Merci pour vos reviews. Je vous fais de gros bisous à toutes et à tous.

AthenaDarkShadow : Maieuh… qu'est-ce qu'elle a la conduite de Snape. Tout le monde voudrait avoir un Sev aussi entreprenant. ^^

Himitsumit : Mais non, ce n'est qu'une impression. ^^

Dega : Vala la suite et ça ne va pas encore répondre à tes questions. ^^ Bah vi, je suis sadique mais je crois que tu le savais déjà. Lol.

Pitchouna : Moi ? La voix de la conscience d'Harry ? Euh… bah c'est que… vi ! ^^

Black Moon : Lol. C'est vrai que ce chapitre est plus croustillant. Le prochain en Anglais EXCLU, LES ENFANTS ! EXCLU ^^ va l'être un chouia. Il est déjà écris et posté à ma beta mais elle ne ma l'a pas encore renvoyé (elle a son travail et sa vie elle aussi) mais du coup, je ne peux pas le poster donc il faudra attendre encore un peu. Mais, dès qu'il est dans ma boite mail, je le poste.

Paradise1 : Comment peux-tu dire que tes reviews ne servent à rien Miss ! Mais si je sais que tu me laisses des messages et j'en suis toujours très contente !!! Mais je ne peux pas répondre à tout le monde sinon mes réponses aux reviews seraient toujours plus longue que mes chapitres. Lol. Quand je me mets à discuter, on ne peut plus m'arrêter.^^

Magnolia : Oui, pour l'instant c'est pauvre Harry. ^^ Mais après, ça sera bon. Lol.^^

Clau1 : J'espère que ce chapitre te plaira autant que le précédent. Merci.

Flore : C'est un peu normal de vous la traduire. Je suis quand même Française et puis vu le nombre de fic qu'il y a en Français, il faut en rajouter sinon, c'est triste pour ceux qui aiment les slashs SSHP et qui ne voient que 3 pages… même si c'est mieux que rien.

Lyly : Merci. Je suis heureuse de voir que tu aimes ma fic.

Chapitre 4 : Une retenue très spéciale

Dans la salle commune des Serpentards, Draco Malfoy, Gregory Goyle, Blaise Zabini et Graham Pritchard étaient en train de comploter en vue de kidnapper Harry. Bien sûr, Draco n'avait aucune intention de partager le jeune homme avec qui que ce soit et il n'avait pas attendu pour réfléchir à un second plan pour se débarrasser des autres en temps voulu. L'attitude de Snape avait été suspicieuse elle aussi et le blond voulait en connaître les raisons et surtout si son directeur de Maison était intéressé par le Gryffondor. Draco devrait faire minutieusement attention à tout signe qui pourrait trahir son professeur et si celui-ci avait bel et bien des vues sur Harry, il s'en occuperait également.

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Pour leur retenue, Ron et Hermione devait nettoyer et désinfecter chaque lits se trouvant dans l'infirmerie. Ils étaient très inquiets pour Harry mais savaient que leur ami était un sorcier très puissant, beaucoup plus que ne l'était Snape, et qu'il pouvait envoyer son professeur sur Saturne s'il le voulait donc si celui-ci le harcelait.

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Pendant ce temps, dans une pièce glaciale située quelque part dans les sous-sols des cachots, une bouche impatiente en dévorait une autre. Des mains essayaient d'enlever une robe noire et toucher la peau si douce qui s'y cachait.

Snape gémit de plaisir. Le goût de cette peau était si savoureux, sa chair était si tendre et musculeuse en même temps. C'était merveilleux de sentir un autre corps chaud contre le sien. Harry était au-delà de beau. Severus avait besoin de lui. Il le voulait ardemment.

« Oh Harry… Harry… Touche-moi, caresse-moi… partout… »

« Professeur… s'il vous plaît… non… »

« Harry, je t'aime. Je te veux tellement. J'ai besoin de toi. Laisse-moi te faire l'amour. Je serais doux, ce sera merveilleux… Mon Harry… »

Snape agrippa le cou de Harry, plongeant son regard dans les profondeurs émeraudes qui lui faisaient face et captura ses lèvres. Sa langue brûlante glissa dans la bouche de son étudiant et l'explora encore et encore. Severus embrassait le jeune homme de plus en plus passionnément comme si demain n'existerait pas. Harry était A LUI. Il était dans ses bras d'où il ne partirait jamais.

Severus n'avait jamais ressentit auparavant un désir si dévorant. C'était comme un feu, de la lave pure qui embrasaient ses veines et son corps jusqu'à toucher le centre de son cœur, le faisant fondre de joie et d'amour. Il pressa fermement son érection avide contre le sexe de son étudiant et commença à se mouvoir furieusement… oh quel plaisir !… Lèvres contre lèvres, leurs langues se caressant, peau contre peau, ses mains errant sur son corps, partout. Et ce délicieux petit cul qu'il devinait si étroit et qui appelait son membre si dur à s'enfouir profondément, l'empalant sauvagement… Severus en avait terriblement envie. Il aurait donner sa vie pour l'avoir.

« Tu es si beau, tu le sais ça » murmura son professeur tandis que sa bouche embrassait chaque centimètre de peau accessible sur le torse d'Harry. Il voulait plus… plus de peau… plus de caresses. Il agrippa donc le col de la robe du jeune homme et tira dessus d'un coup sec, en ignorant le hurlement effrayé d'Harry et la déchira en une large ouverture béante.

Le son que produisit le tissu en se déchirant ne fit qu'accroître le désir de l'homme à un niveau presque démentiel. Il fit courir ses mains sur le corps offert à la vue, explorant chaque creux et vallées. Severus inclina la tête pour que sa bouche puisse goûter les mamelons du jeune homme, les suçant en un rythme alternant tendresse et ardeur. Ses mains continuèrent leur progression fiévreuse sur les cuisses d'Harry, se dirigeant peu à peu vers son entrejambe.

Harry pouvait sentir les vagues de chaleur venant de son professeur l'envahir et en était confus et hébété. Il voulait que Snape arrête mais, et à sa grande honte, il était aussi excité par toutes ses caresses et baisers. Il aimait la sensation de ces mains sur son corps mais c'était mal. C'était Snape, son maître des potions, l'homme dont le regard noir était légendaire et sûrement répertorié dans 'L'histoire de Poudlard'.

Et maintenant, ce même homme était en train de lui murmurer au creux de l'oreille des mots qui firent frémir Harry.

« Je suis complètement nu sous ma robe et c'est uniquement pour toi que j'ai fait ça. » Snape lui lécha le lobe et laissa glisser sa langue le long de son cou.

Le jeune Gryffondor rougit davantage. Sa respiration devint pénible alors qu'il tentait de se ressaisir.

« Arrêtez Professeur ! S'il vous plaît, stop ! » supplia-t-il comme il sentait une main se poser sur sa chair sensible et la caresser avec adresse. « Oh mon dieu, mmmm… oooooohhhh… stooooopp. »

« Touche-moi… oh je t'en prie… enflamme-moi. »

« Non, je ne peux pas… »

Harry ne pu prononcer une parole supplémentaire comme une bouche avide prenait possession de la sienne.

Severus titilla de la pointe de sa langue les lèvres pleines et rougies du jeune homme. Il approfondissait son baiser lorsque Harry commença à lui répondre dans un gémissement. Ce son rendit Severus complètement fou. Sa virilité était si dure maintenant qu'elle en était douloureuse. Incapable de penser plus avant, il prit la main de son étudiant, la glissa sous sa propre robe et pressa cette chair chaude et tremblante sur son érection vibrante. Il ne sentit pas qu'Harry s'était figé. Il savait seulement qu'il brûlait d'avoir davantage de contact de la part du jeune homme.

Severus posa ses mains sur celle d'Harry pour la garder en place et commença à bouger doucement puis rapidement en un rythme sauvage. Ses hanches ondulaient frénétiquement sous ses doigts. « Ohh… oui… oui… mmmmm » haleta-t-il sensuellement.

Harry était choqué. Il essaya de dégager sa main mais il n'y arrivait pas. Noyé dans un désir incontrôlé, Snape la maintenait fermement. Le jeune homme paniqua lorsqu'il vit son professeur sortir un petit flacon de la poche de sa robe. Un flacon rempli d'une potion qui ressemblait étrangement à… de l'huile. Ses yeux émeraudes s'agrandirent démesurément à cette vision et il secoua la tête désespérément. 'NON' hurlait sa raison.

Snape était en train d'ouvrir la petite bouteille quand Harry le poussa violemment. L'homme se sentit tomber et heurta le sol rudement. Le flacon d'huile ouvert vola dans les airs avant de retomber sur son propriétaire en vidant largement son contenu sur la tête de celui-ci. Légèrement étourdi par le choc, Severus releva la tête à temps pour voir Harry ouvrir la porte et se ruer dans les couloirs. 

Harry courait aussi vite qu'il le pouvait, ne s'attardant pas à regarder derrière lui. Il n'entendait pas de bruits de course en dehors des siens ce qui lui indiquait que Snape ne le suivait pas – ou tout au moins, pas encore.

Il avait honte. Comment avait-il pu répondre au baiser de son professeur ? Pourquoi avait-il fait cela ? Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez lui ? Ca avait été les baisers de Snape ! Cependant, s'il voulait être honnête envers lui-même, il devait bien s'avouer qu'il avait aimé ça. Oh Merlin.

Totalement perdu dans ses funestes pensées, Harry tourna au coin d'un couloir en vue de regagner la tour Gryffondor au plus vite et ne vit pas la personne qui lui faisait désormais face à temps. Leur collision fût rude et ils se retrouvèrent tous les deux, projetés par terre. Sur les fesses.

Harry ouvrit la bouche pour s'excuser lorsqu'il vit et reconnu le garçon qu'il avait heurté. Une paire d'yeux brillant d'une intelligence rare rencontra les siens qui ne cachait en rien sa crainte. Harry se redressa en une seconde fermement sur ses pieds et se remit à courir comme si sa vie en dépendait – ce qui n'était pas loin d'être le cas.

Le temps que l'information 'Harry est juste devant moi' arrive au cerveau de Goyle, le Gryffondor était déjà loin. Grégory se releva et commença une course éperdue pour retrouver l'objet du désire de son cœur. Ou plus exactement, l'objet de son désir tout court.

Harry savait qu'il était suivit et savait également que Goyle était plus grand et plus fort que lui. Il accéléra alors l'allure autant qu'il le pût pour mettre la plus grande distance possible entre eux. Cependant, cette intention était vaine - la taille de Goyle lui permettant de gagner de plus en plus de terrain à chaque enjambée qu'il faisait.

Severus courait lui aussi à travers les couloirs des cachots. Il avait deviné que l'intention d'Harry était de retourner dans sa Maison donc il emprunta immédiatement cette direction. Lorsqu'il découvrit que Goyle était en train de pourchasser son Harry, il vit rouge. Personne n'avait le droit de toucher Harry, ou même de le vouloir. Personne. Nul autre que lui n'avait ce droit. Sa fureur aida Severus à courir plus vite.

Harry émergea des couloirs et commença à gravir les escaliers. Goyle gagnaient encore du terrain mais Harry se maintenant toujours à distance devant lui. Quelques étudiants étaient là, les regardant avec surprise et curiosité.

Ils créaient, en effet, un étrange tableau. Harry, en première position, échappant visiblement à Goyle qui lui-même était poursuivit par Snape.

Severus pouvait intercepter certains commentaires étonnés de ses élèves.

« Pourquoi courent-ils tous les deux  après Harry ? »

« Qu'est-ce qu'Harry a bien pu faire encore ? »

« Pourquoi Snape court-il après Goyle et… ? »

« Regarde ! Ses cheveux sont tellement gras, qu'ça coule ! »

« Je crois qu'ils ont trop regardé 'Benny Hill' ! »

Ne prenant pas le temps de les fusiller du regard ou de demander qui était 'Benny Hill', le maître des potions poursuivit son chemin aussi vite que ses jambes le lui permettaient.

Harry était presque Harry à l'entrée de la Tour. 'Juste encore un escalier, un autre couloir et j'y serais. C'est plus loin maintenant' s'encourageait-il. Il entendit des bruits de pas se rapprocher, toujours de plus en plus près ce qui le terrorisait. Il se rappelait encore trop bien du flacon de lubrifiant que Snape avait voulu utiliser. Et si Goyle arrivait à attraper son pauvre corps, il doutait énormément que le Serpentard en aurait sur lui… ou peut-être qu'il en gardait, lui aussi, dans sa poche, comme Snape. Qui pouvait savoir en réalité ! Mais de toute façon, Harry n'avait aucune envie de le découvrir. Jamais.

Snape, gagnait du terrain lui aussi et se rapprochait de Goyle. 'Quand je l'aurais attraper, celui-là, il retournera directement dans les cachots et il regrettera d'avoir suivit mon Harry. Il le regrettera amèrement. Il n'aurait plus jamais envie de toucher mon Harry une nouvelle fois… Harry. Oh, Harry… mon amour.'

Goyle était en train de gravir le dernier escalier et eut une idée, ce qui constituait une de plus que d'habitude. Dès qu'il serait arrivé à sauter sur Harry, il lui lécherait tout le corps. Il était tellement alléchant.

'Juste ce couloir et c'est bon. J'arrive même à voir La Grosse Dame d'ici' pensa Harry. Il savait qu'il devait dire le mot de passe maintenant. C'était sa dernière chance de le dire sans être entendu par ses poursuivants.

« Carpe Diem » prononça Harry d'une voix pas trop forte tout en s'assurant que la Grosse Dame pouvait, elle, l'entendre. « Carpe Diem »répéta-t-il presque hystériquement tandis qu'il voyait la femme du tableau continuer de discuter avec son amie, Violette. Il ne pouvait pas attendre la fin de leur conversation ! « Vite ! » hurla-t-il.

« Oui, oui, deux minutes » protesta la Grosse Dame irritée. « Regarde Violette ! Maintenant les étudiants sont tellement impolis. Ils ne peuvent même pas attendre… »

Goyle n'était plus loin à présent. Harry pouvait voir ses yeux, de l'autre côté du couloir, brillés d'une lubricité écœurante. Il n'était plus qu'à cinq mètres de distance… quatre mètres.

« Vite, je vous en priiiieee .»

… Trois mètres… deux…

Soupirant lourdement, La Grosse Dame consentit à ouvrir la porte et Harry s'y engouffra prestement. Il la referma vivement, en un claquement brusque, au nez d'un Goyle dépité.

Harry, dos à la porte, en pleurait presque de soulagement. Il respirait bruyamment est son cœur battait comme un fou. Il était en sécurité. En sécurité maintenant.

Assis dans la salle commune déserte, Neville regardait son camarade avec étonnement et inquiétude. « Tu vas bien Harry ? Quelqu'un vient-il de te harceler ? » demanda-t-il gentiment.

Harry acquiesça d'un signe de tête.

« Qui ? »

« Goyle et Snape ! »

Le visage de Neville se tordit en une grimace de dégoût et de crainte, puis de compassion.

« Pauvre Harry. Viens-là et assis-toi. Maintenant c'est fini. »

Harry s'assit sur le large canapé près de Neville et essaya de reprendre son souffle et un rythme cardiaque normal. Il avait eu si peur.

« As-tu utilisé ta baguette ? »

Harry tourna son regard vide vers l'autre garçon. « Non. Non, j'avais si peur que je n'ai même pas pensé à l'utiliser. Mais d'un côté , c'est mieux comme ça. Snape est un professeur et… »

Comme il vit que Neville était sur le point de protester, il continua d'une voix plus forte, « Oui je sais ce que tu vas me dire mais c'est vrai ! C'est un professeur et Goyle est un de ses Serpentards, donc… »

« Mais tu ne peux pas rester ici pour toujours ou les laisser te harceler sexuellement, ou pire, te violer Harry ! »

« Je sais ! »

« Tu as à te défendre et… »

Neville ne pu donner à son ami davantage de conseils comme deux étudiants sortaient de leur dortoir. Malheureusement pour Harry, il s'agissait de Seamus et Dean qui, dès qu'ils virent le jeune homme, se mirent à lui sourire voracement.

« Oh non ! » pensa Harry.

Harry et Neville sortirent immédiatement leurs baguettes mais avant qu'ils ne puissent faire quoique ce soit, derrière eux, de larges flammes vertes sortirent de la cheminée, capturant l'attention de tout le monde.

Puis, brusquement, le professeur Snape, maître des potions à l'école de sorcellerie de Poudlard apparu pour la première fois de sa carrière dans la salle commune des Gryffondors.

Il se tenait devant eux, regardant uniquement Harry avec colère, désir et frustration.

« Alors comme ça, » siffla-t-il d'une voix réfrigérante au jeune homme. « Monsieur Potter est si arrogant qu'il pense pouvoir partir d'une retenue sans conséquences. Si j'ai à vous le rappeler une fois de plus, Potter, je suis votre professeur. Et vous avez à me respecter ainsi que mon autorité. J'enlève donc 200 points à Gryffondor pour votre conduite insolente… »

Harry pu entendre Neville murmura désespérément, « Deux cents… »

« … Et vous allez revenir maintenant avec moi pour honorer votre retenue. » Un léger sourire étira ses lèvres comme il ajoutait, « Je vous informe également que si vous voulez regagner ces points, il va falloir que vous les méritiez. »