Voilà ! Le chapitre est traduit ! J'ai eu un peu de mal à le finir parce que je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi ces derniers jours et donc je n'ai pas écrit beaucoup. Je viens de passer mon permis (que j'ai eu *Elehyn en saute encore de joie*) et je n'avais pas non plus, l'esprit à cela. Le seule fic que j'ai un peu avancé c'est les lettres d'amour de Severus Snape et je peux d'ores et déjà vous dire qu'elle aura 11 chapitres en tout et pour tout.
Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup pour vos reviews.
Paradise1 : Merci. Dis-moi que tu vas écrire une autre fic sinon je pleure et j'arrête d'écrire. ^^ J'ai adoré 'un jour' donc z'aimerais bien en avoir d'autres, aussi bien. Bisous.
Eline2 : Calmer le jeu entre Harry et Sevy ? Mais moi, j'aime bien quand Sev lui saute dessus. ^^ Et puis, à vrai dire, même si je le voulais, je ne pourrais pas changer la suite vu que c'est la traduction des chapitres déjà écrit. Sinon, les problèmes d'ordi, ça me connait. Ca va faire deux ois que le mien est en réparation et que j'utilise celui de ma soeur. C'est très frustrant mais bon, on est obligé de faire avec malheureusement.
Lullule : Vi moi aussi j'aime bien imaginer la tête que pourrait faire Harry et ça me fait rire aussi. J'aime bien que Sev le poursuive de ses assiduités. C'est plutôt comique et pas très réaliste mais au moins, ça a le mérite de faire rire. ^^
Arlein de Lioncourt : Oulala, que de questions auxquelles je ne peux pas répondre. ^^ Je vais être gentille coumême et répondre à une mais ce sera la seule, sinon, y a plus de suspens. ^^ Oui, ça va bien s'arrêter.
S'L.I.A : Moi aussi, je sais ce que sont les clfiffie, c'est pour cela que j'en fait. ^^ J'en ai trop lu et me suis retrouvée trop souvent frustrée alors je me venge. Lol. T'inquiètes pas, je n'abandonne pas. Je l'ai bientôt fini en Anglais et la traduire est beaucoup plus rapide donc vous aurez bel et bien la fin. ^^
Lyly : Merci. Apparemment, il n'y avait que chez moi que ffn le coupait en plein milieu. J'avoue ne pas avoir tout compris mais c'est pas la première fois que j'ai des problèmes de publication avec ce site.
Clau : Et bien j'essaye de me tenir à ce que je vous avais dit à savoir mettre deux chapitres par semaine. Bien sûr, je n'aurais peut-être pas toujours le temps mais je tente, comme ça, ça vous permet de ne pas trop attendre et je rattrape ainsi l'originale qui est en Anglais.
Nahamy : Et ça aurait été dommage qu'il n'en profite pas. Lol. ^^
Luwelin : Merci.
Nicolina : Ca me fait plaisir de savoir que je ne la traduis pas pour rien. ^^ Et de voir qu'elle est appréciée. Merci.
Dega : Aaahhh !!! J'avais po vu que j'avais fait une faute. Je vais éditer mon chapitre. Merci de me l'avoir dit. Ca m'arrive souvent d'en faire et j'aime po ça du tout. C'était "Tu es si beau ainsi nu". C'est déjà plus Français. ^^ Merci ma Dega pour ta review à chaud, j'aime beaucoup.
Gros bisous à tous et bonne lecture.
Chapitre 7 : Touche-moi, Plais-moi
Ignorant les cris de pure terreur que poussait le jeune homme, Snape entoura de ses bras le corps de Harry et le força à chevaucher ses cuisses. Ses mains glissèrent sur les côtes de son étudiant, sur ses hanches puis son dos jusqu'à presser la peau mouillée de ses fesses. Ses caresses étaient facilitées par la mousse et le parfum qui s'exhalait de la peau d'Harry était plus enivrant que le vin. Très excitant.
Incapable de résister plus longtemps, Severus captura les lèvres de Harry passionnément. Elles étaient si douce, si tendre et l'homme était si affamé. Il buvait à sa source. L'élixir des Dieux. Pure Ambroisie. Délicieux.
Sa langue toucha celle du jeune homme et la goûta, la savourant savamment.
Harry gémit faiblement et répondit au baiser avec délectation tandis que ses mains avaient plongé dans la douce chevelure de Severus, l'agrippant.
Pénétrant encore et encore dans la chaleur de leurs bouches, ils s'explorèrent complètement.
Le sexe du jeune homme était affreusement douloureux comme l'homme se frottait lentement contre lui, enflammant leur désir. Harry en perdait la tête. Il voulait sentir le membre si dur de son professeur s'enfouir profondément en lui, touchant sa prostate et sentir la douce chaleur de sa jouissance.
« Oooh… mmmmm… Oui… touche-moi… » gémit Harry en léchant et mordillant les lèvres de Severus. « C'est si bon… mmmm. »
« Harry, j'adore le goût de ta peau ».
Les yeux fermés, le jeune Gryffondor inclina sa tête en arrière tandis que l'homme parcourait son cou de sa langue, y laissant des traînées de feu. Severus pouvait sentir le sang battre furieusement dans l'artère de son étudiant qu'il était en train de goûter. Ses mains erraient le long des bras plus minces d'Harry, de ses épaules puis descendant le long de la peau douce de son dos jusqu'au muscles fermes de ses cuisses. Les lèvres de Severus vinrent attaquer le lobe de l'oreille droite de Harry qui éprouvait de plus en plus de difficulté à respirer. Le jeune hommes réouvrit ses yeux et entraperçu la pile de ses vêtements et sa pierre bleu roy posées sur une chaise, non loin de la baignoire.
Cette vision le ramena à la réalité et il essaya de s'échapper de l'étreinte de son professeur cependant celui-ci le tenait fermement. Il se débattit et finalement, réussi à sortir de son bain. Il attrapa vivement une serviette et se cacha du mieux qu'il pu dessous. C'était affreusement difficile de se sécher en même temps que de la maintenir sur son corps pour le dissimuler mais il y réussissait habilement. Il recula un peu plus de Severus et de la baignoire.
Snape sortit de l'eau lui à son tour et commença à avancer vers l'homme qu'il désirait quand celui-ci leva une main vers lui et dit, « Restez où vous êtes. Ne faites pas un pas de plus ».
« Harry… Harry ? Qu'est-ce que tu as, amour ? Qu'est-ce qui ne va pas ? »
« Je… Je… suis désolé, Professeur. J'ai perdu la tête pendant un instant mais c'était mal, vraiment mal… »
« Non, c'était bien. Tu as aimé et j'ai aimé. Qu'est-ce que tu trouves de si mal à cela ? »
« Vous êtes mon professeur, si je dois vous le rappeler et… Vous êtes Snape, vous êtes… »
« Mais je t'aime » le coupa l'homme. « Je te veux. Pour toujours ».
« Non. Non… Nous… Non… C'est impossible… » répondit Harry en prenant ses vêtements et sa pierre tout en mettant ses chaussures.
« C'est possible Harry, si… »
« NON ! » cria le jeune homme horrifié, au bord des larmes, « Je vous déteste ! »
A ses mots, Snape se figea et son habituel masque impassible se brisa en une expression d'intense souffrance. Harry sentit son cœur sombrer.
« Oh, mon dieu, je suis désolé. Je ne voulais pas dire cela » s'excusa le jeune homme rapidement. « Je ne voulais pas vous blesser. Pardon… Je suis vraiment désolé ».
Harry s'avança vers son professeur dont le visage reflétait toujours une grande douleur et une profonde tristesse. Il lui toucha le bras et Severus frissonna à ce léger attouchement.
« Je vous en prie, pardonnez-moi, mais… »
Harry ne put aller plus loin comme son professeur le poussa vers lui d'un mouvement brusque et le serra dans ses bras.
L'homme tremblait légèrement et le jeune Gryffondor devina qu'en cet instant, son professeur avait besoin de chaleur humaine et d'affection. Il savait que Snape avait eu une enfance difficile et une vie encore moins facile sous le règne de Voldemort. En cet instant, les blessures profondes s'étaient réouvertes. Harry sentit son cœur fondre et, pour donner plus de force à Severus, il le pressa plus fermement contre lui, dans ses bras.
La réponse de son professeur ne se fit pas attendre longtemps. Il déposa un tendre baiser sur les cheveux noirs et en désordre du garçon, sans hâte aucune et inspira profondément pour sentir le parfum envoûtant de pomme verte dû au shampooing, mélangé à son odeur naturelle qui était plus enivrante que tout ce qu'il avait déjà senti auparavant.
Le jeune Gryffondor renversa sa tête en arrière et ses yeux de jade accrochèrent ceux, ébènes de son maître des potions. Il vit le visage de celui-ci se rapprocher du sien jusqu'à capturer ses lèvres à nouveau. Les mains blanches de l'homme se retrouvèrent sur le corps toujours nu de son étudiant, l'explorant avec passion.
« Non » dit Harry d'une voix étouffé, en essayant de reculer une nouvelle fois. « Ce n'est pas bien ».
« Non Harry, c'est bien, c'est bon et je vais te le prouver maintenant ».
A ces mots, Snape se laissa tomber à genoux devant son étudiant et repoussa la robe qu'Harry tenait sur son bras.
« Qu'est-ce… Qu'est-ce que vous faites ? » demanda le jeune homme horrifié. 'Non, il n'allait quand même pas…' pensa-t-il, complètement déconcerté.
Mais si, il allait le faire et il le fit.
Harry pût sentir la chaleur de la bouche de Snape envelopper sa virilité dure et vibrante, sa langue goûter le bout si sensible et l'encercler de ses lèvres moites. Harry gémit bruyamment. Une main pressa ses fesses, tandis que l'autre taquinait la peau douce et réceptive de ses testicules. Severus prit le membre dur entièrement dans sa bouche et se recula totalement. L'homme sourit sensuellement lorsqu'il entendit Harry laisser échapper un soupir frustré, l'implorant de poursuivre sa délicieuse torture. Le corps du jeune homme était parcouru de frissons irrépressibles et il tremblait de plus en plus fort dans le besoin presque intolérable d'avoir d'autres caresses. Comme l'homme faisait durer ce moment en prolongeant son absence, Harry ne pût plus se contrôler davantage et s'empêcher de l'appeler prestement en remuant les hanches de façon frénétique contre son visage.
« Encore » supplia-t-il en attrapant les longs cheveux noirs de Severus à deux mains et en le forçant à reprendre ce qu'il désirait tant.
Snape lécha le bout de l'érection du jeune Gryffondor et suça les quelques gouttes de son essence qui coulaient déjà.
Harry était au Paradis. Des frissons de plus en plus violents parcouraient son corps, traversant son échine, exigeant plus.
Répondant à sa supplication silencieuse, son amant fit courir sa langue autour de son sexe humide de plaisir avant de le reprendre profondément dans sa bouche plusieurs fois, fiévreusement. Harry gémit plus fort et lorsque Severus intensifia le rythme, il cria. Il cria d'un plaisir tel qu'il n'en avait jamais connu auparavant.
L'homme accrut encore les caresses et le suçait furieusement. Le jeune homme ne pût durer plus longtemps et jouit dans la bouche de son professeur, criant son nom. Severus avala l'essence de Harry avidement et se remit debout pour embrasser son amant avec passion.
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Ron faisait les cents pas dans la salle commune des Gryffondors. Harry était entré dans la salle se bain des préfets depuis bientôt une heure maintenant. Habituellement, il ne passait pas autant de temps dans son bain. Peut-être que quelque chose de terrible lui était arrivé. Peut-être qu'en ce moment même, il était en train de se faire violer par Malfoy ou par Snape ou encore… Ron réalisa qu'il ne pouvait pas attendre plus longtemps.
« Hermione, reste ici » dit Ron à sa petite amie qui était en train de lire. « Je vais chercher Harry ».
« Ok » répliqua-t-elle doucement. « Mais ne t'inquiètes pas trop. Je suis sûr qu'Harry va bien. Peut-être qu'il souhaite juste rester un peu plus dans son bain que d'habitude, juste pour se relaxer. On ne peut que le comprendre vu la pression qu'il a, en ce moment ».
Le rouquin acquiesça et sortit vivement de la Tour en direction de la salle d'eau des préfets.
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« Professeur, ne comprenez-vous pas ? » essayait d'expliquer un affreusement honteux jeune Gryffondor. « Entre nous, c'est impossible. Vous devez bien vous en rendre compte vous aussi ! »
« Non Harry ! Regarde, il y a deux minutes, tu fondais dans mes bras… ou plutôt sous ma bouche, criant mon nom de plaisir. C'était magnifi… »
« NON ! Vous êtes mon professeur ! Et les relations entre enseignants et élèves sont interdits par la loi, me semble-t-il alors… »
« Je ne sais pas mais de toute façon, nous pouvons être discrets ».
« NON ! Je vous ai déjà dit que… »
Harry ne pût aller plus loin comme une bouche impatiente attaquait, de nouveau, la sienne. Il se débattit et repoussa l'homme en reculant le plus loin qu'il le pouvait. D'un mouvement vif, il retira sa baguette de la poche de sa robe et la pointa vers la poitrine de son professeur. Il dit, « Ne me forcez pas à m'en servir, je n'hésiterais pas s'il le faut ».
Snape resta immobile et Harry lança le sort qui déverrouilla la porte. Il était sur le point de lancer un autre sort sur la pierre pour appeler Ron lorsqu'il vit, du coin de l'œil, Snape bouger.
Mais il était trop tard. Le sorcier était rapide et Harry n'eût pas le temps de prononcer le sort du bouclier que Snape s'écriait « Expelliarmus ».
La baguette de Harry s'envola immédiatement et fût rattrapée par le maître des potions dont les lèvres s'étirèrent d'un sourire triomphant.
Sans perdre une seule seconde, Harry s'élança vers la porte et sortit de la pièce. Il courait aussi vite qu'il le pouvait en se disant qu'il n'avait jamais autant couru que ces derniers temps dans sa vie. Il pouvait entendre l'écho de la course effrénée de son professeur derrière lui mais ce dernier n'avait pas de chaussures et avec ses pieds mouillés, il ne pouvait pas courir aussi vite qu'à l'accoutumée, contrairement à son élève.
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« Bien joué, Miss Teigne » félicitait Argus Rusard tandis qu'il marchait au travers des nombreux couloirs accompagné de sa chatte.
Il était fier de lui-même et de son animal. Sa chatte l'avait, en effet, conduit vers deux étudiants qui s'embrassaient furieusement dans un coin sombre. Il avait attendu que l'heure du couvre-feu soit dépassée pour les attraper. Il était complètement dégoûté par l'attitude de ces adolescents. Mais l'attente avait été payante. Cauldwell et sa petite amie avaient été assez horrifiés pour que Rusard en jubile délicieusement.
S'il était le ministre, il interdirait la sexualité. Bien sûr, le fait d'avoir des enfants deviendrait un problème mais en même temps, les enfants étaient un problème. Oui ! Il interdirait les baisers, les caresses et pire… de faire l'amour. Totalement écoeurant ! Argue préférait ne pas penser à cela.
« Oui, bien joué Miss Teigne » sourit l'homme diaboliquement.
Il ne pouvait pas supporter les démonstrations d'affection. Cela le rendait malade.
'Il n'y aura pas de débauche dans cette école… Jamais !' pensa-t-il, extrêmement dégoûté. 'Foie de Rusard, Ils devront tous se plier aux règles, sans exception'.
Il était toujours en train de murmurer, « Pas de débauche dans cette école » lorsqu'il vit un corps nu courir et disparaître dans un couloir adjacent.
Rusard en eut presque une attaque cardiaque. « Ils courent nus dans les couloirs maintenant… » s'étouffait-il, la mine violette tant il était choqué. 'Il faut que j'aille le dire à Dumbledore. Ils vont le payer. Ils auront la pire punition de toute leur vie. Je vais aussi le dire au professeur Snape… Lui, il comprendra et…'
Et il vit le professeur Snape, complètement nu, poursuivre follement son étudiant.
Sa respiration s'arrêta. Il ne pouvait plus penser du tout.
Alors qu'il vit Miss Teigne commencer à poursuivre ces débauchés, pervers et sadiques, il hurla hystériquement à sa chatte, « Non, reviens ici ! Ne les regarde pas, ça va te traumatiser ».
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Comme Harry avait des jambes plus courtes, il fût bientôt rattrapé par Snape et poussé contre le mur de pierre. Le jeune homme commençait à bien connaître les murs de Poudlard maintenant.
« Harry, ne t'enfuis pas. Je t'aime. Je te donnerais tout ce que tu voudras, je ferais… »
« Reculez immédiatement de Harry Snape » siffla froidement une voix, non loin d'eux.
Ils se tournèrent tous les deux vers le rouquin qui se tenait, très raide, devant eux et dont la baguette était pointée vers la poitrine de son professeur.
« Monsieur Weasley, je vous demanderais de ne pas vous mêler de mes affaires. Cela ne vous regarde en rien. Donc, baissez votre baguette et partez immédiatement ».
« Je vous ai dit de vous pousser de Harry. Je ne le répéterais pas une seconde fois ».
« Et je vous ai dit que ceci n'était pas vos affaires donc PARTEZ D'ICI ! MAINTENANT !… Je ne le répéterais pas une seconde fois » l'imita Snape. Puis, il se retourna vers Harry et lui embrassa la joue avant de lui murmurer à l'oreille, « Je ne te laisserais jamais partir Harry ».
« Je ne laisserais pas Harry seul avec vous, espèce de sale con aux cheveux gras ».
« De quel nom venez-vous juste de m'appelez, Monsieur Weasley ? » questionna Snape d'une voix dangereusement douce.
« Et maintenant, je dois ajouter sourd à la liste ! » répliqua Ron, sans une seule lueur de crainte dans les yeux. Il était au-delà de la peur tandis qu'il défendait son ami. « Je vous ai appelé de 'sale con aux cheveux gras' ! M'avez-vous entendu cette fois ou voulez-vous que je vous le répète encore une fois ? »
Snape était en colère désormais et était sur le point de répondre à l'intolérable morveux lorsqu'il entendit une autre voix appeler son nom. Pour la première fois, ce soir, il se figea honteux et se sentant affreusement coupable. Il était très conscient d'être nu à l'heure qu'il était.
« Severus, qu'êtes-vous en train de faire au jeune Harry ? » demanda Dumbledore, calmement mais très froidement au jeune professeur. « Si j'en juge par votre tenue ou plutôt son absence, je pourrais bien croire que vous étiez en train d'harceler votre étudiant une nouvelle fois ».
Snape ouvrit la bouche et même si c'était très difficile pour lui, spécialement devant ses étudiants, il s'excusa, « Je suis désolé Monsieur le Directeur, je… »
« Nous allons en discuter dans une minute dans mon bureau Severus. Tout d'abord, je voudrais savoir où sont vos vêtements et vos chaussures » demanda le vieil homme. Puis, il se tourna vers Harry et ajouta, gentiment, « Tu peux t'habiller Harry ».
« Ils sont dans la salle de bain des préfets, Monsieur le Directeur » répondit Snape, en rougissant.
« Bien, » continua Dumbledore d'un ton mécontent. « Allez les cherche et rhabillez-vous. Ensuite, vous me rejoindrez dans mon bureau ».
« Oui Monsieur le Directeur » acquiesça le maître des potions avec obligeance. Il rendit sa baguette à Harry sans lui jeter le moindre regard, ni à Ron et partit.
Harry était habillé maintenant et regardait le directeur qui le fixait également.
« Est-ce que tu vas bien Harry ? » demanda-t-il gentiment.
« Oui Professeur ».
« T'a-t-il fait quoi que ce soit ? »
Sans hésitation, le jeune homme répondit, « Non Professeur. Ron est arrivé avant qu'il puisse faire quelque chose ». Il ajouta lentement, « Mais ce n'est pas la faute du professeur Snape. C'est cette attraction ».
Dumbledore sourit légèrement et acquiesça.
Harry ne savait pas ce qui l'avait poussé à mentir pour défendre Snape mais il savait qu'il le devait.
« Maintenant, vous feriez mieux de rentrer dans votre dortoir, vous deux et essayer de passer une bonne nuit de sommeil. Je vais avoir une petite conversation avec votre maître des potions et tenter de lui faire comprendre qu'il ne doit pas harceler ses étudiants… Et je dois aussi rassurer notre concierge ».
« Monsieur Rusard ? Pourquoi Professeur ? » demanda Harry, stupéfait.
« Rien Harry, rien… Maintenant, retournez dans votre Tour et soyez prudent ».
« Oui Professeur » répondit Harry et Ron en même temps avant de reprendre leur chemin en direction de leur Maison.
Tout au long du chemin, Harry entendit Ron murmurer en boucle, tel un vieux disque rayé, une phrase qui ressemblait vaguement à, 'J'ai vu Snape tout nu. J'ai vu Snape tout nu'.
Et Harry sourit.
***
Etrangement, Harry dormit bien cette nuit-là, contrairement à Ron. Il passa la journée du dimanche dans la Tour, comme il l'avait fait la veille mais il ne se risqua pas deux fois à aller prendre un bain dans la salle d'eau des préfets et se contenta d'une douche dans leur Maison. C'était beaucoup plus sûr.
Lorsque, la journée passée, il se glissa dans ses draps en pensant avec un mélange de peur et d'excitation, que le lendemain, il avait un cours de potion… avec les Serpentards… et ses anciens compagnons de dortoir, Dean et Seamus. L'excitation coupable s'évanouit complètement à cette pensée et la peur en prit la place.
Il se remémora alors les derniers mots de Snape, « Je ne te laisserais jamais partir ».
Puis, il sombra dans un sommeil profond et réparateur.
