Salut tout le monde!!!
Un nouveau chapitre qui s'amène. Il est très léger et j'espère que vous
vous amuserez à le lire. Il ne fait qu'installer une nouvelle relation,
donc rien du côté de l'intrigue principale encore. Le PG-13 se confirme
bien ici, sans que ce soit du côté sexuel :p...
Donc, Bonne lecture!!
Réponse aux Reviews : Petites sorcières : Tu devines bien :p mais patience, dans le prochain chapitre tu auras la réponse à ta question :p Mary Lary : Merci ! Et bien d'accord pour Ron hihihi, mais c'est pas fini pour eux !
Chapitre 5 : Prises la main dans le sac :
Lily étira longuement son corps encore tout endormit. Il était encore tôt, mais elle s'était fait réveiller par la pluie qui cognait contre sa fenêtre. Son réveil-matin allait sonner d'un instant à l'autre car elle devait partir pour Poudlard ce matin là. Elle esquissa un sourire rien qu'à y penser. Certes, elle devrait travailler fort pour avoir de belles notes, mais elle savait également que ce serait une autre année palpitante et pleine de rebondissement . Elle se leva lentement et chercha ce qu'elle allait mettre. Elle opta pour un jean à taille basse, patte éléphant, avec un t-shirt moulant (mode oblige) rayé avec un col en « V ». Malgré le mauvais temps, la température était douce. Son réveil sonna, laissant jouer une chanson de Madonna qu'elle connaissait très bien. Elle se mit à chanter et danser, évacuant sa bonne humeur. Il faut dire qu'elle avait un déhanchement magnifique et une belle voix. Elle avait d'ailleurs attiré bien des regards pendant un beach party de cet été qui avait eu lieu chez un de ses cousins du même âge qu'elle. Elle avait joué au Volley ball et dansé toute la nuit sur la plage. Plusieurs garçons l'avaient abordé et elle avait passé une soirée très bien entouré. Il y avait eu un certain Charles avec qui elle avait passé du très bon temps. Vers la fin de la soirée, ils étaient partis marcher sur la plage, seul tous les deux. Il avait alors passé un bras autour de sa taille et l'avait embrassé, très doucement. Il l'avait étendue sur le sable et avait entreprit de la faire fondre sous ses baisers de plus en plus insistants. En parfaite petite vierge, elle l'avait repoussé tout doucement, et lui, en parfait gentleman, n'avait fait aucune histoire et s'en était tenu aux baisés. Tout y était : la mer, le sable et la lune. Elle soupira en repensa à ce merveilleux souvenir. Malheureusement (ou peut-être heureusement), cela n'avait été qu'un « one night » et le lendemain ils étaient comme de vieux amis. Elle avait été un peu déçue de cette attitude au départ, mais s'en était accoutumé au fil de la journée. Il avait deux ans de plus que lui, elle était une sorcière et partirait toute l'année. Tout compte fait, elle avait décidé que c'était bien mieux comme cela. Elle passa à la salle de bain et entreprit de faire frisotter ses cheveux. Ils bouclaient naturellement quand ils étaient mouillés. Quand elle était jeune, elle trouvait cela encombrant et inutile, mais au fil des années, elle avait appris à les peigner joliment et à son avantage. Elle se mit une ligne noire sous les yeux et descendit prendre son petit déjeuner matinal.
Ses parents étaient déjà attablés devant un bon café et lisaient leurs journaux. Ils la saluèrent chaleureusement, fidèles à leur habitude, et sa mère se leva pour lui préparer des œufs, des petites patates et du bacon. (hummm...) Elle prit son petit déjeuner avec délice et partit pour la gare.
***
Il y avait une foule énorme à la gare et James eut beaucoup de mal à se rendre à la barrière du quai 9 ¾. Il la passa et se retrouva sur son quai, qui n'était pas bien mieux que l'autre. Des adolescents couraient dans tous les sens, heureux d'enfin se retrouver, des parents saluaient leurs enfants, des hiboux hululaient, ou plutôt hurlaient et les chats ne cessaient de se plaindre bruyamment. Pourtant, James se sentait heureux. Il allait enfin débuter une autre année. Il salua ses parents chaleureusement et entra dans le train à la recherche d'un compartiment vide et de ses amis. Il n'eut pas à chercher longtemps car il croisa Sirius dans le couloir alors qu'il draguait une fille blonde, un peu idiote puisqu'elle partait d'un rire niais à chaque mot de son prétendant. Il était en train de lui faire un compliment sur ses yeux quand James, le faisant exprès, lui fonça dedans, le mettant dans l'embarras.
-Oups, désolé mec, j't'avais pas vu, fis James, un sourire ironique sur le visage.
-Ouais ouais, maugréa le don Juan.
Il salua la jolie blonde et indiqua à James le chemin de leur compartiment. Rémus et Peter y étaient déjà, se disputant à savoir quelle pâtisserie était la meilleure, les sorkins ou les muffrow.
-Eh James, dis à Rémus que les sorkins sont les meilleures pâtisseries, dit Peter, à cours d'arguments devant l'exposé inébranlable de Rémus.
-Peter!! S'exclama aussitôt le concurrent, tu dois me convaincre tout seul sinon c'est pas loyal.
-Alors, James? Demanda Peter, faisant la sourde oreille.
Peter n'avait jamais été porté sur les questions d'honneur tel que la loyauté, la confiance ou même la fraternité. Dès que quelque chose ne faisait pas son affaire, il se dérobait ou tentait de le contourner. James regarda longuement Peter et s'assit finalement du côté de Rémus, signifiant ainsi qu'il devrait se débrouiller seul. Rémus esquissa un léger sourire de contentement que seul James pu apercevoir, Peter étant trop occupé pour le fusiller des yeux.
-Alors on me laisse tombé, fit Peter, dramatiquement. On voit que l'amitié compte beaucoup pour toi.
James savait qu'il blaguait, mais cette réflexion le toucha plus qu'il ne le pensait. Il répliqua froidement, sans le vouloir :
-Et toi, on voit que la tricherie et la victoire comptent réellement pour toi.
Surpris par ses propres paroles et la violence de son ton, il détourna les yeux devant le regard interrogatif de Rémus et surpris de Peter.
-Dé..désolé.. j'voulais pas... j'voulais pas te blesser. Enfin, c'était que pour niaiser...désolé, bredouilla gauchement Peter, remarquant qu'il avait peut être encore fait une bêtise.
-T'inquiète, c'est moi qui m'excuse, j'aurais pas du répondre comme ça, répliqua James, gêné par la gêne de Peter.
Derrière la porte on entendit :
-Allez, on se revoit au château, chow beauté.
Et la porte s'ouvrit, laissant apparaître le dernier mais non le moindre... Sirius Black.
-Wahooo, c'est plus joyeux dans un enterrement, s'exclama-t-il, en voyant leur mine. Qu'est-ce que vous avez tous?
Peter jeta un regard à James, lui demandant de ne pas raconté, ayant peur de la réaction de Sirius. Ce dernier avait toujours rit un peu de Peter à cause de ses innombrables gaffes et déboires. James hocha imperceptiblement la tête, colla un grand sourire sur son visage et dit :
-Alors, Black le tombeur, une nouvelle victime?
-Janet Dunkins, répondit-il, un sourire ravageur aux lèvres. Une quatrième année de...
-Attends, laisse-moi deviner. D'après son rire stupide et son bête papillotement de cils, je dirais Pouffsoufle. Dit savamment James.
-Eh! S'indigna Sirius.
-Il a raison, dit Rémus, n'est-ce pas Sirius?
L'intéressé poussa un grognement mais hocha tout de même de la tête.
-Tu sais, à force de te voir avec des filles, on a appris à les reconnaître et les cataloguer. Habituellement, les pouffsoufles que tu cotoies sont naïves et frivoles, les serdaigles sont directes et franches, les serpentardes sont plus osées côtés sexe et les Griffondor, et bien tu ne les touches pas. Je me suis toujours demandé pourquoi, d'ailleurs...
-Alors c'est ainsi que tu vois mes fréquentations, James Potter! Eh ben ça alors!
Sirius se tourna vers Rémus et Peter : J'espère que vous n'êtes pas de cet avis...?
Les deux garçons se regardèrent, éclatèrent de rire et firent oui de la tête. James les suivit, et Sirius, après un froncement de sourcil, fit de même. Après s'être calmé, Rémus se tourna vers Sirius et lui demanda :
-Au fait, James a raison, tu ne t'es jamais entiché d'une Griffondor... y'aurait pas une raison à ça par hasard?
Intéressés par la question, les deux autres garçons se turent immédiatement et le regardèrent, attendant une réponse. Sirius vira au rouge mais fut sauver par la porte qui s'ouvrit avec fracas.
-BLACK!!!!! JE VAIS T'ARRACHER LA FIGURE.
-Du calme Rogue, dit Rémus, tandis que Sirius s'écroulait de rire.
-Du calme, DU CALME??? Tu resterais calme, toi, si cet énergumène te foutais une queue au fesse (surtout, surtout, ne penser pas croche)
Cette fois-ci, tout le compartiment eu de la difficulté à se retenir. Voyant qu'il devenait la risée de tout le groupe, Rogue se retourna pour partir, exhibant sa nouvelle anatomie (une queue de lapin) et renforçant l'hilarité générale. Pour l'honneur, il se retourna et rajouta :
-T'en a pas fini avec moi, chien sale de Black!
-J'vais le prendre pour un compliment, cria Sirius à Rogue déjà partit.
Tout ce qui touchait les chiens, Sirius était intéressé et flatter, alors pour une insulte, cela lui faisait bien plaisir, même si le chien en question était sale!! En tant qu'animagus se transformant en chien, et ce depuis seulement 3 mois, cela se comprenait.
-Dis, Sirius comment tu t'y ai pris? Demanda Peter.
Prenant un air de suffisance, Sirius répondit :
-Je parlais tranquillement avec Janet quand il est passé tout près de moi. J'ai sortis ma baguette, fis mine d'enlacer ma jolie et voilà le travail. Vous voyez qu'il y a des avantages à fréquenter les jeunes demoiselles. Y'a pas à en faire tout un plat, ça va disparaître dans quelques minutes.
-Tu m'en diras tant, ajouta Rémus, sourire aux lèvres.
***
Lily avait finalement réussit à retrouver ses deux meilleures amies, après de multiples efforts de contorsionniste. Elle déposa ses bagages et s'affala sur la banquette, au côté de Corinne.
-Ouf! Enfin rendu, soupira-t-elle.
-Alors Lily, fait bon voyage? Demanda Élie.
Les filles commencèrent à parler joyeusement, se racontant leurs vacances plus en détaille. Toutes trois avaient passé de magnifiques vacances et fait de bels rencontres. Lily leur raconta alors son aventure sur la plage au Beach Party de son cousin. Ses deux amies la taquinèrent un peu sur l'attraction qu'elle avait sur les garçons et de la nouvelle année qui allait probablement être remplit. Élie se pencha vers ses deux amies et les regarda d'un air mystérieux. Les deux filles se rapprochèrent de leur amie.
-Tu n'es pas la seule,Lily, a avoir traîné dans les party. Disons que j'ai un ami moldu avec qui j'ai passé une bonne partie de mon été et que nous avons fêté assez souvent avec ses amis. Dans les partys, par chez nous, y'a de l'alcool, et ça...
Elle sortit un sac de plastique transparent contenant du feuillage vert. Il y en avait près de 10 grammes dans le sac. Corinne regarda sceptiquement le sac, ne sachant pas trop comment réagir devant un tas d'herbe, tandis que Lily ouvrit grand les yeux et la bouche.
-Ça serait pas de... du...
-De la marijuana, en chair et en os.. enfin, si on veut, compléta Corinne, un grand sourire au lèvre.
Lily continuait de fixer le sac. Elle savait très bien que c'était de la drogue, elle en avait vu chez son cousin. Cependant, elle n'en avait jamais consommé, pas parce qu'elle ne voulait pas, mais parce qu'elle ne s'en était jamais fait offrir. Elle était très ouverte pour faire de nouvelles expériences et celle-ci ne passerait pas à côté.
De son côté, Corinne regardait alternativement le sac et ses amies, ne comprenant toujours pas. Ayant été élevé par des sorciers, elle n'avait jamais été en contact avec ce genre de chose. Voyant son regard interrogateur, Corinne crut bon de lui expliquer ce que c'était.
-Ce qu'il y a dans le sac, c'est du pot, du weed, de la Marijuana, du cannabis, enfin, ce que tu voudras. Tu verras bien ce que ça fait dans la vie bientôt. J'ai l'intention de vous initiez, lanca-t-elle joyeusement.
Lily eut un sourire ravit, qui s'assombrit rapidement.
-Et comment crois-tu qu'on va s'y prendre? Je te signale que c'est illégal.
-On n'a qu'à aller dans notre pièce, elle est parfaite. Il n'y a jamais personne qui y va. Allez, Lily, ça sera chouette. On pourra rigoler et écouter les nouveaux disques que j'ai apportés.
Par un sort compliqué que Lily avait découvert, les filles avaient réussi à modifier leur tourne-disques moldu de façons à ce qu'il fonctionne même à Poudlard. Corinne avait été fascinée par cet étrange objet et insistait toujours pour y mettre les disques et le faire fonctionner. Elles avaient une collection impressionnante de disque. Élie affectionnait les chanteurs américains et rapportait une nouvelle trouvaille à chaque fois.
Corinne et Lily se regardèrent, et d'un commun accord hochèrent la tête, provoquant un cri de joie de la part d'Élie. Elle rangea son précieux sac là où elle l'avait pris et elles commencèrent à élaborer un plan pour pouvoir se glisser en douce et aller faire leur expérience. À peine avait- elle commencé que la porte de leur compartiment s'ouvrit.
-Tiens, tiens, qui découvrons-nous cette fois, trois jolies poulettes bien roulées.
-Ta gueule Rogue, et lève les yeux de mon décolleté, cracha Corinne, qui, effectivement, avait un chandail à la vue plutôt plongeante où les yeux de Rogue se promenaient joyeusement.
-Grrr... Surveilles-toi Rogue, elle pourrait mordre, railla Robert Avery, fidèle ami de Rogue.
Après avoir détaillé attentivement les filles, Cédric Duncan, un grand costaud, s'exclama :
-Eh les mecs, c'est Celnic, Madison et Evans.
-On avait remarqué pauvre crétin, dit un quatrième garçon répondant au nom de Paul Wilkes.
-Oui mais elles sont de Griffondor, continua Duncan, ne comprenant vraiment rien.
-La ferme Cédric, on s'en fou, regarde la vue qui s'offre à toi et admire, répondit Rogue, baladant son regard sur les trois filles, devenues rouge de rage et de gêne. Ce fut Lily qui réagit la première. Elle se leva et se planta au milieu du compartiment, le regard flamboyant.
-Foutez le camp. Vous n'êtes que des pauvres débiles. On est pas des objets à votre guises. Pour appuyer ses mots, elle sortit sa baguette et la pointa sur le torse de Rogue. Ce-dernier ne se sentit pas démonté pour autant. Il lui fit un sourire qui se voulait charmeur (pas très bien réussit vu son manque de charme) et dit :
-On se calme, on s'en va, mais vous avez pas fini avec nous, beautés.
Il lui fit un clin d'œil et partit avec ses amis sur ses talons. La porte du compartiment se referma et Lily n'avait toujours pas bougé, respirant fort et toujours aussi rouge de colère.
-Comment... osent-t...-ils, dit elle, bégayant de rage.
-Calme-toi, Lily, ce sont juste des imbéciles, dit Élie pour tenter de la calmer.
-N'empêche qu'ils sont vraiment trop cons. Comme s'ils étaient tout permis! La prochaine fois je leur botte magiquement le cul si fort qu'il se retournera, dit Corinne, les yeux toujours fixé sur la porte, bouillonnant elle aussi de rage.
Le reste du voyage se passa sans incident et elles purent discuter en paix. Elles décidèrent que le moment propice pour essayer la substance d'Élie serait le samedi après-midi dans leur salle secrète. Ce détail réglé, elles jouèrent à leur jeu favori : celle qui disait le plus de connerie possible dans une conversation civilisée. Si les autres élèves les avaient vue, ils auraient fait une crise. Elles étaient vraiment forte à ce jeu, même si elles n'en paraissaient pas. Elles avaient de l'imagination et les maraudeurs auraient pu en être vert de jalousie. Arrivées à destination, les filles se changèrent et prirent une calèche qui les mena tout droit au château. Elles entrèrent dans le grand hall avec un grand sourire sur les lèvres, contente d'être enfin arrivées et impatientes de commencer une nouvelle année. Le plafond enchanté de la grande salle était dégagée et on pouvait admirer les étoiles à souhait. Elles étaient dans les premières arrivées et elles s'installèrent au bout de la table de Griffondor, fidèles à leur habitude. Elles purent regarder les élèves entrés d'un air ennuyé, jetant un commentaire de temps en temps quand elles n'appréciaient pas particulièrement la persone. Quand les maraudeurs firent leur entrée, Lily lança :
-Combien on gage que Black et Potter ont passé l'été à s'admirer dans le miroir et à trouver des tours plus stupides les uns que les autres?
Corinne sourit à cette remarque mais Élie rétorqua :
-Qu'est-ce qu'ils t'ont fait? Pourquoi tu dis ça? Avant on ne parlait jamais d'eux!
-J'en sais rien. Peut-être l'incident sur le chemin de traverse, répondit Lily, repensant aux accrochages avec Potter.
-Et regardez qui vient vers nous? Demanda Corinne, l'air rabougris.
Effectivement, les maraudeurs se dirigeaient droit sur elles. Étant dans les derniers arrivés et les seules places libres étant aux côtés des trois filles, ils s'installèrent là sous le regard morne de Corinne, agacé de Lily et surpris d'Élie.
Il y eut un silence gêné entre eux et ce fut Rémus qui rompit le silence :
-Alors les filles, vous avez passé un bon voyage dans le train?
Voyant que les deux filles ne semblaient pas vouloir répondre, Élie répondit :
-Euh... bien, merci. Et vous?
-Excellent, répondit Sirius, tout sourire. Même que Rogue a réussi à égayer l'atmosphère.
-Vous aussi, vous avez eu de sa visite? Demanda Élie.
-Pourquoi, il est venu vous voir? Relança Sirius.
-Euh... oui..., et disons qu'il n'a pas été très charmant. Il a d...
Élie fut coupé par un coup de pied lancé sous la table de la part de Corinne qui lui faisait les yeux ronds, lui disant de se taire. Élie ne sembla pas comprendre pourquoi, mais elle obtempéra quand même. Les maraudeurs, à qui cet échange n'avait pas échappé, échangèrent un coup d'œil, se demandant ce qui avait bien pu ce passer. Il y eut un petit silence et la cérémonie de répartition commença, les dispensant de faire la conversation. Quand la cérémonie fut terminée, Dumbledore fit son habituel discours :
-Je vous souhaite à tous la bienvenue ce soir. Et sans plus attendre, bon appétit.
Le repas se déroula normalement, les filles ignorant les maraudeurs et vice- versa. Cela n'était pas inhabituel, puisque les deux groupes s'étaient toujours ignorés. À la fin du repas, Dumbledore reprit la parole :
-Donc, je voudrais simplement vous rappeler de respecter les règlements et de rester prudent. Les temps sont dangereux. Sur ce, Bonne nuit.
Lily se leva et dirigea les premières années vers la sortit. Élie et Corinne attendirent que la salle se vide un peu et sortirent à leur tour. Dans le hall, des élèves de différentes maisons s'étaient rassemblés pour parler. Elles tentèrent de se faufiler à travers tout ce fouillis de monde, mais Élie était nettement moins rapide et convaincante que Corinne pour se faire un chemin et elle perdit cette dernière rapidement. Elle atteignait enfin l'escalier de marbre quand quelqu'un lui fonça dedans, la faisant basculer. Deux mains la rattrapèrent avant qu'elle ne touche le sol. Elle ouvrit les yeux qu'elle avait fermés sous le choc et fut très surprise de voir dans les bras de qui elle se tenait.
-Désolé. Ca va? Demanda l'intrus, inquiet.
-Oui, ça va Black, tu peux me lâcher maintenant.
Il ne s'était même pas rendu compte qu'il la tenait toujours dans ses bras. Il rougit légèrement et la lâcha. Élie allait partir quand il la retint par le bras.
-Dis-moi, Madison, qu'est-ce qui c'est passé avec Rogue?
-Rien d'important, lui et sa bande sont juste venu nous emmerder, c'est tout.
Sirius la regarda, sceptique, mais la relâcha.
-D'accord, mais si y'a quelque chose, tu peux me le dire, ok?
-Mouais... répondit-elle, évasive.
-Bon, alors... bonne nuit.
-Bonne nuit.
Et il partit rejoindre la poufsouffle du train, Janet, laissant Élie au pied des marches.
-C'est ça, va faire joujou avec cette conne, marmonna-t-elle, tout en montant les marches qui menaient à la tour de Griffondor.
***
Le lendemain au déjeuner, Lily alla chercher les horaires et les distribua aux classes respectives. Elle s'assit finalement et regarda son horaire avec ses deux amies. Il était bien répartit et elles n'avaient pas à se plaindre, si ce n'était que d'avoir botanique en commun avec Serpentard. La cloche sonna et elles partirent pour leur premier cour. Toute la semaine se passa très bien, presque comme les autres années, si ce n'est que les garçons les abordaient davantage. Elles ne s'en plaignaient pas, certes, mais elles regrettaient un peu la paix d'antan. Elles ne pouvaient plus discuter tranquillement sans qu'un groupe de garçon ne se présente et veuille faire la conversation avec elles. Les filles se tannaient souvent et prétextaient un devoir à finir. Sans le savoir, sans n'avoir rien à faire, elles avaient gagné en popularité et elles continuaient à penser qu'elles étaient presque aussi transparentes que l'année dernière, mise à part pour le fait qu'elles se faisaient plus draguer.
Enfin, le samedi tant attendu arriva. Les filles se levèrent vers 10h00 du matin, profitant tout de même de leur première journée de congé de l'année. Elles descendirent déjeuner dans la grande salle presque vide puisqu'il ne restait que quelques groupes de chaque maison. À la table de Griffondor, il ne restait que les maraudeurs qui semblaient captivés par leur conversation. Les filles s'installèrent à leur place habituelle, ce qui les positionnaient assez près des maraudeurs pour entendre quelques bribes de leur conversation.
-Attendez-vous à une perturbation et une perte de point d'ici la fin de la journée, bougonna Lily, regardant les maraudeurs de travers.
Elles prirent leur déjeuner et se dirigèrent vers la bibliothèque pour finir leur devoir dans la matinée, ayant prévu de relaxer (c'est le cas de le dire) dans l'après-midi. Elles venaient à peine de s'installer quand les maraudeurs entrèrent à leur tour. (Dis donc, c'est une manie, murmura Corinne) Ils se dirigèrent vers la section métamorphose, ce qui n'augurait rien de bon.
-J'ai l'impression qu'ils veulent débuter l'année en force, chuchota Élie.
-Ça fera changement, ironisa Lily.
Depuis qu'ils étaient à Poudlard, les maraudeurs essayaient toujours de faire un tour spectaculaire pour commencer l'année. Les filles n'avaient jamais compris pourquoi et Corinne avait dit que c'était probablement un comportement de mâles, une façon de délimiter son territoire, se faire respecter et d'impressionner les femelles environnantes. « Je veux dire par femelles toutes ces idiotes qui leur courent après, évidemment », avait- elle précisé.
Elles finirent leur devoir vers 12h30 et allèrent directement dîner. Lily et Corinne se sentaient un peu nerveuse à l'idée d'essayer le pot pour la première fois. Élie, elle, était simplement excitée de les initier à cette drogue douce. Elles terminèrent de manger et montèrent à leur dortoir chercher l'essentiel. Élie prit le nécessaire pendant que les deux autres faisaient le guet, au cas où. Elles sortirent de la tour et se dirigèrent vers le grand hall. Elles prirent plusieurs couloirs et escaliers et au moment où elles semblaient dans un cul-de-sac, Lily éclata de rire et une porte cachée s'ouvrit. Elles entrèrent dans la salle et s'assirent autour de la table. Élie sortit son sac en plastique, un lighter et du papier à rouler. Corinne et Lily la regardèrent rouler habilement un joint et ensuite le mouiller.
-Eurk, t'es vraiment obligé de faire ça, demanda Corinne, horrifiée quand elle vit Élie mouiller le joint avec sa salive.
-Allons, soit pas dédaigneuse. Y'a pire dans les potions qu'on prépare, rétorqua Élie, souriante.
Elle l'alluma et tira une longue bouffée, qu'elle recracha ensuite. Elle le passa à Lily qui fit de même, non sans s'étouffer, qui le passa à Corinne, qui s'étouffa elle aussi.
-J'ai l'impression que mes poumons vont me sortir par la bouche, dit Corinne, entre deux étouffements, se martelant la poitrine.
-Puff qui tousse, puff qui gèle, expliqua philosophiquement Élie.
Élie repassa le joint à Lily et elles continuèrent un tour en silence. Élie était entrain d'aspirer profondément quand Lily passa une remarque :
-Vous avez remarqué qu'on se passe toujours le joint de droite à gauche?
Élie s'étouffa et Corinne éclata de rire, sans pouvoir s'arrêter, suivit bientôt d'Élie qui se remettait de son étouffement. Lily les regarda drôlement et continua :
-Non, mais c'est vrai les filles, si on faisait le contraire, peut-être que tout serait différent, peut-être que sa changerait l'histoire.
Les deux filles la regardèrent et repartirent à rire de plus belle. Ce fut Élie qui se ressaisit la première :
-Ta gueule Lily, t'es vraiment trop gelé!
Et elle repartit à rire, entraînant cette fois-ci Lily aussi. Quand elles se furent calmé, elles continuèrent à fumer leur joint. Cela prit quelque temps à le terminer car elles ne cessaient d'arrêter pour passer des commentaires de moins en moins cohérents et rire de plus en plus. Quand il fut enfin fini, il y eut un petit silence, les trois filles se regardant avec de petits yeux rouges, un grand sourire plaqué dans la face.
-Alors, comment vous sentez-vous? Demanda Élie, tout sourire.
Pour toute réponse, les deux filles éclatèrent de rire, sans pouvoir s'arrêter, entraînant Élie avec elles.
-C'est fou, j'ai l'impression d'avoir plein de petits picots dans le corps. Je sens mon sang circuler, les filles, déclara Corinne, les yeux ronds, se regardant la main.
Élie et Lily partirent à rire.
-Eh! Les filles, je vais vous faire écouter mon nouveau CD.
Elle se leva et alla chercher dans la pile de CD à côté de la radio modifié magiquement. Après quelques minutes qui leur parurent interminables (vu leur état), Élie sortit triomphalement une pochette et mit le CD dans la radio. Elle monta le volume et un beat reggae se fit entendre. Élie se leva et se mit à danser vedgement (je savais pas comment décrire).
-Ça, c'est du Bob Marley, dit-elle, les yeux fermé, toujours dans le beat.
-C'est vraiment bon, déclara Lily, et elle se leva, allant retrouvé son amie dans sa danse.
-Euh... Les filles, c'est normal que j'aie la bouche toute pâteuse? Demanda Corinne qui se levait à son tour.
-C'est vrai, moi aussi, s'exclama Lily, comme si elle venait de faire la découverte du siècle.
-C'est normal... c'est un des symptômes, les rassura Élie, toujours les yeux fermés et dans sa bulle de reggae.
Elles dansaient depuis quelques minutes quand la porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer quatre personnages qui rigolaient. Ils refermèrent la porte derrière eux et s'y collèrent l'oreille, sans s'apercevoir qu'il y avait trois filles qui dansaient sur du reggae et qui ne s'étaient pas aperçu de leur présence elles non plus.
-Tu crois qu'il va trouver la porte? Chuchota le petit gros.
-Nan... y'a pas de chance, on l'a trouvé par pur hasard nous même, Rogue est trop bête, chuchota un beau grand aux cheveux brun foncé.
-C'est quand même une chance que nous même on l'ait trouvé, il aurait pu tout faire rater s'il nous avait rattrapés, murmura un garçon au visage pâle.
Seul un c'était retourné et contemplait le spectacle qui s'offrait à lui : trois filles qui dansaient les yeux fermés, totalement coupé du monde. Il donna un coup de coude au grand brun qui protesta ;
-Qu'est-ce qui a James?
-Commence par écouter et ensuite tourne-toi.
Tous les maraudeurs tendirent l'oreille et se rendirent enfin compte qu'il y avait de la musique. Ensuite ils se tournèrent et manquèrent de faire une crise cardiaque, mais seul Peter poussa un cri, qui sembla réveiller les filles. Elles ouvrirent les yeux et Lily poussa un cri de surprise tandis que les deux autres les regardaient sans comprendre. Sirius les regarda bizarrement.
-Vous êtes sûre que vous allez bien? Demanda-t-il.
Rémus fronça le nez, comme s'il avait respiré quelque chose de suspect, son regard passa des filles à la table, où se tenait le sac de plastique d'Élie, le reste du joint et quelques miettes restées. James et Sirius, qui avaient suivit son regard, le regardèrent sourire sans comprendre. Élie, qui était la plus habitué des trois, se remit vite de sa surprise et voyant que Rémus n'avait pas l'air de vouloir les dénoncer elle se détendit et sourit bêtement.
-Oups!, fit-elle avec une moue faussement coupable.
-Eh ben ça alors! Madison! Je n'aurais jamais cru ça de...toi! S'exclama Rémus, mi-surpris, mi-amusé.
-Eh ben faut pas se fier au apparence, dit Corinne, vexé qu'on dise ça de son amie.
Il y eut un petit silence gêné où James et Sirius ne cessaient de jeter des regards interrogateurs à Rémus. Ayant été élevé dans le monde sorcier, comme Corinne, ils ne connaissaient pas trop ce genre de substance, au contraire de Rémus qui était en contact avec le monde moldu régulièrement durant l'été et qui avait d'ailleurs plusieurs amis dans ce monde. Rémus rompit le silence pour leur expliquer, ayant déjà essayer quelque fois. Quand il eut terminé, Sirius et James le regardèrent.
-Ça alors, Rémus, on est tes meilleurs chums de gars et tu nous caches cette merveille tout ce temps? S'offusqua faussement James.
-Ça vous dit d'essayer? Demanda Élie. Qu'est-ce que vous en pensez les filles, on refume avec eux?
-J'suis partante, dit Lily.
Et ils s'installèrent en rond directement sur le sol pendant qu'Élie roulait deux autres joints, aidé de Rémus. James et Sirius, qui trépignaient d'impatience, ne cessaient de parler et de demander des précisions aux filles et à Rémus.
-Vous allez voir bientôt, dit Lily, un grand sourire aux lèvres.
-C'est la première fois que je la voie aussi sympathique, chuchota James à Sirius. Ce dernier hocha la tête.
-Elles ont toutes l'air différentes. Au dirais qu'elles sont moins pognées. C'est peut-être parce qu'elles sont toutes complètement pétées.
-Et c'est parti, dit Rémus, tandis qu'il allumait le premier pétard.
Il passa le joint à Élie et alluma l'autre immédiatement. Élie le passa à Lily, qui le passa à Corinne (elles réussirent à ne pas s'étouffer) qui le passa à Sirius, qui s'étouffa, qui le passa à James, qui s'étouffa aussi, qui le passa à Peter, qui s'étouffa et décida de ne plus jamais en reprendre, qui le repassa à Rémus et ainsi de suite. Au bout de deux tours, Élie décida d'en rouler un autre, trouvant que ça n'allait pas assez vite. Allant maintenant à triple vitesses, ils purent rigoler à loisir. James et Sirius, qui découvraient ce nouveau feeling, ne cessaient de rire et de faire des stupidités. Cela ne faisait pas très différent de d'habitude, sauf que là ils ne finissaient jamais ce qu'ils disaient et partaient à rire immédiatement. Peter, qui s'emmerdait depuis quelque temps, décida de partir, ce qui déclencha une nouvelle vague de fou rire. Vexé, il claqua la porte.
-Alors, comment vous vous sentez les gars? Demanda Élie.
-J'ai mal à la mâchoire à force de sourire, dit James.
-Alors arrête de sourire, dit Sirius, qui n'était pas bien mieux.
-C'est que j'en suis incapable.
Et une fois encore ils se roulèrent de rire. Élie et Rémus commencèrent à parler de leurs expériences respectives dans le monde moldu et découvrirent qu'ils avaient plus en commun que ce qu'ils pensaient. Ils se racontèrent leur trip de pot respectifs alors que Sirius et Corinne les écoutaient, riant pour rien, passant des commentaires stupides (hilarants pour eux). Pendant ce temps, James et Lily étaient dans leur bulle. Ils gesticulaient, ne pouvant plus parler tellement ils riaient. Le pire, c'était qu'ils n'avaient pas à finir leur phrase ou n'avaient qu'à faire quelques gestes qu'ils se comprenaient et partaient à rire. Sirius et Corinne tentèrent vainement de les comprendre ou de leur parler, mais ils partaient à rire en se disant quelque chose que eux seuls comprenaient.
-Eh James, de quoi vous parlez? Demanda Sirius.
-Pis là y saute demême, dit Lily en regardant Sirius et faisant un geste qu'elle seule pourrait comprendre, mais James et elle se mirent à rire, jusqu'à en avoir les larmes aux yeux.
-Hum... là je suis vraiment confuse, dit Corinne à Sirius en regardant son amie et James se rouler par terre.
-Ouais, j'avais des amies comme ça. Elles partaient dans leur bulle pendant un bout et on pouvait plus les en sortirent, dit Élie, pensive. Mais ça va leur passer.
-Moi, j'ai faim, dit Rémus en se levant. Vous auriez pas de quoi à grignoter?
-Peter, sors de ce corps, dit Sirius, faussement horrifié.
-T'inquiète Sirius, c'est normal, moi si j'ai faim. Pas toi?
-Euh..., si.
-Vive les trips de bouffes, dit Rémus, près de la porte, prêt à partir vers les cuisines. Eh, les tourtereaux, on va aux cuisines se chercher à manger.
Au lieu de répondre, les tourtereaux en question repartent à rire en pointant Rémus et en faisant de drôle de mouvement.
-Bon eh bien moi je les attends pas. Qui m'aime me suive, dit Sirius en passant la porte, Rémus, Corinne et Élie à sa suite.
Heureusement pour eux, ils ne rencontrèrent personne dans les couloirs et arrivèrent aux cuisines sans encombre. Ils demandèrent tous ce qu'ils avaient envie de manger (ce qui pris tout de même un peu de temps) et repartirent avec 5 paniers pleins de provisions. (pâtisserie, viande, fromage, chocolat...) En arrivant près de la porte, Élie eu une petite idée. Elle fait signe à ses amis de cesser de parler et fit un petit sortilège pour pouvoir entendre ce qui se passait dans la pièce. Son visage changea radicalement et les autres s'approchèrent.
Voici ce qu'ils entendirent :
-Hum... oui, ça serait tellement bon, dit la voix de Lily.
-Comme ça? Demanda la voix de James.
-Hum... oui... encore.
-T'es une gourmande...
Élie met fin à son sortilège et ils se regardent, les yeux ronds de surprise. Un silence gênant s'installe et Rémus le rompt enfin :
-Euh... vous croyez qu'on devrait les laisser... enfin... eee...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre sur une Lily et un James échevelé avec de grands sourires.
-Ah, vous êtes déjà revenu? demanda Lily.
***
Quelques temps après que les autres soit partis, James et Lily se remirent lentement de leur fou rire.
-Y'a longtemps que j'ai pas autant rit, dit Lily, en s'essuyant les yeux.
-Moi, j'ai une petite fringale.
-Je crois que moi aussi.
-J'aurais envie d'un bon gros sundae, avec plein chocolat dessus, dit James, en faisant le geste de verser du chocolat sur un sundae imaginaire.
-Hum...oui, ça serait tellement bon.
-Comme ça? Demanda James, en faisant comme s'il en versait exagérément.
-Hum... oui...encore.
James lui ébouriffe les cheveux :
-T'es une gourmande!
Elle fit de même :
-Tu sais, moi, quand j'ai faim, je dévorerais n'importe quoi, mais un sundae... miam... j'ai faim.
-On va rejoindre les autres aux cuisines?
***
James et Lily regardèrent leurs amis qui les regardaient avec un air malicieux. Sirius donna une tape dans le dos de James :
-Eh ben dis donc, mec. T'es rapide.
-De quoi tu parles? Demande James, qui n'aimait pas du tout le regard de son meilleur ami.
Les autres se regardèrent, mal à l'aise. Ce fut Élie qui décida d'avouer ;
-Eh bien... on vous a euh... hum... disons... entendus.
-Ouais, et alors? Tout le monde en a envie un jour ou l'autre, dit Lily, ne comprenant pas toutes leurs précautions.
Corinne et Rémus ouvrirent grand la bouche, Élie manqua de s'étrangler et Sirius sourit encore plus.
-On parle de la même chose là? Demanda James, de moins en moins sûr.
-Ouias, vous savez, les sundaes? Demanda Lily.
Les autres se regardèrent et partirent à rire, sans pouvoir s'arrêter. Lily et James se regardèrent sans comprendre et demandèrent des explications immédiatement. Rémus leur raconta leur mal entendu et James et Lily se regardèrent, soudainement mal à l'aise.
-Allez, on va manger maintenant, dit Corinne en entrant dans la pièce.
Ils se séparèrent toutes la nourriture et mangèrent jusqu'à ce qu'ils soient tous complètement plein et prêt à éclater. Bob Marley chantaient Three littles birds et ils étaient tous plus ou moins assis sur le plancher, perdu dans leur pensé.
-J'suis tellement bien, dit Corinne, appuyé sur le divan, le regard vague.
-J'sens que je pourrai pu me lever, continua Rémus.
Et ils passèrent le reste de l'après-midi à parler et écouter de la musique. Sans le savoir, ils venaient créer des liens. Ils ne se séparèrent que tard pour aller se coucher, ayant manger pour une armée dans l'après-midi.
Réponse aux Reviews : Petites sorcières : Tu devines bien :p mais patience, dans le prochain chapitre tu auras la réponse à ta question :p Mary Lary : Merci ! Et bien d'accord pour Ron hihihi, mais c'est pas fini pour eux !
Chapitre 5 : Prises la main dans le sac :
Lily étira longuement son corps encore tout endormit. Il était encore tôt, mais elle s'était fait réveiller par la pluie qui cognait contre sa fenêtre. Son réveil-matin allait sonner d'un instant à l'autre car elle devait partir pour Poudlard ce matin là. Elle esquissa un sourire rien qu'à y penser. Certes, elle devrait travailler fort pour avoir de belles notes, mais elle savait également que ce serait une autre année palpitante et pleine de rebondissement . Elle se leva lentement et chercha ce qu'elle allait mettre. Elle opta pour un jean à taille basse, patte éléphant, avec un t-shirt moulant (mode oblige) rayé avec un col en « V ». Malgré le mauvais temps, la température était douce. Son réveil sonna, laissant jouer une chanson de Madonna qu'elle connaissait très bien. Elle se mit à chanter et danser, évacuant sa bonne humeur. Il faut dire qu'elle avait un déhanchement magnifique et une belle voix. Elle avait d'ailleurs attiré bien des regards pendant un beach party de cet été qui avait eu lieu chez un de ses cousins du même âge qu'elle. Elle avait joué au Volley ball et dansé toute la nuit sur la plage. Plusieurs garçons l'avaient abordé et elle avait passé une soirée très bien entouré. Il y avait eu un certain Charles avec qui elle avait passé du très bon temps. Vers la fin de la soirée, ils étaient partis marcher sur la plage, seul tous les deux. Il avait alors passé un bras autour de sa taille et l'avait embrassé, très doucement. Il l'avait étendue sur le sable et avait entreprit de la faire fondre sous ses baisers de plus en plus insistants. En parfaite petite vierge, elle l'avait repoussé tout doucement, et lui, en parfait gentleman, n'avait fait aucune histoire et s'en était tenu aux baisés. Tout y était : la mer, le sable et la lune. Elle soupira en repensa à ce merveilleux souvenir. Malheureusement (ou peut-être heureusement), cela n'avait été qu'un « one night » et le lendemain ils étaient comme de vieux amis. Elle avait été un peu déçue de cette attitude au départ, mais s'en était accoutumé au fil de la journée. Il avait deux ans de plus que lui, elle était une sorcière et partirait toute l'année. Tout compte fait, elle avait décidé que c'était bien mieux comme cela. Elle passa à la salle de bain et entreprit de faire frisotter ses cheveux. Ils bouclaient naturellement quand ils étaient mouillés. Quand elle était jeune, elle trouvait cela encombrant et inutile, mais au fil des années, elle avait appris à les peigner joliment et à son avantage. Elle se mit une ligne noire sous les yeux et descendit prendre son petit déjeuner matinal.
Ses parents étaient déjà attablés devant un bon café et lisaient leurs journaux. Ils la saluèrent chaleureusement, fidèles à leur habitude, et sa mère se leva pour lui préparer des œufs, des petites patates et du bacon. (hummm...) Elle prit son petit déjeuner avec délice et partit pour la gare.
***
Il y avait une foule énorme à la gare et James eut beaucoup de mal à se rendre à la barrière du quai 9 ¾. Il la passa et se retrouva sur son quai, qui n'était pas bien mieux que l'autre. Des adolescents couraient dans tous les sens, heureux d'enfin se retrouver, des parents saluaient leurs enfants, des hiboux hululaient, ou plutôt hurlaient et les chats ne cessaient de se plaindre bruyamment. Pourtant, James se sentait heureux. Il allait enfin débuter une autre année. Il salua ses parents chaleureusement et entra dans le train à la recherche d'un compartiment vide et de ses amis. Il n'eut pas à chercher longtemps car il croisa Sirius dans le couloir alors qu'il draguait une fille blonde, un peu idiote puisqu'elle partait d'un rire niais à chaque mot de son prétendant. Il était en train de lui faire un compliment sur ses yeux quand James, le faisant exprès, lui fonça dedans, le mettant dans l'embarras.
-Oups, désolé mec, j't'avais pas vu, fis James, un sourire ironique sur le visage.
-Ouais ouais, maugréa le don Juan.
Il salua la jolie blonde et indiqua à James le chemin de leur compartiment. Rémus et Peter y étaient déjà, se disputant à savoir quelle pâtisserie était la meilleure, les sorkins ou les muffrow.
-Eh James, dis à Rémus que les sorkins sont les meilleures pâtisseries, dit Peter, à cours d'arguments devant l'exposé inébranlable de Rémus.
-Peter!! S'exclama aussitôt le concurrent, tu dois me convaincre tout seul sinon c'est pas loyal.
-Alors, James? Demanda Peter, faisant la sourde oreille.
Peter n'avait jamais été porté sur les questions d'honneur tel que la loyauté, la confiance ou même la fraternité. Dès que quelque chose ne faisait pas son affaire, il se dérobait ou tentait de le contourner. James regarda longuement Peter et s'assit finalement du côté de Rémus, signifiant ainsi qu'il devrait se débrouiller seul. Rémus esquissa un léger sourire de contentement que seul James pu apercevoir, Peter étant trop occupé pour le fusiller des yeux.
-Alors on me laisse tombé, fit Peter, dramatiquement. On voit que l'amitié compte beaucoup pour toi.
James savait qu'il blaguait, mais cette réflexion le toucha plus qu'il ne le pensait. Il répliqua froidement, sans le vouloir :
-Et toi, on voit que la tricherie et la victoire comptent réellement pour toi.
Surpris par ses propres paroles et la violence de son ton, il détourna les yeux devant le regard interrogatif de Rémus et surpris de Peter.
-Dé..désolé.. j'voulais pas... j'voulais pas te blesser. Enfin, c'était que pour niaiser...désolé, bredouilla gauchement Peter, remarquant qu'il avait peut être encore fait une bêtise.
-T'inquiète, c'est moi qui m'excuse, j'aurais pas du répondre comme ça, répliqua James, gêné par la gêne de Peter.
Derrière la porte on entendit :
-Allez, on se revoit au château, chow beauté.
Et la porte s'ouvrit, laissant apparaître le dernier mais non le moindre... Sirius Black.
-Wahooo, c'est plus joyeux dans un enterrement, s'exclama-t-il, en voyant leur mine. Qu'est-ce que vous avez tous?
Peter jeta un regard à James, lui demandant de ne pas raconté, ayant peur de la réaction de Sirius. Ce dernier avait toujours rit un peu de Peter à cause de ses innombrables gaffes et déboires. James hocha imperceptiblement la tête, colla un grand sourire sur son visage et dit :
-Alors, Black le tombeur, une nouvelle victime?
-Janet Dunkins, répondit-il, un sourire ravageur aux lèvres. Une quatrième année de...
-Attends, laisse-moi deviner. D'après son rire stupide et son bête papillotement de cils, je dirais Pouffsoufle. Dit savamment James.
-Eh! S'indigna Sirius.
-Il a raison, dit Rémus, n'est-ce pas Sirius?
L'intéressé poussa un grognement mais hocha tout de même de la tête.
-Tu sais, à force de te voir avec des filles, on a appris à les reconnaître et les cataloguer. Habituellement, les pouffsoufles que tu cotoies sont naïves et frivoles, les serdaigles sont directes et franches, les serpentardes sont plus osées côtés sexe et les Griffondor, et bien tu ne les touches pas. Je me suis toujours demandé pourquoi, d'ailleurs...
-Alors c'est ainsi que tu vois mes fréquentations, James Potter! Eh ben ça alors!
Sirius se tourna vers Rémus et Peter : J'espère que vous n'êtes pas de cet avis...?
Les deux garçons se regardèrent, éclatèrent de rire et firent oui de la tête. James les suivit, et Sirius, après un froncement de sourcil, fit de même. Après s'être calmé, Rémus se tourna vers Sirius et lui demanda :
-Au fait, James a raison, tu ne t'es jamais entiché d'une Griffondor... y'aurait pas une raison à ça par hasard?
Intéressés par la question, les deux autres garçons se turent immédiatement et le regardèrent, attendant une réponse. Sirius vira au rouge mais fut sauver par la porte qui s'ouvrit avec fracas.
-BLACK!!!!! JE VAIS T'ARRACHER LA FIGURE.
-Du calme Rogue, dit Rémus, tandis que Sirius s'écroulait de rire.
-Du calme, DU CALME??? Tu resterais calme, toi, si cet énergumène te foutais une queue au fesse (surtout, surtout, ne penser pas croche)
Cette fois-ci, tout le compartiment eu de la difficulté à se retenir. Voyant qu'il devenait la risée de tout le groupe, Rogue se retourna pour partir, exhibant sa nouvelle anatomie (une queue de lapin) et renforçant l'hilarité générale. Pour l'honneur, il se retourna et rajouta :
-T'en a pas fini avec moi, chien sale de Black!
-J'vais le prendre pour un compliment, cria Sirius à Rogue déjà partit.
Tout ce qui touchait les chiens, Sirius était intéressé et flatter, alors pour une insulte, cela lui faisait bien plaisir, même si le chien en question était sale!! En tant qu'animagus se transformant en chien, et ce depuis seulement 3 mois, cela se comprenait.
-Dis, Sirius comment tu t'y ai pris? Demanda Peter.
Prenant un air de suffisance, Sirius répondit :
-Je parlais tranquillement avec Janet quand il est passé tout près de moi. J'ai sortis ma baguette, fis mine d'enlacer ma jolie et voilà le travail. Vous voyez qu'il y a des avantages à fréquenter les jeunes demoiselles. Y'a pas à en faire tout un plat, ça va disparaître dans quelques minutes.
-Tu m'en diras tant, ajouta Rémus, sourire aux lèvres.
***
Lily avait finalement réussit à retrouver ses deux meilleures amies, après de multiples efforts de contorsionniste. Elle déposa ses bagages et s'affala sur la banquette, au côté de Corinne.
-Ouf! Enfin rendu, soupira-t-elle.
-Alors Lily, fait bon voyage? Demanda Élie.
Les filles commencèrent à parler joyeusement, se racontant leurs vacances plus en détaille. Toutes trois avaient passé de magnifiques vacances et fait de bels rencontres. Lily leur raconta alors son aventure sur la plage au Beach Party de son cousin. Ses deux amies la taquinèrent un peu sur l'attraction qu'elle avait sur les garçons et de la nouvelle année qui allait probablement être remplit. Élie se pencha vers ses deux amies et les regarda d'un air mystérieux. Les deux filles se rapprochèrent de leur amie.
-Tu n'es pas la seule,Lily, a avoir traîné dans les party. Disons que j'ai un ami moldu avec qui j'ai passé une bonne partie de mon été et que nous avons fêté assez souvent avec ses amis. Dans les partys, par chez nous, y'a de l'alcool, et ça...
Elle sortit un sac de plastique transparent contenant du feuillage vert. Il y en avait près de 10 grammes dans le sac. Corinne regarda sceptiquement le sac, ne sachant pas trop comment réagir devant un tas d'herbe, tandis que Lily ouvrit grand les yeux et la bouche.
-Ça serait pas de... du...
-De la marijuana, en chair et en os.. enfin, si on veut, compléta Corinne, un grand sourire au lèvre.
Lily continuait de fixer le sac. Elle savait très bien que c'était de la drogue, elle en avait vu chez son cousin. Cependant, elle n'en avait jamais consommé, pas parce qu'elle ne voulait pas, mais parce qu'elle ne s'en était jamais fait offrir. Elle était très ouverte pour faire de nouvelles expériences et celle-ci ne passerait pas à côté.
De son côté, Corinne regardait alternativement le sac et ses amies, ne comprenant toujours pas. Ayant été élevé par des sorciers, elle n'avait jamais été en contact avec ce genre de chose. Voyant son regard interrogateur, Corinne crut bon de lui expliquer ce que c'était.
-Ce qu'il y a dans le sac, c'est du pot, du weed, de la Marijuana, du cannabis, enfin, ce que tu voudras. Tu verras bien ce que ça fait dans la vie bientôt. J'ai l'intention de vous initiez, lanca-t-elle joyeusement.
Lily eut un sourire ravit, qui s'assombrit rapidement.
-Et comment crois-tu qu'on va s'y prendre? Je te signale que c'est illégal.
-On n'a qu'à aller dans notre pièce, elle est parfaite. Il n'y a jamais personne qui y va. Allez, Lily, ça sera chouette. On pourra rigoler et écouter les nouveaux disques que j'ai apportés.
Par un sort compliqué que Lily avait découvert, les filles avaient réussi à modifier leur tourne-disques moldu de façons à ce qu'il fonctionne même à Poudlard. Corinne avait été fascinée par cet étrange objet et insistait toujours pour y mettre les disques et le faire fonctionner. Elles avaient une collection impressionnante de disque. Élie affectionnait les chanteurs américains et rapportait une nouvelle trouvaille à chaque fois.
Corinne et Lily se regardèrent, et d'un commun accord hochèrent la tête, provoquant un cri de joie de la part d'Élie. Elle rangea son précieux sac là où elle l'avait pris et elles commencèrent à élaborer un plan pour pouvoir se glisser en douce et aller faire leur expérience. À peine avait- elle commencé que la porte de leur compartiment s'ouvrit.
-Tiens, tiens, qui découvrons-nous cette fois, trois jolies poulettes bien roulées.
-Ta gueule Rogue, et lève les yeux de mon décolleté, cracha Corinne, qui, effectivement, avait un chandail à la vue plutôt plongeante où les yeux de Rogue se promenaient joyeusement.
-Grrr... Surveilles-toi Rogue, elle pourrait mordre, railla Robert Avery, fidèle ami de Rogue.
Après avoir détaillé attentivement les filles, Cédric Duncan, un grand costaud, s'exclama :
-Eh les mecs, c'est Celnic, Madison et Evans.
-On avait remarqué pauvre crétin, dit un quatrième garçon répondant au nom de Paul Wilkes.
-Oui mais elles sont de Griffondor, continua Duncan, ne comprenant vraiment rien.
-La ferme Cédric, on s'en fou, regarde la vue qui s'offre à toi et admire, répondit Rogue, baladant son regard sur les trois filles, devenues rouge de rage et de gêne. Ce fut Lily qui réagit la première. Elle se leva et se planta au milieu du compartiment, le regard flamboyant.
-Foutez le camp. Vous n'êtes que des pauvres débiles. On est pas des objets à votre guises. Pour appuyer ses mots, elle sortit sa baguette et la pointa sur le torse de Rogue. Ce-dernier ne se sentit pas démonté pour autant. Il lui fit un sourire qui se voulait charmeur (pas très bien réussit vu son manque de charme) et dit :
-On se calme, on s'en va, mais vous avez pas fini avec nous, beautés.
Il lui fit un clin d'œil et partit avec ses amis sur ses talons. La porte du compartiment se referma et Lily n'avait toujours pas bougé, respirant fort et toujours aussi rouge de colère.
-Comment... osent-t...-ils, dit elle, bégayant de rage.
-Calme-toi, Lily, ce sont juste des imbéciles, dit Élie pour tenter de la calmer.
-N'empêche qu'ils sont vraiment trop cons. Comme s'ils étaient tout permis! La prochaine fois je leur botte magiquement le cul si fort qu'il se retournera, dit Corinne, les yeux toujours fixé sur la porte, bouillonnant elle aussi de rage.
Le reste du voyage se passa sans incident et elles purent discuter en paix. Elles décidèrent que le moment propice pour essayer la substance d'Élie serait le samedi après-midi dans leur salle secrète. Ce détail réglé, elles jouèrent à leur jeu favori : celle qui disait le plus de connerie possible dans une conversation civilisée. Si les autres élèves les avaient vue, ils auraient fait une crise. Elles étaient vraiment forte à ce jeu, même si elles n'en paraissaient pas. Elles avaient de l'imagination et les maraudeurs auraient pu en être vert de jalousie. Arrivées à destination, les filles se changèrent et prirent une calèche qui les mena tout droit au château. Elles entrèrent dans le grand hall avec un grand sourire sur les lèvres, contente d'être enfin arrivées et impatientes de commencer une nouvelle année. Le plafond enchanté de la grande salle était dégagée et on pouvait admirer les étoiles à souhait. Elles étaient dans les premières arrivées et elles s'installèrent au bout de la table de Griffondor, fidèles à leur habitude. Elles purent regarder les élèves entrés d'un air ennuyé, jetant un commentaire de temps en temps quand elles n'appréciaient pas particulièrement la persone. Quand les maraudeurs firent leur entrée, Lily lança :
-Combien on gage que Black et Potter ont passé l'été à s'admirer dans le miroir et à trouver des tours plus stupides les uns que les autres?
Corinne sourit à cette remarque mais Élie rétorqua :
-Qu'est-ce qu'ils t'ont fait? Pourquoi tu dis ça? Avant on ne parlait jamais d'eux!
-J'en sais rien. Peut-être l'incident sur le chemin de traverse, répondit Lily, repensant aux accrochages avec Potter.
-Et regardez qui vient vers nous? Demanda Corinne, l'air rabougris.
Effectivement, les maraudeurs se dirigeaient droit sur elles. Étant dans les derniers arrivés et les seules places libres étant aux côtés des trois filles, ils s'installèrent là sous le regard morne de Corinne, agacé de Lily et surpris d'Élie.
Il y eut un silence gêné entre eux et ce fut Rémus qui rompit le silence :
-Alors les filles, vous avez passé un bon voyage dans le train?
Voyant que les deux filles ne semblaient pas vouloir répondre, Élie répondit :
-Euh... bien, merci. Et vous?
-Excellent, répondit Sirius, tout sourire. Même que Rogue a réussi à égayer l'atmosphère.
-Vous aussi, vous avez eu de sa visite? Demanda Élie.
-Pourquoi, il est venu vous voir? Relança Sirius.
-Euh... oui..., et disons qu'il n'a pas été très charmant. Il a d...
Élie fut coupé par un coup de pied lancé sous la table de la part de Corinne qui lui faisait les yeux ronds, lui disant de se taire. Élie ne sembla pas comprendre pourquoi, mais elle obtempéra quand même. Les maraudeurs, à qui cet échange n'avait pas échappé, échangèrent un coup d'œil, se demandant ce qui avait bien pu ce passer. Il y eut un petit silence et la cérémonie de répartition commença, les dispensant de faire la conversation. Quand la cérémonie fut terminée, Dumbledore fit son habituel discours :
-Je vous souhaite à tous la bienvenue ce soir. Et sans plus attendre, bon appétit.
Le repas se déroula normalement, les filles ignorant les maraudeurs et vice- versa. Cela n'était pas inhabituel, puisque les deux groupes s'étaient toujours ignorés. À la fin du repas, Dumbledore reprit la parole :
-Donc, je voudrais simplement vous rappeler de respecter les règlements et de rester prudent. Les temps sont dangereux. Sur ce, Bonne nuit.
Lily se leva et dirigea les premières années vers la sortit. Élie et Corinne attendirent que la salle se vide un peu et sortirent à leur tour. Dans le hall, des élèves de différentes maisons s'étaient rassemblés pour parler. Elles tentèrent de se faufiler à travers tout ce fouillis de monde, mais Élie était nettement moins rapide et convaincante que Corinne pour se faire un chemin et elle perdit cette dernière rapidement. Elle atteignait enfin l'escalier de marbre quand quelqu'un lui fonça dedans, la faisant basculer. Deux mains la rattrapèrent avant qu'elle ne touche le sol. Elle ouvrit les yeux qu'elle avait fermés sous le choc et fut très surprise de voir dans les bras de qui elle se tenait.
-Désolé. Ca va? Demanda l'intrus, inquiet.
-Oui, ça va Black, tu peux me lâcher maintenant.
Il ne s'était même pas rendu compte qu'il la tenait toujours dans ses bras. Il rougit légèrement et la lâcha. Élie allait partir quand il la retint par le bras.
-Dis-moi, Madison, qu'est-ce qui c'est passé avec Rogue?
-Rien d'important, lui et sa bande sont juste venu nous emmerder, c'est tout.
Sirius la regarda, sceptique, mais la relâcha.
-D'accord, mais si y'a quelque chose, tu peux me le dire, ok?
-Mouais... répondit-elle, évasive.
-Bon, alors... bonne nuit.
-Bonne nuit.
Et il partit rejoindre la poufsouffle du train, Janet, laissant Élie au pied des marches.
-C'est ça, va faire joujou avec cette conne, marmonna-t-elle, tout en montant les marches qui menaient à la tour de Griffondor.
***
Le lendemain au déjeuner, Lily alla chercher les horaires et les distribua aux classes respectives. Elle s'assit finalement et regarda son horaire avec ses deux amies. Il était bien répartit et elles n'avaient pas à se plaindre, si ce n'était que d'avoir botanique en commun avec Serpentard. La cloche sonna et elles partirent pour leur premier cour. Toute la semaine se passa très bien, presque comme les autres années, si ce n'est que les garçons les abordaient davantage. Elles ne s'en plaignaient pas, certes, mais elles regrettaient un peu la paix d'antan. Elles ne pouvaient plus discuter tranquillement sans qu'un groupe de garçon ne se présente et veuille faire la conversation avec elles. Les filles se tannaient souvent et prétextaient un devoir à finir. Sans le savoir, sans n'avoir rien à faire, elles avaient gagné en popularité et elles continuaient à penser qu'elles étaient presque aussi transparentes que l'année dernière, mise à part pour le fait qu'elles se faisaient plus draguer.
Enfin, le samedi tant attendu arriva. Les filles se levèrent vers 10h00 du matin, profitant tout de même de leur première journée de congé de l'année. Elles descendirent déjeuner dans la grande salle presque vide puisqu'il ne restait que quelques groupes de chaque maison. À la table de Griffondor, il ne restait que les maraudeurs qui semblaient captivés par leur conversation. Les filles s'installèrent à leur place habituelle, ce qui les positionnaient assez près des maraudeurs pour entendre quelques bribes de leur conversation.
-Attendez-vous à une perturbation et une perte de point d'ici la fin de la journée, bougonna Lily, regardant les maraudeurs de travers.
Elles prirent leur déjeuner et se dirigèrent vers la bibliothèque pour finir leur devoir dans la matinée, ayant prévu de relaxer (c'est le cas de le dire) dans l'après-midi. Elles venaient à peine de s'installer quand les maraudeurs entrèrent à leur tour. (Dis donc, c'est une manie, murmura Corinne) Ils se dirigèrent vers la section métamorphose, ce qui n'augurait rien de bon.
-J'ai l'impression qu'ils veulent débuter l'année en force, chuchota Élie.
-Ça fera changement, ironisa Lily.
Depuis qu'ils étaient à Poudlard, les maraudeurs essayaient toujours de faire un tour spectaculaire pour commencer l'année. Les filles n'avaient jamais compris pourquoi et Corinne avait dit que c'était probablement un comportement de mâles, une façon de délimiter son territoire, se faire respecter et d'impressionner les femelles environnantes. « Je veux dire par femelles toutes ces idiotes qui leur courent après, évidemment », avait- elle précisé.
Elles finirent leur devoir vers 12h30 et allèrent directement dîner. Lily et Corinne se sentaient un peu nerveuse à l'idée d'essayer le pot pour la première fois. Élie, elle, était simplement excitée de les initier à cette drogue douce. Elles terminèrent de manger et montèrent à leur dortoir chercher l'essentiel. Élie prit le nécessaire pendant que les deux autres faisaient le guet, au cas où. Elles sortirent de la tour et se dirigèrent vers le grand hall. Elles prirent plusieurs couloirs et escaliers et au moment où elles semblaient dans un cul-de-sac, Lily éclata de rire et une porte cachée s'ouvrit. Elles entrèrent dans la salle et s'assirent autour de la table. Élie sortit son sac en plastique, un lighter et du papier à rouler. Corinne et Lily la regardèrent rouler habilement un joint et ensuite le mouiller.
-Eurk, t'es vraiment obligé de faire ça, demanda Corinne, horrifiée quand elle vit Élie mouiller le joint avec sa salive.
-Allons, soit pas dédaigneuse. Y'a pire dans les potions qu'on prépare, rétorqua Élie, souriante.
Elle l'alluma et tira une longue bouffée, qu'elle recracha ensuite. Elle le passa à Lily qui fit de même, non sans s'étouffer, qui le passa à Corinne, qui s'étouffa elle aussi.
-J'ai l'impression que mes poumons vont me sortir par la bouche, dit Corinne, entre deux étouffements, se martelant la poitrine.
-Puff qui tousse, puff qui gèle, expliqua philosophiquement Élie.
Élie repassa le joint à Lily et elles continuèrent un tour en silence. Élie était entrain d'aspirer profondément quand Lily passa une remarque :
-Vous avez remarqué qu'on se passe toujours le joint de droite à gauche?
Élie s'étouffa et Corinne éclata de rire, sans pouvoir s'arrêter, suivit bientôt d'Élie qui se remettait de son étouffement. Lily les regarda drôlement et continua :
-Non, mais c'est vrai les filles, si on faisait le contraire, peut-être que tout serait différent, peut-être que sa changerait l'histoire.
Les deux filles la regardèrent et repartirent à rire de plus belle. Ce fut Élie qui se ressaisit la première :
-Ta gueule Lily, t'es vraiment trop gelé!
Et elle repartit à rire, entraînant cette fois-ci Lily aussi. Quand elles se furent calmé, elles continuèrent à fumer leur joint. Cela prit quelque temps à le terminer car elles ne cessaient d'arrêter pour passer des commentaires de moins en moins cohérents et rire de plus en plus. Quand il fut enfin fini, il y eut un petit silence, les trois filles se regardant avec de petits yeux rouges, un grand sourire plaqué dans la face.
-Alors, comment vous sentez-vous? Demanda Élie, tout sourire.
Pour toute réponse, les deux filles éclatèrent de rire, sans pouvoir s'arrêter, entraînant Élie avec elles.
-C'est fou, j'ai l'impression d'avoir plein de petits picots dans le corps. Je sens mon sang circuler, les filles, déclara Corinne, les yeux ronds, se regardant la main.
Élie et Lily partirent à rire.
-Eh! Les filles, je vais vous faire écouter mon nouveau CD.
Elle se leva et alla chercher dans la pile de CD à côté de la radio modifié magiquement. Après quelques minutes qui leur parurent interminables (vu leur état), Élie sortit triomphalement une pochette et mit le CD dans la radio. Elle monta le volume et un beat reggae se fit entendre. Élie se leva et se mit à danser vedgement (je savais pas comment décrire).
-Ça, c'est du Bob Marley, dit-elle, les yeux fermé, toujours dans le beat.
-C'est vraiment bon, déclara Lily, et elle se leva, allant retrouvé son amie dans sa danse.
-Euh... Les filles, c'est normal que j'aie la bouche toute pâteuse? Demanda Corinne qui se levait à son tour.
-C'est vrai, moi aussi, s'exclama Lily, comme si elle venait de faire la découverte du siècle.
-C'est normal... c'est un des symptômes, les rassura Élie, toujours les yeux fermés et dans sa bulle de reggae.
Elles dansaient depuis quelques minutes quand la porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer quatre personnages qui rigolaient. Ils refermèrent la porte derrière eux et s'y collèrent l'oreille, sans s'apercevoir qu'il y avait trois filles qui dansaient sur du reggae et qui ne s'étaient pas aperçu de leur présence elles non plus.
-Tu crois qu'il va trouver la porte? Chuchota le petit gros.
-Nan... y'a pas de chance, on l'a trouvé par pur hasard nous même, Rogue est trop bête, chuchota un beau grand aux cheveux brun foncé.
-C'est quand même une chance que nous même on l'ait trouvé, il aurait pu tout faire rater s'il nous avait rattrapés, murmura un garçon au visage pâle.
Seul un c'était retourné et contemplait le spectacle qui s'offrait à lui : trois filles qui dansaient les yeux fermés, totalement coupé du monde. Il donna un coup de coude au grand brun qui protesta ;
-Qu'est-ce qui a James?
-Commence par écouter et ensuite tourne-toi.
Tous les maraudeurs tendirent l'oreille et se rendirent enfin compte qu'il y avait de la musique. Ensuite ils se tournèrent et manquèrent de faire une crise cardiaque, mais seul Peter poussa un cri, qui sembla réveiller les filles. Elles ouvrirent les yeux et Lily poussa un cri de surprise tandis que les deux autres les regardaient sans comprendre. Sirius les regarda bizarrement.
-Vous êtes sûre que vous allez bien? Demanda-t-il.
Rémus fronça le nez, comme s'il avait respiré quelque chose de suspect, son regard passa des filles à la table, où se tenait le sac de plastique d'Élie, le reste du joint et quelques miettes restées. James et Sirius, qui avaient suivit son regard, le regardèrent sourire sans comprendre. Élie, qui était la plus habitué des trois, se remit vite de sa surprise et voyant que Rémus n'avait pas l'air de vouloir les dénoncer elle se détendit et sourit bêtement.
-Oups!, fit-elle avec une moue faussement coupable.
-Eh ben ça alors! Madison! Je n'aurais jamais cru ça de...toi! S'exclama Rémus, mi-surpris, mi-amusé.
-Eh ben faut pas se fier au apparence, dit Corinne, vexé qu'on dise ça de son amie.
Il y eut un petit silence gêné où James et Sirius ne cessaient de jeter des regards interrogateurs à Rémus. Ayant été élevé dans le monde sorcier, comme Corinne, ils ne connaissaient pas trop ce genre de substance, au contraire de Rémus qui était en contact avec le monde moldu régulièrement durant l'été et qui avait d'ailleurs plusieurs amis dans ce monde. Rémus rompit le silence pour leur expliquer, ayant déjà essayer quelque fois. Quand il eut terminé, Sirius et James le regardèrent.
-Ça alors, Rémus, on est tes meilleurs chums de gars et tu nous caches cette merveille tout ce temps? S'offusqua faussement James.
-Ça vous dit d'essayer? Demanda Élie. Qu'est-ce que vous en pensez les filles, on refume avec eux?
-J'suis partante, dit Lily.
Et ils s'installèrent en rond directement sur le sol pendant qu'Élie roulait deux autres joints, aidé de Rémus. James et Sirius, qui trépignaient d'impatience, ne cessaient de parler et de demander des précisions aux filles et à Rémus.
-Vous allez voir bientôt, dit Lily, un grand sourire aux lèvres.
-C'est la première fois que je la voie aussi sympathique, chuchota James à Sirius. Ce dernier hocha la tête.
-Elles ont toutes l'air différentes. Au dirais qu'elles sont moins pognées. C'est peut-être parce qu'elles sont toutes complètement pétées.
-Et c'est parti, dit Rémus, tandis qu'il allumait le premier pétard.
Il passa le joint à Élie et alluma l'autre immédiatement. Élie le passa à Lily, qui le passa à Corinne (elles réussirent à ne pas s'étouffer) qui le passa à Sirius, qui s'étouffa, qui le passa à James, qui s'étouffa aussi, qui le passa à Peter, qui s'étouffa et décida de ne plus jamais en reprendre, qui le repassa à Rémus et ainsi de suite. Au bout de deux tours, Élie décida d'en rouler un autre, trouvant que ça n'allait pas assez vite. Allant maintenant à triple vitesses, ils purent rigoler à loisir. James et Sirius, qui découvraient ce nouveau feeling, ne cessaient de rire et de faire des stupidités. Cela ne faisait pas très différent de d'habitude, sauf que là ils ne finissaient jamais ce qu'ils disaient et partaient à rire immédiatement. Peter, qui s'emmerdait depuis quelque temps, décida de partir, ce qui déclencha une nouvelle vague de fou rire. Vexé, il claqua la porte.
-Alors, comment vous vous sentez les gars? Demanda Élie.
-J'ai mal à la mâchoire à force de sourire, dit James.
-Alors arrête de sourire, dit Sirius, qui n'était pas bien mieux.
-C'est que j'en suis incapable.
Et une fois encore ils se roulèrent de rire. Élie et Rémus commencèrent à parler de leurs expériences respectives dans le monde moldu et découvrirent qu'ils avaient plus en commun que ce qu'ils pensaient. Ils se racontèrent leur trip de pot respectifs alors que Sirius et Corinne les écoutaient, riant pour rien, passant des commentaires stupides (hilarants pour eux). Pendant ce temps, James et Lily étaient dans leur bulle. Ils gesticulaient, ne pouvant plus parler tellement ils riaient. Le pire, c'était qu'ils n'avaient pas à finir leur phrase ou n'avaient qu'à faire quelques gestes qu'ils se comprenaient et partaient à rire. Sirius et Corinne tentèrent vainement de les comprendre ou de leur parler, mais ils partaient à rire en se disant quelque chose que eux seuls comprenaient.
-Eh James, de quoi vous parlez? Demanda Sirius.
-Pis là y saute demême, dit Lily en regardant Sirius et faisant un geste qu'elle seule pourrait comprendre, mais James et elle se mirent à rire, jusqu'à en avoir les larmes aux yeux.
-Hum... là je suis vraiment confuse, dit Corinne à Sirius en regardant son amie et James se rouler par terre.
-Ouais, j'avais des amies comme ça. Elles partaient dans leur bulle pendant un bout et on pouvait plus les en sortirent, dit Élie, pensive. Mais ça va leur passer.
-Moi, j'ai faim, dit Rémus en se levant. Vous auriez pas de quoi à grignoter?
-Peter, sors de ce corps, dit Sirius, faussement horrifié.
-T'inquiète Sirius, c'est normal, moi si j'ai faim. Pas toi?
-Euh..., si.
-Vive les trips de bouffes, dit Rémus, près de la porte, prêt à partir vers les cuisines. Eh, les tourtereaux, on va aux cuisines se chercher à manger.
Au lieu de répondre, les tourtereaux en question repartent à rire en pointant Rémus et en faisant de drôle de mouvement.
-Bon eh bien moi je les attends pas. Qui m'aime me suive, dit Sirius en passant la porte, Rémus, Corinne et Élie à sa suite.
Heureusement pour eux, ils ne rencontrèrent personne dans les couloirs et arrivèrent aux cuisines sans encombre. Ils demandèrent tous ce qu'ils avaient envie de manger (ce qui pris tout de même un peu de temps) et repartirent avec 5 paniers pleins de provisions. (pâtisserie, viande, fromage, chocolat...) En arrivant près de la porte, Élie eu une petite idée. Elle fait signe à ses amis de cesser de parler et fit un petit sortilège pour pouvoir entendre ce qui se passait dans la pièce. Son visage changea radicalement et les autres s'approchèrent.
Voici ce qu'ils entendirent :
-Hum... oui, ça serait tellement bon, dit la voix de Lily.
-Comme ça? Demanda la voix de James.
-Hum... oui... encore.
-T'es une gourmande...
Élie met fin à son sortilège et ils se regardent, les yeux ronds de surprise. Un silence gênant s'installe et Rémus le rompt enfin :
-Euh... vous croyez qu'on devrait les laisser... enfin... eee...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvre sur une Lily et un James échevelé avec de grands sourires.
-Ah, vous êtes déjà revenu? demanda Lily.
***
Quelques temps après que les autres soit partis, James et Lily se remirent lentement de leur fou rire.
-Y'a longtemps que j'ai pas autant rit, dit Lily, en s'essuyant les yeux.
-Moi, j'ai une petite fringale.
-Je crois que moi aussi.
-J'aurais envie d'un bon gros sundae, avec plein chocolat dessus, dit James, en faisant le geste de verser du chocolat sur un sundae imaginaire.
-Hum...oui, ça serait tellement bon.
-Comme ça? Demanda James, en faisant comme s'il en versait exagérément.
-Hum... oui...encore.
James lui ébouriffe les cheveux :
-T'es une gourmande!
Elle fit de même :
-Tu sais, moi, quand j'ai faim, je dévorerais n'importe quoi, mais un sundae... miam... j'ai faim.
-On va rejoindre les autres aux cuisines?
***
James et Lily regardèrent leurs amis qui les regardaient avec un air malicieux. Sirius donna une tape dans le dos de James :
-Eh ben dis donc, mec. T'es rapide.
-De quoi tu parles? Demande James, qui n'aimait pas du tout le regard de son meilleur ami.
Les autres se regardèrent, mal à l'aise. Ce fut Élie qui décida d'avouer ;
-Eh bien... on vous a euh... hum... disons... entendus.
-Ouais, et alors? Tout le monde en a envie un jour ou l'autre, dit Lily, ne comprenant pas toutes leurs précautions.
Corinne et Rémus ouvrirent grand la bouche, Élie manqua de s'étrangler et Sirius sourit encore plus.
-On parle de la même chose là? Demanda James, de moins en moins sûr.
-Ouias, vous savez, les sundaes? Demanda Lily.
Les autres se regardèrent et partirent à rire, sans pouvoir s'arrêter. Lily et James se regardèrent sans comprendre et demandèrent des explications immédiatement. Rémus leur raconta leur mal entendu et James et Lily se regardèrent, soudainement mal à l'aise.
-Allez, on va manger maintenant, dit Corinne en entrant dans la pièce.
Ils se séparèrent toutes la nourriture et mangèrent jusqu'à ce qu'ils soient tous complètement plein et prêt à éclater. Bob Marley chantaient Three littles birds et ils étaient tous plus ou moins assis sur le plancher, perdu dans leur pensé.
-J'suis tellement bien, dit Corinne, appuyé sur le divan, le regard vague.
-J'sens que je pourrai pu me lever, continua Rémus.
Et ils passèrent le reste de l'après-midi à parler et écouter de la musique. Sans le savoir, ils venaient créer des liens. Ils ne se séparèrent que tard pour aller se coucher, ayant manger pour une armée dans l'après-midi.