frère Percy, qu'il qualifiait de M. EGAMTE(j'Emmerde les Gens Avec Mon Travail Emmerdant) sous les regards réprobateurs de Hermione quand Harry se rappela de l'ancien patron de Percy, Barty Croupton.
-Au fait, puisque son ancien patron n'est... euh... enfin... plus là, qui est le nouveau?
-Rectification, la nouvelle, eh bien disons que Percy ne cesse ne nous en parler encore et encore. D'après Percy, elle est intelligente, organisée, suis les règles, exigeante... enfin, tout ce dont peu rêver Percy. En fait, les jumeaux le soupçonnent d'avoir le béguin pour elle.
-Il n'a pas une copine? Demanda Hermione.
-Si, mais tu connais les jumeaux, toujours à inventer des choses.
-Avoir le béguin pour elle? Elle n'est pas un peu veille pour lui? Demanda Harry.
-Tu as raison, elle doit avoir 35 ans, je crois que c'est ce que Percy a dit, dit Ron.
-L'amour n'a pas d'âge, intervint Hermione.
-Tu sais son nom?
-Euh... je crois que c'est Catherine ou non... c'est Corinne. Oui, c'est ça, Corinne Celnic. Elle vient d'arriver au pays. Elle était en Italie avant, il me semble.
Sur ce, les plats et les desserts disparurent et Dumbledore se leva, taisant du même coup tous les étudiants.
-Bien, maintenant que tout le monde est repu, je vais vous rappeler quelques règles de sécurité élémentaire. Ne pas aller dans la forêt interdite, ne pas faire de magie dans les couloirs et pour ce qui est des objets de farces et attrapes, aller voir sur la liste de Rusard pour savoir en détail ce que vous ne pouvez utiliser. Comme vous avez pu le remarquer, nous avons un nouveau professeur des défenses contre les forces du mal. Si vous voulez bien vous levez, M. Philippe Randall.
Un homme d'une trentaine d'année se leva et salua les élèves d'un signe de tête, arborant un sourire impeccable. Plusieurs demoiselles se mirent à glousser en voyant leur nouveau professeur, assez séduisant. Il était grand avec un corps de sportif. Il avait les cheveux châtains et les yeux bleu foncé. On pouvait aisément comprendre les regards amourachés des jeunes filles et envieux des garçons.
-En passant, le nombre de cour de DCFM (défense contre les forces du mal) sera augmenté. Vous aurez davantage de pratique.
Cette nouvelle fut accueillit avec joie de la part des élèves. La pratique est bien plus amusante que la théorie, même si c'est la base de tout. Dumbledore finit son discours par un bonne nuit et les élèves purent rejoindre leur dortoir. Hermione accompagna les premières années tandis que les deux autres se rendaient dans leur dortoir pour laisser Ron défaire ses bagages. Ils redescendirent dans la salle commune pour s'apercevoir qu'elle était vide, mis à part une personne. Les élèves étant épuisés par le voyage en train et l'accumulation de nourriture c'étaient couchés très tôt. Hermione les attendait déjà, assise sur un fauteuil près du feu. Elle ne les avait pas entendus descendre et contemplait le feu, perdu dans ses pensées. Ron jeta un regard complice à Harry qui comprit ce qu'il avait en tête. Sans faire de bruit, Ron se plaça derrière Hermione et dans un cri il lui secoua les épaules. La réaction fut immédiate. Elle poussa un cri et sursauta en donnant un coup dans la figure à Ron en même temps.
-Espèce de crétin, de con, d'imbécile, d'épais, de stupide, d'immature...
-D...du... ca...cal..me Hermione, dit Harry, voyant que son ami avait quelques difficultés à se sortir des nombreux coups qu'il recevait tellement il riait. Harry n'était pas tellement mieux : il se tenait sur le dossier du divan pour ne pas s'effondrer de rire. Hermione cessa de lui crier des noms, mais n'abandonna pas la partie pour ce qui est de le battre. Ils avaient roulé par terre et Hermione était à cheval sur lui, lui martelant la poitrine. Ron, se remettant peu à peu de son hilarité, commença à prendre le dessus. Il faut dire qu'il était bien plus grand et bâti que Hermione. En un rien de temps, il avait bloqué les mains de Hermione et se tenait au-dessus d'elle. Quand il l'eut immobilisé, il dit, tout sourire :
-J'ai gagné!
Contrairement à ce que Harry s'attendait, elle se mit à rire. Bientôt, Ron la suivit et Harry, ne saisissant pas la raison de cette rigolade s'installa confortablement dans un fauteuil et attendit que ses amis se calment. Quand ce fut fait, Ron aida Hermione à se relever et ils s'installèrent côte à côte dans le seul divan de la salle. Harry les regarda perplexe, mais préféra ne rien dire, commençant à comprendre. Ils avaient enfin comprit qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre. Ils en avaient mis du temps, mais c'était enfin arrivé. Bien sûr, rien n'était encore finalisé, mais cela n'était qu'une question de jour. Il sourit.
-Bon, alors que voulais-tu nous dire, demanda Ron sérieusement.
-Voilà, Dumbledore à reçu une lettre il n'y a pas longtemps. Il me l'a fait lire et il m'a dit qu'il était pratiquement sur qu'elle provenait de Voldemort.
Hermione réprima un cri de surprise et se colla sur Ron qui, lui, avait pris un air renfrogné.
-C'était inévitable, dit-il sombrement. Il fallait bien qu'il donne un signe de vie un jour ou l'autre.
-Le problème n'est pas là, mais c'est qu'il a dit, pas directement, que Dumbledore allait mourir, qu'il allait le tuer.
Il leur parla du reste de la lettre, laissant ses amis perplexes devant ce charabia poétique. Ils méditaient ces paroles, essayant d'en comprendre le sens. Ils débâtèrent un moment à propos de cela, et n'arrivant nul part, ils décidèrent d'aller se coucher. Hermione avait commencé à s'endormir sur l'épaule de Ron. Il la secoua doucement.
-Réveilles-toi, on va se coucher maintenant.
Elle ouvrit à peine les yeux et quand elle arriva pour se lever, elle bascula sur le côté. Heureusement, Harry eut tout juste le temps de la retenir avant qu'elle ne tombe. Ron proposa d'aller la reconduire dans sa chambre. Il passa le bras de Hermione autour de son coup et passa le sien sous sa taille. Ils commencèrent à monter les escaliers pendant que Harry se dirigeaient vers son propre dortoir, heureux de les voir enfin ensemble et sans se quereller. Il se mit en pyjama et se coucha. Il décida d'attendre le retour de Ron pour s'endormir, mais cela prenant de temps, il s'endormit avant d'entendre son ami entrer, un vague sourire aux lèvres.
Après que Ron ait atteint la porte du dortoir, il s'assura son amie tenait sur ses pieds et lui souhaita bonne nuit. Il s'apprêtait à partir quand il la vit tanguer dangereusement. Il la rattrapa et décida que c'était préférable d'aller la porter directement dans son lit. Il ouvrit silencieusement la porte et il la déposa sur le seul lit libre de la chambre. Il entreprit de lui enlever ses chaussures et ses bas et il la glissa sous les draps. Elle poussa un léger soupir en s'endormit pour de bon. Ron la regardait dormir avec ravissement. Il la trouvait tellement belle, avec ses cheveux échevelés, ses lèvres invitantes et son joli visage. Quand il partit du dortoir, il regarda l'heure et cela faisait bientôt 20 minutes qu'il la contemplait. En se couchant, il se rendit compte qu'il souriait bêtement, sans raison apparente, enfin pour lui.
