Chapitre 6 : Changement radical
Il faisait une chaleur de chien dans la chambre quand elle se réveilla. Le soleil plombait sur son lit et elle maudit ses compagnes de chambre si matinale. Elle grogna et s'étira copieusement. Elle secoua son énorme tignasse rousse et ouvrit lentement ses yeux vert. Elle se leva et chercha à tâtons son peignoir et ses pantoufles. Il était 9h00 et elle n'avait pas cours, puisque c'était la fin de semaine, en fait, la deuxième fin de semaine depuis le début de l'année. Elle prit son temps et se dirigea vers la douche. Elle brossa ses magnifiques cheveux qui lui arrivaient à la taille et passa sous l'eau. Elle adorait ces petits moments d'intimité qui lui permettait de relaxer. Quand elle eut fini, elle revêtit des vêtements moldus qu'elle affectionnait beaucoup. Même si elle avait toujours su qu'elle était une sorcière, elle adorait la mode moldu, qu'elle considérait bien plus diversifié que celui des sorciers. Elle revêtit donc un pantalon ample, une camisole et un coton ouaté. Elle n'était pas la seule à s'habiller ainsi durant les jours de congés. Plusieurs aimaient le confort de ses vêtements et ne se gênaient pas pour le montrer. Elle descendit dans la salle commune retrouver ses amis qui l'avaient probablement attendu pour aller déjeuner. Elle ne s'était pas trompée car elle avait à peine terminer de descendre les marches qu'une voix retenti d'un fauteuil :
-Alors, la belle au bois dormant, bien dormi?
-Très bien, et toi, prince charmant?
Une tête brune sortit du fauteuil tourné vers le feux et lui sourit. C'était un jeune homme de 15 ans très séduisant, avec des yeux bleu foncé et de belles lèvres invitantes.
-Une extraordinaire nuit... j'ai rêvé de toi, belle Liliâââânne dit–il à la manière d'un poète.
-Très drôle, Sébas.
-Tu sais, il ne fait que penser à toi, malgré ses airs de tombeur, dit une jeune fille en se tournant vers elle. Elle avait les cheveux noirs et courts, un regard perçant et la peau claire.
-C'est comme dit Méli, renchérit Sébastien, avec un grand sourire.
-Allez, on va déjeuner? Demanda Lilianne, qui commençait à s'impatienter du petit jeu de ses amis.
La grande salle était pleine, la majorité des élèves déjeunant plus tard en raison de la fin de semaine. Lilianne et ses deux amis s'installèrent à la table de Griffondor et commencèrent leur petit déjeuner quand un jeune garçon aux cheveux blonds vint les rejoindre. Il avait les yeux bruns et un corps tout de même envié par la plupart des garçons de cinquième.
-Alors, Dave, encore un entraînement intensif ce matin? Demanda Mélissa, surnommé Méli.
-Toujours. Faut pas relâcher, répondit le sportif.
Dave était batteur dans l'équipe de Quidditch de Griffondor et il s'entraînait dur depuis qu'il était dans l'équipe.
-J'espère que tu t'es lavé, dit Lilianne, tandis que son ami s'installait à ses côté.
-T'inquiète Lil', sinon tu m'aurais sentis à des milles à la ronde. (vive Jean Leloup).
Il se servit une quantité impressionnante de bacon, d'œuf et de petites patates. Il haussa les épaules devant les yeux ronds de Lilianne :
-Quoi, faut bien nourrire ça un corps de Dieu comme le mien.
Ce qui lui valu un coup de coude dans les côtes de la part de sa voisine. Il lui fit un grand sourire et commença à manger son énorme festin. Les quatre amis se connaissaient depuis leur première année, quand, dans le train ils furent contraints de partager le même wagon, faute de place ailleurs. Cela n'avait pas été une si mauvaise chose, puisqu'ils étaient devenu tout simplement inséparable. Des liens très fort s'étaient créer entre eux et ils faisaient tout pour les conserver. Lilianne était très nerveuse la première fois qu'elle était embarqué dans le train pour Poudlard, mais très vite elle s'était détendu en compagnie de ses nouveaux amis. Ils adoraient tous blaguer et rire. La première réaction des professeurs quand elle était entré dans l'école avait été :
-Seigneur, les cheveux de sa mère.
-Les yeux de son père.
-C'est sa grand-mère tout crachée.
Au début, elle était flattée, trouvant sa grand-mère très belle sur les photos qu'elle avait pu voir d'elle, mais après se l'être fait répéter toute l'année, elle s'était tanné et fini par ne plus y porter attention. Bien sûr, elle était tout de même une fille hors du commun, elle était la fille DU GRAND Harry Potter, comme elle aimait le dire ironiquement. Elle, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de si exceptionnel d'être la fille DU Harry Potter, sauf peut-être le fait que tout le monde (ou presque) la respectait, lui faisait très attention et qu'elle rencontrait toujours beaucoup de gens. Mais au bout d'un moment on se lasse de cette sorte de popularité et on a envie de se faire regarder pour ce qu'on est vraiment, pas pour son père ou sa grand-mère. Ses amis avaient essayer de la réconforter sur ce sujet mais elle en souffrait beaucoup, même si elle ne le laissait pas toujours paraître. C'était une fille très rebelle. Elle se révoltait toujours contre ses parents et faisait toujours le plus de chose interdite, simplement pour le plaisir de les larguer. Elle n'avait pas toujours agit ainsi, quand elle était jeune on disait d'elle qu'elle était une petite fille modèle et parfaite, au grand plaisir de ses parents. Peut-être qu'elle ne voulait pas être si parfaite que cela. Elle faisait toujours le contraire de ce que ses parents voulaient. C'était une fille très intelligente, mais elle était d'une insolence extrême, au grand déplaisir de ses professeurs, à qui elle donnait du fil à retordre. Elle parlait toujours avec ses amis pendant les cours, faisait n'importe quoi sauf écouter, mais le problème était que les professeurs lui posaient ensuite des questions, pensant la piéger. A leur grand déplaisir, elle répondait la plupart du temps correctement et réussissait les exercices mieux que la majorité. Ils ne pouvaient donc pas la chicaner pour ses mauvaises notes ou son manque d'effort. Heureusement, elle avait une passion. Elle savait que dans sa famille c'était héréditaire, que cela avait été la passion de son père, de son grand-père, etc., mais c'était plus fort qu'elle, elle adorait le Quidditch. Elle jouait à la position de poursuiveuse. Quand elle fut admise dans l'équipe (haut la main) son père lui offrit le balai dernier cri, un Explosion 3000. Elle n'allait pas le cacher, sa famille était tout de même assez riche. Elle avait tout ce dont elle souhaitait, ses parents étant tous deux des personnes influentes dans le monde magique. Elle ne savait pas trop en quoi consistait le vrai travail de son père, mais elle savait qu'il était très près du ministre de la magie, ayant été sa bonne amie quand ils étaient à Poudlard, Hermionne Granger. Lilianne la trouvait un peu trop coincé et sérieuse. Elle lui parlait rarement, la ministre étant toujours occupé, tout comme son père. Son père... tout un mystère planait autour de lui. Elle ne savait pas ce qu'il faisait dans la vie, mais il était connu, rapportait de l'argent et il était toujours partit ou occupé. Enfin, elle s'en foutait un peu, ne le voyant qu'à Noël et à l'été.
-Lili...Lili...LILI!
Lilianne sursauta et leva la tête vers son amie Mélissa qui la regardait, interrogatrice.
-Quoi? Qu'est-ce qu'y a?
-On va faire un tour dans le parc, tu viens?
-Ha oui, j'arrive.
-T'était où, belle rêveuse? Demanda Sébastien, toujours aussi charmeur.
-Je pensais à mon père.
-Ha, le grand Harry Potter, le survivant, le surdoué du Quidditch, qui ne pense pas à lui, dit Dave, Harry étant son héros grâce à son talent au Quidditch.
-Ta gueule, dit Lilianne, le fusillant du regard.
Elle détestait quand on parlait de son père ainsi. Elle avait assez entendu toute cette mascarade d'admiration envers quelqu'un qu'elle était supposé connaître et admiré elle aussi. Mais elle en était incapable. Elle ne faisait que lui en vouloir, et elle ne savait pas pourquoi.
-Te fâche pas, Lili, je blaguais.
-Hum... , grogna-t-elle en guise de réponse.
Ils sortirent dans le parc et décidèrent finalement d'allé dans la forêt interdite chercher de nouvelles plantes pour une potion de vieillissement destiné aux Poufsouffles. Mélissa les avait toujours trouvés vieux jeux et il faut dire qu'elle ne les portait pas dans son cœur. Trop stupide, disait-elle. Elle avait un petit côté cruelle et baveux qui faisait un mélange assez spéciale chez elle. Elle se plaisait bien à dire qu'elle avait failli aller à Serpentard. D'ailleurs, elle avait plusieurs amis de cette maison, au grand déplaisir de ses amis Griffondor. Enfin, cette fois- ci, elle s'était dit que ce serait bien si on taquinait (c'est ce qu'elle avait affirmé) un peu les poufsouffles puisque depuis le début des temps c'était les serpentards qui étaient toujours visés. Ses trois amis avaient été un peu surpris mais ils avaient été tout de même amusé par ce point de vue et accepté le changement positivement. Ils étaient donc dans la forêt à la recherche de plantes pour cette potion. Ayant une plante plus rare que les autres à trouver, ils décidèrent de se séparer. Lilianne marchait déjà depuis un bon moment sans succès et elle lançait régulièrement de petits cailloux derrière elle, histoire de ne pas se perdre. Même si elle était assez habitué de venir dans la forêt, elle ne voulait quand même pas s'égarer. Elle arriva à un « T » du sentier et ne se souvint pas qu'il y en avait un à cet endroit. Habituellement, il ne tournait que vers la droite au lieu d'offrir la possibilité d'aller vers la gauche. La curiosité l'emporta sur la prudence et elle décida d'aller voir ce qui se trouver par là. Au bout d'un moment elle poussa un cri de victoire, ayant enfin trouvé ce qu'ils cherchaient. La petite plante écarlate se balançait sous la légère brise. Lilianne fronça les sourcils. Il n'y avait pas de brise. C'était le calme plat. Elle reposa ses yeux sur la plante et avec un haussement d'épaule elle décida de la cueillir quand même. Elle allait l'arracher quand une forte détonation et un éclair aveuglant la firent basculer. Elle voulut mettre ses mains derrière elle pour parer le choc mais il lui sembla qu'une éternité passa avant qu'elle ne puisse poser ses mains sur le sol et qu'elle ne s'écrase. Elle se cogna la tête sur une roche et laissa échapper un juron. Elle se mit en position assise, se pris la tête entre les mains et resta ainsi un moment. Finalement, elle se ressaisit et décida de laissez tomber cette foutue plante si elle était pour la blesser encore. Elle allait ramasser ses cailloux au fur et à mesure qu'elle avançait quand elle s'aperçut qu'il n'y en avait plu. Elle regarda partout autour d'elle, se demandant qui aurait eu la joyeuse idée de lui voler pour lui faire une mauvaise farce.
-Eh, c'est pas vraiment drôle tout ça! Sortez et rendez moi mes pierres!... Allez, Sébas, Méli, Dave!,
Elle tournait sur elle-même, essayant de voir s'ils ne se cachaient pas derrière un arbre. Frustrée, elle décida de rentrer au château et de les laisser s'arranger tout seul. Elle refit le chemin en sens inverse et, ayant un bon sens de l'orientation, elle put sortir de la forêt sans trop de problème.
Il faisait une chaleur de chien dans la chambre quand elle se réveilla. Le soleil plombait sur son lit et elle maudit ses compagnes de chambre si matinale. Elle grogna et s'étira copieusement. Elle secoua son énorme tignasse rousse et ouvrit lentement ses yeux vert. Elle se leva et chercha à tâtons son peignoir et ses pantoufles. Il était 9h00 et elle n'avait pas cours, puisque c'était la fin de semaine, en fait, la deuxième fin de semaine depuis le début de l'année. Elle prit son temps et se dirigea vers la douche. Elle brossa ses magnifiques cheveux qui lui arrivaient à la taille et passa sous l'eau. Elle adorait ces petits moments d'intimité qui lui permettait de relaxer. Quand elle eut fini, elle revêtit des vêtements moldus qu'elle affectionnait beaucoup. Même si elle avait toujours su qu'elle était une sorcière, elle adorait la mode moldu, qu'elle considérait bien plus diversifié que celui des sorciers. Elle revêtit donc un pantalon ample, une camisole et un coton ouaté. Elle n'était pas la seule à s'habiller ainsi durant les jours de congés. Plusieurs aimaient le confort de ses vêtements et ne se gênaient pas pour le montrer. Elle descendit dans la salle commune retrouver ses amis qui l'avaient probablement attendu pour aller déjeuner. Elle ne s'était pas trompée car elle avait à peine terminer de descendre les marches qu'une voix retenti d'un fauteuil :
-Alors, la belle au bois dormant, bien dormi?
-Très bien, et toi, prince charmant?
Une tête brune sortit du fauteuil tourné vers le feux et lui sourit. C'était un jeune homme de 15 ans très séduisant, avec des yeux bleu foncé et de belles lèvres invitantes.
-Une extraordinaire nuit... j'ai rêvé de toi, belle Liliâââânne dit–il à la manière d'un poète.
-Très drôle, Sébas.
-Tu sais, il ne fait que penser à toi, malgré ses airs de tombeur, dit une jeune fille en se tournant vers elle. Elle avait les cheveux noirs et courts, un regard perçant et la peau claire.
-C'est comme dit Méli, renchérit Sébastien, avec un grand sourire.
-Allez, on va déjeuner? Demanda Lilianne, qui commençait à s'impatienter du petit jeu de ses amis.
La grande salle était pleine, la majorité des élèves déjeunant plus tard en raison de la fin de semaine. Lilianne et ses deux amis s'installèrent à la table de Griffondor et commencèrent leur petit déjeuner quand un jeune garçon aux cheveux blonds vint les rejoindre. Il avait les yeux bruns et un corps tout de même envié par la plupart des garçons de cinquième.
-Alors, Dave, encore un entraînement intensif ce matin? Demanda Mélissa, surnommé Méli.
-Toujours. Faut pas relâcher, répondit le sportif.
Dave était batteur dans l'équipe de Quidditch de Griffondor et il s'entraînait dur depuis qu'il était dans l'équipe.
-J'espère que tu t'es lavé, dit Lilianne, tandis que son ami s'installait à ses côté.
-T'inquiète Lil', sinon tu m'aurais sentis à des milles à la ronde. (vive Jean Leloup).
Il se servit une quantité impressionnante de bacon, d'œuf et de petites patates. Il haussa les épaules devant les yeux ronds de Lilianne :
-Quoi, faut bien nourrire ça un corps de Dieu comme le mien.
Ce qui lui valu un coup de coude dans les côtes de la part de sa voisine. Il lui fit un grand sourire et commença à manger son énorme festin. Les quatre amis se connaissaient depuis leur première année, quand, dans le train ils furent contraints de partager le même wagon, faute de place ailleurs. Cela n'avait pas été une si mauvaise chose, puisqu'ils étaient devenu tout simplement inséparable. Des liens très fort s'étaient créer entre eux et ils faisaient tout pour les conserver. Lilianne était très nerveuse la première fois qu'elle était embarqué dans le train pour Poudlard, mais très vite elle s'était détendu en compagnie de ses nouveaux amis. Ils adoraient tous blaguer et rire. La première réaction des professeurs quand elle était entré dans l'école avait été :
-Seigneur, les cheveux de sa mère.
-Les yeux de son père.
-C'est sa grand-mère tout crachée.
Au début, elle était flattée, trouvant sa grand-mère très belle sur les photos qu'elle avait pu voir d'elle, mais après se l'être fait répéter toute l'année, elle s'était tanné et fini par ne plus y porter attention. Bien sûr, elle était tout de même une fille hors du commun, elle était la fille DU GRAND Harry Potter, comme elle aimait le dire ironiquement. Elle, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de si exceptionnel d'être la fille DU Harry Potter, sauf peut-être le fait que tout le monde (ou presque) la respectait, lui faisait très attention et qu'elle rencontrait toujours beaucoup de gens. Mais au bout d'un moment on se lasse de cette sorte de popularité et on a envie de se faire regarder pour ce qu'on est vraiment, pas pour son père ou sa grand-mère. Ses amis avaient essayer de la réconforter sur ce sujet mais elle en souffrait beaucoup, même si elle ne le laissait pas toujours paraître. C'était une fille très rebelle. Elle se révoltait toujours contre ses parents et faisait toujours le plus de chose interdite, simplement pour le plaisir de les larguer. Elle n'avait pas toujours agit ainsi, quand elle était jeune on disait d'elle qu'elle était une petite fille modèle et parfaite, au grand plaisir de ses parents. Peut-être qu'elle ne voulait pas être si parfaite que cela. Elle faisait toujours le contraire de ce que ses parents voulaient. C'était une fille très intelligente, mais elle était d'une insolence extrême, au grand déplaisir de ses professeurs, à qui elle donnait du fil à retordre. Elle parlait toujours avec ses amis pendant les cours, faisait n'importe quoi sauf écouter, mais le problème était que les professeurs lui posaient ensuite des questions, pensant la piéger. A leur grand déplaisir, elle répondait la plupart du temps correctement et réussissait les exercices mieux que la majorité. Ils ne pouvaient donc pas la chicaner pour ses mauvaises notes ou son manque d'effort. Heureusement, elle avait une passion. Elle savait que dans sa famille c'était héréditaire, que cela avait été la passion de son père, de son grand-père, etc., mais c'était plus fort qu'elle, elle adorait le Quidditch. Elle jouait à la position de poursuiveuse. Quand elle fut admise dans l'équipe (haut la main) son père lui offrit le balai dernier cri, un Explosion 3000. Elle n'allait pas le cacher, sa famille était tout de même assez riche. Elle avait tout ce dont elle souhaitait, ses parents étant tous deux des personnes influentes dans le monde magique. Elle ne savait pas trop en quoi consistait le vrai travail de son père, mais elle savait qu'il était très près du ministre de la magie, ayant été sa bonne amie quand ils étaient à Poudlard, Hermionne Granger. Lilianne la trouvait un peu trop coincé et sérieuse. Elle lui parlait rarement, la ministre étant toujours occupé, tout comme son père. Son père... tout un mystère planait autour de lui. Elle ne savait pas ce qu'il faisait dans la vie, mais il était connu, rapportait de l'argent et il était toujours partit ou occupé. Enfin, elle s'en foutait un peu, ne le voyant qu'à Noël et à l'été.
-Lili...Lili...LILI!
Lilianne sursauta et leva la tête vers son amie Mélissa qui la regardait, interrogatrice.
-Quoi? Qu'est-ce qu'y a?
-On va faire un tour dans le parc, tu viens?
-Ha oui, j'arrive.
-T'était où, belle rêveuse? Demanda Sébastien, toujours aussi charmeur.
-Je pensais à mon père.
-Ha, le grand Harry Potter, le survivant, le surdoué du Quidditch, qui ne pense pas à lui, dit Dave, Harry étant son héros grâce à son talent au Quidditch.
-Ta gueule, dit Lilianne, le fusillant du regard.
Elle détestait quand on parlait de son père ainsi. Elle avait assez entendu toute cette mascarade d'admiration envers quelqu'un qu'elle était supposé connaître et admiré elle aussi. Mais elle en était incapable. Elle ne faisait que lui en vouloir, et elle ne savait pas pourquoi.
-Te fâche pas, Lili, je blaguais.
-Hum... , grogna-t-elle en guise de réponse.
Ils sortirent dans le parc et décidèrent finalement d'allé dans la forêt interdite chercher de nouvelles plantes pour une potion de vieillissement destiné aux Poufsouffles. Mélissa les avait toujours trouvés vieux jeux et il faut dire qu'elle ne les portait pas dans son cœur. Trop stupide, disait-elle. Elle avait un petit côté cruelle et baveux qui faisait un mélange assez spéciale chez elle. Elle se plaisait bien à dire qu'elle avait failli aller à Serpentard. D'ailleurs, elle avait plusieurs amis de cette maison, au grand déplaisir de ses amis Griffondor. Enfin, cette fois- ci, elle s'était dit que ce serait bien si on taquinait (c'est ce qu'elle avait affirmé) un peu les poufsouffles puisque depuis le début des temps c'était les serpentards qui étaient toujours visés. Ses trois amis avaient été un peu surpris mais ils avaient été tout de même amusé par ce point de vue et accepté le changement positivement. Ils étaient donc dans la forêt à la recherche de plantes pour cette potion. Ayant une plante plus rare que les autres à trouver, ils décidèrent de se séparer. Lilianne marchait déjà depuis un bon moment sans succès et elle lançait régulièrement de petits cailloux derrière elle, histoire de ne pas se perdre. Même si elle était assez habitué de venir dans la forêt, elle ne voulait quand même pas s'égarer. Elle arriva à un « T » du sentier et ne se souvint pas qu'il y en avait un à cet endroit. Habituellement, il ne tournait que vers la droite au lieu d'offrir la possibilité d'aller vers la gauche. La curiosité l'emporta sur la prudence et elle décida d'aller voir ce qui se trouver par là. Au bout d'un moment elle poussa un cri de victoire, ayant enfin trouvé ce qu'ils cherchaient. La petite plante écarlate se balançait sous la légère brise. Lilianne fronça les sourcils. Il n'y avait pas de brise. C'était le calme plat. Elle reposa ses yeux sur la plante et avec un haussement d'épaule elle décida de la cueillir quand même. Elle allait l'arracher quand une forte détonation et un éclair aveuglant la firent basculer. Elle voulut mettre ses mains derrière elle pour parer le choc mais il lui sembla qu'une éternité passa avant qu'elle ne puisse poser ses mains sur le sol et qu'elle ne s'écrase. Elle se cogna la tête sur une roche et laissa échapper un juron. Elle se mit en position assise, se pris la tête entre les mains et resta ainsi un moment. Finalement, elle se ressaisit et décida de laissez tomber cette foutue plante si elle était pour la blesser encore. Elle allait ramasser ses cailloux au fur et à mesure qu'elle avançait quand elle s'aperçut qu'il n'y en avait plu. Elle regarda partout autour d'elle, se demandant qui aurait eu la joyeuse idée de lui voler pour lui faire une mauvaise farce.
-Eh, c'est pas vraiment drôle tout ça! Sortez et rendez moi mes pierres!... Allez, Sébas, Méli, Dave!,
Elle tournait sur elle-même, essayant de voir s'ils ne se cachaient pas derrière un arbre. Frustrée, elle décida de rentrer au château et de les laisser s'arranger tout seul. Elle refit le chemin en sens inverse et, ayant un bon sens de l'orientation, elle put sortir de la forêt sans trop de problème.
