NOTE IMPORTANTE DE L'AUTEUR
Dites-moi, je crois qu'il y a eu un bug de fanfic sur mon chapitre précédent parce que, chez moi, ça s'arrête à cette phrase non terminée, « Le paquet a les contours d'un livre » remarqua Hermione, les yeux pétillants d'un intérêt. Je ne sais pas si ça le fait aussi pour vous parce que certains, dans leur review, on bien su ce que le cadeau était et de qui il provenait et mon chapitre ne se fini pas comme ça. Dites-moi comment vous le voyez parce que là, je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. En tout cas, je vais rééditer le chapitre 5 avec sa vraie fin et je poste le chapitre 6.
Je vous remercie pour vos reviews et je m'excuse de ne pas avoir vu le bug avant. Ca m'a pas étonné de voir le contenu de vos reviews vu la fin d'origine du chapitre mais je ne me serais jamais arrêté là quand même, même si je suis sadique. ^^
Excusez moi également de ne pas répondre, cette fois-ci, à vos reviews. Je n'ai pas le temps de le faire aujourd'hui et il faut que je poste ce chapitre aujourd'hui mais si vous avez des questions ou des remarques à faire, n'hésitez pas. Je vous fais de gros, gros bisous et bonne lecture... en espérant que ce chapitre là sera publié entièrement.
Chapitre 6 : Certains feux ne peuvent être éteints par de l'eau
« Oh mon dieu… mais… mais c'est impossible » s'exclama Harry, pétrifié et éperdu, les yeux toujours fixés sur ses résultats. « Ce n'est pas possible. »
« Comprenez-vous maintenant Monsieur Potter ? » demanda Madame Pomfresh.
« Oui je pense… mais en même temps… non. Je veux dire… pas complètement » répondit le jeune homme. « Comment mes résultats peuvent être totalement normaux alors qu'il y a visiblement quelque chose qui ne va pas ? Ce n'est pas que je suis mécontent de savoir que je n'ai pas de maladie grave mais il y a certainement un problème quelque part. »
« Tu viens justement de pointer le problème Harry » répondit Dumbledore avec inquiétude. « Il n'y a rien d'anormal dans tes analyses. C'est comme si tu allais parfaitement bien. Il n'y a aucun indice, rien qui pourrait nous guider. Et si nous ne connaissons pas la cause, nous ne pouvons pas remédier à la conséquence. »
« Etes-vous en train de me dire que je ne retrouverais jamais ma tranquillité ? Que je serais toujours harcelé par certaines personnes ? » demanda Harry, horrifié.
« Je suis désolée Monsieur Potter mais je ne peux pas vous guérir car, apparemment, vous n'êtes pas malade » répliqua Madame Pomfresh avec compassion et sérieux. « Dès que j'ai pris connaissance de vos résultats, j'ai écris une lettre aux docteurs de l'hôpital Sainte Mangouste en leur demandant s'ils avaient vu un cas semblable au votre auparavant. Je leur ai bien spécifié que c'était urgent et je suis en attente de leur réponse. Je ne pense pas qu'elle tardera à nous revenir. »
Harry inclina la tête et fixa le sol, se sentant brusquement très fatigué. Il prit sa tête entre ses mains et poussa un petit gémissement. C'était dur. Vraiment très dur.
« Harry, » dit Dumbledore en posant une main tendre sur l'épaule du jeune homme. « Je sais que c'est difficile pour toi mais ne t'angoisse pas trop pour le moment. Nous allons voir ce que nous pouvons faire pour t'aider et arrêter ce phénomène étrange. Certaines mesures ont été et vont être prises pour ta sécurité. Je peux d'ores et déjà te dire que Messieurs Finnegan et Thomas vont être relogés temporairement dans la Maison des Serdaigles. Et je crois que Monsieur Weasley et Miss Granger te soutiennent et t'aident à te défendre. »
Harry acquiesça.
Le vieil homme reprit, « Tu n'auras également plus, pour le moment, de retenue avec le professeur Snape. Il est déjà au courant que j'ai annulé celle que tu devais avoir ce soir. Si tu dois avoir une retenue pour un motif valable, elle se fera avec Monsieur Rusard. »
Harry soupira de soulagement. C'était déjà un début.
« Ne vas pas te promener dans le château ou autre part seul. »
Le jeune homme acquiesça de nouveau. De toute façon, il savait qu'il ne l'aurait pas fait. C'était bien trop risqué.
« Harry, » reprit le directeur très sérieusement. « Maintenant, il faut que tu me dises si le professeur Snape ou les autres étudiants t'ont fait quelque chose de mal. »
Harry regarda Dumbledore droit dans les yeux et répondit, « Ils m'ont harcelé, voulaient… m'embrasser mais, chaque fois, ils n'ont jamais réussi à aller plus loin.
'Sauf le professeur Snape' dit une petite voix dans sa tête. 'Il t'a touché si sensuellement et t'a fait ressentir des choses inconnues que personne n'avait réussi à te faire ressentir auparavant. C'était comme goûter au Paradis.'
Harry rougit légèrement et embarrassé, se tortilla sur sa chaise.
« J'ai en ma possession une liste des étudiants qui sont attirés par toi Harry et je voudrais seulement savoir s'ils se conduisent tous de la même manière, s'ils te harcèlent tous. »
Harry repensa à ceux-ci et répondit, « Non. Les Serdaigles n'ont pas essayé de me toucher. Ils me regardent juste avec… désir. Les Pousouffles aussi, sauf Ernie MacMillan qui m'a demandé de sortir avec lui. Quand j'ai refusé, il est parti sans rien dire. Mais les Serpentards… Draco… vous savez. Pour Seamus et Dean… oui, ils ont essayé. »
« Oh » dit le vieil homme lentement. « Voilà qui est intéressant. »
« Et comment cela se passe-t-il en classe ? Arrives-tu à te concentrer et suivre tes cours ? Essayent-ils de te faire quelque chose en classe ? »
« Oui, j'arrive à suivre Professeur. J'essaye de ne pas prêter attention aux autres, d'ignorer leurs regards ou leurs commentaires… parfois leurs attouchements. Mais c'est rare qu'ils m'ennuient réellement. Je crois que, généralement, ils n'osent pas m'attaquer en cours, spécialement devant les professeurs ou devant trop de monde. »
« Et pendant les cours de potions ? Avec le professeur Snape ?
« Je n'ai pas encore eu de cours avec lui depuis ce jour… »
Harry était quelque peu soucieux maintenant et cela se reflétait dans ses yeux.
« En règle général, le professeur Snape se maîtrise totalement. Je ne pense donc pas qu'il va essayer de faire quelque chose contre toi pendant ses cours mais ne reste pas seul avec lui après ses leçons. Même s'il te l'ordonne. Prépare ta potion, comme tu le fais à chaque fois et sort à la sonnerie avec tes amis. Cependant, s'il tente de te harceler, viens immédiatement dans mon bureau accompagné de quelqu'un. Le mot de passe est 'Chocolat au lait fondant avec des noisettes entières et amandes caramélisées'. »
Madame Pomfresh leva comiquement les yeux au ciel devant cet excessivement long mot de passe.
« Et, bien sûr, tu as ma permission pour te défendre avec ta baguette le cas échéant. Je sais que tu n'en profiteras pas. »
« Merci professeur. »
Harry fût raccompagné à la Tour de Gryffondor par Dumbledore et se dépêcha d'aller raconter tout ce qu'il savait ou plutôt, tout ce qu'il ne savait pas, à ses amis.
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Maintenant que Dean et Seamus avaient déménagé, Harry pouvait enfin se détendre dans la salle commune des Gryffondors or là haut, dans son dortoir. Les deux garçons avaient tempêtés tant qu'ils pouvaient sur tout et tout le monde tandis qu'ils préparaient leur malles. Ils n'avaient pas voulu quitter leur Harry mais avaient été forcés de partir au plus vite. Le mot de passe avait aussi été changé pour que l'accès à leur Maison leur soit temporairement impossible.
Des rumeurs avaient également circulé et on chuchotait dans toute l'école que Snape était d'une humeur massacrante telle, que personne n'osait l'approcher, excepté Dumbledore. Le directeur semblait très amusé par les regards noirs de l'homme et pariait même avec Minerva McGonagall sur la signification de chacun d'entre eux tout comme pour ses grognements ou sifflements.
Harry ne voulait pas voir son maître des potions, Draco… ou Goyle. Il demanda donc à Ron s'il voulait bien aller aux cuisines lui rapporter quelque chose à manger. Heureusement, on était samedi donc aucun cours n'avait lieu ce jour. Le jeune homme resta toute la journée dans sa Maison jouant aux échecs, faisant ses devoirs, lisant des livres ou discutant et rigolant avec ses amis sur tout et rien mais en évitant soigneusement le sujet sensible de son attraction. Il quitta seulement la Tour, escorté par Ron, pour aller prendre un bain dans la salle d'eau des préfets.
Ils utilisèrent l'ingénieux système de défense qu'ils avaient mis en place. Ron et lui, baguettes à la main, avaient marcher dans les couloirs jusqu'à la porte de la salle de bain. Là-bas, Harry avait lancé un charme extrêmement puissant de protection, inconnu par la plupart des sorciers, pour verrouiller la porte. Ainsi, Ron avait pu partir et retourner à ses occupations. Maintenant, Harry pouvait donc prendre son bain en toute tranquillité. Quand il aurait fini ses ablutions, il utiliserait sa pierre magique. D'un coup de baguette, il lancerait le sort qui la ferait se réchauffer et se rendre de couleur verte au lieu du bleu roy originel ce qui ferait virer celle de Ron en un intense violet. Son ami saurait donc quand aller le rechercher et accompagner Harry en toute sécurité jusqu'à leur Maison.
Ces pierres étaient le fruit d'une brillante invention de la part de Fred et George Weasley qui avaient tout deux offert une pierre à Harry, Hermione et bien sûr, à leur frère et sœur. Chaque pierre prenait une couleur différente suivant à quelle personne l'on voulait communiquer. Pour Ginny, c'était Or, pour Hermione, Rouge, pour Ron, Violet et pour Harry, Vert. Ils avaient eu ce cadeau un an auparavant et s'en servaient beaucoup pour communiquer entre eux discrètement.
Harry se relaxait dans son bain. Il savait que depuis que Mimi Geignarde était tombée amoureuse d'une des créatures des eaux et qu'elle vivait désormais dans le lac, personne ne viendrait le déranger et troubler sa quiétude. Il se sentait en sécurité et la sensation de l'eau chaude sur sa peau glacée lui plaisait indéfiniment. Il respira le parfum enivrant qu'exhalait son bain et joua un peu avec la mousse. La chaleur détendait ses muscles douloureux. Il prit une profonde inspiration et s'immergea dans l'eau une fois, puis deux. Ca faisait tellement de bien.
A la troisième, tête sous l'eau, il cru entendre un bruit. Il se raidit et sortit rapidement sa tête à l'air libre pour regarder autour de lui. Ses cheveux gouttaient abondamment, il les repoussa donc d'une main vive et continua son inspection. La buée qui l'environnait l'empêchait de voir et contrôler la pièce entière. Il arrêta de respirer et écouta attentivement… Rien. Il relâcha sa respiration brusquement et éclata de rire. Il commençait vraiment à être paranoïaque.
Il se relaissa tomber dos à la baignoire et ferma les yeux. Il recommençait lentement à se détendre lorsqu'une voix murmura à son oreille, « Tu es si beau ainsi nu ».
Harry se redressa de nouveau et hurla. Ses yeux effrayés rencontrèrent les prunelles noires de l'homme qui se tenait près de lui, trop près.
Snape était là, agenouillé devant la baignoire, devant son corps nu. Harry essaya désespérément de se cacher sous le mousse.
Différentes pensées tourbillonnaient dans l'esprit d'Harry. 'Comment a-t-il réussi à entrer ? La porte était verrouillée par un charme extrêmement puissant. Je ne comprends pas'.
Snape devait avoir lu les questions dans les yeux de son étudiant car il lui dit, ironiquement, « Il se trouve que je connais des sorts dont tu n'as aucune idée, Harry ».
Quand il vit la peur obscurcir les yeux de jade du Gryffondor, l'homme éclata de rire incontrôlable.
« Debout… » hurla Harry.
Snape répondit vivement, « Mais je le suis déjà ».
« … et sortez d'ici. » Harry rougit lorsqu'il comprit le sous-entendu de son professeur.
'Je n'arrive pas à le croire !' pensa Harry, horrifié. Il avait subi beaucoup de choses ces derniers jours de la part de son maître des potions mais celui-ci arrivait quand même à le surprendre désagréablement. 'Il ose entrer dans la salle de bain des préfets. Il ose me suivre et m'espionner dans mon bain. Dans mon bain ! DANS-MON-BAIN !'
Inconscient du fait qu'il avait répété ces trois derniers mots à haute voix, il fût surpris lorsqu'il entendit son professeur lui dire, d'une une voix basse et sensuelle, ses yeux brûlants de désir, « Mais bien sûr Harry. Si tu insistes. »
Le jeune homme demeura bouche-bée comme il voyait la robe du sorcier glisser sur ses épaules anguleuses, révélant un corps pale et complètement nu. Eclatant d'un rire excité, le professeur Snape enjamba sa robe à ses pieds et entra rapidement dans l'eau chaude et moussante.
