Chapitre 4
Lorsqu'il entra, son fils était endormi sur le divan près du feu, la jeune elfe dans ses bras. Il sourie, il connaissait depuis longtemps la nature charmante de Telvin.
Il se retourna vers l'extérieur et ferma la porte à double tour. Il savait maintenant très précisément à quelle créature il avait affaire, pour l'avoir rencontré une fois de trop quelques années auparavant.
L'Avoral était un enfant mort-né. L'enfant d'Esperanza et du créateur, Seth. Satan avait condamné lui-même la naissance. La dame aux cheveux de feu n'avait pu supporter de porter une telle abomination et s'était avorté. Par une étrange magie, l'esprit de cet enfant avait continué de vivre en elle, lui vouant une haine atroce, cette haine qui avait tué son amie.
Il ferma les yeux un instant, repensant à la jeune guerrière. Toutes ces longues années passées avec elle, mais maintenant elle n'était plus. Comme tant d'autres, le voyageur lui avait survécu.
Soupirant, il s'assit à une table et entama une bouteille de whisky, boisson nationale de la Cité. C'était elle qui le lui avait fait découvrir, ainsi que bien d'autres choses. Avec elle, il avait trouvé une nouvelle terre d'accueil, et par elle, il avait découvert bien des secrets de l'univers.
Il tourna le regard vers la fenêtre et fixa le ciel.
- Quelque pars, les gens qu'on aime doivent survivre. Il doit exister un autre monde. Un monde où l'on ne vieillit pas, un monde où l'on ne perd pas ses amis.
Une petite main se posa sur son épaule, le faisant sursauter. La jeune elfe était à ses cotés, il ne l'avait pas entendu venir.
" Tu te fais vieux" se dit-il avant de la regarder dans les yeux.
- Ce monde existe, Maître Voyageur, je l'ai vu.
Elle le regardait dans les yeux, convaincue de ses paroles.
- Il existe au-delà du temps, au-delà de la nuit. Je l'ai vu et aujourd'hui j'en paye le prix.
Elle fit un geste vague vers dehors puis retourna se rassoire auprès du fils, toujours endormi sur le divan.
- Cette … créature … vous a suivit depuis ce monde, n'est-ce pas ?
- Oui.
Elle baissa la tête, honteuse de l'admettre.
- Je la connais. Cette chose a été conçu d'un esprit malade, un esprit qui ne voulait pas mourir. C'est une longue histoire, mais je vous ordonne dès lors de rester dans la Cité. Au matin, je partirai avec Telvin et nous irons la traquer.
Le voyageur se sentit un peu mal à l'aise d'entraîner son fils dans cette mission pratiquement suicidaire. Il le regarda, paisiblement assoupie face contre sol, et s'en voulu déjà de l'engagement. Il soupira et résolu de partir avant l'aube.
Lorsqu'il entra, son fils était endormi sur le divan près du feu, la jeune elfe dans ses bras. Il sourie, il connaissait depuis longtemps la nature charmante de Telvin.
Il se retourna vers l'extérieur et ferma la porte à double tour. Il savait maintenant très précisément à quelle créature il avait affaire, pour l'avoir rencontré une fois de trop quelques années auparavant.
L'Avoral était un enfant mort-né. L'enfant d'Esperanza et du créateur, Seth. Satan avait condamné lui-même la naissance. La dame aux cheveux de feu n'avait pu supporter de porter une telle abomination et s'était avorté. Par une étrange magie, l'esprit de cet enfant avait continué de vivre en elle, lui vouant une haine atroce, cette haine qui avait tué son amie.
Il ferma les yeux un instant, repensant à la jeune guerrière. Toutes ces longues années passées avec elle, mais maintenant elle n'était plus. Comme tant d'autres, le voyageur lui avait survécu.
Soupirant, il s'assit à une table et entama une bouteille de whisky, boisson nationale de la Cité. C'était elle qui le lui avait fait découvrir, ainsi que bien d'autres choses. Avec elle, il avait trouvé une nouvelle terre d'accueil, et par elle, il avait découvert bien des secrets de l'univers.
Il tourna le regard vers la fenêtre et fixa le ciel.
- Quelque pars, les gens qu'on aime doivent survivre. Il doit exister un autre monde. Un monde où l'on ne vieillit pas, un monde où l'on ne perd pas ses amis.
Une petite main se posa sur son épaule, le faisant sursauter. La jeune elfe était à ses cotés, il ne l'avait pas entendu venir.
" Tu te fais vieux" se dit-il avant de la regarder dans les yeux.
- Ce monde existe, Maître Voyageur, je l'ai vu.
Elle le regardait dans les yeux, convaincue de ses paroles.
- Il existe au-delà du temps, au-delà de la nuit. Je l'ai vu et aujourd'hui j'en paye le prix.
Elle fit un geste vague vers dehors puis retourna se rassoire auprès du fils, toujours endormi sur le divan.
- Cette … créature … vous a suivit depuis ce monde, n'est-ce pas ?
- Oui.
Elle baissa la tête, honteuse de l'admettre.
- Je la connais. Cette chose a été conçu d'un esprit malade, un esprit qui ne voulait pas mourir. C'est une longue histoire, mais je vous ordonne dès lors de rester dans la Cité. Au matin, je partirai avec Telvin et nous irons la traquer.
Le voyageur se sentit un peu mal à l'aise d'entraîner son fils dans cette mission pratiquement suicidaire. Il le regarda, paisiblement assoupie face contre sol, et s'en voulu déjà de l'engagement. Il soupira et résolu de partir avant l'aube.
