Merci pour vos reviews. Voici le chapitre 5 qui, j'espère, vous plaira. Bisous à tous.
Paradise 1 : Vive l'abus de pouvoir. Lol. Juste quand il s'agit de Sev bien sûr. ^^
Luwelin : De la peine ? Harry ? Nooooonnn !!! Lol.
Lyly : Merci. Je suis contente de voir que vous aimez. C'ets très encourageant pour poster la suite, même si c'ets ma traduction et que les chapitres sont déjà écrits. Ca fait du bien de l'entendre (ou plutôt de le lire ^^).
Clau : Seamus et Draco ont leur rôle à jouer mais je ne peux pas en dire plus. ^^
Nuage : Vi, j'aimais bien aussi les faire tous se poursuivre mais je n'aurais jamais laissé Harry entre les pattes de Goyle. Horrible est bien le mot. Bouhhh. *Frissonne de terreur*^^
Magnolia : Non, Sevy n'a pris aucune potio, c'est juste son état normal. Lol. Non, il y a bien quelque chose qui s'est passé mais ça, vous ne le saurez pas tout de suite.
Kyzara : Mais non, c'est pas chien pour Harry. Je l'aime moi ce ch'tit Gryffondor et je ne veux que son bonheur. ^^ Ainsi qu'à Severus qui le mérite bien. Ils savent ce qu'ils font, en sont conscients mais... il y a autre chose qui rentre en compte et qui est bien plus fort que tout cela.
Chapitre 5 : Vérité
Tremblant de tout ses membres, Harry ne savait pas quoi faire. Il savait qu'il avait une retenue avec Snape et que celui-ci était son professeur mais la manière dont l'homme le regardait n'était pas très… professoral. Ses joues, d'ordinaire très pâles, étaient légèrement roses et ses prunelles d'onyx dévoraient le corps du jeune homme avec indécence.
« Venez Monsieur Potter. Ne soyez pas effrayé » ricana-t-il diaboliquement.
« Professeur, je ne me sens pas très bien aujourd'hui, » mentit-il. « Je pense être malade. Si je pouvais honorer ma retenue un autre jour, ça serait gentil de votre part… »
« Mais je ne suis pas gentil Monsieur Potter » siffla Snape, très frustré. Harry était là, devant lui. Si près que Severus pouvait presque le toucher et cette perspective était en train de le rendre fou. Il était sur le point de se ruer sur son élève quand il entendit une voix étonnée mais sévère prononcer son nom juste derrière lui.
« Severus, qu'êtes-vous en train de faire ? » demanda le professeur McGonagall.
Harry avait presque faillit se jeter à ses pieds lorsqu'il avait entendu la voix féminine si familière. Si sa directrice de Maison était de retour, cela voulait dire que Dumbledore l'était aussi. Harry n'avait jamais été aussi content de la voir qu'en cette minute-là.
« Potter a osé ne pas honorer sa retenue avec moi ce soir. Je ne vais certainement pas tolérer cette insolence. »
« Oh ! Et, pourquoi avez-vous fait cela Monsieur Potter ? » demanda sèchement Madame McGonagall.
« Je ne me sentais pas bien professeur. J'étais en train d'expliquer au professeur Snape que ça serait plus avisé de reporter ma retenue à un autre jour. »
« Bien sûr Monsieur Potter, » répliqua la directrice de Gryffondor. « Je comprends. Plusieurs étudiants ont attrapé la grippe récemment. Vous devriez aller voir Madame Pomfresh avant que cela n'empire. »
« Bien professeur » répondit Harry d'une petite voix, obligeamment.
Snape fusillait tout et tout le monde de son regard le plus noir mais ne pu protester comme McGonagall se tournait vers lui.
« Severus, le professeur Dumbledore m'a demandé d'aller vous chercher. Il voudrait vous parler à propos du nouveau programme de potions.
Snape ne pouvait lancer plus de regards meurtriers qu'il ne le faisait déjà et jeta un dernier regard, rempli de regret, à Harry. Mais juste avant de partir, il s'arrêta et cracha, « Vous viendrez pour faire votre retenue demain soir à huit heures, maladie ou pas. »
Quand il sut que personne d'autre ne pouvait l'entendre, il ajouta dans un soupire, « Et tu seras mien, je le promets. »
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« Ooh, c'est vraiment écoeurant ! Snape est un horrible pervers aux cheveux gras » dit Ron en engouffrant une nouvelle bouchée de gâteau au citron avidement.
Harry venait de raconter à ses amis ce qu'il était advenu lors de sa 'retenue'. Heureusement pour Harry, ceux-ci étaient arrivés peu après le départ de McGonagall. C'est pourquoi maintenant, ils étaient assis sur le lit d'Hermione dans le dortoir des filles en vue d'échapper, pour Harry, à la poursuite incessante de Seamus et de Dean.
« Oh, pauvre Harry, » dit Hermione en posant une main compatissante sur l'épaule de son ami. « Tu as dû être effrayé. »
Harry acquiesça et répliqua, « C'était horrible. »
C'est alors qu'une petite voix s'éveilla dans sa tête et ajouta « Sauf lorsque Snape t'embrassait passionnément et qu'il caressait ton sexe si habilement… mmmm. »
Le jeune homme rougit, honteux.
« Ne t'inquiètes plus Harry, c'est fini maintenant. »
« Ouais » acquiesça Ron, puis il ajouta stupidement, « Maintenant, il ne reste plus que Seamus et Dean à s'occuper. »
« Ron ! » protesta Hermione. « Connais-tu la signification du mot 'tact' ? »
« Désolé Harry. Je n'avais pas l'intention de dire quelque chose de mal ou de t'effrayer. J'étais juste en train de constater les faits. »
« Ne sois pas désolé Ron. Tu as raison après tout, il reste encore Seamus et Dean. » Harry soupira avec découragement, enfouissant son visage dans ses mains. « Je suis vraiment en sécurité nul part. »
« Oh Harry. Ne t'inquiètes pas tant, je t'en prie, » le rassura Hermione en voyant sa détresse se réfléchir dans ses yeux de jade. Elle lui prit gentiment la main et ajouta, « Tu verras Madame Pomfresh demain et tu ne seras plus jamais harcelé après cela. »
« Est-ce que tu penses sincèrement ce que tu dis 'Mione ? » demanda le jeune homme avec un espoir renaissant.
« Oui, Harry, je le pense vraiment, » dit-elle en lui souriant. « Et Ron aussi, j'en suis sûr. »
« Sérieusement Harry, je ne sais pas si Madame Pomfresh a trouvé ce qui s'était passé avec toi. J'espère que oui bien sûr. Mais tu sais qu'Hermione et moi sommes avec toi. Toujours. Mais pour l'instant, je pense que tu as besoin de quelque chose de plus que de vaines paroles. Tu dois attendre les résultats quoiqu'ils révèleront. Donc, je pense qu'en cet instant, tu as besoin de quelque chose de plus réconfortant que les mots et j'ai justement tout ce qu'il te faut. »
Hermione était agréablement surprise par les paroles de son petit-ami et le dévouement profond qu'il montrait. Elle était contente de l'entendre encourager leur ami et…
« … Tu as besoin de… sucre ! Prends un morceau de gâteau, il est délicieux. »
… Levant les yeux au ciel, Hermione était déprimée. Ron était vraiment et définitivement… Ron !
« Non merci Ron, je n'ai pas tellement faim. Je suis plutôt fatigué. Je pense que je vais aller me coucher. »
« Je viens avec toi Harry. Je ne veux pas que tu sois seul dans la même pièce que deux dangereux sadiques. »
Harry et Hermione éclatèrent de rire.
« Merci Ron. Bonne nuit 'Mione. »
« Bonne nuit Harry. » La jeune femme embrassa son petit-ami rapidement sur les lèvres et ajouta à son adresse, « Bonne nuit Ron. »
« Bonne nuit mon amour. » Il lui sourit et, précédé de Harry, sortit du dortoir.
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Harry ne dormit pas bien cette nuit-là. Des images de langues se goûtant, de peau moite, de mains se caressant et de longs cheveux noirs le tourmentèrent.
Il se réveilla au matin encore fatigué et se traîna jusqu'à la salle de bain pour prendre une douche bien chaude et revigorante.
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Harry se méfiait. Il n'avait pas vu Dean ni Seamus depuis la veille, dans la salle commune lorsqu'il était revenu de sa 'retenue'. Ce n'était pas normal. Il était sûr que les deux garçons étaient en train de préparer quelque chose qui ne présageait rien de bon pour lui.
« Oh, Merlin, je crève de faim. »
« Ce n'est pas nouveau Ron, » le taquina Hermione, un tendre sourire lui étirant les lèvres tandis qu'ils s'installaient à la table des Gryffondors pour le petit déjeuner.
Ils commençaient à manger lorsqu'Ernie MacMillan se dirigea vers Harry et s'arrêta juste à côté de lui, presque à le toucher.
« Bonjour Ha… Harry, » bégaya le Poufsouffle. « Je… Je me demandais si… si, peut-être, tu voudrais… voudrais… » Ernie s'interrompit, rougissant furieusement.
« … sortir avec moi. »
Harry demeura bouche bée pendant une seconde avant de la refermer rapidement, rougissant à son tour.
Cette réaction, de la part du Gryffondor, sembla attiser le feu qui couvait pour Ernie car sa respiration devint irrégulière et laborieuse et ses yeux s'enflammèrent de désir.
Harry paniqua et répondit d'une voix très sèche, « NON ! Jamais ! »
Ernie sentit comme si un sceau d'eau glacée venait de lui être jeté à la figure. Blessé et honteux, il baissa les yeux et fixa le sol en retournant vivement à la table de sa Maison.
« Oh mon dieu, » soupira Harry. « Quand est-ce qu'ils me laisseront tous tranquille ? » A ces mots, il ne pu s'empêcher de jeter un coup d'œil vers la table des professeurs où Snape était assis et vit que celui-ce était en train de fusiller Ernie du regard. 'Il est certainement jaloux' pensa le Gryffondor joyeusement. 'Oh mon dieu, mais qu'est-ce qui ne va vraiment pas chez moi ? Je suis heureux que Snape soit jaloux ! Oh Merlin !'
Tout à coup, des bruits de battements d'ailes captura son attention, et plus spécialement lorsqu'un grand hiboux au plumage brun laissa tomber un lourd paquet dans ses bras.
« Avais-tu commander quelque chose Harry ? » demanda Hermione gentiment. Son visage était très sérieux et légèrement soupçonneux.
« Non, » répondit son ami qui commençait à s'inquiéter lui aussi.
« Qui est-ce qui aurait pu t'envoyer un paquet ? continua-t-elle d'un ton beaucoup plus méfiant. « As-tu une petite idée ? »
« Pas la moindre, Hermione. »
« Peut-être que tu ne devrais pas l'ouvrir Harry. » Ron les regardait avec crainte et ajouta, « C'est peut-être dangereux. »
« Je ne pense pas que ça soit dangereux, » répondit Harry. « Cependant, avec tout ce qu'il m'est arrivé ces derniers jours, je suis un petit peu inquiet. »
« Le paquet a les contours d'un livre » remarqua Hermione, les yeux pétillants d'un intérêt non dissimulé.
« Un livre vraiment épais » ajouta le rouquin avec une grimace.
« Alors ? Je l'ouvre ou pas ? » demanda le jeune homme aux cheveux noirs.
« Vas-y ! » lui répondirent ses deux amis d'une même voix.
Harry commença à arracher l'emballage et découvrit qu'il s'agissait, en effet d'un livre. Il continua à déballer le paquet et réussit à lire les premiers mots du titre, 'La version originale.'
« Qu'est-ce que c'est Harry ? » demanda Hermione qui était, maintenant, très excitée.
« Attends une minute 'Mione, je ne peux pas encore lire le reste du titre, » protesta le garçon. « La version originale… sorcière…de… attends… du… Kama, » Harry s'interrompit brusquement, rougissant furieusement. Il ré-emballa le livre immédiatement comme il le pu, pour en cacher le titre et leva la tête en regardant Hermione qui était aussi écarlate que lui.
« Et bien Harry ? Kama quoi ? » demanda Ron stupidement.
Sa petite-amie lui donna un coup de coude et le rouquin comprenant à son tour, devint rouge cramoisie. Il ajouta, « Oooooohhh, ce Ka… Je veux dire celui-là. »
Encore très embarrassée, Hermione demanda, « Qui t'a envoyé ça ? Il y a une carte ? »
Harry n'avait aucune envie de ré-ouvrir le paquet et de regarder à l'intérieur. Cependant, il voulait connaître l'identité de son expéditeur il partit donc en quête d'une carte ou d'un quelconque message aussi discrètement qu'il le pût. Par chance, il le trouva rapidement et cacha de nouveau le livre correctement.
« Alors Harry ? » murmura Hermione les yeux brillants de curiosité inassouvie.
Ron et Hermione se rapprochèrent aussi près d'Harry que possible et il leur lit à voix très basse ce qui était écrit sur la petite carte. 'J'espère que tu aimes mon cadeau. Je voudrais tester toutes les positions indiquées dans le Kama Sutra Sorcier avec toi. Celle que je préfère se trouve à la page soixante neuf. Je te promets que tu aimeras ça. Ton petit dragon.'
« Malfoy ! dit Hermione.
« Ecœurant ! » répliqua Ron.
« Oh mon dieu » s'exclama Harry. Il se tourna lentement vers Malfoy et vit qu'il était très satisfait de lui-même et de son cadeau. Ses prunelles argentées étaient animées d'une lubricité animale et il souriait d'une manière que l'on aurait pu qualifiée de diabolique.
Harry nota que Draco n'avait qu'une seule main sur la table. C'était quand même étrange de voir qu'à chaque fois qu'Harry voyait Malfoy, c'était comme si celui-ci ne possédait qu'un bras. Le jeune homme secoua la tête, désespéré.
« Harry » appela Ginny qui, en cet instant, était à côté de lui. « J'ai vu que tu avais reçu un livre. De quoi s'agit-il ? »
« Rien » lui répondit son frère immédiatement.
Mais Harry avait répondu en même temps, « Juste un livre sur les Charmes. »
'Charmes ! Qu'est-ce quue j'ai dit !' Harry était en train de se blâmer tandis que Ron éclatait d'un rire incontrôlable.
« Charmes… Charmes… Hihihi… oh… oh Harry, c'est tellement drôle… ahahahahahahahah. » Ron reçu un nouveau coup de coude de la part d'Hermione.
« Ron !!! »
« Hum… Désolé ! »
« Est-ce que tu vas bien ? » demanda Ginny, perplexe.
« Oui, oui, c'est juste une… blague… entre nous. »
Ginny regarda encore son frère qui avait définitivement tourné fou et refocalisa son attention sur Harry.
« Charmes . C'est ma matière préférée ! Peux-tu me monter ton livre juste une minute s'il te plaît ? »
Harry était horrifié. Que devait-il faire ?
« Oh Ginny, » lui dit Hermione. « Il s'agit juste du même que je t'ai prêté lundi dernier. Tu sais 'Guide des sorts les plus puissants et comment les utiliser lors d'un duel'.
Le visage de Ginny s'éclaira. « Oh, c'est un excellent livre , tu verras Harry. Il est fantastique, vraiment très intéressant. C'est Flitwick qui va être content ! »
Ron éclata de rire à nouveau. Il ne pouvait s'arrêter et Ginny, vexée, les quitta.
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L'heure était enfin arrivée. Il allait savoir ce qu'il lui était arrivé, ce qui l'amènerait de nouveau vers la liberté et la tranquillité.
Harry entra dans l'infirmerie et fût étonné de voir que Dumbledore était là, en train de discuter avec Madame Pomfresh. Ils avaient tous les deux l'air grave et inquiet.
« Oh, bonjour Harry » l'accueillit Dumbledore avec un sourire. « Entre, je t'en prie et viens t'asseoir. »
« Bonjour Professeur. Bonjour Madame Pomfresh » répliqua Harry en s'asseyant. Les deux adultes l'imitèrent.
« Bonjour Monsieur Potter. »
« Harry, » commença le Directeur, « Je crois que tu es venu pour connaître tes résultats. »
« Oui » acquiesça-t-il, très surpris.
Madame Pomfresh se tenait devant lui, tout comme Dumbledore, et le regardait avec une lueur de pitié déplaisante ainsi que d'impuissante dans le regard. Le directeur, quant à lui, l'observait sérieusement. Il n'y avait aucune trace d'étincelles dans ses yeux, contrairement à d'habitude.
Le jeune homme devint de plus en plus inquiet. Etait-il malade ? Etait-ce sérieux ?
« Madame Pomfresh m'a fait part de tous les tests que tu as passé et m'a relaté ce qu'il s'était passé avec certains étudiants et… professeur de Poudlard. »
Harry sentit ses joues le brûler et ne pu qu'émettre un seul son, « Oh. »
« Oui, » continua le directeur, semblant ne pas avoir remarquer l'embarras du garçon. « Je dois bien admettre que nous n'avons jamais vu cela auparavant. »
Comprenant la question qui se reflétait dans les prunelles de jade, il ajouta, « Cette attraction. »
Le jeune Gryffondor écoutait calmement mais à l'intérieur de lui-même, son cœur battait la chamade. Il avait peur. Qu'était-il sur le point d'entendre ? Pourquoi Madame Pomfresh avait-elle cette expression sur le visage ? Qu'avait-il ?
« Professeur, je veux savoir ce qui ne va pas avec moi… en moi… s'il vous plaît. »
Il était terrifié par la réponse. Allait-il mourir ?
« Tout d'abord Harry, il faut te calmer. »
« Professeur… » murmura Harry désespérément.
« Monsieur Potter, » commença Madame Pomfresh. « Je pense qu'il serait préférable que vous lisiez vos résultats et vous comprendrez. »
Elle prit un des parchemins qui était sur son bureau et le tendit au jeune homme qui le prit d'une main tremblante.
Il commença à le lire puis, murmura lentement, « Oh mon dieu. »
