Chapitre 5
Le lendemain matin, le ciel était encore gris quand le voyageur quitta la taverne. Il fit de son mieux pour être silencieux, espérant que Telvin ne le suivrait pas. Aucun citoyen n'était encore debout à cette heure lui semblait-il, mais il se trompait.
- Alors voyageur, tu te sauves dans la nuit comme un voleur ?
Le drow jura puis se tourna vers le nouveau venu. Il le toisa du regard, vivement agacé par sa présence.
- Depuis quand un Gardien s'objecte-il à son capitaine ?
Myrddin devint un peu pâle, se tournant vers d'éventuels témoins. Il aurait alors dû tuer son supérieur, évidement. Il fixa l'horizon qui commençait à pâlir.
- Je te laisse aller te faire bouffer, vois-tu moi le soleil ce n'est pas mon truc. Mais si tu cherches l'Avoral, je crois bien qu'il tourne autour de la Lande de Sang.
Le ranger frémit. Il aurait préféré devoir confronter la créature n'importe où, sauf à la Lande de Sang. Cette plaine était pleine de souvenir, de mauvais souvenirs en particulier. Mais évidement si la créature voulait entrer dans la Cité, elle devait d'abord passer par les plaines.
Il reprit son chemin sans se retourner, un peu mal à l'aise. Myrddin était déjà parti, ne voulant pas se faire surprendre avec le drow.
Le soleil pointait maintenant à l'horizon quand il arriva à l'orée du lieu de combat.
Le lendemain matin, Telvin se leva avec les premiers rayons du soleil. Il entendit Myrddin qui rentrait de sa nuit de chasse et décida de jouer l'endormie pour ne pas avoir à le rencontrer.
Myrddin était le Gardien de l'eau dans la Cité, nommé par feu sa mère. Mais il ne l'aimait pas pour autant, pas grand monde n'aimait ce vampire en fait.
Le vampire en question vint frapper violement à sa porte.
- Eh Telvin, ton père est aller se faire tuer.
Avant même la fin de la phrase, Telvin avait bondit du lit et avait ouvert sa porte.
- Pardon ?
Pétrifié, il fixait le vampire narquois.
- Il est parti combattre l'Avoral pendant que tu roupillais encore.
Il bailla et tourna les talons, signifiant qu'il s'en balançait bien. Le jeune drow, lui, était mort d'inquiétude.
Ne faisant ni une ni deux, il enfila son kilt et courut à la taverne de l'Elfe Egaré, la taverne de son parrain Firnwath Dinquarë.
Firnwath était en train de chasser un Corpse, une créature se multipliant dans la poussière et les restes de table. Telvin, au Phoenix Bleu, avait un problème semblable mais avec les rats.
Il contourna une table et se pencha face à son parrain.
- Firn, je ne veux pas t'interrompre dans tes affaires 'hautement' importante, mais j'ai comme l'impression qu'on va fêter des funérailles ce soir si tu ne m'aides pas un peu.
Firn releva la tête d'un coup, s'assommant sous la table. Soupirant, Telvin le laissa reprendre ses esprits.
- Alors qui va se faire pendre ?
- Mon père.
Firn le regarda, puis éclata de rire.
- Ah d'accord ! C'est encore une de vos farces. Non monsieur je ne prends pas. Et qui plus est …
Il arracha d'un geste vif le kilt à son neveu qui devient cramoisie et il entreprit de frotter le plancher.
- Il commençait à me manquer de guenilles je dois dire.
Telvin enfila à la hâte un pantalon, foudroyant son parrain du regard.
- Je ne plaisante pas, mon père est en danger. D'après Myrddin …
Le tenancier éclata de rire.
- Alors maintenant tu veux me faire courir pour des paroles de ce lardon dérivé de mille pattes baveux ?
- Écoute, c'est idiot à dire, mais je le crois moi.
- Bon alors y'avait qu'à le dire ! Pourquoi me fais-tu perdre mon temps ?
Il ouvrit la porte de la glacière et se sorti un poulet entier. Il le dégusta en regardant son neveu.
- Raconte à tonton Firny.
- Bien voilà. Une jeune elfe est débarquée hier à la taverne et on l'a un peu aidé à se sauver d'un … monstre je crois. D'après Myrddin ça s'appellerait l'Avoral.
Firn avala de travers. Il ne savait que trop bien ce qu'était l'Avoral, une créature qui atteignait son propre moral.
- Et tu dis que le voyageur est allé le combattre … seul ?
- Oui ! Nous devons aller l'aider !
Aussitôt, Firn saisit un panier à pique-nique, sa cape flottant au vent, et sauta sur son fidèle destrier Tornade qui l'attendait à l'extérieur, bel étalon noir aux yeux mauves.
Telvin tenta de le suivre en courant mais il s'arrêta d'un coup pour crier à son parrain de prendre garde.
Comme une scène au ralentit, Firn se bouffa la branche d'un arbre en pleine face, le jetant en bas de selle. Le bruit ameuta un guerrier qui se rendait à la plaine pour pratiquer ses passes d'armes.
Henki, un protecteur fidèle de la cité, vint voir qui était le sombre idiot à se ramasser la seule branche du seul arbre encore moindrement vivant des plaines.
Un peu agacé, il constata que ce n'était que Firn.
- Alors l'ami, on se met à la bio culture ?
Trop tard, Firn était déjà parti aux trousses de son étalon, le traitant de tous les noms quelque peu déplacés que son esprit douteux pouvait trouver.
Telvin vint à Henki.
- À l'origine nous allions à la recherche de mon père. Il a filé dans la nuit pour retrouver un être abyssal.
- Attends laisse moi deviné, c'est cet enfoiré d'Avoral qui est de retour.
Telvin hocha la tête, suivant son parrain des yeux, dépité.
- Et tu dois bien savoir où il est ? Tu ne vas pas fouiller tout Féarun pour le retrouver n'est-ce pas ?
- En fait … oui.
Rougissant, il vit son tuteur revenir bien à cheval.
- Si maman était là, elle sait toujours comment le trouver.
Henki leva les yeux sur les plaines, observant un moment de silence en hommage à la guerrière quand tout à coup il vit luire un immense feu en direction la Lande de Sang.
- Vite Telvin, ça vient de l'ère de combat !
Déjà Firn avait tourné bride vers le lieu dit, Henki partant à la course. Cette fois, Telvin sauta sur la croupe de Tornade qui fila dans le vent.
Telvin et Firnwath arrivèrent enfin sur le lieu du combat, témoin d'un massacre sans précédent, un fleuve de sang inondait encore cette plaine :
- Nous y voici Firnwath, j'espère qu'il n'est pas trop tard.
Firnwath, descendit de son cheval et prit son panier en osier recouvert d'une nappe.
- Très bien Telvin, c'est un bel endroit pour un bon pique-nique, regarde ce que je nous ai préparé ! Ce n'est pas délicieux ?
- Ha heu ouais... heu non tonton.
- Ne fais pas le timide, il y en a assez pour toi.
Le garçon, ne portant pas trop attention à son parrain, cherchait son père des yeux. Déjà Henki se tenait au milieu de la lande, à genou. Telvin allait se demander comment il avait pu venir si vite quand il vit aux cotés de quoi était agenouillé le guerrier.
- NON ! Papa !
Firn finissait un saucisson quand il le vit à son tour.
- DRIZZOUNINET ! NE MEURS PAS !
Il suivit son neveu qui courrait droit vers le corps… mais le corps en question se releva en hurlant son courroux.
- Je me suis fait avoir comme un enfant ! J'ai été tellement idiot.
Il semblait fou de rage, complètement hors de lui, le regard luisant de folie. Telvin vint près de lui, essayant de lui poser la main sur l'épaule, mais le drow se retourna d'un coup, croisant ses lames sous la gorge de son fils.
Telvin, effrayé, recula. Son père ne semblait pas le reconnaître, reculant, toujours aussi menaçant. Henki lui descendit un coup du plat de son épée sur la tempe, l'assommant.
- Pourquoi as-tu fais ça ? proteste le jeune drow.
- Pour sa propre sécurité.
Il ramassa le drow sur le sol et le mit sur son épaule, faisant signe aux autres de le suivre.
- Il ne se rend pas vraiment compte de ce qu'il fait. Quoiqu'il se soit passé, il t'aurait tué avant de se souvenir qu'il avait un fils.
Telvin réfléchi a cette logique, un peu agacé et surtout voulant savoir ce qui avait mit son géniteur dans cet état.
Ils arrivèrent à la maisonnée dans la forêt et Henki déposa Drizzt encore secoué sur le divan. Il alla guetter à la fenêtre.
- Si ce monstre nous cherche, il nous trouvera facilement ici.
- Alors pourquoi venir ?
Firn arrivait sur ces entre faits, laissant Tornade à la porte, il finissait son troisième cochon de lait.
- Je vais te dire pourquoi, dit il en avalant sa dernière bouché.
Telvin le regardait dépité, son estomac commençant à gronder malgré lui, il fouilla dans le panier d'osier.
- Tu as tout mangé ?
- Bon ça va Telvin, je ne savais pas qu'il y avait juste ce qu'il me fallait !
- IL Y EN AVAIT POUR MOI AUSSI ! Trois cochons de lait et un saucisson...
- Ho ça va je grandis mwa monsieur !
- En attendant raconte moi ta théorie sur les agissement d'Henki, lui il semble ne pas vouloir le dire.
Il se tourna vers la cuisine en quête de nourriture, le guerrier en question ne répondant pas.
- Bien voilà. Si on veut le tuer, il faut aller là où l'Avoral va aller. dit Firn.
- Expliquez-moi d'où vient cette créature, demanda Henki.
Telvin revint avec une miche de pain et s'assit près de son père qui revenait à lui.
- Voilà. Hier une jeune elfe est apparu à la taverne, on l'a sauvé et là bien la créature la suivait.
- Elle vient des abysses, spécifia Drizzt en se relevant.
Il grogna un bon coup, la tête lourde.
- Qui est l'imbécile qui m'a frappé ?
Firn et telvin pointèrent Henki. Drizzt se secoua la tête en tentant de réfléchir.
- Je connais bien une façon d'aller lui rendre visite, à cet Avoral.
Il parlait d'une voix blanche de rage. Son fils l'observa attentivement.
- Que s'est-il passé au juste ? Ok tu as été défait de façon humiliante, mais moi aussi j'ai souvent perdu des combats. Ce n'est pas pour autant que je tenterais de t'égorger.
- Qui a égorgé qui ?
Telvin regarda son père d'un air chargé de chagrin. Drizzt baissa la tête.
- J'ai dû perdre le compte à un moment. Ce démon a prit possession de Gwenhwivar.
Tous se retournèrent vers le ranger, complètement bouleversés.
- Pauvre Drizzouninet.
Firn vint lui donner le peu de cochon qu'il lui restait, mais le drow refusa en secouant la tête.
- Je dois la retrouver, qui sait ce que ce monstre peut lui faire.
NB : D'accord…ce chapitre était vraiment long … dsl … mais plus on fait entrer de personnages dans une histoire … et plus on doit leur laisser de temps … écoutez ok j'ai pas de raisons mais vous plaignez vous vraiment !??!?
Le lendemain matin, le ciel était encore gris quand le voyageur quitta la taverne. Il fit de son mieux pour être silencieux, espérant que Telvin ne le suivrait pas. Aucun citoyen n'était encore debout à cette heure lui semblait-il, mais il se trompait.
- Alors voyageur, tu te sauves dans la nuit comme un voleur ?
Le drow jura puis se tourna vers le nouveau venu. Il le toisa du regard, vivement agacé par sa présence.
- Depuis quand un Gardien s'objecte-il à son capitaine ?
Myrddin devint un peu pâle, se tournant vers d'éventuels témoins. Il aurait alors dû tuer son supérieur, évidement. Il fixa l'horizon qui commençait à pâlir.
- Je te laisse aller te faire bouffer, vois-tu moi le soleil ce n'est pas mon truc. Mais si tu cherches l'Avoral, je crois bien qu'il tourne autour de la Lande de Sang.
Le ranger frémit. Il aurait préféré devoir confronter la créature n'importe où, sauf à la Lande de Sang. Cette plaine était pleine de souvenir, de mauvais souvenirs en particulier. Mais évidement si la créature voulait entrer dans la Cité, elle devait d'abord passer par les plaines.
Il reprit son chemin sans se retourner, un peu mal à l'aise. Myrddin était déjà parti, ne voulant pas se faire surprendre avec le drow.
Le soleil pointait maintenant à l'horizon quand il arriva à l'orée du lieu de combat.
Le lendemain matin, Telvin se leva avec les premiers rayons du soleil. Il entendit Myrddin qui rentrait de sa nuit de chasse et décida de jouer l'endormie pour ne pas avoir à le rencontrer.
Myrddin était le Gardien de l'eau dans la Cité, nommé par feu sa mère. Mais il ne l'aimait pas pour autant, pas grand monde n'aimait ce vampire en fait.
Le vampire en question vint frapper violement à sa porte.
- Eh Telvin, ton père est aller se faire tuer.
Avant même la fin de la phrase, Telvin avait bondit du lit et avait ouvert sa porte.
- Pardon ?
Pétrifié, il fixait le vampire narquois.
- Il est parti combattre l'Avoral pendant que tu roupillais encore.
Il bailla et tourna les talons, signifiant qu'il s'en balançait bien. Le jeune drow, lui, était mort d'inquiétude.
Ne faisant ni une ni deux, il enfila son kilt et courut à la taverne de l'Elfe Egaré, la taverne de son parrain Firnwath Dinquarë.
Firnwath était en train de chasser un Corpse, une créature se multipliant dans la poussière et les restes de table. Telvin, au Phoenix Bleu, avait un problème semblable mais avec les rats.
Il contourna une table et se pencha face à son parrain.
- Firn, je ne veux pas t'interrompre dans tes affaires 'hautement' importante, mais j'ai comme l'impression qu'on va fêter des funérailles ce soir si tu ne m'aides pas un peu.
Firn releva la tête d'un coup, s'assommant sous la table. Soupirant, Telvin le laissa reprendre ses esprits.
- Alors qui va se faire pendre ?
- Mon père.
Firn le regarda, puis éclata de rire.
- Ah d'accord ! C'est encore une de vos farces. Non monsieur je ne prends pas. Et qui plus est …
Il arracha d'un geste vif le kilt à son neveu qui devient cramoisie et il entreprit de frotter le plancher.
- Il commençait à me manquer de guenilles je dois dire.
Telvin enfila à la hâte un pantalon, foudroyant son parrain du regard.
- Je ne plaisante pas, mon père est en danger. D'après Myrddin …
Le tenancier éclata de rire.
- Alors maintenant tu veux me faire courir pour des paroles de ce lardon dérivé de mille pattes baveux ?
- Écoute, c'est idiot à dire, mais je le crois moi.
- Bon alors y'avait qu'à le dire ! Pourquoi me fais-tu perdre mon temps ?
Il ouvrit la porte de la glacière et se sorti un poulet entier. Il le dégusta en regardant son neveu.
- Raconte à tonton Firny.
- Bien voilà. Une jeune elfe est débarquée hier à la taverne et on l'a un peu aidé à se sauver d'un … monstre je crois. D'après Myrddin ça s'appellerait l'Avoral.
Firn avala de travers. Il ne savait que trop bien ce qu'était l'Avoral, une créature qui atteignait son propre moral.
- Et tu dis que le voyageur est allé le combattre … seul ?
- Oui ! Nous devons aller l'aider !
Aussitôt, Firn saisit un panier à pique-nique, sa cape flottant au vent, et sauta sur son fidèle destrier Tornade qui l'attendait à l'extérieur, bel étalon noir aux yeux mauves.
Telvin tenta de le suivre en courant mais il s'arrêta d'un coup pour crier à son parrain de prendre garde.
Comme une scène au ralentit, Firn se bouffa la branche d'un arbre en pleine face, le jetant en bas de selle. Le bruit ameuta un guerrier qui se rendait à la plaine pour pratiquer ses passes d'armes.
Henki, un protecteur fidèle de la cité, vint voir qui était le sombre idiot à se ramasser la seule branche du seul arbre encore moindrement vivant des plaines.
Un peu agacé, il constata que ce n'était que Firn.
- Alors l'ami, on se met à la bio culture ?
Trop tard, Firn était déjà parti aux trousses de son étalon, le traitant de tous les noms quelque peu déplacés que son esprit douteux pouvait trouver.
Telvin vint à Henki.
- À l'origine nous allions à la recherche de mon père. Il a filé dans la nuit pour retrouver un être abyssal.
- Attends laisse moi deviné, c'est cet enfoiré d'Avoral qui est de retour.
Telvin hocha la tête, suivant son parrain des yeux, dépité.
- Et tu dois bien savoir où il est ? Tu ne vas pas fouiller tout Féarun pour le retrouver n'est-ce pas ?
- En fait … oui.
Rougissant, il vit son tuteur revenir bien à cheval.
- Si maman était là, elle sait toujours comment le trouver.
Henki leva les yeux sur les plaines, observant un moment de silence en hommage à la guerrière quand tout à coup il vit luire un immense feu en direction la Lande de Sang.
- Vite Telvin, ça vient de l'ère de combat !
Déjà Firn avait tourné bride vers le lieu dit, Henki partant à la course. Cette fois, Telvin sauta sur la croupe de Tornade qui fila dans le vent.
Telvin et Firnwath arrivèrent enfin sur le lieu du combat, témoin d'un massacre sans précédent, un fleuve de sang inondait encore cette plaine :
- Nous y voici Firnwath, j'espère qu'il n'est pas trop tard.
Firnwath, descendit de son cheval et prit son panier en osier recouvert d'une nappe.
- Très bien Telvin, c'est un bel endroit pour un bon pique-nique, regarde ce que je nous ai préparé ! Ce n'est pas délicieux ?
- Ha heu ouais... heu non tonton.
- Ne fais pas le timide, il y en a assez pour toi.
Le garçon, ne portant pas trop attention à son parrain, cherchait son père des yeux. Déjà Henki se tenait au milieu de la lande, à genou. Telvin allait se demander comment il avait pu venir si vite quand il vit aux cotés de quoi était agenouillé le guerrier.
- NON ! Papa !
Firn finissait un saucisson quand il le vit à son tour.
- DRIZZOUNINET ! NE MEURS PAS !
Il suivit son neveu qui courrait droit vers le corps… mais le corps en question se releva en hurlant son courroux.
- Je me suis fait avoir comme un enfant ! J'ai été tellement idiot.
Il semblait fou de rage, complètement hors de lui, le regard luisant de folie. Telvin vint près de lui, essayant de lui poser la main sur l'épaule, mais le drow se retourna d'un coup, croisant ses lames sous la gorge de son fils.
Telvin, effrayé, recula. Son père ne semblait pas le reconnaître, reculant, toujours aussi menaçant. Henki lui descendit un coup du plat de son épée sur la tempe, l'assommant.
- Pourquoi as-tu fais ça ? proteste le jeune drow.
- Pour sa propre sécurité.
Il ramassa le drow sur le sol et le mit sur son épaule, faisant signe aux autres de le suivre.
- Il ne se rend pas vraiment compte de ce qu'il fait. Quoiqu'il se soit passé, il t'aurait tué avant de se souvenir qu'il avait un fils.
Telvin réfléchi a cette logique, un peu agacé et surtout voulant savoir ce qui avait mit son géniteur dans cet état.
Ils arrivèrent à la maisonnée dans la forêt et Henki déposa Drizzt encore secoué sur le divan. Il alla guetter à la fenêtre.
- Si ce monstre nous cherche, il nous trouvera facilement ici.
- Alors pourquoi venir ?
Firn arrivait sur ces entre faits, laissant Tornade à la porte, il finissait son troisième cochon de lait.
- Je vais te dire pourquoi, dit il en avalant sa dernière bouché.
Telvin le regardait dépité, son estomac commençant à gronder malgré lui, il fouilla dans le panier d'osier.
- Tu as tout mangé ?
- Bon ça va Telvin, je ne savais pas qu'il y avait juste ce qu'il me fallait !
- IL Y EN AVAIT POUR MOI AUSSI ! Trois cochons de lait et un saucisson...
- Ho ça va je grandis mwa monsieur !
- En attendant raconte moi ta théorie sur les agissement d'Henki, lui il semble ne pas vouloir le dire.
Il se tourna vers la cuisine en quête de nourriture, le guerrier en question ne répondant pas.
- Bien voilà. Si on veut le tuer, il faut aller là où l'Avoral va aller. dit Firn.
- Expliquez-moi d'où vient cette créature, demanda Henki.
Telvin revint avec une miche de pain et s'assit près de son père qui revenait à lui.
- Voilà. Hier une jeune elfe est apparu à la taverne, on l'a sauvé et là bien la créature la suivait.
- Elle vient des abysses, spécifia Drizzt en se relevant.
Il grogna un bon coup, la tête lourde.
- Qui est l'imbécile qui m'a frappé ?
Firn et telvin pointèrent Henki. Drizzt se secoua la tête en tentant de réfléchir.
- Je connais bien une façon d'aller lui rendre visite, à cet Avoral.
Il parlait d'une voix blanche de rage. Son fils l'observa attentivement.
- Que s'est-il passé au juste ? Ok tu as été défait de façon humiliante, mais moi aussi j'ai souvent perdu des combats. Ce n'est pas pour autant que je tenterais de t'égorger.
- Qui a égorgé qui ?
Telvin regarda son père d'un air chargé de chagrin. Drizzt baissa la tête.
- J'ai dû perdre le compte à un moment. Ce démon a prit possession de Gwenhwivar.
Tous se retournèrent vers le ranger, complètement bouleversés.
- Pauvre Drizzouninet.
Firn vint lui donner le peu de cochon qu'il lui restait, mais le drow refusa en secouant la tête.
- Je dois la retrouver, qui sait ce que ce monstre peut lui faire.
NB : D'accord…ce chapitre était vraiment long … dsl … mais plus on fait entrer de personnages dans une histoire … et plus on doit leur laisser de temps … écoutez ok j'ai pas de raisons mais vous plaignez vous vraiment !??!?
