Je vous remercie pour vos reviews et vous fait de gros bisous. J'espère que vous aimerez ce chapitre.
Nakhemda : Moi aussi Fido me dit ça parfois. ^^ Merci pour ce que tu m'as dit. Ca m'a fait très plaisir.
Flore : Je l'ai d'abord écrite en Anglais parce que j'ai connu fanfic (il n'y a pas très longtemps) en Anglais. On m'avait recommandé certaines histoires, toujours dans cette langue et comme j'adore l'Anglais et que j'ai vu qu'il y avait énormément de fics là-bas, j'ai voulu en faire partie aussi. Mais j'ai toujours voulu aussi en écrire en Français et l'idée de la traduire m'avait déjà effleuré l'esprit.
Nuage : Ah bah, non, c'est vraiement po guste ! Pourquoi je la traduis moi si vous la lisez tous en Anglais ??? ^^ Bon, je sais que c'est flatteur mais coumême. ^^ Je suis contente qu'elle t'ait plus. Gros poutouxes.
Black Moon : Maieuhhh... tous mes chapitres sont intéressants. Certains sont plus croustillants c'est tout. ^^
Seleme59 : *Elehyn rougit* Merci beaucoup.^^
Cachou : Un site ? Pas un salon de torture ? Zut ! Je me suis trompé d'endroit. ^^
Chapitre 4 : MienHarry était désespéré. Il était assis avec Ron et Hermione dans un coin calme de la bibliothèque et était en train de chercher une explication à cette étrange attirance. Mais pour l'instant, ils n'avaient encore rien trouvé.
« 'Désir et potions', 'Enchantements pour accroître le désir', 'Le dictionnaire d'Eros'… rien ! Il n'y a rien » soupira Hermione.
« Je ne savais pas que la bibliothèque recelait tant de livres sur ce sujet. C'est réellement intéressant. Je comprends maintenant pourquoi tu passes autant de temps ici 'Mione » la taquina Ron, un gentil sourire aux lèvres tout en tenant le livre 'Lapin et sa carotte' dans la main.
« Si tu passais plus de temps ici, tu le saurais. Mais ce n'est pas ce que je lis d'habitude. Merci bien Ron » répondit Hermione sarcastiquement.
Elle se tourna vers Harry, inquiète et ajouta, « Je ne sais pas ce qui s'est passé avec toi mais si ça se trouve, tu es peut-être allergique à un ingrédient que composait la potion que nous avons faite hier. Peut-être vaudrait-il mieux que tu retournes voir Madame Pomfresh Harry. »
« Oui, c'est peut-être qu'une simple allergie après tout. Tu as raison 'Mione. Je vais aller la voir tout de suite et… »
« Mais Harry, » le coupa Hermione vivement. « Tu ne peux pas y aller maintenant ! Tu n'as pas le temps ! Regarde, on a le cours d'herbologie dans dix minutes. »
Harry leva les yeux au ciel et dit, « Oui, nous avons herbologie… avec les Serpentards… avec Malfoy, Crabbe, Goyle, Zabini… »
« OK, OK Harry. Tu as raison, il vaut mieux que tu ailles tout de suite à l'infirmerie. Ron et moi expliquerons la raison de ton absence au professeur Chourave. »
« Merci. A tout à l'heure. »
"A tout'" dirent ses amis en écho.
Harry entra dans l'infirmerie sans avec subit aucun harcèlement – à son grand soulagement. Et après avoir tout expliqué à Madame Pomfresh, celle-ci lui donna quelques examens à faire.
« Les résultats seront prêts demain Monsieur Potter. »
« Demain ?!? N'y a-t-il aucun moye de les avoir plus tôt Madame Pomfresh parce que… »
« Je suis désolé Monsieur Potter mais demain est le plus rapide que je puisse faire. »
Très ennuyé, Harry sortit de la pièce pour la troisième fois en deux jours.
« Alors Harry, qu'est-ce que Madame Pomfresh t'a dit ? » demanda Ron impatiemment.
« Que les résultats seraient prêts demain ! »
« Demain ! N'y a-t-il pas un moyen pour..."
« Non Ron. Elle m'a dit que c'était le plus vite qu'elle pouvait faire. »
« Oh Harry. C'est horrible ! Qu'est-ce que tu vas faire pour Snape et sa… retenue ? » demanda à voix basse le rouquin, horrifié à son ami qui était maintenant d'une pâleur alarmante.
Harry avait raconté à ses amis ce qui s'était passé avec malfoy et Snape tôt dans la matinée et Ron et Hermione avaient été catastrophés et consternés.
« Chais pas, » soupira Harry. Il passa une main lasse dans ses cheveux déjà ébouriffés et secoua la tête lentement en signe de totale confusion.
« Il faut que tu dises tout à Dumbledore Harry » dit Hermione, très déterminée. « Dumbledore pourra t'aider. »
« Ouais c'est vrai » ajouta Ron, le visage soudain éclairé. « Dumbledore est la solution. Il peut annuler une retenue et comme ça, tu ne seras pas seul avec Snape dans les cachots ce soir. »
Harry sourit avec espoir à son tour.
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Mais où pouvait bien être Dumbledore ? Il était l'heure du dîner et d'habitude, le directeur était assis sur sa chaise dorée au centre de la table des professeurs, se dit Harry.
Il tourna la tête pour en faire part à Ron et Hermione mais vit, sur leurs visages interrogateurs, qu'ils se posaient la même question que lui. Ils regardèrent leur ami avec inquiétude.
Depuis qu'Harry avait vaincu Voldemort, le château était un lieu beaucoup plus sûr. La plupart des mangemorts étaient morts et les autres étaient enfermés dans la prison d'Azkaban, sans risque, cette fois-ci, de pouvoir s'échapper. Il n'y avait plus de partisans du mage noir non plus.
Le professeur McGonagall n'était nulle part en vue également. Ce n'était pas vraiment surprenant car ils étaient souvent appelés par le ministère qui était maintenant dirigé par Arthur Weasley. Ils se rencontraient souvent pour discuter des nouvelles lois concernant Poudlard, pour assurer une meilleure sécurité des lieux et une excellente qualité d'enseignement.
« Est-ce que vous pensez que Dumbledore et McGonagall sont au ministère ? » demanda Ron, étonné.
« Probablement, » répondit Hermione en se mordant la lèvre, ennuyée.
« Oh ! Oui » ajouta Neville qui avait entendu leur conversation. « J'ai entendu Malfoy le dire tout à l'heure à Crabbe et c'est Snape qui est chargé de garder un œil sur nous. » Neville grimaça à ces mots.
Harry sentit son estomac fondre à l'intérieur de son ventre. Il regarda ses amis et vit qu'ils devaient connaître la même sensation que lui.
« Harry, ne t'inquiètes pas, » murmura Hermione, livide. « Ron et moi allons te suivre partout où tu iras et tu resteras dans notre salle commune ce soir. Ne vas pas à ta retenue. Et quand Dumbledore reviendra, nous irons le voir et nous lui expliquerons tout cela. »
« Oui, 'Mione a raison et en plus, Harry va avoir ses résultats demain donc on saura ce qui ne va pas et pourrons donc nous justifier.
Hermione acquièsça d'un signe de tête et Harry, très lentement, l'imita.
Il se sentait mieux maintenant qu'il pouvait entrevoir le bout du tunnel. Dumbledore serait en mesure de les aider. Harry était sûr de ça et s'il était resté en vie pendant tout une journée dans cette situation, pourquoi pas deux ! Il releva légèrement la tête et était sur le point de sourire de soulagement et de joie à cette pensée lorsqu'il vit la main de Malfoy… glisser sous la table… encore. Harry avait envie de pleurer.
Le jeune homme brun tenta de focaliser ses pensées sur autre chose que la main et fixa son regard sur Neville qui essayait désespérément de parler avec Seamus et Dean, qui, quant à eux, étaient en train de baver dans leurs assiettes… mais pas à cause de la nourriture. Très rapidement, Harry tourna sa tête et rencontra les yeux affamés d'Ernie MacMillan posés sur lui. Il se détourna encore et vit que Stewart Ackerley avait les yeux fixés sur ses fesses.
'Respire Harry, respire' pensa-t-il, rougissant. 'Ne les regarde pas. Ron est juste devant toi donc regarde-le.'
Harry vissa son regard sur le rouquin qui était en train de manger de bon appétit, totalement inconscient des choses qui l'entouraient autre que sa part de gâteau au chocolat. Harry soupira mais son soulagement ne fût que de courte durée lorsqu'il remarqua que derrière son ami, une paire d'yeux pétillants et bovins glissaient le long de la partie haute de son corps.
Pour l'autre garçon, le corps d'Harry était l'image la plus belle qu'il avait vu de sa courte vie et il était parfaitement visible pour tout le monde que Goyle désirait le Gryffondor ardemment.
« C'est affreux ! » pensa Harry.
Le trio finit, une fois de plus, bien vite leur repas et sortit de la salle d'un pas rapide. Ils étaient en train de marcher dans le couloir qui les mènerait à la tour Gryffondor lorsqu'ils furent obliger de s'arrêter.
Devant eux, se dressaient plusieurs Serpentards qui étaient en train de dévorer Harry des yeux, se mouvant comme des animaux en rut brusquement libérés et ayant repérés leur proie.
« Granger, Weasel, barrez-vous ! » ordonna Draco Malfoy sans détacher son regard de l'objet de son désir.
« Pas question Malfoy ! Laisse Harry tranquille » grogna Ron, furieux.
« C'est pas toi que nous voulons Weasel alors BARREZ-VOUS ! »
En réponse, Ron et Hermione sortirent leurs baguettes de leur poche et les pointèrent vers les Serpentards.
« Qu'êtes-vous en train de faire Monsieur Weasley et Miss Granger ? Agresser mes étudiants ? » cracha une voix glaciale derrière eux. « Une retenue pour tous les deux avec Rusard et tout de suite. »
« Mais professeur… »
« J'ai dit IMMEDIATEMENT Miss Granger. » Snape se tourna vers Rusard qui se trouvait près de lui et ajouta, « Rusard, emmenez-les hors de ma vue. »
« Mais bien sûr professeur » répondit le concierge d'une voix mielleuse alors qu'un sourire sadique étirait ses lèvres.
« Harry » souffla Hermione.
Ron et elle le regardèrent avec horreur et crainte.
« Ce n'est rien, 'Mione. Suivez Rusard. Si j'ai réussi à vaincre Voldemort, je peux me protéger tout seul contre n'importe qui d'autre. Ne vous inquiétez pas. Ca va bien se passer » murmura Harry, l'air déterminé.
En lui lançant un dernier regard désolé, les deux Gryffondors suivirent le concierge.
« Maintenant vous » dit Snape à ses Serpentards. « Retournez dans votre Maison de ce pas. »
Son ton était sec et les jeunes gens comprirent la menace. Avec un dernier regard lubrique tourné vers le Gryffondor, ils se dirigèrent vivement vers leur salle commune.
Quand Harry et lui furent seuls dans le couloir désert, Snape sourit d'un air mauvais.
« Alors comme ça Monsieur Potter, vous pensiez que vous pouviez retourner dans votre salle commune. Vous croyiez que vous aviez le pouvoir d'annuler votre retenue… sans conséquences. » Snape éclata d'un rire diabolique et planta son regard intense dans celui du nerveux jeune homme à la chevelure d'ébène. Dans ses prunelles noires, un feu s'était embrasé et flamboyait plus sûrement que les flammes de l'enfer. Il voulait le jeune homme. Il avait envie de ces lèvres, de cette peau lisse et tannée par le soleil. Il avait douloureusement envie de toucher ce corps qu'il devinait si beau et si doux… partout, de respirer son odeur, de goûter à sa chair onctueuse. Il grogna de désir comme l'image de lui prenant passionnément son étudiant encore et encore se dessinait très nettement devant ses yeux. Il pouvait presque entendre ses petits cris de plaisir. Oh oui, cette bouche. Son sexe dans cette bouche…
« Venez Monsieur Potter. Vous avez été très vilain… penser que vous pouviez annuler, seul et volontairement, une retenue… avec moi. Pour cela, vous méritez une punition, Monsieur Potter et je vais vous la donner. Suivez-moi. »
Harry avala sa salive péniblement et suivit son professeur. Les flammes qu'il avait vu dans les yeux de Snape… Il en était effrayé et ne voulait pas savoir ce qui se passerait s'il lui désobéissait encore. Il savait comment se défendre et pourrait stupéfixer Snape s'il devait le faire. Sa baguette n'était pas bien loin.
Et puis, peut-être que Snape pouvait se contrôler. Ordinairement, il se maîtrisait parfaitement bien…
« Oui, mais d'habitude, il n'y a pas trace de désir dans ses yeux » dit une petite voix dans la tête d'Harry.
Peut-être, me voudra-t-il…
« Oui, te voudra, c'est ça, tu as tout compris ! »
… Me voudra-t-il voir récurer des chaudrons…
« Oui, utiliser tes mains… ou les siennes »
… Ou laver les sols…
« Prendre une douche avec toi et laver ton corps »
… Ou écrire une rédaction…
« Sur le thème des meilleurs positions pour faire l'amour »
… L'aider…
« Ouais ! »
… A préparer une potion…
« Un aphrodisiaque ! Il est maîtres des potions, il n'a besoin d'aucune aide ! »
… Ranger des bocaux ou des ingrédients…
« Vers sa chambre, je suppose »
… NON ! Il ne peut pas vouloir ça… C'est… Snape ! … Tu n'es qu'une pervers !
« Pas une pervers ! Juste Réaliste ! »
Maintenant shuuuuttttt.
Les deux hommes marchèrent à travers les nombreux couloirs, descendant de plus en plus profondément dans les cachots jusqu'à ce qu'Harry s'aperçoive qu'il n'avait jamais vu ce tableau, ni cette statue, ni cet… Où était-il ?
Tout à coup, Snape prit la main du jeune homme et le poussa à l'intérieur d'une salle totalement plongée dans l'obscurité. Harry entendit une porte claquer.
« Incendio » cria Snape et un grand feu illumina la pièce.
Harry réalisa qu'il était dans les appartements de son professeur.
Son cœur se mit à battre plus vite et sa respiration se fit difficile quand deux mains se crispèrent sur ses épaules.
Snape tourna vers lui le corps du garçon et le plaqua durement contre le mur de pierre glacé. Avec un gémissement sourd, l'homme arqua le corps souple dont il en avait une soif intense et inextinguible.
Paralysé, Harry pouvait sentir une main glisser le long de son dos jusqu'à la rondeur charnue de ses fesses fermes que l'homme pressa.
Snape couvrit de son corps celui de son étudiant et prit le menton du jeune homme de son autre main. Leurs yeux se rencontrèrent et s'accrochèrent avant que la voix rauque de Severus ne se répercute dans la salle.
« Tu es à moi Harry et je vais te le prouver immédiatement. »
