Kikou tout le monde. Alors, j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop mais je ne vais pas – seulement aujourd'hui, je vous rassure – répondre personnellement à vos reviews. Je viens de finir de traduire celui-ci et il est un peu tard, je dois dire que je suis fatiguée et j'ai certaines fics que j'aimerais continuer ou finir (les chapitres en cours) comme 'Ce que veulent les hommes (le chap est bientôt fini donc je le posterais dans la semaine j'espère). Je vous fais tout de même de gros bisous à toutes et à tous et je vous remercie bien fort pour vos messages. C'est vraiment encourageant et ça fait plaisir de voir que j'arrive à vous faire plaisir avec mes histoires. De plus, j'adore écrire donc ça me fait plaisir aussi à moi… mais c'est bon de savoir qu'il y a des gens qui les lisent.^^

En tout cas, je vous adore tous et j'espère que ce chapitre vous plaira. Ros poutouxes.

Chapitre 10 : Un instant volé

« Fais-moi crier Harry, fais-moi hurler. Fais-moi grogner de désir, soupirer du besoin de t'avoir en moi, te supplier de m'en donner plus, haleter de plaisir, gémir de délice et murmurer ton nom lorsque tu me ferais jouir. Fais-moi être totalement et irrémédiablement tien » ronronna l'homme aux cheveux d'un noir de jais, séducteur.

Harry avala péniblement sa salive. La proposition était si attirante. Il ferma les yeux pour essayer de résister à la tentation. Snape était en train de lui offrir son corps délectable et s'il avançait ne  serait-ce que d'un seul pas, leurs deux corps se toucheraient. Harry lécha ses lèvres et prit plusieurs inspirations profondes.

'Je ne peux pas' se dit-il.

'Si tu peux ! Touche-le' murmura la petite voix diabolique de sa conscience.

'Il est mon professeur, ce n'est pas bien.'

'Mais il est aussi un homme – un homme qui te désire.'

'Comme les autres étudiants qui me veulent. Ce n'est pas un désir naturel. Il n'a pas réellement envie de moi. Il ne m'aime pas réellement non plus.'

'Regarde dans ses yeux, ils reflètent son âme. Il te veut… plutôt ardemment et il t'aime autant que toi tu l'aimes.'

'Moi ? Je ne l'aime pas.'

'Bien sûr, tu dis ça maintenant et à voix haute mais dans le secret de ton cœur tu sais bien que ce n'est pas vrai. Tu ne peux pas cacher ce que tu ressens réellement à ta conscience.'

'Mais…'

« Harry, s'il te plait mon bébé, » murmura un Severus impatient. « Viens-là et touche-moi… partout. Je veux sentir ta peau contre la mienne. Touche-moi avec des mains, tes lèvres, ta langue… et prend-moi. J'ai faim de toi. Je veux goûter ta saveur à nouveau. Je veux fondre de désir et me noyer dans tes yeux pendant que tu me fais l'amour. Je veux te laisser sans le souffle. Je veux te sentir plonger en moi, profondément, violemment. Je veux sentir ta chair brûlante me compléter. Je veux être tien comme tu es mien. Me désires-tu Harry ? »

'Oh oui !' répliqua la petite voix avec enthousiasme.

« OH OUI ! » répliqua Harry avec enthousiasme. Et il se jeta sur son persuasif maître des potions.

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« Je suis très inquiète pour Harry » soupira Hermione avec angoisse.

« Moi aussi Hermione. Je n'ai pratiquement rien pu avaler tant je m'inquiète » répondit le rouquin en se servant une troisième tranche de rosbif.

« Qui peut savoir ce que Snape est en train de faire à Harry juste à l'instant » murmura la jeune femme, nerveusement.

« Oui, » répliqua Ron avec dégoût. « Peut-être que ce salopard au cheveux gras a déjà sauté sur Harry. »

« Oh Ron. Non. Ne dis pas ça » murmura sa petite amie, horrifiée. Ses lèvres tremblaient quand elle ajouta, « Nous aurions dû l'accompagner tout à l'heure. Je regrette qu'on ne l'ait pas fait. Je le regrette tellement. »

« Mais peut-être aussi que Harry a déjà bu l'antidote et est en train de venir nous rejoindre. A moins que notre salaud de prof lui ait déjà donné une autre potion, quelque chose de pire qu'un philtre d'amour, » dit-il horrifié. « Peut-être même une potion de luxure, 'Mione. »

La jeune femme brune regardait à présent son petit ami avec des yeux écarquillés d'horreur en secouant la tête d'inquiétude et d'incrédulité en imaginant toutes les affreuses possibilités envisageables quant au retard de Harry. Elle répliqua vivement, « Nous devons aller le sauver. Nous devons le dire à Dumbledore… »

« Dumbledore ? » répéta le rouquin en regardant aux alentours. « Dumbledore ! » ajouta-t-il avec triomphe et soulagement. « Regarde 'Mione, le Directeur n'est nulle part en vue et il n'est pas stupide donc… Il  doit sûrement être dans les cachots en train de s'occuper de la situation ! »

A son tour, la jeune fille balaya la salle du regard et soupira, « Ce n'est pas parce que Dumbledore n'est pas présent ici qu'il est obligatoirement auprès de Harry. »

« Mais 'Mione, Harry a toujours bénéficié de la protection de Dumbledore. Même si V-Voldemort n'est plus en vie, il ne va pas laisser Harry tout seul face à un danger. Il est un de ses étudiants après tout. »

« Peut-être que tu as raison » dit Hermione lentement, une lueur désespérée brillant dans ses yeux. »

« Ecoute, » commença Ron. « Si Harry n'est pas revenu dans cinq minutes, on y va et on le ramène, ok ? »

« D'accord » acquiesça Hermione sans aucune hésitation.

Elle tourna sa tête vers la porte et attendit.

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Harry avait poussé son professeur impatiemment sur le bureau et s'était glissé au dessus de lui instantanément. Il dévorait les lèvres de Severus des siennes tel un affamé devant un bon repas. L'homme répondait à son baiser passionné avec une égale ardeur ce qui enflammait Harry complètement.

L'étudiant déchira le tissu de la robe de Severus d'un geste vif, sans prêter attention aux boutons qui volaient dans toutes les directions, exposant sa peau blanche et brûlante. Immédiatement, sa langue vint la goûter, la laissant errer sensuellement le long du cou et des épaules l'homme aux cheveux noirs. Le jeune homme pouvait savourer le goût salé et légèrement épicé, enivrant, du torse de son professeur pendant que ses hanches ondulaient rapidement contre le sexe gonflé de désir de son amant.

Severus gémissait désespérément de plaisir. Il attrapa les cheveux de Harry fermement tandis que celui-ci suçait avidement ses mamelons ce qui commençait à rendre l'homme fou de désir. Il pouvait sentir la bouche du jeune Gryffondor, tour à tour, lécher et mordiller sa peau nue et lisse. 'Comment ce garçon peut-il être aussi sexy… et si expérimenté ?' pensa-t-il en sentant une vague amère de jalousie et de possessivité l'envahir. Pourtant, il ne pût plus penser bien longtemps quand Harry commença à faire glisser son corps de haut en bas contre le sien en faisant frotter sa virilité chaude et humide contre son ventre, l'embrasant davantage. Severus soupira de délice.

Soudain, Harry déchira un peu plus la robe de l'homme jusqu'à ce qu'un boxer noir soit visible. Il soupira, déçu. Il avait espéré que son professeur serait nu sous ses vêtements. Une idée espiègle lui vint brusquement à l'esprit et il sourit en s'agenouillant aux pieds de son amant. Il prit la barrière élastique du sous-vêtement entre ses dents et le fit glisser, révélant le membre dur et vibrant de l'homme. Severus retint sa respiration quand il sentit l'air frais envelopper son sexe brûlant. Il vit Harry se redresser légèrement pour le fixer avec envie et lui sourire avec séduction tandis qu'il léchait son index avec indécence puis abaisser ce doigt jusqu'à son… Severus haleta.

Des prunelles de jade plongèrent dans des prunelles ébènes tandis que Harry faisait glisser son doigt humide sur la tête pourpre de l'érection de son amant, prenant au passage l'essence de l'homme qui y coulait légèrement. Le corps de Severus fût parcouru d'intenses frissons à ce contact impudique et il regarda, comme hypnotisé, le jeune homme qui le fixait toujours, apporter son index à sa bouche pour le lécher. Lentement. Voluptueusement. Severus sentit son membre viril gonflé davantage si cela était encore possible tandis que son corps était toujours secoué de frissons incontrôlables.

« Harry » supplia l'homme. « Je ne peux pas attendre plus longtemps. Je t'en prie Harry, je t'en prie. »

Severus haletait bruyamment à présent et tremblait si fort de désir qu'il dû s'y reprendre à deux fois pour sortir de sa poche un flacon de lubrifiant, la bouteille d'huile dont Harry se souvenait si bien. Le jeune homme sourit à ce souvenir. A présent et contrairement à la première fois, il voulait l'utiliser. Oh oui, il désirait tellement Sev.

Il était en train saisir le flacon quand il entendit quelqu'un frapper à la porte. Ils se figèrent.

« Qui… ? » commença Harry.

Severus secoua la tête en signe d'ignorance.

Harry se dégagea de son professeur, se redressa et réarrangea sa robe ainsi que ses cheveux comme il pût. Severus fit de même sauf pour sa robe qu'il répara avec un simple sort de retouche. A présent, il n'y avait plus de signe visible de leur trop bref instant de passion à part la lueur trop brillante dans leurs yeux aux pupilles dilatées, leur respiration haletante et la rougeur de leur visage. Donc… la situation était on ne peut plus affreuse.

De nouveau coup retentirent à la porte.

« Prêt ? » demanda Severus anxieusement à son 'manquait si peu d'être amant'.

« Oui » acquiesça-t-il, frustré et gêné.

« Entrez » dit Snape d'une voix qu'il arriva à rendre glaciale.

La porte s'ouvrit sur le Professeur Dumbledore. Ses yeux étincelaient mais son expression reflétait une légère réprobation.

« Alors Severus, » commença le vieil homme. « Est-ce que le jeune Harry a bu son antidote ? »

« Oui Monsieur le Directeur » répliqua son employé un peu sèchement.

« Bien. Donc Harry, en tant qu'étudiant, devrait être en train de dîner à cet instant même en compagnie des autres étudiants. »

« Certainement Monsieur le Directeur » répondit le maître des potions qui avait parfaitement comprit l'insinuation.

« Excellent ! » déclara le vieux sorcier. Il tourna sa tête vers le jeune Gryffondor et ajouta, « Viens Harry, je suis sûr que tu dois mourir de faim. »

Dumbledore sortit en tête du bureau de Snape et Harry en profita pour jeter un dernier coup d'oeil rempli de désir inassouvi à Severus.

'Oh oui, je meurs de faim' pensa-t-il tandis que ses yeux erraient le long beau corps pâle qui lui faisait encore face.

Severus aperçu le regard lubrique du jeune homme posé sur lui et il se sentait mourir à petit feu de désir comme il voyait son amour s'éloigner.

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Après qu'ils eurent tous fini leur dîner, Harry sortit de la Grande Salle et se dirigea vers la Tour de Gryffondor avec ses amis. Pendant le repas, il avait senti le regard déterminé de Draco Malfoy le fixer. Apparemment, le jeune Serpentard le voulait toujours. Harry avait essayé de se concentrer uniquement sur son repas mais il n'arrivait pas à manger beaucoup. Il était affamé de quelque chose d'autre… de quelqu'un d'autre qui ne fit pas une seule apparition ce soir-là dans l'immense salle. Le jeune Gryffondor n'en était pas vraiment surpris mais il n'avait pas pu s'empêcher de lancer de fréquents coups d'oeil à la table des professeurs – à la chaise de son professeur qui était restés désespérément vide.

Ses amis avaient été soulagés de le voir revenir avec Dumbledore et bien sûr, Harry leur avait dit que rien de spécial ne s'était passé dans le bureau du maître des potions et qu'il était, maintenant, guéri de cet amour artificiel qu'il avait éprouvé pour le Serpentard blond. Ils avaient été si heureux pour lui qu'ils n'avaient pas remarqué l'expression de tristesse qui assombrissait son visage. Quelque peu honteux, Harry devait bien s'avouer qu'il voulait être avec son professeur et ce n'était pas simplement pour lui faire l'amour. Il devait repousser cette pensée. Ce soir, il avait perdu l'esprit au milieu de son désir mais il ne pouvait pas laisser cela se reproduire de nouveau. C'était bien trop risqué de le faire maintenant.

'Peut-être après la remise des diplômes' murmura la petite voix dans sa tête.

Harry rougit mais personne ne s'en aperçu. Ron et Hermione étaient en train de discuter au sujet de certains sorts et charmes de défense qu'ils pourraient apprendre pour la sécurité de leur ami.

« Peut-être que nous pourrions leur lancer un sort de répulsion ou un sort de Rusard. C'est un tue-l'amour très puissant vous savez » suggéra Ron en riant.

« Soit un tout petit peu plus sérieux Ron » lui dit Hermione avec un léger sourire.

« Ou de castration. C'est radical et après ça, plus de problème » la taquina son petit ami en lui souriant également. « Je te laisserais t'occuper de Crabbe et Goyle, 'Mione. »

« Beurk » répondit-elle, l'air dégoûtée elle aussi. Ron éclata de rire, bientôt imité par Harry lorsqu'il vit l'expression de Hermione.

Soudain, avant qu'ils ne puissent le voir, Crabbe bondit sur Harry et lui attrapa la jambe en s'y accrochant comme si sa vie en dépendait. Il commença à lui chanter un poème romantique qu'il avait écrit pour le jeune Gryffondor.

Je ne peux pas m'empêcher de te désirer,

Ce que je veux c'est simplement te tirer.

Je rêve de ton petit cul et de ton corps délicieux,

Et me réveille en sueur et souillé, la queue en feu.

Harry essayait de se débarrasser du Serpentard et de libérer sa jambe de cet étau plus qu'encombrant avec l'aide précieuse de ses deux amis mais ils n'arrivaient pas à pousser le garçon qui était plus fort qu'eux, ne serait-ce que d'un millimètre. Il faisait littéralement ventouse à Harry.

Tu es le p'tit cul que j'attendais,

Et tu me supplieras pour t'en donner plus, je te le promets.

Je veux toucher ta dure érection,

Et, en toi, venir encore et encore avec plus de passion.

Harry était horrifié par ces mots. Il s'était figé et ses amis également – trop horrifiés eux-mêmes et dégoûtés.

« Qu'est-ce… Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? » s'écria un homme avec une voix tremblante. C'était Rusard. L'homme avait un teint proche du violet et semblait au bord de la crise d'apoplexie. 'Fous, cinglés. Ils sont tous complètement cinglés' pensa-t-il, sa respiration devenant difficile.

Notre vie serait fantastique,

Et avec confiance je te prêterais mon canard de bain en plastique.

« Monsieur Crabbe ! » cria la voix furieuse du professeur McGonagall. « Lâchez la jambe de Monsieur Potter immédiatement. »

Comme elle vit que le Serpentard libérait le-dit membre de son élève, elle ajouta, « A quoi pensiez-vous donc ? »

Le Serpentard mit quelques temps à réaliser que son professeur s'adressait à lui et il répondit, « J'étais en train de chanter un poème à mon Harry, Professeur. »

« Un poème ? Ca…? Plutôt un acte de harcèlement sexuel, Monsieur Crabbe. J'ai entendu vos… vers. »

« Oh non Professeur, ne pensez pas que c'était vous que je voulais harcelez sexuellement » répliqua le Serpentard avec incrédulité. « Ce n'est pas vous que je veux tirer mais Harry. »

McGonagall en eût le souffle coupé et devint rouge puis violette, à l'instar de Hermione, très choquées. La mâchoire de Ron et de Harry tombèrent au sol rejoignant Rusard qui venait de s'évanouir.

« Crabbe » siffla leur professeur qui était au-delà de furieuse. « Dans mon bureau ! Maintenant ! Je vais vous apprendre à répondre correctement à un de vos enseignants et à ne pas harceler vos camarades d'école. » Elle le fusillait du regard et Crabbe n'eût pas d'autre choix que de la suivre, sans comprendre, cependant, ce qu'il avait pu dire ou faire de mal.

« Je ne peux pas le croire ! » s'exclama Hermione qui était très pâle à présent.

« Moi non plus » répliquèrent Ron et Harry d'une même voix, tout les deux encore très choqués.

Ron commença à reprendre son chemin vers leur Maison lorsque Harry l'arrêta, « Et Rusard ? »

Ron jeta un rapide coup d'œil au concierge étendu sur le sol et répondit, « Il se réveillera. »

Harry acquiesça, Hermione leur jeta un regard noir mais suivit les deux garçons.

Ils étaient en train de monter les derniers escaliers et étaient sur l'un des paliers lorsqu'ils entendirent deux voix s'écrier, « Petrificus totalus. »

Surpris, Harry vit Ron et Hermione tomber sur le sol, complètement pétrifiés et avant qu'il ne puisse sortir sa baguette de sa poche, il entendit quelqu'un crier, « Attrapez-le ! »